Des textes d'amour
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Re: Des textes d'amour
Un petit texte que j'avais composé pour un mariage. Ça parle vaguement d'amour me semble-t-il.
Sonnet nuptial
Une nymphe de rêve, au pays des merveilles,
A goûté le divin nectar des grands amours ;
Alice, cette Reine, en le plus beau des jours,
Épousa Olivier, noble prince vermeil…
Et la flamme d’Éros eut consumé leur cœur
En ardente splendeur et délice d’hymen
Lors cet instant béni dans le jardin d’Éden...
L'effluve de la grâce émanant de moiteur
Voluptueuse, tendre où la douce se pâme,
Donne à nos mariés, ivres d’épithalame,
Extatiques, en liesse, la touche du bonheur.
Ils sortent radieux d’un songe de Vénus ;
Cupidon a tiré sa flèche, et l’Angélus
Fut sonné aux cieux alliés de leur cœur.
PCP
Une nymphe de rêve, au pays des merveilles,
A goûté le divin nectar des grands amours ;
Alice, cette Reine, en le plus beau des jours,
Épousa Olivier, noble prince vermeil…
Et la flamme d’Éros eut consumé leur cœur
En ardente splendeur et délice d’hymen
Lors cet instant béni dans le jardin d’Éden...
L'effluve de la grâce émanant de moiteur
Voluptueuse, tendre où la douce se pâme,
Donne à nos mariés, ivres d’épithalame,
Extatiques, en liesse, la touche du bonheur.
Ils sortent radieux d’un songe de Vénus ;
Cupidon a tiré sa flèche, et l’Angélus
Fut sonné aux cieux alliés de leur cœur.
PCP
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Des textes d'amour
Ça c'est génial Janis, je voulais depuis longtemps retrouver ce texte de GSJanis a écrit:et ça, tu connais ? les lettres codées entre G. Sand et Alfred de Musset ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Des textes d'amour
un peu d'amour ?
Aimons, foutons...
Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux coeurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n'est rien.
La Fontaine
Aimons, foutons...
Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux coeurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n'est rien.
La Fontaine
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Des textes d'amour
Revenons à des choses sérieuses ;-) : Mémère de Bernard Dimey (avec la version chantée par un grand Monsieur à la suite).
Mémère, tu t'en souviens, de notre belle époque,
C'était la première fois qu'on aimait pour de bon.
A présent, faut bien le dire, on a l'air de vieux schnocks,
Mais ce qui fait passer tout, c'est qu'on a la façon.
Tu te rappelle s ta guêpière, à présent quand j'y pense
J'en rigole tout doucement mais c'est plus fort que moi,
Comment que tu ferais maintenant pour y loger ta panse?
On a pris de la bouteille tous les deux à la fois.
Mémère, tu t'en souviens comme t'as fait des histoires
Pour me laisser cueillir la marguerite aux champs,
Et pourtant c'était pas vraiment la mer à boire,
Ça t'a fait des ennuis mais c'était pas méchant...
Tu te rappelle s comme j'étais, je ne savais pas quoi dire;
Y a des coups, pour un peu, je t'aurais bien dit des vers.
T'as bien changé, mémère. Quand je vois ta tirelire,
Comment que ça me donne envie de faire la route à l'envers!
Mémère, tu t'en souviens des petits diabolos menthe,
Des bouteille s de mousseux du quatorze juillet!
Un éclair au café, je veux bien mais faut que tu chantes!
Chérie, t'as renversé ton verre, faut l'essuyer.
Mon Dieu, c'est pourtant vrai que je t'appelais chérie
Il ne faut pas m'en vouloir, mais je ne m'en souvenais plus.
On parle des souvenirs, mais c'est fou ce qu'on oublie.
Je te de mande pardon, chérie, et qu'on n'en parle plus.
Mémère, si je te dis ça, c'est pour te dire que je t'aime,
Te le dire comme ça, tout cru, c'était trop dur pour moi,
Mais au fond, je suis content, je vois que t'as compris quand même,
Et je peux te le dire, mémère, j'ai jamais aimé que toi.
Mémère, tu t'en souviens, de notre belle époque,
C'était la première fois qu'on aimait pour de bon.
A présent, faut bien le dire, on a l'air de vieux schnocks,
Mais ce qui fait passer tout, c'est qu'on a la façon.
Tu te rappelle s ta guêpière, à présent quand j'y pense
J'en rigole tout doucement mais c'est plus fort que moi,
Comment que tu ferais maintenant pour y loger ta panse?
On a pris de la bouteille tous les deux à la fois.
Mémère, tu t'en souviens comme t'as fait des histoires
Pour me laisser cueillir la marguerite aux champs,
Et pourtant c'était pas vraiment la mer à boire,
Ça t'a fait des ennuis mais c'était pas méchant...
Tu te rappelle s comme j'étais, je ne savais pas quoi dire;
Y a des coups, pour un peu, je t'aurais bien dit des vers.
T'as bien changé, mémère. Quand je vois ta tirelire,
Comment que ça me donne envie de faire la route à l'envers!
Mémère, tu t'en souviens des petits diabolos menthe,
Des bouteille s de mousseux du quatorze juillet!
Un éclair au café, je veux bien mais faut que tu chantes!
Chérie, t'as renversé ton verre, faut l'essuyer.
Mon Dieu, c'est pourtant vrai que je t'appelais chérie
Il ne faut pas m'en vouloir, mais je ne m'en souvenais plus.
On parle des souvenirs, mais c'est fou ce qu'on oublie.
Je te de mande pardon, chérie, et qu'on n'en parle plus.
Mémère, si je te dis ça, c'est pour te dire que je t'aime,
Te le dire comme ça, tout cru, c'était trop dur pour moi,
Mais au fond, je suis content, je vois que t'as compris quand même,
Et je peux te le dire, mémère, j'ai jamais aimé que toi.
Invité- Invité
Il n’aurait fallu
La perfection classique (très bien mis en musique par Ferré, mais l'interprétation est datée).
On y croit.
Il n’aurait fallu
(Louis Aragon).
Il n’aurait fallu
Qu’un moment de plus
Pour que la mort vienne
Mais une main nue
Alors est venue
Qui a pris la mienne
Qui donc a rendu
Leurs couleurs perdues
Aux jours aux semaines
Sa réalité
A l’immense été
Des choses humaines
Moi qui frémissais
Toujours je ne sais
De quelle colère
Deux bras ont suffi
Pour faire à ma vie
Un grand collier d’air
Rien qu’un mouvement
Ce geste en dormant
Léger qui me frôle
Un souffle posé
Moins une rosée
Contre mon épaule
Un front qui s’appuie
A moi dans la nuit
Deux grands yeux ouverts
Et tout m’a semblé
Comme un champ de blé
Dans cet univers
Un tendre jardin
Dans l’herbe où soudain
La verveine pousse
Et mon cœur défunt
Renaît au parfum
Qui fait l’ombre douce
Il n’aurait fallu
Qu’un moment de plus
Pour que la mort vienne
Mais une main nue
Alors est venue
Qui a pris la mienne
On y croit.
Il n’aurait fallu
(Louis Aragon).
Il n’aurait fallu
Qu’un moment de plus
Pour que la mort vienne
Mais une main nue
Alors est venue
Qui a pris la mienne
Qui donc a rendu
Leurs couleurs perdues
Aux jours aux semaines
Sa réalité
A l’immense été
Des choses humaines
Moi qui frémissais
Toujours je ne sais
De quelle colère
Deux bras ont suffi
Pour faire à ma vie
Un grand collier d’air
Rien qu’un mouvement
Ce geste en dormant
Léger qui me frôle
Un souffle posé
Moins une rosée
Contre mon épaule
Un front qui s’appuie
A moi dans la nuit
Deux grands yeux ouverts
Et tout m’a semblé
Comme un champ de blé
Dans cet univers
Un tendre jardin
Dans l’herbe où soudain
La verveine pousse
Et mon cœur défunt
Renaît au parfum
Qui fait l’ombre douce
Il n’aurait fallu
Qu’un moment de plus
Pour que la mort vienne
Mais une main nue
Alors est venue
Qui a pris la mienne
Invité- Invité
Re: Des textes d'amour
Le survivant de Andrée Chedid. C'est un de mes plus beaux souvenirs de récit d'amour. Lu une première fois il y a une quinzaine d'années je pense, je viens de le relire (pour ce fil et) pour raviver l'émotion et y retrouver cette phrase qui m'avait fait forte impression à l'époque par tout ce qu'elle suggérait du sentiment qui transcende l'usure du quotidien : "Elle ne se souvenait pas d'un seul jour où le bruit de la clef de Pierre l'ait laissée de glace".
Invité- Invité
Re: Des textes d'amour
Lama est-il un grand poète ? Avant "Napoléon" je dis oui (et il y en a un paquet). Après je ne sais pas, bien que son recueil de poèmes érotiques soit excellent. Oui mais la chanson ... Ben quand c'est bon c'est de la poésie avec de la musique, mais qui pourrait très bien s'en passer.
Je voudrais tant que tu sois là.
Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire ma solitude
Pour te dire ma lassitude
De te savoir si loin de moi
Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire mon espérance
Et le prix que je paie d'avance
De t'avoir un jour toute à moi
Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d'oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Ça ferait du bien à mon cœur
Mon pauvre cœur
Je voudrais tant que tu sois là
Pour réveiller mes fleurs éteintes
Ton absence comme une plainte
Vient toujours me parler de toi
Je voudrais tant que tu sois là
A l'heure où les nuages passent
Tu élargirais mon espace
Rien qu'à te blottir contre moi
Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d'oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Tu comprendrais pourquoi j'ai peur
Parce que j'ai peur
Je voudrais tant que tu sois là
Pour mettre du rouge à mes roses
Et pour que serve à quelque chose
Ces mots que je pleure à mi-voix
Je voudrais tant que tu sois là
Pour partager la chambre close
Où mon avenir se repose
En attendant que tu sois là
Et dans cet univers borné
Où tout est vide et décevant
Je pourrais me sentir vivant
Près de toi pour qui je suis né
Toi qui ne m'aime pas assez
Je voudrais tant que tu sois là.
Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire ma solitude
Pour te dire ma lassitude
De te savoir si loin de moi
Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire mon espérance
Et le prix que je paie d'avance
De t'avoir un jour toute à moi
Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d'oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Ça ferait du bien à mon cœur
Mon pauvre cœur
Je voudrais tant que tu sois là
Pour réveiller mes fleurs éteintes
Ton absence comme une plainte
Vient toujours me parler de toi
Je voudrais tant que tu sois là
A l'heure où les nuages passent
Tu élargirais mon espace
Rien qu'à te blottir contre moi
Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d'oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Tu comprendrais pourquoi j'ai peur
Parce que j'ai peur
Je voudrais tant que tu sois là
Pour mettre du rouge à mes roses
Et pour que serve à quelque chose
Ces mots que je pleure à mi-voix
Je voudrais tant que tu sois là
Pour partager la chambre close
Où mon avenir se repose
En attendant que tu sois là
Et dans cet univers borné
Où tout est vide et décevant
Je pourrais me sentir vivant
Près de toi pour qui je suis né
Toi qui ne m'aime pas assez
Invité- Invité
Re: Des textes d'amour
Saturne (G. Brassens).
Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c´est Dieu fort inquiétant
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c´est Dieu fort inquiétant
En allant son chemin, morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Cette saison, c´est toi, ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui a dû payer la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
Toi qui a dû payer la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
C´est pas vilain, les fleurs d´automne
Et tous les poètes l´ont dit
Je regarde et je donne
Mon billet qu´ils n´ont pas menti
Je regarde et je donne
Mon billet qu´ils n´ont pas menti
Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l´été de la Saint-Martin
Viens effeuiller la marguerite
De l´été de la Saint-Martin
Je sais par cœur toutes tes grâces
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d´horloge, de sablier
Et la petite pisseuse d´en face
Peut bien aller se rhabiller...
Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c´est Dieu fort inquiétant
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c´est Dieu fort inquiétant
En allant son chemin, morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut
Cette saison, c´est toi, ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui a dû payer la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
Toi qui a dû payer la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
C´est pas vilain, les fleurs d´automne
Et tous les poètes l´ont dit
Je regarde et je donne
Mon billet qu´ils n´ont pas menti
Je regarde et je donne
Mon billet qu´ils n´ont pas menti
Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l´été de la Saint-Martin
Viens effeuiller la marguerite
De l´été de la Saint-Martin
Je sais par cœur toutes tes grâces
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d´horloge, de sablier
Et la petite pisseuse d´en face
Peut bien aller se rhabiller...
Invité- Invité
Re: Des textes d'amour
La non-demande en mariage
Georges Brassens
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d´amoureux l´ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
R:
J´ai l´honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D´un parchemin
Laissons le champs libre à l´oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
+R:
Vénus se fait vieille souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
+R:
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L´encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
+R:
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l´ombre, au fond d´un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"
+R:
De servante n´ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu´en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
+R:
Georges Brassens
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d´amoureux l´ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
R:
J´ai l´honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D´un parchemin
Laissons le champs libre à l´oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
+R:
Vénus se fait vieille souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
+R:
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L´encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
+R:
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l´ombre, au fond d´un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"
+R:
De servante n´ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu´en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
+R:
Re: Des textes d'amour
Les Amours de Cassandre
Ciel, air et vents, plains et monts découvert,
Tertres vineux et forêts verdoyantes,
Rivages torts et sources ondoyantes,
Taillis rasés et vous bocages verts,
Antres moussus à demi-front ouverts,
Prés, boutons, fleurs et herbes roussoyantes,
Vallons bossus et plages blondoyantes,
Et vous rochers, les hôtes de mes vers,
Puis qu'au partir, rongé de soin et d'ire,
À ce bel œil Adieu je n'ai su dire,
Qui près et loin me détient en émoi,
je vous supplie, ciel, air, vents, monts et plaines,
Taillis, forêts, rivages et fontaines,
Antres, prés, fleurs, dites-le-lui pour moi.
Ronsard
Ciel, air et vents, plains et monts découvert,
Tertres vineux et forêts verdoyantes,
Rivages torts et sources ondoyantes,
Taillis rasés et vous bocages verts,
Antres moussus à demi-front ouverts,
Prés, boutons, fleurs et herbes roussoyantes,
Vallons bossus et plages blondoyantes,
Et vous rochers, les hôtes de mes vers,
Puis qu'au partir, rongé de soin et d'ire,
À ce bel œil Adieu je n'ai su dire,
Qui près et loin me détient en émoi,
je vous supplie, ciel, air, vents, monts et plaines,
Taillis, forêts, rivages et fontaines,
Antres, prés, fleurs, dites-le-lui pour moi.
Ronsard
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Des textes d'amour
Que vient-elle me dire ? (Sainte-Beuve)
Que vient-elle me dire, aux plus tendres instants,
En réponse aux soupirs d'une âme consumée,
Que vient-elle conter, ma folle bien-Aimée,
De charmes défleuris, de ravages du temps,
De bandeaux de cheveux déjà moins éclatants ?
Qu'a-t-elle à me montrer sur sa tête embaumée,
Comme un peu de jasmin dans l'épaisse ramée,
Quelques rares endroits pâlis dès le printemps ?
Qu'a-t-elle ? dites-moi ! Fut-on jamais plus belle ?
Le désir la revêt d'une flamme nouvelle,
Sa taille est de quinze ans, ses yeux gagnent aux pleurs ;
Et pour mieux couronner ma jeune Fiancée,
Amour qui fait tout bien, docile à ma pensée,
Mêle à ses noirs cheveux quelque neige de fleurs."
Que vient-elle me dire, aux plus tendres instants,
En réponse aux soupirs d'une âme consumée,
Que vient-elle conter, ma folle bien-Aimée,
De charmes défleuris, de ravages du temps,
De bandeaux de cheveux déjà moins éclatants ?
Qu'a-t-elle à me montrer sur sa tête embaumée,
Comme un peu de jasmin dans l'épaisse ramée,
Quelques rares endroits pâlis dès le printemps ?
Qu'a-t-elle ? dites-moi ! Fut-on jamais plus belle ?
Le désir la revêt d'une flamme nouvelle,
Sa taille est de quinze ans, ses yeux gagnent aux pleurs ;
Et pour mieux couronner ma jeune Fiancée,
Amour qui fait tout bien, docile à ma pensée,
Mêle à ses noirs cheveux quelque neige de fleurs."
Invité- Invité
Re: Des textes d'amour
Bonjour mon coeur, bonjour ma douce vie (Pierre de Ronsard)
Chanson
Bonjour mon cœur, bonjour ma douce vie.
Bonjour mon œil, bonjour ma chère amie,
Hé ! bonjour ma toute belle,
Ma mignardise, bonjour,
Mes délices, mon amour,
Mon doux printemps, ma douce fleur nouvelle,
Mon doux plaisir, ma douce colombelle,
Mon passereau, ma gente tourterelle,
Bonjour, ma douce rebelle.
Hé ! faudra-t-il que quelqu'un me reproche
Que j'aie vers toi le cœur plus dur que roche
De t'avoir laissée, maîtresse,
Pour aller suivre le Roi,
Mendiant je ne sais quoi
Que le vulgaire appelle une largesse ?
Plutôt périsse honneur, court, et richesse,
Que pour les biens jamais je te relaisse,
Ma douce et belle déesse.
Chanson
Bonjour mon cœur, bonjour ma douce vie.
Bonjour mon œil, bonjour ma chère amie,
Hé ! bonjour ma toute belle,
Ma mignardise, bonjour,
Mes délices, mon amour,
Mon doux printemps, ma douce fleur nouvelle,
Mon doux plaisir, ma douce colombelle,
Mon passereau, ma gente tourterelle,
Bonjour, ma douce rebelle.
Hé ! faudra-t-il que quelqu'un me reproche
Que j'aie vers toi le cœur plus dur que roche
De t'avoir laissée, maîtresse,
Pour aller suivre le Roi,
Mendiant je ne sais quoi
Que le vulgaire appelle une largesse ?
Plutôt périsse honneur, court, et richesse,
Que pour les biens jamais je te relaisse,
Ma douce et belle déesse.
Invité- Invité
Re: Des textes d'amour
Un peu d'Aragon pour raviver la flamme de ce post indispensable :
Je t'aime tant.
Mon sombre amour d'orange amère
Ma chanson d'écluse et de vent
Mon quartier d'ombre où vient rêvant
Mourir la mer
Mon beau mois d'août dont le ciel pleut
Des étoiles sur les monts calmes
Ma songerie aux murs de palme
Où l'air est bleu
Mes bras d'or mes faibles merveilles
Renaissent ma soif et ma faim
Collier collier des soirs sans fin
Où le cœur veille
Est-ce que qu'on sait ce que se passe
C'est peut-être bien ce tantôt
Que l'on jettera le manteau
Dessus ma face
Coupez ma gorge et les pivoines
Vite apportez mon vin mon sang
Pour lui plaire comme en passant
Font les avoines
Il me reste si peu de temps
Pour aller au bout de moi-même
Et pour crier Dieu que je t'aime
Je t'aime tant, je t'aime tant
Je t'aime tant.
Mon sombre amour d'orange amère
Ma chanson d'écluse et de vent
Mon quartier d'ombre où vient rêvant
Mourir la mer
Mon beau mois d'août dont le ciel pleut
Des étoiles sur les monts calmes
Ma songerie aux murs de palme
Où l'air est bleu
Mes bras d'or mes faibles merveilles
Renaissent ma soif et ma faim
Collier collier des soirs sans fin
Où le cœur veille
Est-ce que qu'on sait ce que se passe
C'est peut-être bien ce tantôt
Que l'on jettera le manteau
Dessus ma face
Coupez ma gorge et les pivoines
Vite apportez mon vin mon sang
Pour lui plaire comme en passant
Font les avoines
Il me reste si peu de temps
Pour aller au bout de moi-même
Et pour crier Dieu que je t'aime
Je t'aime tant, je t'aime tant
Invité- Invité
Je voudrais pas crever
Je voudrais pas crever (B. Vian).
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d'argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu'on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j'en aurai l'étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j'apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d'algues
Sur le sable ondulé
L'herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L'odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l'Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J'en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu'on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s'amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d'avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu'est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d'avoir goûté
La saveur de la mort...
Invité- Invité
Texte
Bonjours,j'ai un texte pour toi,meme plusieur mais je ves te donner celui-ci et si sa te plais dis le moi et je t'en donéré plein d'autres (se son des petit texte d'amour facile a retenir):
Si un jour je meur
Et que l'on m'ouvre le coeur
Tu pourras lire en lettre d'or
Je T'aime encore
< Même à seulement 17 ans, vous devriez être capable d'éviter de faire tant de fautes de français, ne serait-ce qu'en utilisant un correcteur automatique (celui de Word ou bien www.bonpatron.com ) avant de poster, ou vous faire relire.
Merci.
La Modération >
.
Si un jour je meur
Et que l'on m'ouvre le coeur
Tu pourras lire en lettre d'or
Je T'aime encore
< Même à seulement 17 ans, vous devriez être capable d'éviter de faire tant de fautes de français, ne serait-ce qu'en utilisant un correcteur automatique (celui de Word ou bien www.bonpatron.com ) avant de poster, ou vous faire relire.
Merci.
La Modération >
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nanou17- Nombre de messages : 3
Age : 27
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 24/08/2012
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