Vieux textes
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Vieux textes
*Bon voilà, comme j'ai pas d'inspiration pour écrire quelque chose de nouveau je vous met des anciens textes.
Le premier (La Cauchemarde) date de deux ans environs, et si je me souviens bien c'était une chanson qui m'avait inspiré. Le deuxième (Miss Panwseur) était pour un concours qui date de six mois et que j'ai terminé à la va-vite.
Quand je l'ai relis je me dis que sa fait bien vieux tout ça ^^"
»La Cauchemarde
Ce matin, ma mère m'a donnée de la viande à manger. La masse rouge et saignante ne me semblait guère appétissante. Elle était trop rouge, sa graisse trop blanche, trop parfaite. On aurait dit qu'elle l'avait préparée ainsi spécialement pour moi, la princesse du cauchemar. Mais je dis en repoussant la perfection loin de ma bouche qui, en passant, est un vrai chef-d'œuvre :
- Non, non et non ! Elle est trop parfaite ! Je suis une chose impure qui ne demande que des impuretés. Je veux des monstres, des vers et des insectes, du sang et de la douleur, de la mélancolie et une infinité de sentiments de désespoir.
- Mais Princesse ! Pour connaître le malheur, il faut connaître le bonheur ! Alors, goûte le et prépare toi ainsi au monde !
Comprenant son raisonnement, je goûtais à la saveur de cet aliment qui fit pétiller mes papilles, une véritable extase qui n'en finissait plus. Je savourais encore et encore de ce plat divinement exquis tout en prenant mon temps pour savourer chaque bouchée. Il ne fallait pas que je perde une miette du festin, le bonheur, même simple, est trop bon.
Malheureusement pour moi, je ne vis pas que j'avais fini la viande goulûment et mon ventre regrettait déjà que le repas soit terminé. Avec ma petite voix qui ne s'imposait pas dans ma famille horrible, je quémandais un autre morceau de cette viande. Mais on me le refusa avec un petit sourire narquois et on me siffla que j'étais la princesse du cauchemar et que je devais maintenant me nourrir de toutes les frayeurs et les horreurs du monde. Une larme coula. C'est seulement après avoir signé le pacte avec le diable qu'on connait les vrais sens de la vie, mais comme moi, quand on se rend compte de l'erreur, il est déjà trop tard. Mon sang est gravé dans ce vulgaire parchemin. Je suis maintenant dans les mains du malin et je dois agir comme lui : dans le mal.
Ce sera ma punition pour avoir cru que le bonheur n'existait plus et mon lot de consolation pour tout le malheur que je vais devoir supporter. J'étais bien sotte de croire que mon plus grand bonheur se retrouve dans le malheur. Pardonnez-moi, beaux jours du matin, oiseaux chantonnant à l'aube et douceurs sucrées de la vie mais, maintenant je suis votre ennemie.
Et quand viendra la nuit, je casserais votre dur labeur pour me réjouir des peurs et des peines humaines.
Adieu vie heureuse, bonjour vie immortelle dans la nuit, bonjour la mort...
»Miss Panwseur
Aussi loin que je puisse m’en souvenir, la rentrée était toujours pour moi une horreur. L’humeur carrée et exécrable des professeurs disait qu’ils n’avaient jamais été des enfants, juste des adultes tristes ; l’odeur poussiéreuse de vieux des classes me répugnait et pour finir, je n’aimais pas la candeur de mes camarades de classes. La seule chose qui m’attirait c’était l’apprentissage. J’aimais apprendre, personne ne me dira le contraire ! J’étais fort en calcul, en histoire, en géographie et toutes autres matières scientifiques. J’avais quelques difficultés en français mais rien de problématique. J’étais promis à une brillante carrière d’ingénieur ou même de physicien mais il n’en fut rien. Je suis devenu écrivain et pour preuve les célèbres
« Petit Tout », « Mademoiselle Pas Belle », « 100 millions de visages ». Tant d’écrits qui me tiennent à cœur sont de ma personne et je dois dire que je n’y suis pas pour grand-chose. Sans modestie, je dois tout à Mademoiselle Panwseur, ma maîtresse de cm2. Sans elle je serais sûrement entrain d’inventé des machines compliquées ou de faire des calculs complexes.
Voyez-vous, Miss Panwseur (prononcé « Paoun-soeur») n’est pas une personne comme les autres, c’est une sorcière. Ho mais rassurez-vous ! Une gentille sorcière ! Tellement gentille que je dois dire qu’elle aurait dut naître fée. Et je me souviendrais toujours de ma première rencontre avec elle, à la rentrée…
Il faut dire que je n’étais pas comme tout les autres enfants, je préférais somnolais déjà dans la classe que de m’amuser avec les autres bambins qui parlaient de Zidane, Beckame et d’autres stars sportives. Pour passer le temps jusqu’à la sonnerie je calculais. Quoi ? Tout ce que je pouvais, le nombre de chaise proportionner aux nombres de tables, la largeur du tableau par rapport à sa longueur, l’espace qui sépare chaque fenêtre des unes des autres, le nombre de craies… Tout. C’était pour moi un jeu. Rêver, s’imaginer des aventures… ce n’était pas mon truc à l’époque. La sonnerie signifiait pour moi le départ d’heures agréables pour élargir mes connaissances, une promesse en quelques sortes. Mais cette année là, comme je l’ai dis, sa allait bouleverser mon théorème de la vie.
La sonnerie stridente à peine retentie, que mes camarades se jetaient comme des fauves affamés dans la salle terne et il fallait, comme chaque rentrée, que la directrice de l’école vient « les » calmer. Mais cette fois-ci, elle rajouta que notre institutrice serait en retard. Ce qui me déconcerta, et MON avenir ? Prenant mon mal en patience je ne prêtais pas attention à mes camarades, qui eux, étaient bien agités. Mais les heures défilèrent et les usèrent au point qu’après quatre heures d’attente il y avait un silence de mort. Sa aussi, sa me déconcerta. Le bruit des autres était une mélodie à mon anti-conformiste. Et je dois vous dire que l’entrée de Miss Panwseur ne me déconcerta pas mais elle me fâcha. D’abord par son bruit. On entendait ses talons claquait à l’unisson, comme un ballet de claquette. Et ses essoufflements me prédisaient qu’on aurait encore une grosse baleine bête et pimpante qui allait nous « éveiller nos esprits créatifs ». « Déconcerter » était mon esprit. Mais non. Elle arriva comme une tornade. En ouvrant grand la porte et s’engouffrant dans la classe s’excusant à tout vas et en nous souriant. Mais je, ou plutôt, nous étions restés hébéter.
Des chaussures rouges pétantes emprisonnaient des bas de nylons assez osés, une petite robe tout aussi rouge garder secrètement ses belles gambettes et son bustier, sa belle poitrine ; un visage malicieux pour des lèvres sucrés, des yeux de chats, un petit nez mielleux, et des cheveux noirs légèrement ondulés. Elle n’avait rien d’une professeur mais plus d’une belle fille que tu suivrais bien, même à dix ans. Elle attirait tout les regards, surtout mon regard mais elle sans moquait bien évidemment, elle était la pour le travail, rien d’autres. C’est fou que c’est idiot un enfant. L’imagination qu’on déploie pensant qu’on serait serré dans ses bras, comme si c’était notre propre mère. Mais loin de me douter de ce qu’il allait se produire devant mes yeux, je ne cessais de lui jeter des regards noirs pour son manque de professionnalisme. Elle le remarqua bien vite, bien trop vite. Mais elle l’ignora, comme pour me défier. Et la journée s’écoula rapidement, apprennent à faire connaissance, à voir ce que l’on maîtriser, si nous n’avions pas de difficulté pour établir un programme de révisions inutiles à mes yeux. Et lorsque je dus partir, je fus pour la première fois le dernier, seul avec la jolie maîtresse. Elle ne me dit rien, mais je voyais bien qu’elle voulait que je reste, alors d’un soupir, je m’assis sur une table de la classe et lâcha une petite phrase ponctuée par mon exaspération :
« Pourquoi suis-je retenu ici ? »
Elle ne dit rien, elle souriait et soudainement elle claqua des doigts et mon cœur en fit un bond, comme pour me retrouver propulser dans un autre monde. Et c’était le cas. Je flottais dans les aires avec elle, où les murs s’étaient changés en des milliards de papillons et de coccinelles dansant à l’unisson d’un orchestre de violon endiablés ; les chaises et les tables en des arbres et arbustes, le tableau en une mer positionné à la vertical et fuyant le moindre contacte ave le non vivant, se faufilant discrètement dans le paysage fait de candeurs et de miel. Et moi, je me retrouvais devant une glace. Sauf que je n’étais pas moi-même, j’étais un nombre, le chiffre quatre. Et j’étais effrayé. Effrayé par ce chiffre qui pourtant m’étais familier. Par parce ce qu’il est, mais parce qu’il était totalement hors normes dans ce paysages et qu’à chaque fois, que moi, le petit chiffre voulait danser avec les papillons, jouait avec les violonistes, fuir avec l’eau ou bien me cacher dans les arbustes, ils me fuyaient tous et au final, le paysage disparut sans moi, me laissant seul et triste. Seul Mme Pawseur était là, en un chat noir dont seul ses yeux jaunes ressortissaient de la sombre masse dont elle était confondue, elle me regardait fixement et me passa un crayon. Je ne compris pas tout de suite, mais par la suite, j’avais dessiné au hasard, quelque chose qui voulait ressemblait à un oiseau. Et alors le paysage me revient comme une claque, une douce claque et je me mis à voleter dans toutes ses merveilles.
***
Une heure plus tard, je me retrouvais dans ma chambre à dessiner, écrire et rêvasser, je ne savais plus combien faisait deux plus deux ni même à quoi pouvait bien servir ses chiffres.
Et quand je revins à l’école, Miss Pawseur n’était plus là. Remplacer par un vieux monsieur grognon mais affectueux, apparemment, elle avait une autre affaire urgente à régler…
Le premier (La Cauchemarde) date de deux ans environs, et si je me souviens bien c'était une chanson qui m'avait inspiré. Le deuxième (Miss Panwseur) était pour un concours qui date de six mois et que j'ai terminé à la va-vite.
Quand je l'ai relis je me dis que sa fait bien vieux tout ça ^^"
»La Cauchemarde
Ce matin, ma mère m'a donnée de la viande à manger. La masse rouge et saignante ne me semblait guère appétissante. Elle était trop rouge, sa graisse trop blanche, trop parfaite. On aurait dit qu'elle l'avait préparée ainsi spécialement pour moi, la princesse du cauchemar. Mais je dis en repoussant la perfection loin de ma bouche qui, en passant, est un vrai chef-d'œuvre :
- Non, non et non ! Elle est trop parfaite ! Je suis une chose impure qui ne demande que des impuretés. Je veux des monstres, des vers et des insectes, du sang et de la douleur, de la mélancolie et une infinité de sentiments de désespoir.
- Mais Princesse ! Pour connaître le malheur, il faut connaître le bonheur ! Alors, goûte le et prépare toi ainsi au monde !
Comprenant son raisonnement, je goûtais à la saveur de cet aliment qui fit pétiller mes papilles, une véritable extase qui n'en finissait plus. Je savourais encore et encore de ce plat divinement exquis tout en prenant mon temps pour savourer chaque bouchée. Il ne fallait pas que je perde une miette du festin, le bonheur, même simple, est trop bon.
Malheureusement pour moi, je ne vis pas que j'avais fini la viande goulûment et mon ventre regrettait déjà que le repas soit terminé. Avec ma petite voix qui ne s'imposait pas dans ma famille horrible, je quémandais un autre morceau de cette viande. Mais on me le refusa avec un petit sourire narquois et on me siffla que j'étais la princesse du cauchemar et que je devais maintenant me nourrir de toutes les frayeurs et les horreurs du monde. Une larme coula. C'est seulement après avoir signé le pacte avec le diable qu'on connait les vrais sens de la vie, mais comme moi, quand on se rend compte de l'erreur, il est déjà trop tard. Mon sang est gravé dans ce vulgaire parchemin. Je suis maintenant dans les mains du malin et je dois agir comme lui : dans le mal.
Ce sera ma punition pour avoir cru que le bonheur n'existait plus et mon lot de consolation pour tout le malheur que je vais devoir supporter. J'étais bien sotte de croire que mon plus grand bonheur se retrouve dans le malheur. Pardonnez-moi, beaux jours du matin, oiseaux chantonnant à l'aube et douceurs sucrées de la vie mais, maintenant je suis votre ennemie.
Et quand viendra la nuit, je casserais votre dur labeur pour me réjouir des peurs et des peines humaines.
Adieu vie heureuse, bonjour vie immortelle dans la nuit, bonjour la mort...
»Miss Panwseur
Aussi loin que je puisse m’en souvenir, la rentrée était toujours pour moi une horreur. L’humeur carrée et exécrable des professeurs disait qu’ils n’avaient jamais été des enfants, juste des adultes tristes ; l’odeur poussiéreuse de vieux des classes me répugnait et pour finir, je n’aimais pas la candeur de mes camarades de classes. La seule chose qui m’attirait c’était l’apprentissage. J’aimais apprendre, personne ne me dira le contraire ! J’étais fort en calcul, en histoire, en géographie et toutes autres matières scientifiques. J’avais quelques difficultés en français mais rien de problématique. J’étais promis à une brillante carrière d’ingénieur ou même de physicien mais il n’en fut rien. Je suis devenu écrivain et pour preuve les célèbres
« Petit Tout », « Mademoiselle Pas Belle », « 100 millions de visages ». Tant d’écrits qui me tiennent à cœur sont de ma personne et je dois dire que je n’y suis pas pour grand-chose. Sans modestie, je dois tout à Mademoiselle Panwseur, ma maîtresse de cm2. Sans elle je serais sûrement entrain d’inventé des machines compliquées ou de faire des calculs complexes.
Voyez-vous, Miss Panwseur (prononcé « Paoun-soeur») n’est pas une personne comme les autres, c’est une sorcière. Ho mais rassurez-vous ! Une gentille sorcière ! Tellement gentille que je dois dire qu’elle aurait dut naître fée. Et je me souviendrais toujours de ma première rencontre avec elle, à la rentrée…
Il faut dire que je n’étais pas comme tout les autres enfants, je préférais somnolais déjà dans la classe que de m’amuser avec les autres bambins qui parlaient de Zidane, Beckame et d’autres stars sportives. Pour passer le temps jusqu’à la sonnerie je calculais. Quoi ? Tout ce que je pouvais, le nombre de chaise proportionner aux nombres de tables, la largeur du tableau par rapport à sa longueur, l’espace qui sépare chaque fenêtre des unes des autres, le nombre de craies… Tout. C’était pour moi un jeu. Rêver, s’imaginer des aventures… ce n’était pas mon truc à l’époque. La sonnerie signifiait pour moi le départ d’heures agréables pour élargir mes connaissances, une promesse en quelques sortes. Mais cette année là, comme je l’ai dis, sa allait bouleverser mon théorème de la vie.
La sonnerie stridente à peine retentie, que mes camarades se jetaient comme des fauves affamés dans la salle terne et il fallait, comme chaque rentrée, que la directrice de l’école vient « les » calmer. Mais cette fois-ci, elle rajouta que notre institutrice serait en retard. Ce qui me déconcerta, et MON avenir ? Prenant mon mal en patience je ne prêtais pas attention à mes camarades, qui eux, étaient bien agités. Mais les heures défilèrent et les usèrent au point qu’après quatre heures d’attente il y avait un silence de mort. Sa aussi, sa me déconcerta. Le bruit des autres était une mélodie à mon anti-conformiste. Et je dois vous dire que l’entrée de Miss Panwseur ne me déconcerta pas mais elle me fâcha. D’abord par son bruit. On entendait ses talons claquait à l’unisson, comme un ballet de claquette. Et ses essoufflements me prédisaient qu’on aurait encore une grosse baleine bête et pimpante qui allait nous « éveiller nos esprits créatifs ». « Déconcerter » était mon esprit. Mais non. Elle arriva comme une tornade. En ouvrant grand la porte et s’engouffrant dans la classe s’excusant à tout vas et en nous souriant. Mais je, ou plutôt, nous étions restés hébéter.
Des chaussures rouges pétantes emprisonnaient des bas de nylons assez osés, une petite robe tout aussi rouge garder secrètement ses belles gambettes et son bustier, sa belle poitrine ; un visage malicieux pour des lèvres sucrés, des yeux de chats, un petit nez mielleux, et des cheveux noirs légèrement ondulés. Elle n’avait rien d’une professeur mais plus d’une belle fille que tu suivrais bien, même à dix ans. Elle attirait tout les regards, surtout mon regard mais elle sans moquait bien évidemment, elle était la pour le travail, rien d’autres. C’est fou que c’est idiot un enfant. L’imagination qu’on déploie pensant qu’on serait serré dans ses bras, comme si c’était notre propre mère. Mais loin de me douter de ce qu’il allait se produire devant mes yeux, je ne cessais de lui jeter des regards noirs pour son manque de professionnalisme. Elle le remarqua bien vite, bien trop vite. Mais elle l’ignora, comme pour me défier. Et la journée s’écoula rapidement, apprennent à faire connaissance, à voir ce que l’on maîtriser, si nous n’avions pas de difficulté pour établir un programme de révisions inutiles à mes yeux. Et lorsque je dus partir, je fus pour la première fois le dernier, seul avec la jolie maîtresse. Elle ne me dit rien, mais je voyais bien qu’elle voulait que je reste, alors d’un soupir, je m’assis sur une table de la classe et lâcha une petite phrase ponctuée par mon exaspération :
« Pourquoi suis-je retenu ici ? »
Elle ne dit rien, elle souriait et soudainement elle claqua des doigts et mon cœur en fit un bond, comme pour me retrouver propulser dans un autre monde. Et c’était le cas. Je flottais dans les aires avec elle, où les murs s’étaient changés en des milliards de papillons et de coccinelles dansant à l’unisson d’un orchestre de violon endiablés ; les chaises et les tables en des arbres et arbustes, le tableau en une mer positionné à la vertical et fuyant le moindre contacte ave le non vivant, se faufilant discrètement dans le paysage fait de candeurs et de miel. Et moi, je me retrouvais devant une glace. Sauf que je n’étais pas moi-même, j’étais un nombre, le chiffre quatre. Et j’étais effrayé. Effrayé par ce chiffre qui pourtant m’étais familier. Par parce ce qu’il est, mais parce qu’il était totalement hors normes dans ce paysages et qu’à chaque fois, que moi, le petit chiffre voulait danser avec les papillons, jouait avec les violonistes, fuir avec l’eau ou bien me cacher dans les arbustes, ils me fuyaient tous et au final, le paysage disparut sans moi, me laissant seul et triste. Seul Mme Pawseur était là, en un chat noir dont seul ses yeux jaunes ressortissaient de la sombre masse dont elle était confondue, elle me regardait fixement et me passa un crayon. Je ne compris pas tout de suite, mais par la suite, j’avais dessiné au hasard, quelque chose qui voulait ressemblait à un oiseau. Et alors le paysage me revient comme une claque, une douce claque et je me mis à voleter dans toutes ses merveilles.
***
Une heure plus tard, je me retrouvais dans ma chambre à dessiner, écrire et rêvasser, je ne savais plus combien faisait deux plus deux ni même à quoi pouvait bien servir ses chiffres.
Et quand je revins à l’école, Miss Pawseur n’était plus là. Remplacer par un vieux monsieur grognon mais affectueux, apparemment, elle avait une autre affaire urgente à régler…
Re: Vieux textes
Première chose à revoir : l'orthographe ! Pas facile de lire phonétiquement parfois.
Pas grand chose à dire sur le thème des 2 textes mais assez impressionnée par une écriture fluide, assurée. A cultiver !
Pas grand chose à dire sur le thème des 2 textes mais assez impressionnée par une écriture fluide, assurée. A cultiver !
Invité- Invité
Re: Vieux textes
Je suis d'accord avec Island, l'écriture de vos textes me paraît fort prometteuse, mais l'orthographe aurait de quoi décourager bien des lecteurs (attention notamment aux formes verbales).
Invité- Invité
Re: Vieux textes
Correction du premier texte :
Ce matin, ma mère m'a donné de la viande à manger. La masse rouge et saignante ne me semblait guère appétissante. Elle était trop rouge, sa graisse trop blanche, trop parfaite. On aurait dit qu'elle l'avait préparé ainsi spécialement pour moi, la princesse du cauchemar. Mais je dis en repoussant la perfection loin de ma bouche qui, en passant, est un vrai chef-d'oeuvre :
- Non, non et non ! Elle est trop parfaite ! Je suis une chose impure qui ne demande que des impuretés. Je veux des monstres, des vers et des insectes, du sang et de la douleur, de la mélancolie et une infinité de sentiments de désespoir.
- Mais Princesse ! Pour connaître le malheur, il faut connaître le bonheur ! Alors, goûte le et prépare toi ainsi au monde !
Comprenant son raisonnement, je goûtais à la saveur de cet aliment qui fit pétiller mes papilles, une véritable extase qui n'en finissait plus. Je savourais encore et encore de ce plat divinement exquis tout en prenant mon temps pour savourer chaque bouchée. Il ne fallait pas que je perde une miette du festin, le bonheur, même simple, est trop bon. Malheureusement pour moi, je ne vis pas que j'avais fini la viande goulûment et mon ventre regrettait déjà que le repas soit terminé. Avec ma petite voix qui ne s'imposait pas dans ma famille horrible, je quémandais un autre morceau de cette viande. Mais on me le refusa avec un petit sourire narquois et on me siffla que j'étais la princesse du cauchemar et que je devais maintenant me nourrir de toutes les frayeurs et les horreurs du monde. Une larme coula. C'est seulement après avoir signé le pacte avec le diable que l’on connaît les vrais sens de la vie, mais comme moi, quand on se rend compte de l'erreur, il est déjà trop tard. Mon sang est gravé dans ce vulgaire parchemin. Je suis maintenant dans les mains du malin et je dois agir comme lui : dans le mal. Ce sera ma punition pour avoir cru que le bonheur n'existait plus et mon lot de consolation pour tout le malheur que je vais devoir supporter. J'étais bien sotte de croire que mon plus grand bonheur se retrouve dans le malheur. Pardonnez-moi, beaux jours du matin, oiseaux chantonnant à l'aube et douceurs sucrées de la vie mais, maintenant je suis votre ennemie.
Et quand viendra la nuit, je casserais votre dur labeur pour me réjouir des peurs et des peines humaines.
Adieu vie heureuse, bonjour vie immortelle dans la nuit, bonjour la mort...
(Mes yeux, word et bonpatron sont passés dessus, j'espère que je n'ai rien oublié)
Ce matin, ma mère m'a donné de la viande à manger. La masse rouge et saignante ne me semblait guère appétissante. Elle était trop rouge, sa graisse trop blanche, trop parfaite. On aurait dit qu'elle l'avait préparé ainsi spécialement pour moi, la princesse du cauchemar. Mais je dis en repoussant la perfection loin de ma bouche qui, en passant, est un vrai chef-d'oeuvre :
- Non, non et non ! Elle est trop parfaite ! Je suis une chose impure qui ne demande que des impuretés. Je veux des monstres, des vers et des insectes, du sang et de la douleur, de la mélancolie et une infinité de sentiments de désespoir.
- Mais Princesse ! Pour connaître le malheur, il faut connaître le bonheur ! Alors, goûte le et prépare toi ainsi au monde !
Comprenant son raisonnement, je goûtais à la saveur de cet aliment qui fit pétiller mes papilles, une véritable extase qui n'en finissait plus. Je savourais encore et encore de ce plat divinement exquis tout en prenant mon temps pour savourer chaque bouchée. Il ne fallait pas que je perde une miette du festin, le bonheur, même simple, est trop bon. Malheureusement pour moi, je ne vis pas que j'avais fini la viande goulûment et mon ventre regrettait déjà que le repas soit terminé. Avec ma petite voix qui ne s'imposait pas dans ma famille horrible, je quémandais un autre morceau de cette viande. Mais on me le refusa avec un petit sourire narquois et on me siffla que j'étais la princesse du cauchemar et que je devais maintenant me nourrir de toutes les frayeurs et les horreurs du monde. Une larme coula. C'est seulement après avoir signé le pacte avec le diable que l’on connaît les vrais sens de la vie, mais comme moi, quand on se rend compte de l'erreur, il est déjà trop tard. Mon sang est gravé dans ce vulgaire parchemin. Je suis maintenant dans les mains du malin et je dois agir comme lui : dans le mal. Ce sera ma punition pour avoir cru que le bonheur n'existait plus et mon lot de consolation pour tout le malheur que je vais devoir supporter. J'étais bien sotte de croire que mon plus grand bonheur se retrouve dans le malheur. Pardonnez-moi, beaux jours du matin, oiseaux chantonnant à l'aube et douceurs sucrées de la vie mais, maintenant je suis votre ennemie.
Et quand viendra la nuit, je casserais votre dur labeur pour me réjouir des peurs et des peines humaines.
Adieu vie heureuse, bonjour vie immortelle dans la nuit, bonjour la mort...
(Mes yeux, word et bonpatron sont passés dessus, j'espère que je n'ai rien oublié)
Re: Vieux textes
Alors, il reste encore une ou deux scories :
"je goûtais à la saveur de cet aliment (...) Je savourais encore et encore de ce plat" ; sous cette forme, les verbes sont à l'imparfait, ce qui est possible mais un peu étrange. Si vous voulez les mettre au passé simple, c'est "je goûtai (...) Je savourai" ("savourais" est davantage plausible dans la mesure où il s'agit d'une action qui dure)
"je quémandais un autre morceau" ; là, je crois vraiment qu'un passé simple est préférable, donc : "je quémandai"
"Et quand viendra la nuit, je casserais votre dur labeur" ; il faut un futur pour "casser", donc "je casserai".
Par ailleurs :
"On aurait dit qu'elle l'avait préparée ainsi", car c'est la viande qu'elle a préparée.
Sinon, vraiment le texte est intéressant...
"je goûtais à la saveur de cet aliment (...) Je savourais encore et encore de ce plat" ; sous cette forme, les verbes sont à l'imparfait, ce qui est possible mais un peu étrange. Si vous voulez les mettre au passé simple, c'est "je goûtai (...) Je savourai" ("savourais" est davantage plausible dans la mesure où il s'agit d'une action qui dure)
"je quémandais un autre morceau" ; là, je crois vraiment qu'un passé simple est préférable, donc : "je quémandai"
"Et quand viendra la nuit, je casserais votre dur labeur" ; il faut un futur pour "casser", donc "je casserai".
Par ailleurs :
"On aurait dit qu'elle l'avait préparée ainsi", car c'est la viande qu'elle a préparée.
Sinon, vraiment le texte est intéressant...
Invité- Invité
Re: Vieux textes
Tu parlais d'une chanson qui t'aurait inspiré ce texte, on pourrait savoir laquelle ? Parce que je suis quand même drôlement étonnée par ta tournure d'esprit ! (j'ai dit "étonnée" pour ne pas dire "baba" !)
Invité- Invité
Re: Vieux textes
Tout cela est très naïf. Bien écrit, certes, mais assez attendu.
L'écriture est appliquée, le fil conducteur du récit bien maîtrisé mais ça manque de spontanéité et de fantaisie à mes yeux.
L'écriture est appliquée, le fil conducteur du récit bien maîtrisé mais ça manque de spontanéité et de fantaisie à mes yeux.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Date d'inscription : 12/12/2005
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