La petite fille facile
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Rebecca
Modération
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La petite fille facile
La petite fille facile
« C’est quoi une catin ? je demande à mon père.
— C’est une fille facile, il me répond l’air amusé. Maman lui fait les gros yeux. »
Je me demande si je suis une fille facile. Les autres mamans disent souvent que oui, ce qui fait rougir la mienne.
Le soir au dîner, mon grand frère veut encore prendre ma place. Je m’assois toujours en face de mon père parce que j’ai la fâcheuse tendance à oublier qu’il ne faut pas poser ses coudes sur la table. Si mon grand frère s’y asseyait avant moi, il serait impossible à déloger. Alors j’arrive toujours un peu en avance.
« Je ne peux pas savoir si tu ne m’apprends pas ! je dis à mon grand frère qui refuse que j’utilise l’ordinateur et qui veut qu’on me l’interdise. Mon père qui se sert un verre de vin se met à rire, et je suis consternée.
— Répète ce que tu viens de dire, mon père me dit.
— Je ne peux pas savoir, si on ne m’apprend pas, je répète un peu méfiante.
— Elle a raison, c’est que de la logique, il dit à mon grand frère. »
Mon petit frère soupire, la tête basse, le menton posé sur sa poitrine. Maman lui remplit son assiette et soupire à son tour.
« Oh maman, tu sais bien, il aime pas quand tu mélanges tout ! je dis en posant ma main sur son bras pour arrêter son geste.
— Ce sont des caprices ! elle me répond agacée.
— Mais maman, tu cries après nous quand on mélange tout dans le bac à linge sale et tu n’aimes pas les cassettes vidéos qui n’ont pas d’étiquette, tu sais c’est pareil.
— Logique, dit mon père. »
Mon petit frère relève la tête pour me regarder pendant que maman échange mon assiette vide contre la sienne. Il pointe son doigt sur son verre, un peu d’eau stagne au fond. Je fais glisser le mien tout propre à ma droite, pendant qu’il fait glisser le sien à sa gauche, mon grand frère au milieu de nous échange nos verres. À la fin du repas, mon grand frère à genoux devant le frigo nous demande ce qu’on veut. « Yaourt à la pêche pour toi, il me dit. Je ne bronche pas parce que j’aime bien, et puis « il faut les finir » répète toujours maman. Je ne suis pas une fille difficile.
Il est tard et mon petit frère pleure toujours. Je me lève et le couloir qui mène à sa chambre me paraît long. Maman est à quatre pattes près de son lit. Elle cherche son nounours. Lui, il est assis sur son matelas, en larmes.
Je frappe à la porte de mon grand frère, « dis, t’as pas vu son nounours ?
— Si, il me dit, dans le salon sur le canapé.
— Tu ne pouvais pas lui apporter ? mais il hausse les épaules. Tu n’es vraiment pas un garçon facile, je lui dis avant de fermer la porte. »
Le salon après le repas n’est pas fréquentable. Mon père y fume beaucoup. Je tousse en y entrant et ramasse l’ours sur le canapé. Il pousse un grognement et je reste figée avant de lui montrer l’ours, sans dire un mot.
Maman me pose dans mon lit et je lui demande si je suis gentille et si c’est bien. Elle me répond que oui et que demain elle nous emmènera au parc. J’irai dire au monsieur de la dernière fois que oui c’est vrai, je suis une fille facile.
« C’est quoi une catin ? je demande à mon père.
— C’est une fille facile, il me répond l’air amusé. Maman lui fait les gros yeux. »
Je me demande si je suis une fille facile. Les autres mamans disent souvent que oui, ce qui fait rougir la mienne.
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Le soir au dîner, mon grand frère veut encore prendre ma place. Je m’assois toujours en face de mon père parce que j’ai la fâcheuse tendance à oublier qu’il ne faut pas poser ses coudes sur la table. Si mon grand frère s’y asseyait avant moi, il serait impossible à déloger. Alors j’arrive toujours un peu en avance.
« Je ne peux pas savoir si tu ne m’apprends pas ! je dis à mon grand frère qui refuse que j’utilise l’ordinateur et qui veut qu’on me l’interdise. Mon père qui se sert un verre de vin se met à rire, et je suis consternée.
— Répète ce que tu viens de dire, mon père me dit.
— Je ne peux pas savoir, si on ne m’apprend pas, je répète un peu méfiante.
— Elle a raison, c’est que de la logique, il dit à mon grand frère. »
Mon petit frère soupire, la tête basse, le menton posé sur sa poitrine. Maman lui remplit son assiette et soupire à son tour.
« Oh maman, tu sais bien, il aime pas quand tu mélanges tout ! je dis en posant ma main sur son bras pour arrêter son geste.
— Ce sont des caprices ! elle me répond agacée.
— Mais maman, tu cries après nous quand on mélange tout dans le bac à linge sale et tu n’aimes pas les cassettes vidéos qui n’ont pas d’étiquette, tu sais c’est pareil.
— Logique, dit mon père. »
Mon petit frère relève la tête pour me regarder pendant que maman échange mon assiette vide contre la sienne. Il pointe son doigt sur son verre, un peu d’eau stagne au fond. Je fais glisser le mien tout propre à ma droite, pendant qu’il fait glisser le sien à sa gauche, mon grand frère au milieu de nous échange nos verres. À la fin du repas, mon grand frère à genoux devant le frigo nous demande ce qu’on veut. « Yaourt à la pêche pour toi, il me dit. Je ne bronche pas parce que j’aime bien, et puis « il faut les finir » répète toujours maman. Je ne suis pas une fille difficile.
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Il est tard et mon petit frère pleure toujours. Je me lève et le couloir qui mène à sa chambre me paraît long. Maman est à quatre pattes près de son lit. Elle cherche son nounours. Lui, il est assis sur son matelas, en larmes.
Je frappe à la porte de mon grand frère, « dis, t’as pas vu son nounours ?
— Si, il me dit, dans le salon sur le canapé.
— Tu ne pouvais pas lui apporter ? mais il hausse les épaules. Tu n’es vraiment pas un garçon facile, je lui dis avant de fermer la porte. »
Le salon après le repas n’est pas fréquentable. Mon père y fume beaucoup. Je tousse en y entrant et ramasse l’ours sur le canapé. Il pousse un grognement et je reste figée avant de lui montrer l’ours, sans dire un mot.
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Maman me pose dans mon lit et je lui demande si je suis gentille et si c’est bien. Elle me répond que oui et que demain elle nous emmènera au parc. J’irai dire au monsieur de la dernière fois que oui c’est vrai, je suis une fille facile.
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: La petite fille facile
A commenter comme tout autre texte.
Pour info : http://www.vosecrits.com/t3497p680-reorganisation-du-forum-vos-avis-et-idees-d-amelioration#336174
Pour info : http://www.vosecrits.com/t3497p680-reorganisation-du-forum-vos-avis-et-idees-d-amelioration#336174
Modération- Nombre de messages : 1362
Age : 18
Date d'inscription : 08/11/2008
Re: La petite fille facile
Si l'impression est globalement positive, je suis néanmoins partagée sur ce texte. Il y a du bon et du moins.
Ce qui est bon, c'est la progression du récit pour servir la démonstration ; bon aussi le ton, la pointe d'humour ; on éprouve une certaine tendresse, un amusement complice pour cette petite fille si sage, si pleine de douce naïveté, si désireuse de bien faire.
Toutefois, la démonstration manque parfois de clarté. Ici par exemple, je n'ai pas compris d'emblée :
"Mon petit frère soupire, la tête basse, le menton posé sur sa poitrine. Maman lui remplit son assiette et soupire à son tour.
« Oh maman, tu sais bien, il aime pas quand tu mélanges tout ! je dis en posant ma main sur son bras pour arrêter son geste. "
et ce qui suit n'a rien fait pour éclairer ma lanterne (je te rassure, j'ai fini par comprendre !).
J'ai l'impression que, à quelques endroits, la pratique exagérée de l'ellipse et la retenue que la narratrice si'mpose nuisent à la compréhension immédiate de certains épisodes. Peut-être que le récit aurait gagné à être un peu plus étoffé.
Ce qui est bon, c'est la progression du récit pour servir la démonstration ; bon aussi le ton, la pointe d'humour ; on éprouve une certaine tendresse, un amusement complice pour cette petite fille si sage, si pleine de douce naïveté, si désireuse de bien faire.
Toutefois, la démonstration manque parfois de clarté. Ici par exemple, je n'ai pas compris d'emblée :
"Mon petit frère soupire, la tête basse, le menton posé sur sa poitrine. Maman lui remplit son assiette et soupire à son tour.
« Oh maman, tu sais bien, il aime pas quand tu mélanges tout ! je dis en posant ma main sur son bras pour arrêter son geste. "
et ce qui suit n'a rien fait pour éclairer ma lanterne (je te rassure, j'ai fini par comprendre !).
J'ai l'impression que, à quelques endroits, la pratique exagérée de l'ellipse et la retenue que la narratrice si'mpose nuisent à la compréhension immédiate de certains épisodes. Peut-être que le récit aurait gagné à être un peu plus étoffé.
Invité- Invité
Re: La petite fille facile
Il m'a fallu deux lectures pour apprécier ce texte. En première lecture, j'ai du un peu m'accrocher pour saisir les subtilités du langage enfantin.
La chute est téléphonée dés l'introduction. Mais elle n'en produit pas moins son petit effet glaçant.
La chute est téléphonée dés l'introduction. Mais elle n'en produit pas moins son petit effet glaçant.
Invité- Invité
Re: La petite fille facile
J'ai beaucoup aimé l'idée de jouer sur le sens du mot "facile" et j'ai apprécié la chute glaçante en effet, mais la mise en scène de l'appropriation de ce mot par la petite fille au travers des scènes de famille m'est apparue un peu obscure.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La petite fille facile
Rebecca a écrit:J'ai beaucoup aimé l'idée de jouer sur le sens du mot "facile" et j'ai apprécié la chute glaçante en effet, mais la mise en scène de l'appropriation de ce mot par la petite fille au travers des scènes de famille m'est apparue un peu obscure.
ce commentaire correspond a mon impression
nouga- Nombre de messages : 329
Age : 72
Localisation : ou l'iode enivre
Date d'inscription : 30/05/2012
Re: La petite fille facile
Pas emballée : il me semble que le qualificatif " fille facile" ne peut guère être appliqué à une enfant, quel que soit le cynisme de celui qui abuse d'elle ( si j'ai bien compris) ou alors la naïveté de la narratrice est trop poussée pour une adolescente ( à qui pourrait corespondre le terme de "fille facile") Je ne suis peut-être pas claire, mais j'ai trouvé que ça clochait dans la logique des âges.
Invité- Invité
Re: La petite fille facile
Jouer avec le double sens du mot "facile" n'était pas si facile et je félicite l'auteur qui s'en est bien sorti, je trouve.
Comme quoi le sens le plus anodin du mot peut prendre le dessus dans une tête d'enfant, au détriment du danger que représente le sens pervers qu'elle continue d'ignorer.
C'est pourquoi je trouve la chute non seulement glaçante mais un peu terrifiante !
Comme quoi le sens le plus anodin du mot peut prendre le dessus dans une tête d'enfant, au détriment du danger que représente le sens pervers qu'elle continue d'ignorer.
C'est pourquoi je trouve la chute non seulement glaçante mais un peu terrifiante !
Invité- Invité
Re: La petite fille facile
Oui, je sais c'est facile mais je dois reconnaître que j'ai beaucoup aimé.
Lol, un garçon facile....
Lol, un garçon facile....
Re: La petite fille facile
je me demande aussi si un monsieur demanderait à une petite fille si elle est une fille facile. Peut-être ? ou alors il faut imaginer un dialogue qui précéderait la question.
Sinon, bien qu'appréciant la scène du repas et de la vie familiale, j'ai eu aussi un peu de mal à cerner la progression dans la tête de la petite fille.
A part ça, tout est dit avec une jolie simplicité - d'un ton un peu étale. Peut-être le repas de famille manque-t-il un peu de tension ? Mais cela amène d'autant mieux la chute, ce contraste entre le cocon familial tel qu'il est posé repas tranquille, promenade au parc, et ce qui attend peut-être la petite !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: La petite fille facile
Le monsieur n'a pas demandé à la petite fille si elle était une fille facile, il lui a parlé de "catin".( lui a til demandé si elle en était une, le lui a t il affirmé, a t elle entendu ce mot dans la conversation qu'il tenait à un tiers, mystère et boule de gomme)
C'est le père de la petite fille qui répond quand elle lui demande au tout début ce qu'est une catin, que c'est une fille facile.
D'où la recherche de la petite pour savoir si elle est facile ou pas, croyant que ça signifie une fille pas contrariante tout simplement.
D'où la réponse qu'elle va pouvoir faire au monsieur qui lui (a dit ou) demandé (qu')si elle était une catin ou qui a utilisé ce mot devant elle.
Me trompé je ?
Sinon pourquoi demande t elle au début ce qu'est une catin pour conclure oui je pourrai dire au monsieur que je suis facile
C'est le père de la petite fille qui répond quand elle lui demande au tout début ce qu'est une catin, que c'est une fille facile.
D'où la recherche de la petite pour savoir si elle est facile ou pas, croyant que ça signifie une fille pas contrariante tout simplement.
D'où la réponse qu'elle va pouvoir faire au monsieur qui lui (a dit ou) demandé (qu')si elle était une catin ou qui a utilisé ce mot devant elle.
Me trompé je ?
Sinon pourquoi demande t elle au début ce qu'est une catin pour conclure oui je pourrai dire au monsieur que je suis facile
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La petite fille facile
euh en relisant elle conclut bien oui c'est vrai je suis une fille facile donc il lui a bien affirmé qu'elle était une catin.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La petite fille facile
oh fan tu as raison, ça donne une tout autre allure à la chute et au début
mais alors la petite fille est une ado
je la sentais plus petite
remarque c'est lui le tordu, tout ce qui porte jupette est peut-être catin
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: La petite fille facile
pour être tordu il l'est et pas qu'un peu
car il s'agit bien d'une petite fille
une ado ne demande pas ce qu'est une catin
elle écoute Mylène Farmer en se pâmant
car il s'agit bien d'une petite fille
une ado ne demande pas ce qu'est une catin
elle écoute Mylène Farmer en se pâmant
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: La petite fille facile
Janis a écrit:
mais alors la petite fille est une ado
je la sentais plus petite
Ben oui, c'est justement là que ça pèche !
Invité- Invité
Re: La petite fille facile
oui, il y a là un petit hiatus
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: La petite fille facile
Ce texte est de moi, et je vous remercie pour vos commentaires.
J'ai hésité sur la mise en page et l'articulation entre les paragraphes, le texte est en fait une seule et même journée pour la petite fille. L'histoire se déroule en quelques heures : de la question à son père, à l'heure du couché, entre temps il y a le repas et la recherche de l'ours en peluche.
La petite fille est bien une petite fille, 10 ans maximum. Et dans l'esprit de certains, une enfant de cette âge là peut être une catin, je vous le confirme. Je comprends que ça puisse déranger à la lecture par contre.
Encore merci, je proposerai sûrement une correction, une réécriture du texte, en suivant vos conseils.
J'ai hésité sur la mise en page et l'articulation entre les paragraphes, le texte est en fait une seule et même journée pour la petite fille. L'histoire se déroule en quelques heures : de la question à son père, à l'heure du couché, entre temps il y a le repas et la recherche de l'ours en peluche.
La petite fille est bien une petite fille, 10 ans maximum. Et dans l'esprit de certains, une enfant de cette âge là peut être une catin, je vous le confirme. Je comprends que ça puisse déranger à la lecture par contre.
Encore merci, je proposerai sûrement une correction, une réécriture du texte, en suivant vos conseils.
Remus- Nombre de messages : 2098
Age : 34
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: La petite fille facile
A la lecture on entre dans un univers familial, et par extension on entrevoit une part de l'environnement au dehors, tous deux contenus dans la petite fille (puisque c'est son vécu par l'angle de cette journée), présents à son esprit.
Et on ressort de là avec un sentiment d'anormale normalité...ou de normalité anormale.
Comme si quelque chose clochait, mais que la petite fille cherchait à s'expliquer rationnellement les choses pour les normaliser, (c'est de la logique) et bien qu'elle puisse ressentir aussi ce qui cloche, qu'elle veuille l'estomper. Le repère de normalité, le modèle, est comme pour tout enfant le périmètre de la maison familiale, et on sent chez cette petite fille l'envie de bien faire, ou du moins ne pas commettre d'erreur, pour avoir le renvoi d'une image positive d'elle même, ou plus simplement pour satisfaire. Et cela elle l'exporte aussi, hors de la maison, dans cet environnement du dehors.
Ce personnage me semble aussi investi d'une volonté de protection, tout en cherchant peut être à s'identifier.
Désolée pour l'auteur si je dis là n'importe quoi...c'est l'impression première, qui me vient en une seule lecture.
Quant à la forme, je ne saurais la commenter efficacement, peut être quelques petits détails à rectifier deci-dela pour un rendu final "justifié", mais en tout cas la simplicité sert bien la logique du raisonnement.
Et on ressort de là avec un sentiment d'anormale normalité...ou de normalité anormale.
Comme si quelque chose clochait, mais que la petite fille cherchait à s'expliquer rationnellement les choses pour les normaliser, (c'est de la logique) et bien qu'elle puisse ressentir aussi ce qui cloche, qu'elle veuille l'estomper. Le repère de normalité, le modèle, est comme pour tout enfant le périmètre de la maison familiale, et on sent chez cette petite fille l'envie de bien faire, ou du moins ne pas commettre d'erreur, pour avoir le renvoi d'une image positive d'elle même, ou plus simplement pour satisfaire. Et cela elle l'exporte aussi, hors de la maison, dans cet environnement du dehors.
Ce personnage me semble aussi investi d'une volonté de protection, tout en cherchant peut être à s'identifier.
Désolée pour l'auteur si je dis là n'importe quoi...c'est l'impression première, qui me vient en une seule lecture.
Quant à la forme, je ne saurais la commenter efficacement, peut être quelques petits détails à rectifier deci-dela pour un rendu final "justifié", mais en tout cas la simplicité sert bien la logique du raisonnement.
Invité- Invité
Re: La petite fille facile
Il y a à la relecture un petit manque de liant je trouve et c'est dommage, comme par exemple
"Je ne peux pas savoir si tu ne m'apprends pas" qui arrive abruptement.
Les scènes s'enchaînent vite, tout a son importance mais hop on passe de suite à autre chose.
On sent que le personnage à la volonté de faire sa place, comme à table où elle arrive avant son grand frère dans ce but.
Alors peut être que c'est plus défendre que protéger, contrairement à ce que je disais tout à l'heure.
En fait je pense que s'il prend davantage le temps de se poser, en dosant juste la respiration deci-delà,
c'est un texte intéressant.
"Je ne peux pas savoir si tu ne m'apprends pas" qui arrive abruptement.
Les scènes s'enchaînent vite, tout a son importance mais hop on passe de suite à autre chose.
On sent que le personnage à la volonté de faire sa place, comme à table où elle arrive avant son grand frère dans ce but.
Alors peut être que c'est plus défendre que protéger, contrairement à ce que je disais tout à l'heure.
En fait je pense que s'il prend davantage le temps de se poser, en dosant juste la respiration deci-delà,
c'est un texte intéressant.
Invité- Invité
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