FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Hormis le problème de post et de chiffre.... Pas d'autres avis sur la description?
plume blanche- Nombre de messages : 21
Age : 46
Date d'inscription : 14/08/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Il me semble, mais c'est juste pour moi, hein ! que l'extrême longueur de certaines phrases nuit à cette description, par ailleurs fort précise et imagée.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Au temps pour moi... on avait discuté à propos de cette règle itou... :-)plume blanche a écrit:Autant pour moi, prise par le temps je n'ai pas fait attention. Désolée.mentor a écrit:je crois que dans un texte, à moins d'un truc sur l'économie ou quelque chose de technique, on écrit toujours les nombres et les chiffres en toutes lettresmilo a écrit:le "deux" écrit en chiffre m'a gêné. oui, je fais ma chochotte
pourtant j'imagine que cette particularité à une importance dans ton texte (?).
et il me semble qu'ici il faudrait vraiment écrire DEUX
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je n'ai apparemment pas suivi cette discussion mais il me semble qu'aucune règle n'ait établi donc je confirme bien mon expression, autant pour moi... ;-)jonjon21 a écrit:Au temps pour moi... on avait discuté à propos de cette règle itou... :-)plume blanche a écrit:Autant pour moi, prise par le temps je n'ai pas fait attention. Désolée.mentor a écrit:je crois que dans un texte, à moins d'un truc sur l'économie ou quelque chose de technique, on écrit toujours les nombres et les chiffres en toutes lettresmilo a écrit:le "deux" écrit en chiffre m'a gêné. oui, je fais ma chochotte
pourtant j'imagine que cette particularité à une importance dans ton texte (?).
et il me semble qu'ici il faudrait vraiment écrire DEUX
plume blanche- Nombre de messages : 21
Age : 46
Date d'inscription : 14/08/2007
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
& moi qui avait été surprise par ladite conversation, je surenchéris : autant pour moi Krystelle & Mentor ( je crois ? ) :-)))plume blanche a écrit:Je n'ai apparemment pas suivi cette discussion mais il me semble qu'aucune règle n'ait établi donc je confirme bien mon expression, autant pour moi... ;-)jonjon a écrit:Au temps pour moi... on avait discuté à propos de cette règle itou... :-)plume blanche a écrit:Autant pour moi, prise par le temps je n'ai pas fait attention. Désolée.
Yaäne- Nombre de messages : 614
Age : 34
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Bonsoir Plume blanche.
Tu souhaites un commentaire sur ton texte.
Je pense que tu as sincèrement envie d'écrire, de faire passer des émotions, de transmettre des sentiments, de partager des ressentis. Cela se sent et c'est bien le premier élan qui nous pousse à écrire.
Ecrire c'est aussi beaucoup travailler et apprendre sans cesse.
Alors voici mes remarques:
Il y a des maladresses de fond, d’intention ou de construction :
Tu dis que le lien est raffiné, puis tu donnes une explication de ce lien qui n’explique en rien l’emploi du mot raffiné.
Il y a des ambiguïtés dans les descriptions qui empêchent le lecteur de se faire une image nette des personnages.
Le portrait de Mme M…, par exemple. Difficile de s’en faire une idée tant tu emploies de qualificatifs qui se contredisent :
Visages heureux/grands yeux tristes
Emplis de flammes et de force/regard timide et inquiet
Force/peur constante
Il y a des maladresses d’écriture :
1.
D’abord, comment dire, il y a dans certaines de tes phrases trop de mots pour peu de substance.
Voyons, je mets entre parenthèses les mots qu’il conviendrait d’ôter (ce n’est que mon avis, hein ?)
par exemple ici:
«Il y avait entre elles une sorte de lien raffiné, un de ces liens qui peuvent naître (parfois) quand se rencontrent (deux= on s’en doute, je remplacerais pas « des ») caractères ( souvent)(complétement) opposés (l'un à l'autre), mais desquels l'un est plus sévère, plus profond et plus pur (que l'autre), alors que cet autre, empli d'une haute humilité, se juge lui-même et se soumet amoureusement( à lui), enfermant, comme un bonheur, son amitié au fond (même) de son âme.»
Je n'ai retiré que 7 à 8 mots —j'aurais pu en ôter davantage en restructurant la phrase :
cependant le sens est resté le même. Ceci pour dire : trop de mots égarent le lecteur, il s’emmêle les pieds dans la moquette et finit par s’endormir dessus.
2.
« … un de ces liens qui peuvent » : je doute que ce soit grammaticalement correct. Perso, j’aurais mis « qui peut »
« mais desquels l'un est plus sévère, plus profond… » : je ne crois pas que ce soit correct non plus.
3.
pas mal de répétitions :
« Mme M... était extrêmement belle, mais il y avait dans sa beauté quelque chose de particulier qui la séparait de la foule de toutes les jolies femmes: il y avait quelque chose dans son visage qui attirait tout de suite toutes les sympathies chez tous ceux qui la rencontraient ; »
Je m’arrête là.
Tu souhaites un commentaire sur ton texte.
Je pense que tu as sincèrement envie d'écrire, de faire passer des émotions, de transmettre des sentiments, de partager des ressentis. Cela se sent et c'est bien le premier élan qui nous pousse à écrire.
Ecrire c'est aussi beaucoup travailler et apprendre sans cesse.
Alors voici mes remarques:
Il y a des maladresses de fond, d’intention ou de construction :
Tu dis que le lien est raffiné, puis tu donnes une explication de ce lien qui n’explique en rien l’emploi du mot raffiné.
Il y a des ambiguïtés dans les descriptions qui empêchent le lecteur de se faire une image nette des personnages.
Le portrait de Mme M…, par exemple. Difficile de s’en faire une idée tant tu emploies de qualificatifs qui se contredisent :
Visages heureux/grands yeux tristes
Emplis de flammes et de force/regard timide et inquiet
Force/peur constante
Il y a des maladresses d’écriture :
1.
D’abord, comment dire, il y a dans certaines de tes phrases trop de mots pour peu de substance.
Voyons, je mets entre parenthèses les mots qu’il conviendrait d’ôter (ce n’est que mon avis, hein ?)
par exemple ici:
«Il y avait entre elles une sorte de lien raffiné, un de ces liens qui peuvent naître (parfois) quand se rencontrent (deux= on s’en doute, je remplacerais pas « des ») caractères ( souvent)(complétement) opposés (l'un à l'autre), mais desquels l'un est plus sévère, plus profond et plus pur (que l'autre), alors que cet autre, empli d'une haute humilité, se juge lui-même et se soumet amoureusement( à lui), enfermant, comme un bonheur, son amitié au fond (même) de son âme.»
Je n'ai retiré que 7 à 8 mots —j'aurais pu en ôter davantage en restructurant la phrase :
cependant le sens est resté le même. Ceci pour dire : trop de mots égarent le lecteur, il s’emmêle les pieds dans la moquette et finit par s’endormir dessus.
2.
« … un de ces liens qui peuvent » : je doute que ce soit grammaticalement correct. Perso, j’aurais mis « qui peut »
« mais desquels l'un est plus sévère, plus profond… » : je ne crois pas que ce soit correct non plus.
3.
pas mal de répétitions :
« Mme M... était extrêmement belle, mais il y avait dans sa beauté quelque chose de particulier qui la séparait de la foule de toutes les jolies femmes: il y avait quelque chose dans son visage qui attirait tout de suite toutes les sympathies chez tous ceux qui la rencontraient ; »
Je m’arrête là.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
à mettre dans le fil de VOS APHORISMESKilis a écrit:trop de mots égarent le lecteur, il s’emmêle les pieds dans la moquette et finit par s’endormir dessus.
excellent ! ;-)
(ce n'est pas moquerie par rapport à Plume Blanche, hein ! c'est juste drôle en soi)
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Charles a écrit:Le poème est donc l'inverse d'une blague ...pandaworks a écrit:Le succès d'un poème se mesure à la lourdeur du silence qui suit sa lecture.
(j'ai écrit ça cette nuit mais si vous me dites que c'est d'un autre je ne serai pas faché, probable que j'ai pêché ça inconsciement)
Donc un poême est une vaste blague qui tombe à plat... =)
Wild Hunt- Nombre de messages : 9
Age : 49
Localisation : Belgique, Liège
Date d'inscription : 22/08/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
bonjour véliens
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
toi non plus tu devais pas être bien réveillé :-)))killgrieg a écrit:bonjour véliens
m'en vais dire bonjour dans le bon fil
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
je suis en rade
sur mon radeau
sur mon radeau
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'aime bien comment tu écris, Lull. Pourquoi disparaitre si tôt ?
Invité- Invité
Extrait.
Voilà. J'ai commencé à écrire une histoire, et j'en suis a 15 page word.
Je voulais vous soumettre ce passage parce que je ne suis pas certaine que ça passe bien. Merci.
Cela prit quelques minutes à Taho pour se rendre dans le lieu qui le berçait depuis sa plus tendre enfance lorsqu’il ne savait où aller. Il s’adossa à un arbre, le plus grand hêtre qu’il n’eut jamais vu. Il leva les yeux au large et regarda alentour ; ce lagon était de loin le lieu le plus magnifique au monde. Et vous-même, si vous aviez été présent, l’auriez constaté. L’eau de ce lac était d’un bleu limpide et il n’y avait nul besoin de plisser les yeux pour voir à travers. Les fleurs qui bordaient le rivage ne ressemblaient en rien à celles que l’on trouve actuellement dans nos prairies. Leurs couleurs étaient plus pures qu’un rubis et l’on pu trouver le scintillement d’une étoile dans chaque parcelle de pétale. Les arbres rayonnaient eux-mêmes étonnamment, comme si le soleil concentrait l’entièreté de ses rayons sur cette partie de la forêt. Etait-ce l’habitude de l’endroit où le fait qu’il était plongé dans ses pensées qui ne lui fit guère remarqué que le lagon avait … changé ? Oui, peu, mais le détail faisait la différence.
Taho ferma les yeux et logea sa tête dans la paume de ses mains. Ses nerfs étaient sur le point de lâcher ; il ne savait que penser. Il attrapa une pierre gisant sur le sol et la fit ricocher sur l’eau claire. Etrangement celle-ci ne coula pas mais sembla glisser sur le liquide et rétrécir au fur et à mesure qu’elle s’éloignait. Taho ne fit guère attention à ce détail ; ces pensées étaient fixées sur Elya. Tout était confus dans son esprit. Encore plus que dans l’après midi. Il serra les poings et tenta de se concentrer au maximum. Il fit le vide dans sa tête en essayant d’y créer un trou noir. Ses yeux se clorent. Il inspira une grande bouffée d’air et se releva en un éclair. Son regard à présent pétillait. Il avait réussi à chasser l’entièreté des doutes qui l’assaillaient et savait exactement ce qu’il devait faire dès maintenant. Peut lui importaient ce que le village en penserait, peut lui importait qu’il y perde sa place. Elia était sa meilleure amie, et il la suivrait aveuglément.
Il traversa le massif floral des bois en un instant, courant tel le vent à la poursuite de la lumière. Il passa la rivière noire en un éclair et se retrouva assez rapidement au village. Taho rentra immédiatement chez lui, sans se retourner, sans regarder ne serait-ce une seule fois autour de lui. Il ouvrit la porte de la chambre de sa sœur à la volée, les yeux rouges et dit :
« Frania ! »
La porte étant restée grande ouverte et il avait hurlé tellement fort que sa mère l’eu entendu.
« Ne beugle pas comme ça ! Elle est partie depuis déjà un bon moment, décréta celle-ci, certainement à traîner avec Elia. »
Taho ne prit pas la peine de répondre à sa génitrice et repartit en coup de vent. C’était la première fois qu’il avait agit ainsi et sa mère en resta troublée.
La jeune homme s’arrêta au bord de l’étang du village, bu une gorgée d’eau et reprit sa course. Il ne se retourna pas lorsque Kalas l’appela, ni quand se fut au tour de Mina ; il devait trouver sa sœur, et pour cela il n’y avait qu’un endroit qui se dessinait dans son esprit – Elia lui avait tout raconté - ; le temple d’Eternia, ainsi que le triangle des trois chênes.
Je voulais vous soumettre ce passage parce que je ne suis pas certaine que ça passe bien. Merci.
Cela prit quelques minutes à Taho pour se rendre dans le lieu qui le berçait depuis sa plus tendre enfance lorsqu’il ne savait où aller. Il s’adossa à un arbre, le plus grand hêtre qu’il n’eut jamais vu. Il leva les yeux au large et regarda alentour ; ce lagon était de loin le lieu le plus magnifique au monde. Et vous-même, si vous aviez été présent, l’auriez constaté. L’eau de ce lac était d’un bleu limpide et il n’y avait nul besoin de plisser les yeux pour voir à travers. Les fleurs qui bordaient le rivage ne ressemblaient en rien à celles que l’on trouve actuellement dans nos prairies. Leurs couleurs étaient plus pures qu’un rubis et l’on pu trouver le scintillement d’une étoile dans chaque parcelle de pétale. Les arbres rayonnaient eux-mêmes étonnamment, comme si le soleil concentrait l’entièreté de ses rayons sur cette partie de la forêt. Etait-ce l’habitude de l’endroit où le fait qu’il était plongé dans ses pensées qui ne lui fit guère remarqué que le lagon avait … changé ? Oui, peu, mais le détail faisait la différence.
Taho ferma les yeux et logea sa tête dans la paume de ses mains. Ses nerfs étaient sur le point de lâcher ; il ne savait que penser. Il attrapa une pierre gisant sur le sol et la fit ricocher sur l’eau claire. Etrangement celle-ci ne coula pas mais sembla glisser sur le liquide et rétrécir au fur et à mesure qu’elle s’éloignait. Taho ne fit guère attention à ce détail ; ces pensées étaient fixées sur Elya. Tout était confus dans son esprit. Encore plus que dans l’après midi. Il serra les poings et tenta de se concentrer au maximum. Il fit le vide dans sa tête en essayant d’y créer un trou noir. Ses yeux se clorent. Il inspira une grande bouffée d’air et se releva en un éclair. Son regard à présent pétillait. Il avait réussi à chasser l’entièreté des doutes qui l’assaillaient et savait exactement ce qu’il devait faire dès maintenant. Peut lui importaient ce que le village en penserait, peut lui importait qu’il y perde sa place. Elia était sa meilleure amie, et il la suivrait aveuglément.
Il traversa le massif floral des bois en un instant, courant tel le vent à la poursuite de la lumière. Il passa la rivière noire en un éclair et se retrouva assez rapidement au village. Taho rentra immédiatement chez lui, sans se retourner, sans regarder ne serait-ce une seule fois autour de lui. Il ouvrit la porte de la chambre de sa sœur à la volée, les yeux rouges et dit :
« Frania ! »
La porte étant restée grande ouverte et il avait hurlé tellement fort que sa mère l’eu entendu.
« Ne beugle pas comme ça ! Elle est partie depuis déjà un bon moment, décréta celle-ci, certainement à traîner avec Elia. »
Taho ne prit pas la peine de répondre à sa génitrice et repartit en coup de vent. C’était la première fois qu’il avait agit ainsi et sa mère en resta troublée.
La jeune homme s’arrêta au bord de l’étang du village, bu une gorgée d’eau et reprit sa course. Il ne se retourna pas lorsque Kalas l’appela, ni quand se fut au tour de Mina ; il devait trouver sa sœur, et pour cela il n’y avait qu’un endroit qui se dessinait dans son esprit – Elia lui avait tout raconté - ; le temple d’Eternia, ainsi que le triangle des trois chênes.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Je devine qu’il y a une vraie histoire autour de ce fragment. Je pense aussi qu’il y a des petites questions de style à corriger.
Cet extrait commence par une phrase trop longue, trop compliquée à lire. J’ai vu que ton texte n’était pas très long et je me suis forcée à lire la suite, mais cette première phrase ne m’en donnait pas envie. Heureusement que je suis allée au-delà, parce que la suite est bien.
Le deuxième paragraphe est beaucoup plus fluide et je l’ai trouvée agréable à lire. Il faudrait que tu arrives à trouver cette fluidité partout.
« que sa mère l’eut entendu » : à changer en « que sa mère l’entendit », il me semble.
Il y a certains mots qui ne me semblent pas avoir lieu d’être. Un mot simple est souvent préférable. Ses yeux se fermèrent plutôt que ses yeux se clorent. Sa mère au lieu de sa génitrice. Tu as sans doute utilisé ces mots pour éviter les répétitions, mais justement, ils n’ont pas l’air naturel dans ce texte.
Voilà, j’espère que ces critiques sont constructives et qu’elles te seront utiles. Et bravo pour les quinze pages.
Cet extrait commence par une phrase trop longue, trop compliquée à lire. J’ai vu que ton texte n’était pas très long et je me suis forcée à lire la suite, mais cette première phrase ne m’en donnait pas envie. Heureusement que je suis allée au-delà, parce que la suite est bien.
Le deuxième paragraphe est beaucoup plus fluide et je l’ai trouvée agréable à lire. Il faudrait que tu arrives à trouver cette fluidité partout.
« que sa mère l’eut entendu » : à changer en « que sa mère l’entendit », il me semble.
Il y a certains mots qui ne me semblent pas avoir lieu d’être. Un mot simple est souvent préférable. Ses yeux se fermèrent plutôt que ses yeux se clorent. Sa mère au lieu de sa génitrice. Tu as sans doute utilisé ces mots pour éviter les répétitions, mais justement, ils n’ont pas l’air naturel dans ce texte.
Voilà, j’espère que ces critiques sont constructives et qu’elles te seront utiles. Et bravo pour les quinze pages.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
J'adore!!! Même si c'est que le début commence par une phrase trop longue et trop simple. Tu devrais peut être retravaillé cette phrase. Autrement j'aime ta façon d'écrire et de raconter. Tu as du talent.
carrie23- Nombre de messages : 55
Age : 41
Date d'inscription : 19/08/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ce serait bien d'arrêter les conneries ou la bêtise simple non ? J'ai l'impression d'être dans un bac à sable, je m'étonne pas de ça, m'étonne juste que beaucoup de vous se perdent ici. Bon Dieu, c'est pas ce qui manque sur le net des forums ou purger un peu d'acné et les récits allant avec ?carrie23 a écrit:J'adore!!! Même si c'est que le début commence par une phrase trop longue et trop simple. Tu devrais peut être retravaillé cette phrase. Autrement j'aime ta façon d'écrire et de raconter. Tu as du talent.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Tu es con ou quoi? J'aime bien ce qu'elle écrit. Chacun ses goût!!!
carrie23- Nombre de messages : 55
Age : 41
Date d'inscription : 19/08/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Tu pourrais varier les insultes, nous sommes sur un site à vocation littéraire où chacun fait un effort question diversité de langage. Note que tu pourrais aussi retourner à la lecture, également la diversifier, tu y apprendrais que « Chacun ses goûts » et le plus souvent employé par ceux qui, incapables de définir lesdits goûts, résument leur carence de savoir par une locution. Aussi bien tu pourrais ne rien faire, la bêtise est avant tout, la fainéantise d’apprendre.carrie23 a écrit:Tu es con ou quoi? J'aime bien ce qu'elle écrit. Chacun ses goût!!!
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
D’île en aile,
La mouette assassine
Le silence.
La mouette assassine
Le silence.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Island, ce haïku est magnifique. Vraiment. Bien au-delà de beaucoup d'autres. Tu réussis à sublimer cet art, qui utilise l'éphémère, l'évaporé. Un grand bravo !
Bon, je continue avec ce petit texte :
Elle n’était pas belle ; vraiment pas. On aurait dit qu’elle faisait la gueule, même. C’était une des ces vieilles baraques, avec des croûtes de peinture écaillée et de grosses pierres plus visibles que de l’acné. Le toit, aussi léger qu’un chapeau élimé, menaçait de se soulever à la moindre bourrasque et découvrir un crâne luisant.
Sur le chemin du collège, cette maison m’aspirait à chaque regard que j’osais porter sur elle. Elle était si massive, campée là, écrasant la Terre, éclipsant le Soleil, couvrant le vent et exhalant la fleur. Enfin, les fleurs : azalées, roses, hortensias, pensées et lilas s’arrachaient leur place à la lumière, se battaient le peu d’eau qu’on leur offrait, dans une course enragée à la sélection ; on aurait dit une petite vieille, la baraque ; trop pomponnée, pleine de bijoux clinquants, les ongles vernis d’un rouge visible en pleine nuit, et trop parfumée. Il ne manquait plus que le bonbon à la menthe.
Parfois un chat –qui tenait plus du ragondin qu’autre chose- se faufilait entre les barreaux du vieux portail, et posait son cul sur le muret ; ses yeux me faisaient peur ; ils étaient le dernier rempart entre ses griffes et ma carotide, ma vie. Il me défiait, félin, plus droit que le sphinx, défendait sa maison comme un énorme morceau de poisson. Un jour, dans un élan de rare stupidité, je me suis surpris à tendre la main vers l’animal. C’est ce jour, justement, où mon vocabulaire s’est enrichi du verbe -magnifique s’il en est- feuler.
La baraque souriait de temps à autre. J’en suis encore persuadé. Il est, je vous l’accorde, difficile d’étirer une peau de béton, de plâtre, de bois et de ferraille. Mais, en se concentrant bien, chacun ici aurait pu assister à ce petit miracle ; il aurait fallu traverser la rue et prendre un peu de recul, plisser les yeux, et attendre que la nuit pointe le bout de son nez refroidi. Ça aurait marché, croyez-moi !
Ce soir, j’ai essayé.
Mais mes souvenirs étaient vaporeux, et cette saleté d’immeuble qu’on a construit à la place de la maison, de ma maison, n’a pas la tête à rire.
Bon, je continue avec ce petit texte :
Elle n’était pas belle ; vraiment pas. On aurait dit qu’elle faisait la gueule, même. C’était une des ces vieilles baraques, avec des croûtes de peinture écaillée et de grosses pierres plus visibles que de l’acné. Le toit, aussi léger qu’un chapeau élimé, menaçait de se soulever à la moindre bourrasque et découvrir un crâne luisant.
Sur le chemin du collège, cette maison m’aspirait à chaque regard que j’osais porter sur elle. Elle était si massive, campée là, écrasant la Terre, éclipsant le Soleil, couvrant le vent et exhalant la fleur. Enfin, les fleurs : azalées, roses, hortensias, pensées et lilas s’arrachaient leur place à la lumière, se battaient le peu d’eau qu’on leur offrait, dans une course enragée à la sélection ; on aurait dit une petite vieille, la baraque ; trop pomponnée, pleine de bijoux clinquants, les ongles vernis d’un rouge visible en pleine nuit, et trop parfumée. Il ne manquait plus que le bonbon à la menthe.
Parfois un chat –qui tenait plus du ragondin qu’autre chose- se faufilait entre les barreaux du vieux portail, et posait son cul sur le muret ; ses yeux me faisaient peur ; ils étaient le dernier rempart entre ses griffes et ma carotide, ma vie. Il me défiait, félin, plus droit que le sphinx, défendait sa maison comme un énorme morceau de poisson. Un jour, dans un élan de rare stupidité, je me suis surpris à tendre la main vers l’animal. C’est ce jour, justement, où mon vocabulaire s’est enrichi du verbe -magnifique s’il en est- feuler.
La baraque souriait de temps à autre. J’en suis encore persuadé. Il est, je vous l’accorde, difficile d’étirer une peau de béton, de plâtre, de bois et de ferraille. Mais, en se concentrant bien, chacun ici aurait pu assister à ce petit miracle ; il aurait fallu traverser la rue et prendre un peu de recul, plisser les yeux, et attendre que la nuit pointe le bout de son nez refroidi. Ça aurait marché, croyez-moi !
Ce soir, j’ai essayé.
Mais mes souvenirs étaient vaporeux, et cette saleté d’immeuble qu’on a construit à la place de la maison, de ma maison, n’a pas la tête à rire.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est joli, tendre et nostalgique ; ça me rappelle une vieille chanson de Nino Ferrer, je ne sais plus le titre, un truc du style "la maison près des des HLM", dans le même ton...
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est joli, tendre et nostalgique: t'ain, pareil que moi.
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
C'est très joli comme texte Kasar, pile poil dans l'actualité à vrai dire. A l'inverse du "progres", on préfère parfois ( souvent ) nos vieilles maisons, en ruines - ou pas - pleines de souvenirs et de Temps.
Island, tu viens d'écrire l'un des seul Haïku que j'ai compris et apprécié dans ma vie !
Il y en avait un autre dont l'un des vers était
"La luciole se cache
Dans la Lune."
Mais je ne me rappelle plus du début, si quelqu'un connait...
Belles inspirations ce soir en tout cas.
Island, tu viens d'écrire l'un des seul Haïku que j'ai compris et apprécié dans ma vie !
Il y en avait un autre dont l'un des vers était
"La luciole se cache
Dans la Lune."
Mais je ne me rappelle plus du début, si quelqu'un connait...
Belles inspirations ce soir en tout cas.
Yaäne- Nombre de messages : 614
Age : 34
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
PoursuivieYaäne a écrit:Island, tu viens d'écrire l'un des seul Haïku que j'ai compris et apprécié dans ma vie !
Il y en avait un autre dont l'un des vers était
"La luciole se cache
Dans la Lune."
Mais je ne me rappelle plus du début, si quelqu'un connait...
la luciole se cache
dans la lune
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
mentor a écrit:PoursuivieYaäne a écrit:Island, tu viens d'écrire l'un des seul Haïku que j'ai compris et apprécié dans ma vie !
Il y en avait un autre dont l'un des vers était
"La luciole se cache
Dans la Lune."
Mais je ne me rappelle plus du début, si quelqu'un connait...
la luciole se cache
dans la lune
:-° ♪ C'est beau.
"La vieille dame au manteau et le voleur - Princes et Princesses "
Est-ce que ça vient vraiment de là ?
Yaäne- Nombre de messages : 614
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Date d'inscription : 11/04/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Ou je suis ce qu'on pourrait appeller une espèce d'ignare ?
Yaäne- Nombre de messages : 614
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Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
À 186000 signes, la dernière fois je déposais le mot fin, content de moi. Plus tard je l’augmentais de 30 000 pour tous comptes faits et après corrections, arriver à 200 000 environ. Il comptait 27 chapitres et c’est ainsi qu’il est parti à l’imprimerie, ensuite les librairies…
Et me voila ce soir, passant la barre des 200 000, 26e chapitre, moitié de récit, me demandant si comptable, ça m’irait pas mieux comme métier.
Et me voila ce soir, passant la barre des 200 000, 26e chapitre, moitié de récit, me demandant si comptable, ça m’irait pas mieux comme métier.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Lasse, hélas, ça passe ou ça casse.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Yali a écrit:À 186000 signes, la dernière fois je déposais le mot fin, content de moi. Plus tard je l’augmentais de 30 000 pour tous comptes faits et après corrections, arriver à 200 000 environ. Il comptait 27 chapitres et c’est ainsi qu’il est parti à l’imprimerie, ensuite les librairies…
Et me voila ce soir, passant la barre des 200 000, 26e chapitre, moitié de récit, me demandant si comptable, ça m’irait pas mieux comme métier.
J'ai hâte au prochain roman Yali!
Jonjon- Nombre de messages : 2908
Age : 40
Date d'inscription : 21/12/2005
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
y a d'la matière, on dirait ;-)Yali a écrit:me voila ce soir, passant la barre des 200 000, 26e chapitre, moitié de récit, me demandant si comptable, ça m’irait pas mieux comme métier.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Et une fois glissé on ploie sous le poids de l'ivresse engendrée ? !Arielle a écrit:Pot-de-vin: glisser rubis sous l'ongle :-)
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Marche sur l'autel
Jésus marche sur l'eau, tel
Le sauveur du troupeau
Tandis qu'écume
un mouton noir de sel.
Tour de verre
Je tourne en rond, comme un bocal sans son poisson.
Quand on mitraille
Quand ton mythe raille
Les huns et les autres
Entre vous s'élève
Une muraille de Chine.
Les astronautes
Sur le sol de la lune
D'un pas léger
Ils ont enfin trouvé la clé
Les astres aux notes.
Jésus marche sur l'eau, tel
Le sauveur du troupeau
Tandis qu'écume
un mouton noir de sel.
Tour de verre
Je tourne en rond, comme un bocal sans son poisson.
Quand on mitraille
Quand ton mythe raille
Les huns et les autres
Entre vous s'élève
Une muraille de Chine.
Les astronautes
Sur le sol de la lune
D'un pas léger
Ils ont enfin trouvé la clé
Les astres aux notes.
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Et je ris car la vie me saoule.
Manu(manisa06)- Nombre de messages : 1928
Age : 54
Localisation : Côte d'usure
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Lyra will a écrit:
Les astronautes
Sur le sol de la lune
D'un pas léger
Ils ont enfin trouvé la clé
Les astres aux notes.
Quelle jolie idée des astronautes musiciens ! Bien aussi le jésus (dé)marcheur d'eau ! Joli travail !!
Invité- Invité
Re: FRAGMENTS : Le fil de vos textes courts
Tour de verre
Je tourne en rond, comme un bocal sans son poisson.
C'est celui-là que je préfère, bravo Lyra!
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