Petits textes
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Evanescent
Yali
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Oeildenuit
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Petits textes
La liste n'est pas exhaustive.
J'en ajouterais sûrement d'autres dans les prochains jours.
Merci de me dire ce que vous en pensez.
Et de m'aider à corriger les fautes, et les erreurs de syntaxes. Et si autre chose cloche, dites le moi.
Merci.
1/ Je suis certain que vous avez de l’humour
- Vous avez quelque chose contre les jeunes des cités ?
La question était, vous en conviendrez, pour le moins inhabituelle.
C’est pourtant celle que le type m’a posée en préambule de toute chose.
Du reste, il aurait été compliqué de répondre oui… c’était donc bien une fausse interrogation, une question piège comme on dit, qui vous oblige à rester et à écouter ce qu‘il a à dire; car partir… cela serait revenu à répondre oui.
En plus, l’homme ne me donnait guère confiance. Pas plus que ceux pour qui il militait.
Il avait le teint blafard, exsangue, défoncé.
Les cernes jaunies par la drogue, les yeux n’étaient pas forcément rouges pour autant, on ne voyait rien à dire vrai : il les fermait à demi.
En plus, il était looké assez grotesque : un jogging ample en toile, des chaussures diaprées, des chaînes sur les poignets et autour du coup et des dents biscornues, extravagantes.
Bref, il avait un style qui me causait pas.
J’avait donc écouté sa plaidoirie tout du long, des pires bêtises jusqu’au choses un peu plus censées en passant par les poncifs et les dénonciations péremptoires.
Je me dis que j’aurais du abréger ou me casser d’emblée.
Y’avait pas grand-chose à répondre, ni à retenir.
J’aurais dû lui dire d’aller se faire voir, que j’étais étudiant et que 5 euros représentait vingt cigarettes.
Mais à coup sur, il m’aurait répondu du tac au tac que le matin même il avait reçu 20 euros d’une jeune mère Rmiste.
J’ai donc patienté jusqu’au bout.
J’ai hésité à lui répondre, à rentrer dans son jeu.
A dire ce qu’il ne voulait pas qu’on dise, ce qui nous faisait passer pour des enflures, des chiens, des égoïstes.
Même si je ne le pensais pas.
J’aurais pu lui dire que ces gens m’emmerdaient, qu’ils étaient vulgaires, violents, inconscients, abrutis, que je ne cautionnais pas la violence comme moyen d’expression.
Mais il n’ aurait pigé que dalle et m’aurait répondu naturellement qu’au départ ils n’avaient pas les même chances que moi et qu’il fallait les aider, les pousser vers la culture et le savoir pour qu’ils s’en sortent.
Un peu et il m’aurait parlé du vote et toutes ces conneries.
Donc je lui ai filé 5 euros et je suis parti.
2/ Le vieux
Le vieux avait des rides creusées, vermoulues, suintantes.
On aurait dit du vieux cuir.
Il n’avait guère plus de cheveux sur la tête, mais il utilisait une technique apparemment répandue permettant de paraître velu : il gominait en arrière la large touffe qu’il possédait en haut du front afin que les cheveux recouvrissent presque entièrement son crâne esquinté.
Les sourcils, en ornement de ses yeux neutres, s’effilaient.
Ses bras semblaient difformes, disproportionnés.
Ils étaient excessivement longs. Interminables et bosselés.
Les poils qui s’y trouvaient étaient très étranges, pas comme ceux des autres adultes.
Les siens étaient nombreux mais pas frisés, ils étaient tout lisses et tout blanc.
Il avait des taches marrons sur tout le corps, comme des grains de beautés fondus.
Ca faisait cancéreux.
Son âge ? Aucune idée.
Toute façon, il avait dépassé le cap après lequel on arrête de compter les ans.
Je me disais que lui s’en foutait de ça, qu’il n’ était plus à cinq ans près.
Ce jour là, je m’en souviens bien, il fumait la pipe.
En réalité je me souviens surtout de la préparation lente et fastidieuse.
La sienne - de pipe - sentait le vécu et la tabac mouillé.
Elle était très ancienne, en bois clair, et le bout mâchouillé accumulait la salive et rendait l’acte d’autant plus répugnant.
Il prenais la boite dans laquelle le tabac était déposé.
Puis il commençait à bourrer la pipe en appuyant bien sur le tabac, en le tassant fort, surtout au début.
Il la remplissait quasi jusqu’au bout.
La pipe alors presque remplie, il tassait beaucoup moins et, pour finir, il laissait le tabac tel quel.
Enfin, il l’allumait avec des allumettes. Toujours.
Il s’y prenait alors par plusieurs fois, en crapotant les premières bouffées.
Il en cramait souvent plusieurs avant de véritablement commencer à fumer.
Je voyais la fumée s’élever en volutes bleues.
C’était vachement beau, mais ça puait pas mal son truc.
On parlait pas.
Même en regardant par terre, j’entendais le tabac crépiter dans l’engin.
C’était pas forcément désagréable, mais ça me faisait éternuer toute cette fumée.
Lui s’en rendait pas bien compte.
Il prétextait une crève.
« Prochaine fois, tu penseras à te couvrir, et à prendre un parapluie lorsqu’il pleut »
Il n’aurait pas pigé si je lui avait dit que ça me foutait la honte de me trimballer avec un parapluie au bahut.
Alors je lui promettais de l’emmener la prochaine fois.
Ce jour là…
Il s’était servi un verre de whisky.
Y‘a un regard et de l’amour.
J’ai douze ans alors. Il me dit :
- « tu veux essayer ? »
3/ Consolation.
On marchait et je savais ce qu’il allait faire avant même que cela n’arrivât.
Il ne parlait plus que d’elle depuis des jours entiers.
Rien d’autre n’occupait son esprit malade.
Elle tapissait sa vie comme une peau qui ne mue jamais.
Il fixait devant lui, parlait beaucoup sans jamais écouter mes réponses.
Il voulait simplement parler, j’étais son exutoire, son antidote. Ça me convenait.
Puis ça c’est passé comme je me l’étais imaginé
Il s’est arrêté; on s’est regardé un instant, suspendus.
Puis il s’est jeté sur moi, m’a entouré de ses bras.
J’ai rapproché les miens de son dos. Il pleurait sur mon épaule.
J’étais terriblement mal à l’aise alors même qu’il était mon meilleur ami.
C’aurait pu être un moment terriblement merveilleux.
J’ai failli défaillir.
J'en ajouterais sûrement d'autres dans les prochains jours.
Merci de me dire ce que vous en pensez.
Et de m'aider à corriger les fautes, et les erreurs de syntaxes. Et si autre chose cloche, dites le moi.
Merci.
1/ Je suis certain que vous avez de l’humour
- Vous avez quelque chose contre les jeunes des cités ?
La question était, vous en conviendrez, pour le moins inhabituelle.
C’est pourtant celle que le type m’a posée en préambule de toute chose.
Du reste, il aurait été compliqué de répondre oui… c’était donc bien une fausse interrogation, une question piège comme on dit, qui vous oblige à rester et à écouter ce qu‘il a à dire; car partir… cela serait revenu à répondre oui.
En plus, l’homme ne me donnait guère confiance. Pas plus que ceux pour qui il militait.
Il avait le teint blafard, exsangue, défoncé.
Les cernes jaunies par la drogue, les yeux n’étaient pas forcément rouges pour autant, on ne voyait rien à dire vrai : il les fermait à demi.
En plus, il était looké assez grotesque : un jogging ample en toile, des chaussures diaprées, des chaînes sur les poignets et autour du coup et des dents biscornues, extravagantes.
Bref, il avait un style qui me causait pas.
J’avait donc écouté sa plaidoirie tout du long, des pires bêtises jusqu’au choses un peu plus censées en passant par les poncifs et les dénonciations péremptoires.
Je me dis que j’aurais du abréger ou me casser d’emblée.
Y’avait pas grand-chose à répondre, ni à retenir.
J’aurais dû lui dire d’aller se faire voir, que j’étais étudiant et que 5 euros représentait vingt cigarettes.
Mais à coup sur, il m’aurait répondu du tac au tac que le matin même il avait reçu 20 euros d’une jeune mère Rmiste.
J’ai donc patienté jusqu’au bout.
J’ai hésité à lui répondre, à rentrer dans son jeu.
A dire ce qu’il ne voulait pas qu’on dise, ce qui nous faisait passer pour des enflures, des chiens, des égoïstes.
Même si je ne le pensais pas.
J’aurais pu lui dire que ces gens m’emmerdaient, qu’ils étaient vulgaires, violents, inconscients, abrutis, que je ne cautionnais pas la violence comme moyen d’expression.
Mais il n’ aurait pigé que dalle et m’aurait répondu naturellement qu’au départ ils n’avaient pas les même chances que moi et qu’il fallait les aider, les pousser vers la culture et le savoir pour qu’ils s’en sortent.
Un peu et il m’aurait parlé du vote et toutes ces conneries.
Donc je lui ai filé 5 euros et je suis parti.
2/ Le vieux
Le vieux avait des rides creusées, vermoulues, suintantes.
On aurait dit du vieux cuir.
Il n’avait guère plus de cheveux sur la tête, mais il utilisait une technique apparemment répandue permettant de paraître velu : il gominait en arrière la large touffe qu’il possédait en haut du front afin que les cheveux recouvrissent presque entièrement son crâne esquinté.
Les sourcils, en ornement de ses yeux neutres, s’effilaient.
Ses bras semblaient difformes, disproportionnés.
Ils étaient excessivement longs. Interminables et bosselés.
Les poils qui s’y trouvaient étaient très étranges, pas comme ceux des autres adultes.
Les siens étaient nombreux mais pas frisés, ils étaient tout lisses et tout blanc.
Il avait des taches marrons sur tout le corps, comme des grains de beautés fondus.
Ca faisait cancéreux.
Son âge ? Aucune idée.
Toute façon, il avait dépassé le cap après lequel on arrête de compter les ans.
Je me disais que lui s’en foutait de ça, qu’il n’ était plus à cinq ans près.
Ce jour là, je m’en souviens bien, il fumait la pipe.
En réalité je me souviens surtout de la préparation lente et fastidieuse.
La sienne - de pipe - sentait le vécu et la tabac mouillé.
Elle était très ancienne, en bois clair, et le bout mâchouillé accumulait la salive et rendait l’acte d’autant plus répugnant.
Il prenais la boite dans laquelle le tabac était déposé.
Puis il commençait à bourrer la pipe en appuyant bien sur le tabac, en le tassant fort, surtout au début.
Il la remplissait quasi jusqu’au bout.
La pipe alors presque remplie, il tassait beaucoup moins et, pour finir, il laissait le tabac tel quel.
Enfin, il l’allumait avec des allumettes. Toujours.
Il s’y prenait alors par plusieurs fois, en crapotant les premières bouffées.
Il en cramait souvent plusieurs avant de véritablement commencer à fumer.
Je voyais la fumée s’élever en volutes bleues.
C’était vachement beau, mais ça puait pas mal son truc.
On parlait pas.
Même en regardant par terre, j’entendais le tabac crépiter dans l’engin.
C’était pas forcément désagréable, mais ça me faisait éternuer toute cette fumée.
Lui s’en rendait pas bien compte.
Il prétextait une crève.
« Prochaine fois, tu penseras à te couvrir, et à prendre un parapluie lorsqu’il pleut »
Il n’aurait pas pigé si je lui avait dit que ça me foutait la honte de me trimballer avec un parapluie au bahut.
Alors je lui promettais de l’emmener la prochaine fois.
Ce jour là…
Il s’était servi un verre de whisky.
Y‘a un regard et de l’amour.
J’ai douze ans alors. Il me dit :
- « tu veux essayer ? »
3/ Consolation.
On marchait et je savais ce qu’il allait faire avant même que cela n’arrivât.
Il ne parlait plus que d’elle depuis des jours entiers.
Rien d’autre n’occupait son esprit malade.
Elle tapissait sa vie comme une peau qui ne mue jamais.
Il fixait devant lui, parlait beaucoup sans jamais écouter mes réponses.
Il voulait simplement parler, j’étais son exutoire, son antidote. Ça me convenait.
Puis ça c’est passé comme je me l’étais imaginé
Il s’est arrêté; on s’est regardé un instant, suspendus.
Puis il s’est jeté sur moi, m’a entouré de ses bras.
J’ai rapproché les miens de son dos. Il pleurait sur mon épaule.
J’étais terriblement mal à l’aise alors même qu’il était mon meilleur ami.
C’aurait pu être un moment terriblement merveilleux.
J’ai failli défaillir.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Petits textes
J'aime beaucoup les deux derniers textes, où le ton me paraît très juste, émouvant (la fin de l'histoire du vieux est fantastique !). Le premier me paraît trop attendu, avec quelque chose de crispé dans l'écriture.
Attention, dans l'histoire du vieux, à la prédominance notable du verbe "être". Par exemple :
"Ils étaient excessivement longs. Interminables et bosselés.
Les poils qui s’y trouvaient étaient très étranges, pas comme ceux des autres adultes.
Les siens étaient nombreux mais pas frisés, ils étaient tout lisses et tout blanc."
Attention, dans l'histoire du vieux, à la prédominance notable du verbe "être". Par exemple :
"Ils étaient excessivement longs. Interminables et bosselés.
Les poils qui s’y trouvaient étaient très étranges, pas comme ceux des autres adultes.
Les siens étaient nombreux mais pas frisés, ils étaient tout lisses et tout blanc."
Invité- Invité
Re: Petits textes
Pour répondre à la demande "m'aider à corriger les fautes, et les erreurs de syntaxes"
je signale quelques erreurs:
"autour du cou" (et non du coup)
"les choses sensées" (et non censées)
"sûr"( adjectif) et non "sur" (préposition)
"De toute(s) façon(s)" et non "Toute façon".
Ce qui m'étonne dans ces textes intéressants, ce sont les variations de style: tantôt des imparfaits du subjonctif parfaitement à leur place, tantôt des tournures plus populaires,voire négligées qui nuisent, selon moi, à l'unité de style.
je signale quelques erreurs:
"autour du cou" (et non du coup)
"les choses sensées" (et non censées)
"sûr"( adjectif) et non "sur" (préposition)
"De toute(s) façon(s)" et non "Toute façon".
Ce qui m'étonne dans ces textes intéressants, ce sont les variations de style: tantôt des imparfaits du subjonctif parfaitement à leur place, tantôt des tournures plus populaires,voire négligées qui nuisent, selon moi, à l'unité de style.
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Petits textes
Des textes incomplets, trouve-je, l'esquisse d'un sentiment se dégage et paf : c'est l'abandon . Beaucoup de descriptions qui freinent l'imagination du lecteur. Des retours à la ligne, que je n'arrive pas à comprendre ?
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Petits textes
Merci à vous d'avoir répondu.
Exactement, j'ai eu des difficultés avec le premier texte que j'ai voulu garder pour autant.
Je ne savais pas vraiment comment l'appréhender.
Ah oui, en effet.
J'avais pas remarqué ça ^^
A la base la formulation était différente mais il y'avait beaucoup trop d'adjectifs liés.
Je vais essayer de changer ça.
Merci pour les fautes Muzzo :
C'est exact, je suis très contradictoire.
Je n'arrive pas à trouver mon style.
J'aime à peu près tous les genres et je ne sais pas lequel pourrait être le mien.
J'aime le coté populaire de Brassens, San antonio, Audiard.
J'aime la simplicité de Kundera.
J'aime les phrases courtes et lapidaires.
J'aime les phrases longues, compréhensibles, bien construites... et j'adore les imparfaits du subjonctif, j'en case de partout.
Voila mon problème, en gros.
Je ne sais trop comment y remédier.
Peut-être aurai-je dû approfondir, aller au bout des choses, ne pas casser net l'action...
Et mettre moins de descriptions aussi :-))
Ah c'est bien vrai.
Ils veulent rien dire mes retours à la ligne, je sais pas trop comment ca marche
La
preuve.
:-))
J'aime beaucoup les deux derniers textes, où le ton me paraît très juste, émouvant (la fin de l'histoire du vieux est fantastique !). Le premier me paraît trop attendu, avec quelque chose de crispé dans l'écriture.
Exactement, j'ai eu des difficultés avec le premier texte que j'ai voulu garder pour autant.
Je ne savais pas vraiment comment l'appréhender.
Attention, dans l'histoire du vieux, à la prédominance notable du verbe "être". Par exemple :
"Ils étaient excessivement longs. Interminables et bosselés.
Les poils qui s’y trouvaient étaient très étranges, pas comme ceux des autres adultes.
Les siens étaient nombreux mais pas frisés, ils étaient tout lisses et tout blanc."
Ah oui, en effet.
J'avais pas remarqué ça ^^
A la base la formulation était différente mais il y'avait beaucoup trop d'adjectifs liés.
Je vais essayer de changer ça.
Merci pour les fautes Muzzo :
Ce qui m'étonne dans ces textes intéressants, ce sont les variations de style: tantôt des imparfaits du subjonctif parfaitement à leur place, tantôt des tournures plus populaires,voire négligées qui nuisent, selon moi, à l'unité de style.
C'est exact, je suis très contradictoire.
Je n'arrive pas à trouver mon style.
J'aime à peu près tous les genres et je ne sais pas lequel pourrait être le mien.
J'aime le coté populaire de Brassens, San antonio, Audiard.
J'aime la simplicité de Kundera.
J'aime les phrases courtes et lapidaires.
J'aime les phrases longues, compréhensibles, bien construites... et j'adore les imparfaits du subjonctif, j'en case de partout.
Voila mon problème, en gros.
Je ne sais trop comment y remédier.
Des textes incomplets, trouve-je, l'esquisse d'un sentiment se dégage et paf : c'est l'abandon . Beaucoup de descriptions qui freinent l'imagination du lecteur. Des retours à la ligne, que je n'arrive pas à comprendre ?
Peut-être aurai-je dû approfondir, aller au bout des choses, ne pas casser net l'action...
Et mettre moins de descriptions aussi :-))
Ah c'est bien vrai.
Ils veulent rien dire mes retours à la ligne, je sais pas trop comment ca marche
La
preuve.
:-))
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Petits textes
Que d'honnêteté il se dégage de ses textes, de la lucidité aussi, celle du narrateur sur lui-même, et sur ses semblables. Honnêteté, lucidité, qui mettent mal à l'aise, ce qui prouve que les textes "marchent". Reste la forme qui se cherche, c'est certain. J'ai déjà remarqué une tendance à faire de longues phrases et à utiliser des imparfaits du subjonctif de façon assez incongrue, pour une écriture qui manque en effet de simplicité. Peut-être que, au lieu de mélanger les styles à l'intérieur d'un même texte, tu devrais t'essayer à récrire plusieurs fois le même texte en t'imposant des contraintes différentes chaque fois ?
Invité- Invité
Re: Petits textes
ton style est en effet un peu 'casse gueule". C'est dommages, tes petite histoires sont bien sympathiques. A retravailler peut-être.
Re: Petits textes
Merci Island!Que d'honnêteté il se dégage de ses textes, de la lucidité aussi, celle du narrateur sur lui-même, et sur ses semblables. Honnêteté, lucidité, qui mettent mal à l'aise, ce qui prouve que les textes "marchent".
C'est vrai qu'en cherchant à faire simple, efficace, je fais exactement l'inverse.Reste la forme qui se cherche, c'est certain. J'ai déjà remarqué une tendance à faire de longues phrases et à utiliser des imparfaits du subjonctif de façon assez incongrue, pour une écriture qui manque en effet de simplicité.
Je vais dans tous les sens pour rien puisqu'au final ça rend l'ensemble assez incohérent.
Juste : dans ces textes, les imparfaits du subjonctifs sont-ils bien employés ? Je veux dire par là, correctement conjugés et pas trop incongrus justement ? :-))
Surement, mais c'est mon problème.Peut-être que, au lieu de mélanger les styles à l'intérieur d'un même texte, tu devrais t'essayer à récrire plusieurs fois le même texte en t'imposant des contraintes différentes chaque fois ?
Je met du temps à penser à un sujet mais une fois que je sais j'écris très vite.
Je me relis un peu, change les maladresses apparentes, corrige les fautes.
Mais une fois cela fait, je n'arrive plus à voir les problèmes du style, comme s'il s'était cristallisé.
C'est un vrai problème ca, je devrais essayer ta " technique " ^^
Pour Evanescent :
Oui, mon commentaire rejoint à peu près ta remarque.
A retravailler, le style surtout.
En trouver un et le suivre, en premier lieu, s'y tenir.
Merci à vous.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Petits textes
Oeil de nuit a dit:
...." dans ces textes, les imparfaits du subjonctifs sont-ils bien employés ? Je veux dire par là, correctement conjugés et pas trop incongrus justement ?
J'en relève deux:
....avant que cela n'arrivât.La locution "avant que" introduit une action hypothétique (on n'est pas certain que cela va arriver, on le suppose: donc le subjontif s'impose)
A noter que la locution "après que" présente une action qui a déjà eu lieu, donc certaine: elle n'a pas le droit au subj.
...afin que les cheveux recouvrisent....
La locution "afin que" introduit une idée de but à atteinde, action là aussi hypothétique, donc au subjontif.
Dans les deux cas, c'est bienl 'imparfait qui est requis par la concordance des temps entre prop. principale et prop. subordonnée.
J'espère avoir été assez clair.
...." dans ces textes, les imparfaits du subjonctifs sont-ils bien employés ? Je veux dire par là, correctement conjugés et pas trop incongrus justement ?
J'en relève deux:
....avant que cela n'arrivât.La locution "avant que" introduit une action hypothétique (on n'est pas certain que cela va arriver, on le suppose: donc le subjontif s'impose)
A noter que la locution "après que" présente une action qui a déjà eu lieu, donc certaine: elle n'a pas le droit au subj.
...afin que les cheveux recouvrisent....
La locution "afin que" introduit une idée de but à atteinde, action là aussi hypothétique, donc au subjontif.
Dans les deux cas, c'est bienl 'imparfait qui est requis par la concordance des temps entre prop. principale et prop. subordonnée.
J'espère avoir été assez clair.
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Petits textes
Très clair merci beaucoup.
Le problème c'est que l'ai fait un peu au feeling même si je connaissais vaguement la règle.
Je crois que je devrais mes règles de bases.
Toute façon c'est le genre de truc qu'on doit apprendre seul de nos jours.
Fichu école, je crois que je vais devoir me trouver un livre de grammaire cool.
Le problème c'est que l'ai fait un peu au feeling même si je connaissais vaguement la règle.
Je crois que je devrais mes règles de bases.
Toute façon c'est le genre de truc qu'on doit apprendre seul de nos jours.
Fichu école, je crois que je vais devoir me trouver un livre de grammaire cool.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Petits textes
J'a trouvé, avec grand plaisir un livre de grammaire chez un bouquiniste:"Grammaire française" de Gaston Cayrou, Pierre Laurent et Jeanne Lods -Editions Armand Colin-destinée aux classes de 4e,3e,2e et 1ère d'autrefois; c'est une merveille malgré (ou grâce à ) son air vieillotOeildenuit a écrit:Très clair merci beaucoup.
Le problème c'est que l'ai fait un peu au feeling même si je connaissais vaguement la règle.
Je crois que je devrais mes règles de bases.
(DE)Toute façon c'est le genre de truc qu'on doit apprendre seul de nos jours.
Fichu école, je crois que je vais devoir me trouver un livre de grammaire cool.
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
Re: Petits textes
Lu. C'est boiteux a souhait, pas fini, comme on pourrait dire.
Mais j'aime ton enthousiasme a decrire, et puis a ecrire tout court.
Ta marge de progression est grande, car ton inspiration est en bordel a souhait. J' attend tes posts avec interet desormais.
desole pour le qwerty
Mais j'aime ton enthousiasme a decrire, et puis a ecrire tout court.
Ta marge de progression est grande, car ton inspiration est en bordel a souhait. J' attend tes posts avec interet desormais.
desole pour le qwerty
Invité- Invité
Re: Petits textes
Je n'avais pas remarqué les imparfaits du subjonctifs. Mais je n'ai rien remarqué du tout concernant le grammaire de tes textes. J'ai juste été complètement prise par leur lecture. Ton style est fluide, clair, imparfait du subjonctif ou pas.
Moi, les retours à la ligne ne m'ont pas gênée. Au contraire. Ils ont ponctué ma lecture, lui ont donné un rythme. Du coup, j'ai eu le temps d'apprécier chaque phrase.
J'en redemande encore.
Moi, les retours à la ligne ne m'ont pas gênée. Au contraire. Ils ont ponctué ma lecture, lui ont donné un rythme. Du coup, j'ai eu le temps d'apprécier chaque phrase.
J'en redemande encore.
Re: Petits textes
Tes textes me touchent par ce mélange de sensibilité et de lucidité qui rendent tes personnages attachants en dépit de leurs faiblesses ou de la répulsion qu'ils pourraient inspirer.
Pour la forme je n'ajouterai rien aux commentaires des autres que je partage dans l'ensemble et que tu as l'humilité et le bon sens d'approuver. J'ai, moi aussi, très envie de suivre ton évolution.
Pour la forme je n'ajouterai rien aux commentaires des autres que je partage dans l'ensemble et que tu as l'humilité et le bon sens d'approuver. J'ai, moi aussi, très envie de suivre ton évolution.
Re: Petits textes
Je suis certain que vous avez de l’humour
Trop descriptif à mon goût, d'autant plus qu'une bonne partie des détails apportent peu et ne suffisent pas à créer un vrai contexte, une atmosphère, un emballage. Tu n'entres pas non plus assez, à mes yeux, dans la tête du narrateur; ses pensées ne me paraissent pas très naturelles. Dommage, car il y a là une idée qui pourrait être exploitée.
Le vieux
Ici, ça serait plutôt l'inverse. Ta description détaillée permet de créer un personnage, même si tout cela ne suffit pas à entrer en lui, mais c'est déjà un bon début.
Consolation
Il me manque quelque chose. Est-ce dans le déroulement ou la gravité du ton qui n'y est pas vraiment, difficile à dire, mais cela me semble incomplet.
De manière générale, il me semble (impression perso bien sûr) que tu ne vas pas au fond des choses, que tu te contentes de tracer quelques grandes lignes et puis plus rien. Dommage!
Trop descriptif à mon goût, d'autant plus qu'une bonne partie des détails apportent peu et ne suffisent pas à créer un vrai contexte, une atmosphère, un emballage. Tu n'entres pas non plus assez, à mes yeux, dans la tête du narrateur; ses pensées ne me paraissent pas très naturelles. Dommage, car il y a là une idée qui pourrait être exploitée.
Le vieux
Ici, ça serait plutôt l'inverse. Ta description détaillée permet de créer un personnage, même si tout cela ne suffit pas à entrer en lui, mais c'est déjà un bon début.
Consolation
Il me manque quelque chose. Est-ce dans le déroulement ou la gravité du ton qui n'y est pas vraiment, difficile à dire, mais cela me semble incomplet.
De manière générale, il me semble (impression perso bien sûr) que tu ne vas pas au fond des choses, que tu te contentes de tracer quelques grandes lignes et puis plus rien. Dommage!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Petits textes
1)...car partir… cela serait revenu à répondre oui... à reformuler.
Le propos est incohérent, sans doute à l'image du personnage. Si oui, c'est bien.
2)...Ses bras semblaient difformes, disproportionnés.
Ils étaient excessivement longs. Interminables et bosselés... essaie de reconstruire ces deux phrases.
...Son âge ? Aucune idée.
Toute façon, il avait dépassé le cap après lequel on arrête de compter les ans... à supprimer ?
...Ce jour là…
Il s’était servi un verre de whisky.
Y‘a un regard et de l’amour.
J’ai douze ans alors. Il me dit :
- « tu veux essayer ? » ... Pourquoi ne pas harmoniser le temps ?
3/ Consolation. L'idée de ce court est intéressante. Il suffirait de presque rien pour l'améliorer.
Recommence plusieurs fois.
Le propos est incohérent, sans doute à l'image du personnage. Si oui, c'est bien.
2)...Ses bras semblaient difformes, disproportionnés.
Ils étaient excessivement longs. Interminables et bosselés... essaie de reconstruire ces deux phrases.
...Son âge ? Aucune idée.
Toute façon, il avait dépassé le cap après lequel on arrête de compter les ans... à supprimer ?
...Ce jour là…
Il s’était servi un verre de whisky.
Y‘a un regard et de l’amour.
J’ai douze ans alors. Il me dit :
- « tu veux essayer ? » ... Pourquoi ne pas harmoniser le temps ?
3/ Consolation. L'idée de ce court est intéressante. Il suffirait de presque rien pour l'améliorer.
Recommence plusieurs fois.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Petits textes
Merci à vous tous.
Désolé de ne pas vous répondre, mais je n'ai plus d'ordinateur depuis des semaines.
Puis, il y'a les exams et toutes ces conneries, mais à bientôt.
Le plus tôt possible j'espère.
Désolé de ne pas vous répondre, mais je n'ai plus d'ordinateur depuis des semaines.
Puis, il y'a les exams et toutes ces conneries, mais à bientôt.
Le plus tôt possible j'espère.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
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