Textes parisiens
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Loupbleu
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Orakei
takichan
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Textes parisiens
J'aime beaucoup ces deux textes écrits récemment mais je me demande ce qu'ils valent auprès d'un public qui n'a pas vécu ces instants-là... Le deuxième est assez barré...
Merci de votre attention,
Taki
--
If you've never been kissed by a girl in Paris...
Je l'attends devant son immeuble en bouffant un nem aux crevettes et des nouilles. On est dans le 7ème à Solférino, un coin de Paris "chic" à gerber. C'est mort ici mais comme elle y a son appart' et qu'on est super potes depuis super longtemps, je passe outre ma haine de cette région parisienne qui me dégoûte chaque jour de plus en plus (mais est-ce mieux ailleurs ?).
Elle sort de l'immeuble, toute de noir vêtue, ça lui va vachement bien, surtout avec ses cheveux qui blondissent avec le retour des beaux jours. Elle me remercie du compliment.
"Taki, on va à Odéon ?
- Tu veux pas qu'on passe voir Sally plutôt ?
- Arrête avec cette fille, Taki. Imagine si elle prévient mon proprio que moi et mes potes l'embêtions en toquant chez elle pour discuter.
- Attends là, y a un truc qui tourne pas rond, avec Sally, elle est anglaise, elle est super-funky comme fille, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ? Elle va nous proposer de boire un café et on partira au bout d'un quart d'heure. De toute façon, si elle n'est pas là ou ne veut pas nous voir, elle nous le dira. La dernière fois, on s'est arrêté de discuter car elle était prête à bouffer. Ya pas de lézard !
- Ecoute, Taki, je sais que ça part d'un sentiment "noble", que tu es un garçon gentil mais ici, on est dans le 7ème, les gens veulent être tranquilles chez eux, ils sont bourgeois, c'est un immeuble très classe, on va pas créer de problèmes, okay ?
- Classe, ton immeuble, avec la moquette pour cacher la vétusté du sol et atténuer le craquement des escaliers ?
- Commence pas à provoquer, Taki. Tu comprends parfaitement ce que je veux dire.
- Soit. Bon, on va voir Sally ?
- Taki, n'insiste pas. On part à Odéon. Tu verras, c'est vachement bien. Le quartier s'est "popularisé".
- Je préférerai voir Sally avant.
- Taki !
- Bah, tu vois, c'est ça qui me dégoûte à Paname. On est deux putains de millions dans la ville, dix en comptant la banlieue et on est pas foutus d'essayer de se voir en dehors de lieux "popularisés" ! On a tous peur les uns les autres qu'on nous fasse des coups de pute ! Pourquoi ? Parce qu'on serait prêt à faire la même chose ?
- Taki, là, tu es fermé d'esprit à critiquer Paris. Moi, je suis ouverte, je tente de t'expliquer les choses.
Là, j'arrête (car on a atteint le point Sarkozy de la conversation, l'équivalent du point Godwin sauf que le mot "ouverture" remplace les insultes qui font traditionnellement atteindre les points Godwin), fais ma tête de poisson mort et commence à fredonner le final de 'Born under punches' des Talking Heads: "All I want is to breathe won't you breathe with me ? Find a little space, so we move in-between and keep one step ahead of yourself I'm catching up with myself ! All I want is to breathe won't you breathe with me ? Find a little space, so we move in-between and keep one step ahead of yourself Don't you miss it, don't you miss it..."
- Taki, je vois bien que tu ris jaune, me prends pas pour une conne avec ta chanson à la con !
Je garde le silence, lui passe le bras autour de l'épaule et lui susurre au bout d'une minute: "Parle pas comme ça des Talking Heads, s'il te plaît, allons boire un coup et n'en parlons plus." Elle acquiesce, se dégage et me sourit. Enfin. Finalement, elle s'arrête devant un épicier et me dit: "Faisons plutôt des courses et allons nous faire à bouffer chez moi." Un partout, je n'insiste pas à propos de Sally, pour éviter de me faire moucher à nouveau, mais je n'en pense pas moins. Je fais ma tête de poisson mort, en silence cette fois.
On rentre, on se fait cordon-bleu, pâtes, sauce Taki (sauce tomate, aubergines, huile d'olive et un jaune d'oeuf pour la texture), Babybel en entrée, seven-up light comme boisson du jour. Simple et efficace. Pendant qu'on bouffe, on discute de choses et d'autres. A la fin du repas, elle se lance:
- C'est marrant, Taki, tu as grave changé depuis quelques temps.
- Oui, c'est vrai. Mais détaille, ça m'intéresse de savoir.
- Bah, tu es devenu "lourd". Le prends pas mal.
- Je le prends pas mal, tu es une amie. Développe. Ton point de vue m'intéresse.
- Bah, tu es moins rigolo, enfin, ton humour est plus le même, t'as l'air vachement grave, tu regardes sans cesse le ciel, on sent que la vie est dure. Et pourtant, c'est toujours super agréable d'être avec toi, de te confier ses petits secrets. C'est space. En fait, c'est pas "lourd" que tu es, c'est... compliqué.
- Oui, la vie est dure, oui, je suis "lourd", je peux pas le nier mais c'est bien comme ça aussi.
Et ça a continué après un long silence brisé par le fait que je sois allé pisser, on est parti faire un tour, parlé de choses et d'autres.
En se séparant à Saint-Michel où je prends le RER B, j'étais toujours démangé par l'envie de discuter avec Sally, l'anglaise la plus funky du 7ème ("When they're abroad, the frenchmen are the "coolest" guys in the world. When they're at home, you'll see that very soon Sally, the frenchmen are the "coolest" guys in the world. I know my english is not very fluent but do you understand what I'm saying ?". Elle m'avait répondu: "I know. British are the same shit kind of "cool" guys. Don't worry, your english is very nice. But I have to eat, see you later, Pierre." "Oh, okay, happy meal, Sally ! The next time, I'll knock your door, if it doesn't bother you..." "No problem, Pierre... My new neighbour seems to be very friendly" "You'll see, she's very shy but she's wonderful. Goodbye !")
--
Dialogue chaste dans l'intimité du RER A
Amis poètes, bonsoir, je suis dans le RER A en direction du Vésinet pour aller rejoindre d'autres poètes (ndTaki: et je le pense sincèrement): Schoolbusdriver qui joue ce soir "at home" à la MPT de Chatou.
Je suis dans une disposition d'esprit digne des plus grands dépressifs, Freud rêverait de m'analyser tant mon visage est marqué par un voile neutre ne laissant rien transparaître de mes sentiments mais qui transpire la frustation. Je viens de prendre des photos ultra-glauques à la Défense et les passe en négatif et au sépia à l'aide de mon numérique ultra-sophistiqué dans l'intimité de la rame.
En face de moi, s'installe une belle bourgeoise quadragénaire, grande, blonde, maquillage au millimètre sobre et mettant en valeur son regard pénétrant à mi-chemin entre vert et couleur de terre, les fins traits de ses lèvres, ses fossettes peu saillantes ainsi que quelques rides du plus bel effet, un trench rouge qui esquisse ses formes (bien conservées) accompagné d'une vieille femme qui, je suppose, est sa mère ou sa belle-mère.
Je regarde le paysage qui se déroule sous mes yeux, paysage devant lequel je passais pour me rendre à l'internat où je créchais pendant ma classe prépa. Les souvenirs vont bon train, la figure de V. s'incruste dans les bâtiments, la Seine, les arbres, les zones pavillonaires qui défilent sous nos yeux. Mon masque est traversé par une certaine émotion.
Puis je relève les yeux, et écarte mon sac à dos des jambes de la belle bourgeoise.
Elle me dit, d'un air quasi-séducteur: "Mon garçon, vous pouvez mettre votre sac sur la place libre à vos côtés." Je réponds: "Non, au cas où quelqu'un venait à s'asseoir..." Elle enchaîne:
- Nous sommes si peu dans la rame, regardez le carré de places situé à notre droite, il est vide. Vous pourriez vous y installer et ainsi vous userez mieux l'espace laissé à votre disposition.
- Oui, c'est vrai, mais j'aime cette place car le paysage qui défile est celui de mon adolescence, je ne l'ai pas pris depuis quatre ans alors je m'en délecte sans penser à mon confort et sans vouloir vous importuner avec mon sac qui prend de la place.
- C'est tout à votre honneur de penser aux autres, jeune homme.
- Faites gaffe, beaucoup pensent aux autres pour mieux penser à eux-mêmes.
Sa mine s'aggrave, les rides se creusent. Touchée. Je la regarde fixement de mes yeux noisette de petit animal paumé en jungle urbaine. Il n'y aucun désir dans mon regard mais je la scrute comme si je la photographiais.
Elle me tape des deux mains sur les cuisses, au grand étonnement de la vieille qui lâche un soupir. Je ne baisse pas le regard.
- Vous êtes vraiment un jeune homme charmant ! Nourrissez votre joie de vivre !
Je pose mes mains sur les siennes, les remet à leur place sur ses cuisses à elles, me lève car la rame s'arrête à Vésinet-Centre, la regarde, espérant que ce n'est pas visible à des kilomètres que j'ai une trique de fou furieux qui est en train de monter:
- Il le faut.
Tels sont mes derniers mots. J'enfile mon sac à dos. Je descends.
Je ne sais plus où je suis. Quand sbd et papa jo viennent me chercher à la gare, je reprends mes esprits. Cela a arrêté de s'agiter dans mon caleçon. Mais le souvenir de la belle bourgeoise quadragénaire s'incruste en moi au fur et à mesure que nous nous lançons, Schoolbusdriver et moi, dans une soirée qui sera pour le moins "poétique".
Merci de votre attention,
Taki
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If you've never been kissed by a girl in Paris...
Je l'attends devant son immeuble en bouffant un nem aux crevettes et des nouilles. On est dans le 7ème à Solférino, un coin de Paris "chic" à gerber. C'est mort ici mais comme elle y a son appart' et qu'on est super potes depuis super longtemps, je passe outre ma haine de cette région parisienne qui me dégoûte chaque jour de plus en plus (mais est-ce mieux ailleurs ?).
Elle sort de l'immeuble, toute de noir vêtue, ça lui va vachement bien, surtout avec ses cheveux qui blondissent avec le retour des beaux jours. Elle me remercie du compliment.
"Taki, on va à Odéon ?
- Tu veux pas qu'on passe voir Sally plutôt ?
- Arrête avec cette fille, Taki. Imagine si elle prévient mon proprio que moi et mes potes l'embêtions en toquant chez elle pour discuter.
- Attends là, y a un truc qui tourne pas rond, avec Sally, elle est anglaise, elle est super-funky comme fille, qu'est-ce que tu vas t'imaginer ? Elle va nous proposer de boire un café et on partira au bout d'un quart d'heure. De toute façon, si elle n'est pas là ou ne veut pas nous voir, elle nous le dira. La dernière fois, on s'est arrêté de discuter car elle était prête à bouffer. Ya pas de lézard !
- Ecoute, Taki, je sais que ça part d'un sentiment "noble", que tu es un garçon gentil mais ici, on est dans le 7ème, les gens veulent être tranquilles chez eux, ils sont bourgeois, c'est un immeuble très classe, on va pas créer de problèmes, okay ?
- Classe, ton immeuble, avec la moquette pour cacher la vétusté du sol et atténuer le craquement des escaliers ?
- Commence pas à provoquer, Taki. Tu comprends parfaitement ce que je veux dire.
- Soit. Bon, on va voir Sally ?
- Taki, n'insiste pas. On part à Odéon. Tu verras, c'est vachement bien. Le quartier s'est "popularisé".
- Je préférerai voir Sally avant.
- Taki !
- Bah, tu vois, c'est ça qui me dégoûte à Paname. On est deux putains de millions dans la ville, dix en comptant la banlieue et on est pas foutus d'essayer de se voir en dehors de lieux "popularisés" ! On a tous peur les uns les autres qu'on nous fasse des coups de pute ! Pourquoi ? Parce qu'on serait prêt à faire la même chose ?
- Taki, là, tu es fermé d'esprit à critiquer Paris. Moi, je suis ouverte, je tente de t'expliquer les choses.
Là, j'arrête (car on a atteint le point Sarkozy de la conversation, l'équivalent du point Godwin sauf que le mot "ouverture" remplace les insultes qui font traditionnellement atteindre les points Godwin), fais ma tête de poisson mort et commence à fredonner le final de 'Born under punches' des Talking Heads: "All I want is to breathe won't you breathe with me ? Find a little space, so we move in-between and keep one step ahead of yourself I'm catching up with myself ! All I want is to breathe won't you breathe with me ? Find a little space, so we move in-between and keep one step ahead of yourself Don't you miss it, don't you miss it..."
- Taki, je vois bien que tu ris jaune, me prends pas pour une conne avec ta chanson à la con !
Je garde le silence, lui passe le bras autour de l'épaule et lui susurre au bout d'une minute: "Parle pas comme ça des Talking Heads, s'il te plaît, allons boire un coup et n'en parlons plus." Elle acquiesce, se dégage et me sourit. Enfin. Finalement, elle s'arrête devant un épicier et me dit: "Faisons plutôt des courses et allons nous faire à bouffer chez moi." Un partout, je n'insiste pas à propos de Sally, pour éviter de me faire moucher à nouveau, mais je n'en pense pas moins. Je fais ma tête de poisson mort, en silence cette fois.
On rentre, on se fait cordon-bleu, pâtes, sauce Taki (sauce tomate, aubergines, huile d'olive et un jaune d'oeuf pour la texture), Babybel en entrée, seven-up light comme boisson du jour. Simple et efficace. Pendant qu'on bouffe, on discute de choses et d'autres. A la fin du repas, elle se lance:
- C'est marrant, Taki, tu as grave changé depuis quelques temps.
- Oui, c'est vrai. Mais détaille, ça m'intéresse de savoir.
- Bah, tu es devenu "lourd". Le prends pas mal.
- Je le prends pas mal, tu es une amie. Développe. Ton point de vue m'intéresse.
- Bah, tu es moins rigolo, enfin, ton humour est plus le même, t'as l'air vachement grave, tu regardes sans cesse le ciel, on sent que la vie est dure. Et pourtant, c'est toujours super agréable d'être avec toi, de te confier ses petits secrets. C'est space. En fait, c'est pas "lourd" que tu es, c'est... compliqué.
- Oui, la vie est dure, oui, je suis "lourd", je peux pas le nier mais c'est bien comme ça aussi.
Et ça a continué après un long silence brisé par le fait que je sois allé pisser, on est parti faire un tour, parlé de choses et d'autres.
En se séparant à Saint-Michel où je prends le RER B, j'étais toujours démangé par l'envie de discuter avec Sally, l'anglaise la plus funky du 7ème ("When they're abroad, the frenchmen are the "coolest" guys in the world. When they're at home, you'll see that very soon Sally, the frenchmen are the "coolest" guys in the world. I know my english is not very fluent but do you understand what I'm saying ?". Elle m'avait répondu: "I know. British are the same shit kind of "cool" guys. Don't worry, your english is very nice. But I have to eat, see you later, Pierre." "Oh, okay, happy meal, Sally ! The next time, I'll knock your door, if it doesn't bother you..." "No problem, Pierre... My new neighbour seems to be very friendly" "You'll see, she's very shy but she's wonderful. Goodbye !")
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Dialogue chaste dans l'intimité du RER A
Amis poètes, bonsoir, je suis dans le RER A en direction du Vésinet pour aller rejoindre d'autres poètes (ndTaki: et je le pense sincèrement): Schoolbusdriver qui joue ce soir "at home" à la MPT de Chatou.
Je suis dans une disposition d'esprit digne des plus grands dépressifs, Freud rêverait de m'analyser tant mon visage est marqué par un voile neutre ne laissant rien transparaître de mes sentiments mais qui transpire la frustation. Je viens de prendre des photos ultra-glauques à la Défense et les passe en négatif et au sépia à l'aide de mon numérique ultra-sophistiqué dans l'intimité de la rame.
En face de moi, s'installe une belle bourgeoise quadragénaire, grande, blonde, maquillage au millimètre sobre et mettant en valeur son regard pénétrant à mi-chemin entre vert et couleur de terre, les fins traits de ses lèvres, ses fossettes peu saillantes ainsi que quelques rides du plus bel effet, un trench rouge qui esquisse ses formes (bien conservées) accompagné d'une vieille femme qui, je suppose, est sa mère ou sa belle-mère.
Je regarde le paysage qui se déroule sous mes yeux, paysage devant lequel je passais pour me rendre à l'internat où je créchais pendant ma classe prépa. Les souvenirs vont bon train, la figure de V. s'incruste dans les bâtiments, la Seine, les arbres, les zones pavillonaires qui défilent sous nos yeux. Mon masque est traversé par une certaine émotion.
Puis je relève les yeux, et écarte mon sac à dos des jambes de la belle bourgeoise.
Elle me dit, d'un air quasi-séducteur: "Mon garçon, vous pouvez mettre votre sac sur la place libre à vos côtés." Je réponds: "Non, au cas où quelqu'un venait à s'asseoir..." Elle enchaîne:
- Nous sommes si peu dans la rame, regardez le carré de places situé à notre droite, il est vide. Vous pourriez vous y installer et ainsi vous userez mieux l'espace laissé à votre disposition.
- Oui, c'est vrai, mais j'aime cette place car le paysage qui défile est celui de mon adolescence, je ne l'ai pas pris depuis quatre ans alors je m'en délecte sans penser à mon confort et sans vouloir vous importuner avec mon sac qui prend de la place.
- C'est tout à votre honneur de penser aux autres, jeune homme.
- Faites gaffe, beaucoup pensent aux autres pour mieux penser à eux-mêmes.
Sa mine s'aggrave, les rides se creusent. Touchée. Je la regarde fixement de mes yeux noisette de petit animal paumé en jungle urbaine. Il n'y aucun désir dans mon regard mais je la scrute comme si je la photographiais.
Elle me tape des deux mains sur les cuisses, au grand étonnement de la vieille qui lâche un soupir. Je ne baisse pas le regard.
- Vous êtes vraiment un jeune homme charmant ! Nourrissez votre joie de vivre !
Je pose mes mains sur les siennes, les remet à leur place sur ses cuisses à elles, me lève car la rame s'arrête à Vésinet-Centre, la regarde, espérant que ce n'est pas visible à des kilomètres que j'ai une trique de fou furieux qui est en train de monter:
- Il le faut.
Tels sont mes derniers mots. J'enfile mon sac à dos. Je descends.
Je ne sais plus où je suis. Quand sbd et papa jo viennent me chercher à la gare, je reprends mes esprits. Cela a arrêté de s'agiter dans mon caleçon. Mais le souvenir de la belle bourgeoise quadragénaire s'incruste en moi au fur et à mesure que nous nous lançons, Schoolbusdriver et moi, dans une soirée qui sera pour le moins "poétique".
Re: Textes parisiens
Je ne suis pas rentré dans ne serait-ce qu'une phrase de tes textes, tes dialogues sonnent faux, tes phrases sont souvent trop longues, je n'ai pas compris le coup du point Sarkozy), en fait je pense que tout cela manque de rythmique, quand soudain j'ai l'impression d'accelerer tu intercale une longueur, c'est trés lourd. N'hésite pas à alterner phrases longues, phrases courtes mais fais attention à ne pas perdre le lecteur, mets-toi à sa place.
Je ne vois pas vraiment de style se dégager de ton écriture, tout cela me semble bien fade mais sinon t'as de bonnes idées, tes deux textes ne sont pas mauvais mais mériterait un gros travail de réecriture.
Un texte personnel, trop personnel et je le répète : pense plus à ton lecteur.
Je ne vois pas vraiment de style se dégager de ton écriture, tout cela me semble bien fade mais sinon t'as de bonnes idées, tes deux textes ne sont pas mauvais mais mériterait un gros travail de réecriture.
Un texte personnel, trop personnel et je le répète : pense plus à ton lecteur.
Re: Textes parisiens
Merci de ta réponse, Orakei.
J'ai aussi l'impression d'être lourd (d'ailleurs, mon amie me le fait remarquer dans le premier texte) dans ces deux textes. Mais m'étant complu dans cette lourdeur fin juin (époque où ils ont été écrits), je les ai aimé sur l'instant et ils me font rire quand je les relis en pensant à l'époque où ils ont été écrits. Ca me fait du bien d'être critiqué sur cette lourdeur car j'ai conscience qu'il faut libérer mon écriture de ce carcan de lourdeur pour que le lecteur s'y retrouve.
Peut-être que je les retravaillerai quand je me sentirai moins lourd, déprimé et inutile...
Qu'est-ce que tu entends par "les dialogues sonnent faux" (étant donné que j'ai retranscrit ce qui s'est dit) ?
Quoi qu'il en soit, encore merci pour ta lecture critique des textes.
J'ai aussi l'impression d'être lourd (d'ailleurs, mon amie me le fait remarquer dans le premier texte) dans ces deux textes. Mais m'étant complu dans cette lourdeur fin juin (époque où ils ont été écrits), je les ai aimé sur l'instant et ils me font rire quand je les relis en pensant à l'époque où ils ont été écrits. Ca me fait du bien d'être critiqué sur cette lourdeur car j'ai conscience qu'il faut libérer mon écriture de ce carcan de lourdeur pour que le lecteur s'y retrouve.
Peut-être que je les retravaillerai quand je me sentirai moins lourd, déprimé et inutile...
Qu'est-ce que tu entends par "les dialogues sonnent faux" (étant donné que j'ai retranscrit ce qui s'est dit) ?
Quoi qu'il en soit, encore merci pour ta lecture critique des textes.
Re: Textes parisiens
Tu doit avoir une sacré vie alors, non je ne sais pas pourquoi. Le premier texte est meilleur question dialogues, le second est moins bon on y trouve des phrases que l'on ne s'imagine pas dire dans une rame de métro. Ca sonne faux. Tu mélanges beaucoup les dfts niveau de languages (familieret courant surtout).takichan a écrit:Qu'est-ce que tu entends par "les dialogues sonnent faux" (étant donné que j'ai retranscrit ce qui s'est dit) ?
ex: "je m'en délecte sans penser à mon confort et sans vouloir vous importuner avec mon sac qui prend de la place."
"Nous sommes si peu dans la rame, regardez le carré de places situé à notre droite, il est vide. Vous pourriez vous y installer et ainsi vous userez mieux l'espace laissé à votre disposition."
Re: Textes parisiens
Bonjour Tachikan,
Tes deux textes sont difficiles a apprécier en effet.
Car les thèmes sont nombreux et accrocheurs (quelle bonne idée d'aborder "la trique de transport en commun" , vécue par tous les ados sans coup férir lors de leurs voyages hormonaux.
Mais voilà justement le défaut de ton écriture.
C'est celle d'un adolescent.Les languages sont combinés (du régulier, du familier,du vulgaire, une démonstration de tes capacités anglophone) mais surtout c'est une écriture trop intimiste.
Il faudra réécrire tout cela en créant une distance entre le toi-même écrivant et le toi-même narrateur. Dépersonnalise, un travail pas sympa du tout qui ne plaît à personne, à commencer par moi, mais c'est le prix a payer pour inclure le lecteur dans ce que tu as à dire.
:-)
Tes deux textes sont difficiles a apprécier en effet.
Car les thèmes sont nombreux et accrocheurs (quelle bonne idée d'aborder "la trique de transport en commun" , vécue par tous les ados sans coup férir lors de leurs voyages hormonaux.
Mais voilà justement le défaut de ton écriture.
C'est celle d'un adolescent.Les languages sont combinés (du régulier, du familier,du vulgaire, une démonstration de tes capacités anglophone) mais surtout c'est une écriture trop intimiste.
Il faudra réécrire tout cela en créant une distance entre le toi-même écrivant et le toi-même narrateur. Dépersonnalise, un travail pas sympa du tout qui ne plaît à personne, à commencer par moi, mais c'est le prix a payer pour inclure le lecteur dans ce que tu as à dire.
:-)
Invité- Invité
Re: Textes parisiens
takichan, si tu postes ce genre de textes, c'est surement parce qu'ils te tiennent à coeur. Est-ce un premier jet genre "brut de décoffrage" ou une version corrigée ?
J'abonde dans le sens des commentaires de Orakei, pourtant, j'ai un gros défaut : je cherche les qualités de chaque personne pour les valoriser. Celle que je t'attribue, takichan, c'est la volonté de transcrire quelques épisodes de ta vie. Cette volonté est un trésor. Surtout persiste dans ce sens. Essaye à présent de te fondre dans la peau d'un autre personnage. Un exercice sympathique à réaliser. Bon amusement.
J'abonde dans le sens des commentaires de Orakei, pourtant, j'ai un gros défaut : je cherche les qualités de chaque personne pour les valoriser. Celle que je t'attribue, takichan, c'est la volonté de transcrire quelques épisodes de ta vie. Cette volonté est un trésor. Surtout persiste dans ce sens. Essaye à présent de te fondre dans la peau d'un autre personnage. Un exercice sympathique à réaliser. Bon amusement.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Textes parisiens
- Pandaun travail pas sympa du tout qui ne plaît à personne
- BertrandUn exercice sympathique à réaliser
On n' avait pas vu un tel antagonisme enchainé sur Ve depuis un bail
;-)))
Invité- Invité
Re: Textes parisiens
bien vu l'artiste
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Textes parisiens
j'avoue que je n'ai pas tellement aimé.
ce n'est pas au niveau du style, il va bien avec ce que tu es en train de dire.
mais au niveau du sujet en lui-même. C'est un sujet d'actualité, mais tu le traites d'une façon si "bateau"!!
Avec ton texte, on n'apprend rien. Il me dégoûte même de voir tant de haine que tu n'expliques pas. Aucune critique fondée, aucune explication. Non tu t'acharnes sur les "bourgeois" d'une façon que je trouve rudimentaire.
Je pense que si tu veux faire passer tes idées, fais-le avec plus d'originalité à mon goût. Parce qu'on avancera pas dans notre société avec des textes comme cela.
ce n'est pas au niveau du style, il va bien avec ce que tu es en train de dire.
mais au niveau du sujet en lui-même. C'est un sujet d'actualité, mais tu le traites d'une façon si "bateau"!!
Avec ton texte, on n'apprend rien. Il me dégoûte même de voir tant de haine que tu n'expliques pas. Aucune critique fondée, aucune explication. Non tu t'acharnes sur les "bourgeois" d'une façon que je trouve rudimentaire.
Je pense que si tu veux faire passer tes idées, fais-le avec plus d'originalité à mon goût. Parce qu'on avancera pas dans notre société avec des textes comme cela.
Lifewithwords- Nombre de messages : 785
Age : 32
Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 27/08/2007
Re: Textes parisiens
Bienvenue Takichan !
J'ai lu avec attention tes deux textes et je trouve qu'ils sont bourrés à la fois de qualités et de défauts. Je commence pa les défauts :
Comme dit très justement Orakei : tu mélanges les différents niveaux de langage. Les dialogues sonnent faux, parce que tu les écris avec un niveau de langage très relevé, alors que le narratif est avec un niveau plus faible (et peut-être trop). Par exemple : bouffer, à gerber, potes, vachement : tu écris relaché comme on parle, - sauf dans les dialogues -.
La haine : le lecteur comprend mal cette haine, rendu encore plus violente par le langage relaché (qui est censé être la façon dont le narrateur pense). Il fau expliquer le "chic à gerber" ! Est-ce un positionnement social, un haine de son milieu, une haine de soi ? C'est très intéressant, justement ! Il faut en laisser comprendre un peu plus.
"private joke" : (le point Sarkozy de la conversation, par exemple, mais aussi qui sont les "poètes" du second texte ?), tu ne peux les utiliser que si tes textes font partie d'un texte plus long où c'est expliqué. Sinon le lecteur est perdu.
Dans le narratif, est-ce que tu n'as pas, par moments, plus tendance à t'expliquer qu'à te montrer ? J'ai l'impression que tu ne nous laisse pas tout à fait voir ton état d'esprit par moment ?
Les dialogues, en dehors du niveau de langage, doivent être plus courts, et aussi moins "logiques" : tu peux les agrémenter des descriptions des réactions, faire répondre plus "à côté", surtut, les faire moins long, avec une syntaxe plus lache.
Un détail, une petite traduc de l'anglais en note de bas de page, ça serait chouette :-) Surtout le premier texte, c'est la chute !
Sinon :
J'aime beaucoup l'idée de ces textes où il ne se passe presque rien en apparence. Tout se passe dans le "non-dit". J'aime beaucoup cette façon de faire, je trouve que tu t'en sors vraiment bien. Les textes m'ont intéressés sur ce plan !
A propos de la forme et dans une certaine mesure la langue, je trouve pas mal de choses à redire, mais sur le fond, je pense que tu tiens quelque chose !
Au plaisir de te relire !
J'ai lu avec attention tes deux textes et je trouve qu'ils sont bourrés à la fois de qualités et de défauts. Je commence pa les défauts :
Comme dit très justement Orakei : tu mélanges les différents niveaux de langage. Les dialogues sonnent faux, parce que tu les écris avec un niveau de langage très relevé, alors que le narratif est avec un niveau plus faible (et peut-être trop). Par exemple : bouffer, à gerber, potes, vachement : tu écris relaché comme on parle, - sauf dans les dialogues -.
La haine : le lecteur comprend mal cette haine, rendu encore plus violente par le langage relaché (qui est censé être la façon dont le narrateur pense). Il fau expliquer le "chic à gerber" ! Est-ce un positionnement social, un haine de son milieu, une haine de soi ? C'est très intéressant, justement ! Il faut en laisser comprendre un peu plus.
"private joke" : (le point Sarkozy de la conversation, par exemple, mais aussi qui sont les "poètes" du second texte ?), tu ne peux les utiliser que si tes textes font partie d'un texte plus long où c'est expliqué. Sinon le lecteur est perdu.
Dans le narratif, est-ce que tu n'as pas, par moments, plus tendance à t'expliquer qu'à te montrer ? J'ai l'impression que tu ne nous laisse pas tout à fait voir ton état d'esprit par moment ?
Les dialogues, en dehors du niveau de langage, doivent être plus courts, et aussi moins "logiques" : tu peux les agrémenter des descriptions des réactions, faire répondre plus "à côté", surtut, les faire moins long, avec une syntaxe plus lache.
Un détail, une petite traduc de l'anglais en note de bas de page, ça serait chouette :-) Surtout le premier texte, c'est la chute !
Sinon :
J'aime beaucoup l'idée de ces textes où il ne se passe presque rien en apparence. Tout se passe dans le "non-dit". J'aime beaucoup cette façon de faire, je trouve que tu t'en sors vraiment bien. Les textes m'ont intéressés sur ce plan !
A propos de la forme et dans une certaine mesure la langue, je trouve pas mal de choses à redire, mais sur le fond, je pense que tu tiens quelque chose !
Au plaisir de te relire !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Textes parisiens
Beaucoup de qualités dans tes textes (les deux). Je les ai lus avec plaisir. J'aime la façon dont tu t'acharnes à expliquer ton propos, cela crée une ambiance très intéressante. Il y a un côté très visuel aussi, la scène dans le métro se voit et j'aime la subtilité des moments, on voit les méandres de la pensée du narrateur, les intentions qu'il prête à la dame et qui le déstabilisent.
Je pense que tu devrais poursuivre dans ce sens. Ecrire beaucoup, tout et rien avec ce don de la nuance qui apparaît déjà très bien ici.
Je pense que tu devrais poursuivre dans ce sens. Ecrire beaucoup, tout et rien avec ce don de la nuance qui apparaît déjà très bien ici.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Textes parisiens
Tout d'abord, merci pour les remarques, elles mettent en avant des choses auxquelles je ne pense en écrivant.
Je m'excuse (oui je m'excuse) si ces deux textes passent pour un acharnement sur les bourgeois. Ce n'était pas mon but.
Pour ce qui est de la haine non justifiée, j'ai voulu, dans ces textes, la considérer comme une donnée, une sorte de haine sourde et invisible qui se retourne sans cesse sur moi-même, forme une boule dans le bide et se voit parfois sublimée au contact d'autres personnes. Une sorte de "haine originelle". Rassurez-vous, cela n'a duré que sur une courte période d'énorme déprime (une semaine vraiment cauchemardesque que je ne veux pas décrire dans un texte) et j'ai tâché d'écrire de façon à voir cette boule se retourner.
Le problème, c'est que ces textes, je m'en foutais qu'ils soient lus ou non lorsque je les ai écrits, ce que je voulais, c'est mettre les contradictions et les frustations sur le papier. Et je conçois parfaitement que cela puisse dégoûter.
Donc, là aussi je m'excuse auprès de ceux que cela a rebuté. Quelquepart, ces textes ne veulent aller nulle part et sont à tiroirs.
Pour ce qui est de la réécriture, je n'ai pas envie de les réécrire car je ne veux pas me retourner sur le chemin de mon écriture et continuer à avancer. Cette semaine, je prendrai le temps de poster des textes que j'ai écrit avant ces deux-là et où je dépersonnalise pour mettre en scène des personnages.
Merci à tous,
Takichan
Je m'excuse (oui je m'excuse) si ces deux textes passent pour un acharnement sur les bourgeois. Ce n'était pas mon but.
Pour ce qui est de la haine non justifiée, j'ai voulu, dans ces textes, la considérer comme une donnée, une sorte de haine sourde et invisible qui se retourne sans cesse sur moi-même, forme une boule dans le bide et se voit parfois sublimée au contact d'autres personnes. Une sorte de "haine originelle". Rassurez-vous, cela n'a duré que sur une courte période d'énorme déprime (une semaine vraiment cauchemardesque que je ne veux pas décrire dans un texte) et j'ai tâché d'écrire de façon à voir cette boule se retourner.
Le problème, c'est que ces textes, je m'en foutais qu'ils soient lus ou non lorsque je les ai écrits, ce que je voulais, c'est mettre les contradictions et les frustations sur le papier. Et je conçois parfaitement que cela puisse dégoûter.
Donc, là aussi je m'excuse auprès de ceux que cela a rebuté. Quelquepart, ces textes ne veulent aller nulle part et sont à tiroirs.
Pour ce qui est de la réécriture, je n'ai pas envie de les réécrire car je ne veux pas me retourner sur le chemin de mon écriture et continuer à avancer. Cette semaine, je prendrai le temps de poster des textes que j'ai écrit avant ces deux-là et où je dépersonnalise pour mettre en scène des personnages.
Merci à tous,
Takichan
Re: Textes parisiens
Merci pour ta réaction Takichan, en attendant de lire tes prochains textes !
Y a pas à s'excuser : il ne faut sûrement pas aller vers le politiquement correct. Et puis le thème de la haine de la bourgeoisie est quand même un grand thème de la littérature ! Presqu'un devoir d'écrivain ? :-)
Par contre, le traitement n'était pas impec dans le sens où on ne comprenait pas l'origine de la haine, notamment la très bonne idée de la "haine qui se retourne sur soi-même" n'était pas si claire.
Je redis (je m'aperçois que j'ai fait pas mal de critiques) que je trouve beaucoup de qualité dans tes textes, hâte de lire les prochains.
takichan a écrit:Je m'excuse (oui je m'excuse) si ces deux textes passent pour un acharnement sur les bourgeois. Ce n'était pas mon but.
(...)
"une sorte de haine sourde et invisible qui se retourne sans cesse sur moi-même,"
Y a pas à s'excuser : il ne faut sûrement pas aller vers le politiquement correct. Et puis le thème de la haine de la bourgeoisie est quand même un grand thème de la littérature ! Presqu'un devoir d'écrivain ? :-)
Par contre, le traitement n'était pas impec dans le sens où on ne comprenait pas l'origine de la haine, notamment la très bonne idée de la "haine qui se retourne sur soi-même" n'était pas si claire.
Je redis (je m'aperçois que j'ai fait pas mal de critiques) que je trouve beaucoup de qualité dans tes textes, hâte de lire les prochains.
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Textes parisiens
La haine dont je parle n'est pas la haine de la bourgeoisie. Y a un quiproquo dû au fait que les deux textes y font référence. Je n'aurais dû dire "bourgeoise" concernant la femme que j'ai rencontrée dans le RER A, ça dessert mon propos car il y a trop de connotations liées à ce "grand thème de la littrature". S'il y a une correction à faire, je dirais: "une belle quadragénaire", sans aucune référence sociale.
Re: Textes parisiens
a d'accord...
c'est vrai que moi, personnellement c'était ce côté "j'aime pas les bourges" un peu facile que je n'aimais pas !
mais mis à part cela j'aime bien ton deuxième texte.
tu peux peut-être dire : "une belle quadragénaire à l'air hautain"^^
c'est vrai que moi, personnellement c'était ce côté "j'aime pas les bourges" un peu facile que je n'aimais pas !
mais mis à part cela j'aime bien ton deuxième texte.
tu peux peut-être dire : "une belle quadragénaire à l'air hautain"^^
Lifewithwords- Nombre de messages : 785
Age : 32
Localisation : Hauts de Seine
Date d'inscription : 27/08/2007
Re: Textes parisiens
Alors là, désolée, mais je n'ai pas aimé du tout. Sorry de la franchise, mais je ne vais pas faire semblant.
Je trouve ça lourd, bourré de clichés, d'un grand n'importe quoi pour parler de Paris, par exemple.
Il y a même des absurdités et des caricatures pas drôles, genre "on est dans le 7e, gnagna". Souvenirs de Paris, dis-tu? Marrant, j'ai eu l'impression en lisant que ça venait de quelqu'un qui n'y avait jamais mis les pieds, tant ça sonne faux et creux.
Et puis certains mots comme "elle est super-funky", bof bof...
Et la description du menu Babybel cordon-bleu et d'autres choses encore, qui n'apportent rien.
Excuse-moi, je suis restée à côté et je n'ai pas apprécié.
Je trouve ça lourd, bourré de clichés, d'un grand n'importe quoi pour parler de Paris, par exemple.
Il y a même des absurdités et des caricatures pas drôles, genre "on est dans le 7e, gnagna". Souvenirs de Paris, dis-tu? Marrant, j'ai eu l'impression en lisant que ça venait de quelqu'un qui n'y avait jamais mis les pieds, tant ça sonne faux et creux.
Et puis certains mots comme "elle est super-funky", bof bof...
Et la description du menu Babybel cordon-bleu et d'autres choses encore, qui n'apportent rien.
Excuse-moi, je suis restée à côté et je n'ai pas apprécié.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Textes parisiens
Quand je parcours tous ces commentaires, j'ai un peu envie de sauter par la fenêtre. Comme j'habite relativement haut, je préfère me connecter et laisser mon avis ici, c'est moi périlleux.
La première chose, c'est qu'il est hors de question de s'excuser parce que tu as écris un texte avec tes tripes, sans penser à ton foutu lecteur, ce qui est la pire des choses à faire d'ailleurs.
Pas d'excuses par pitié. Mais alors jamais.
Quelqu'un a osé écrire que tu n'avais pas de style, ou que tes dialogues étaient mauvais, écoute, des gens qui captent rien, y'en a des tas, suffit de prendre le métro, justement, et en général, on pourrait les ramasser à la brouette, en faire l'élevage...
Tes textes sonnent justes. Il y a certes un peu d'esbroufe. On sent bien qu'il pourrait y avoir quelques coupes, que des expressions ne sont pas tout à fait les tiennes, que tu te caches encore un peu derrière des "ouvertures faciles", je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais je m'en fous, et je ne m'excuse pas.
Et donc, je viens de terminer la lecture des quelques textes que tu as posté ici et je trouve que ça sonne parfaitement juste. J'ai pas dit authentique. Mais juste. Littéraire. Bref, tu sais raconter, ce qui n'est pas le cas de la majorité.
En plus, j'aime assez les thèmes que tu développes. Les défauts que j'y ai trouvé n'ont pas réussi à entamer mon plaisir de lecture. C'était comme lire un beau brouillon. Ca peut etre très agréable, et instructif, de lire un beau brouillon.
Quelqu'un a dit que tu écrivais comme un adolescent. Je sais plus où. Alors, c'est pas tout à fait faux. Il y a beaucoup de juvénilité et de fraicheur dans ta manière de décrire les choses et de raconter ton histoire. Sauf que ce n'est pas du tout négatif. Des écritures adolescentes lisibles, ça n'existe presque pas. Moi, je suis arrivé au bout de tous tes textes sans problème et pourtant, d'habitude, j'ai du mal.
Bref, je vais arrêter là parce que je viens de me lever, que j'ai pas de clopes tout ça, mais je voulais simplement te remercier pour ces textes superbement inaboutis, fraichement torchés, n'en déplaise aux puristes endormis.
La première chose, c'est qu'il est hors de question de s'excuser parce que tu as écris un texte avec tes tripes, sans penser à ton foutu lecteur, ce qui est la pire des choses à faire d'ailleurs.
Pas d'excuses par pitié. Mais alors jamais.
Quelqu'un a osé écrire que tu n'avais pas de style, ou que tes dialogues étaient mauvais, écoute, des gens qui captent rien, y'en a des tas, suffit de prendre le métro, justement, et en général, on pourrait les ramasser à la brouette, en faire l'élevage...
Tes textes sonnent justes. Il y a certes un peu d'esbroufe. On sent bien qu'il pourrait y avoir quelques coupes, que des expressions ne sont pas tout à fait les tiennes, que tu te caches encore un peu derrière des "ouvertures faciles", je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais je m'en fous, et je ne m'excuse pas.
Et donc, je viens de terminer la lecture des quelques textes que tu as posté ici et je trouve que ça sonne parfaitement juste. J'ai pas dit authentique. Mais juste. Littéraire. Bref, tu sais raconter, ce qui n'est pas le cas de la majorité.
En plus, j'aime assez les thèmes que tu développes. Les défauts que j'y ai trouvé n'ont pas réussi à entamer mon plaisir de lecture. C'était comme lire un beau brouillon. Ca peut etre très agréable, et instructif, de lire un beau brouillon.
Quelqu'un a dit que tu écrivais comme un adolescent. Je sais plus où. Alors, c'est pas tout à fait faux. Il y a beaucoup de juvénilité et de fraicheur dans ta manière de décrire les choses et de raconter ton histoire. Sauf que ce n'est pas du tout négatif. Des écritures adolescentes lisibles, ça n'existe presque pas. Moi, je suis arrivé au bout de tous tes textes sans problème et pourtant, d'habitude, j'ai du mal.
Bref, je vais arrêter là parce que je viens de me lever, que j'ai pas de clopes tout ça, mais je voulais simplement te remercier pour ces textes superbement inaboutis, fraichement torchés, n'en déplaise aux puristes endormis.
Vigdys Swamp- Nombre de messages : 57
Age : 48
Date d'inscription : 31/12/2009
Re: Textes parisiens
Je n'ai pas trop apprécié ces textes.
Au niveau de l'écriture, je rejoins les critiques déjà formulées et surtout je blâme à fond cette propension à nous asséner des phrases entières en anglais : ridicule et désagréable.
Pour le fond, oui, pourquoi pas, mais alors repris et retravaillé.
Invité- Invité
Re: Textes parisiens
J'ai du mal en ce moment à faire des commentaires détaillés. Je n'entrerai pas dans une description des qualités et défauts de ces textes. Mais je les ai lu sans déplaisir aucun et même avec le sourire aux lèvres. C'est déjà beaucoup.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
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