Exercice en direct mercredi 5 septembre 2007

à propos de la fénéantise, gobu adepte

C'est pas une qualité, c'est une vertu !

alors je confirme mon choix

Alfo, Yali... une qualité, svp

Sahkti a écrit:je dis charité chrétienne

waf! C'est une qualité ça ?

Kilis, un nom d'acteur supplémentaire (Loup a demandé des contraintes) et Zou, une autre qualité, merci!

Sahkti a écrit:Kilis, un nom d'acteur supplémentaire (Loup a demandé des contraintes) et Zou, une autre qualité, merci!

Ok: Woody Allen

Iso 9000—9099

dommage, je vous quitte, la mort dans l'âme

L'empathie

bertrand-môgendre a écrit:dommage, je vous quitte, la mort dans l'âme

Je te laisse des contraintes Bertrand! (ok?)

J’ai des problèmes de connexion Internet, je ne sais pas si je pourrais faire l’exo.
Au cas-où, je dis : l’honnêteté.

Alfosaure a écrit:J’ai des problèmes de connexion Internet, je ne sais pas si je pourrais faire l’exo.
Au cas-où, je dis : l’honnêteté.

Ca c'est pas une qualité, c'est un handicap.

LOL !!!!!!!! (c'est pour rire, hein...)

Alfo, on dirait que tu n'es pas le seul...

Je rame aussi question connexion...

Bien...

Je vais vous donner à chacun un nom d'acteur et une qualité.
Glissez l'un et l'autre dans un texte (soit vous vous adressez à cet acteur, soit vous êtes lui, soit vous parlez de lui... au choix).
Taille au choix.

KILIS: Marlon Brando/ gentillesse
BERTRAND: George Clooney /Objectivité
CHARLES: Robert Mitchum / détermination
NINA: Louis Jouvet/ courage
ALFOSAURE: Buster Keaton/ délicatesse
LOUPBLEU: Sean Penn/ empathie
KRYSTELLE: Jean-Hugues Anglade/ charité chrétienne
ZOU: André Dussolier/honnêteté
GOBU: Woody Allen/ iso 9000
SAHKTI: Johnny Depp/ patience
YALI: Louise Brooks/ fainéantise

Gobu ;-)

C'est clair ou pas trop?
Ça va pour tout le monde?

On se dit dans une heure mais j'ai pas la baïonnette dans la main :-))

Kilis, prends soin de Marlon, hein ;-)

Tout va bien Sahkti, merci.

Sahkti a écrit:YALI: Louise Brooks/ fainéantise

Pas le genre à rendre fainéant mais soit :-)

Zou a écrit:Kilis, prends soin de Marlon, hein ;-)

Yes of course, je danserai bien the last gotan avec lui.

Bonne écriture les Véliens !

Allez hop, c'est parti! Bon amusement à tous!

kilis a écrit:

Zou a écrit:Kilis, prends soin de Marlon, hein ;-)

Yes of course, je danserai bien the last gotan avec lui.

Laisse m'en quelques notes !

C'est bon aussi pour moi.

Salut à tous, non je n'ai rien mal pris du tout, j'ai juste eu un problème de connection. C'est trop tard maintenant ?

Orakei a écrit:Salut à tous, non je n'ai rien mal pris du tout, j'ai juste eu un problème de connection. C'est trop tard maintenant ?

NOn non, ce n'est pas trop tard Orakei!!

Je te donne comme contraintes: Fanny Ardant et éloquence

Et je dépose aussi comme contraintes, pour les éventuels amateurs qui voudraient:

Alain Delon/ascétisme

Greta Garbo/ franchise

+ LOUPBLEU: Sean Penn/ empathie

Merci Sahkti !!!

Johnny Depp / Patience

L'amour, je l'ai appris avec Didier. Ou plutôt non, c'était François. Ou bien Frédéric? Zut, je ne sais plus comment il s'appelait! Mais je me souviens que j'ai pensé à Johnny Depp. A Johnny Depp et ses yeux de velours. Et son sourire aussi. Et ses mains. Et ses...
Flûte alors, comment il s'appelait encore ce type?! C'était dans la cabane à foin au bout de la rue, dans le champ de chez Mathieu. Même qu'on a failli se faire prendre. Parce que je pensais à Johnny Depp et que je n'ai pas entendu Mathieu rentrer avec sa vache. Une seule vache il avait. Le pauvre. Ça doit être triste une seule vache. Une seule paire d'oreilles à qui tout confier. Une seule paire d'oreilles pour tout supporter. Ça doit être sacrément patient une vache. Surtout celle de Mathieu. Parce qu'il devait en avoir des choses à lui dire. Avec tout ce qui se passait dans sa cabane à foin. Je suis sûre, maintenant, qu'il était au courant. Pour Murielle. Pour Valérie. Et aussi pour moi. Oui, il a bien dû se marrer le Mathieu. Sa vache, par contre, je sais pas. Quelle patience ça doit avoir une vache...
M'enfin, c'est pas possible de ne plus se souvenir du nom du garçon avec qui on a... Alain? Non! Jean, peut-être? Même pas. Pfff, quelle mémoire. Mais je me souviens de Johnny Depp. Son regard plongé dans le mien. Ses cheveux collés contre mon front. Non, ça, c'était les cheveux de... comment déjà? Machinchose là. Enfin bon... y avait Johnny Depp. C'est pas si mal comme première fois de faire l'amour avec Johnny Depp, je trouve.

(je repasse un peu plus tard, j'ai un marsu qui se réveille)

Louise Brooks/fainéantise

Asphalt jungle

Elle avait une coupe à la Louise Brooks et moi j’étais fainéant. Sûr que tous les deux ça pouvait pas marcher.
Sur le bord de zinc s’étalaient les verres de la soirée, quantité. Derrière la vitrine du bistrot le monde se teintait à l’orange, au violet peut-être. L’aube se pointait.
J’étais fainéant pour tout, sauf pour passer du temps avec Louise. Elle, c’était l’inverse, pile mon contraire en quelque sorte.
— On arrête là ? elle a demandé.
— Pourquoi pas, j’ai répondu.
J’ai répondu ça par fainéantise parce que j’avais pas envie de me jeter dans trois tonnes d’explications, à quoi bon… Et puis quoi dire : « Louise arrête de danser deux minutes, écoutes moi un peu ». Ou plus simplement « J’existe »
J’aurais dû la retenir, mais, comme déjà dit : Louise manquait de temps.
Elle a dit « Bon, je retourne danser. »
« Ouais », j’ai fait.
Un peu plus tard, sur le trottoir d’un jour se levant, sur l’asphalte s’échaudant au mélange violet-orange, j’ai allumé une cigarette.
C’était la dernière du paquet.
Le premier bar-tabac se trouvait à deux kilomètres de là.
Je les ai couverts à pied.
J’étais pas si fainéant que ça faut croire, mais…
Mais…
Mais Louise voulait danser.

Robert Mitchum/ Détermination





- Le plus viril, c’est John Wayne, je te dis !
- John Wayne ! Le vieillard qui peut poser un verre sur son bide quand il s’assoit au saloon.
- Ouais, n’empêche qu’il a peut être du bide mais faut pas le faire chier.
- T’as raison, sinon avec sa carabine et ses revolvers, il est capable de flinguer courageusement toute une tribu d’indiens armés de petits haches.
- T’as quelqu’un d’autre à proposer ?
- Robert !
- Charleboi ?
- Charles boit et c’est toi qui trinque. Abruti ! Mitchum, Robert Mitchum !
- Quoi ! La tarlouze qui court sur la plage à Pearl Harbor ?
- Mais non, ça, c’est Burt Lancaster dans « tant qu’il y aura des hommes ». Putain, en fait, sorti des films de « la dernière séance », tu connais rien, toi.
- Et il a fait quoi, ton petit Robert ?
- Mitchum, c’était le meilleur. Il te faisait son regard charmeur, un œil plus haut que l’autre, le gauche accrochait les nanas du style « pas la peine de résister » et le droit se foutait des mecs dans le genre « toi, t’es vraiment une merde comparé à moi »…
- Hein … je pige rien à ce que tu racontes. Il louche ?
- Oh Merde, tu le fais exprès ou quoi ? Tiens, t’as pas vu la nuit du chasseur ?
- Chasse et pêche à quatre heures du mat’, ça compte ?
- Nan ! Dans la nuit du chasseur, il joue un faux pasteur et en fait, c’est un criminel psychopathe et il embobine tout le monde en douceur parce qu’il a cette force dans le regard, cette détermination …
- La force tranquille, quoi …
- Il a aussi incarné deux fois le plus grand détective de la littérature.
- Hercule Poirot ?
- Rouletabille pendant que t’y est … Marlowe évidemment !
- …
- Philip Marlowe, Raymond Chandler, « le grand sommeil »
- Bon, tu sais quoi, t’as gagné Fred, celle-ci, c’est moi qui la paie. Hé, Hassan, remets nous une tournée.
- Ok Rodolphe.
- Alors maintenant, pour la prochaine, on se fait l’actrice la plus cochonne, ok ?
- Facile, alors là, y a pas à hésiter …….

Fanny Ardant/ éloquence


Dans toutes les villes du monde, il y a une dame qui me fait penser à Fanny Ardant. A Bangkok, elle vendait des chapeaux; à New-york, elle était libraire; à Paris, elle est actrice. Sa voix est douce comme une gorgée de jus de raisin. Dans toute les villes du monde, la plus belle de toutes les femmes s'appelle Fanny Ardant.
Je l'ai rencontré à Amsterdam aussi, quartier de la gare, elle portait une robe légère et j'aurais aimé qu'elle soit ma mère.
Dans un parc de Boston, je voyais au loin un couple sur les pelouses, il dormait et elle lisait un Folio. Il ne la voyait pas mais derrière eux se trouvait la plus belle femme de Boston. Vous avez compris, la Fanny Ardant.
Elles sont brunes, blondes, rousses, grandes, petites, minces. Les Fanny Ardant, elles sont uniques, elles donnent envie de se rouler dans l'herbe, d'insérer une marguerite entre les dents de celle qu'on aime. Leur beauté a de l'éloquence. Leurs vêtements n'ont que trés peu d'importance, leurs maquillages sont transparents, tout comme leurs chaussures. De là à dire qu'un rien les habille, non. Non, surement pas, le rouge et le noir leurs vont trés bien. De la à dire qu'il les sublime, non. Non, surement pas car les Fanny Ardant sont au summum, elles ont le privilège du coeur, quoi que puisse dire Valery.

Je ne suis pas content de moi, remplacez "elle donne" par "elles donnent".

DSL...

Orakei a écrit:Je ne suis pas content de moi, remplacez "elle donne" par "elles donnent".

DSL...

C'est le jeu :-) ça frictionne un peu les côtes et l'esprit :-)

Jean-Hugues Anglade / Charité chrétienne

Elle se baladait dans mes silences.
Je la regardais et repensais à cette phrase de Djian. C’était exactement ça. Elle se baladait dans mes silences avec cette manière si particulière d’être là, simplement là. De ne jamais contredire mes non-dits et de m’aimer.
M’aimer.
Elle s’est penchée pour ramasser un bout de papier et griffonner quelque chose dessus. Puis elle me l’a tendu :
Chut
Ca m’a fait sourire parce que précisément, je n’avais rien dit depuis un sacré bout de temps. J’aurais pu, moi aussi, me pencher pour attraper un autre petit bout de papier, c’est pas ça qui manquait dans l’appartement, et puis griffonner dessus quelque chose d’aussi déconcertant. Mais j’ai simplement déposé un baiser dans le creux de sa nuque et punaisé son « chut » au mur, entre un « t’es bête » et une « envie d’omelette ». Des mots, y en avait plein le papier peint.
Elle m’aimait. Elle m’aimait, moi, mes errances et mes silences. Je savais pas pourquoi. Une fois, je lui ai demandé. Elle a répondu, dans un éclat de rire :
— Par charité chrétienne
La charité, c’était vraiment pas notre truc. Et la chrétienté, encore moins. A Noël, l’an passé, on avait mangé des œufs brouillés en faisant des mots croisés. On déteste ça, les mots croisés, on avait juste fait tout notre possible pour que le Petit Jésus ne fasse pas intrusion dans notre soirée.
Et puis on avait regardé un film, 37°2 le matin je crois bien. Elle avait dit qu’elle me trouvait un petit air de Jean-Hugues Anglade, mais seulement un petit, et juste de profil.
C’est peut-être pour ça qu’elle m’aimait, pour mon profil.
Ou peut-être qu’elle se sentait tellement bien dans mes silences qu’elle avait choisi de s’y installer pour un petit morceau de vie.
C’est pour ça que j’avais aménagé dans mon mutisme un petit coin à elle, rien qu’à elle, où elle pourrait griffonner, remplir les murs de petits papiers, se balader entre un "chut" et une "omelette".
Et m’aimer.

André Dussolier/honnêteté




- Qui a gagné le 400 mètres nage libre aux JO de Munich ?
- …
- Ariane, tu vois pas ? Dis quelque chose.
- André Dussolier !
- Ben non ! En plus c’est dommage, c’était pour un camembert orange.
- Je m’en fous, tu verras je finirais bien par le placer Dussolier
- Joue le plutôt gagnant ! Bon, suivant ! Rémy, mon fils ! Une question brune, donc. Ah ! Facile, tu as de la chance. Qui a écrit « Sans Famille » ?
- …
- Réveillez-vous les enfants, elles sont pourtant fastoches ces questions. Remy ?
- Oh ! Je me rappelle plus. Euh … André Dussolier ?
- Non ! Pitié ! Le premier qui prononce encore ce nom, je lui colle un gage !
- Ho ? C’est pas prévu par les règles du jeu, ça ! Abus de droit, Papa !
- Héhéhé, les règles sont faites pour être contournées, non ?
- Et c’est toi qui dit ça ! Un ancien président de chambre correctionnelle à la retraite. Et bien, c’est du joli ! Note que c’est vrai que maman et toi, on vous reconnaît plus trop ces moments-ci. A ce propos, c’est quoi ce poster de Hair punaisé sur la tapisserie en face de votre lit ?
- Holà là ! Qu’est ce que tu peux être « bonnet de nuit » Remy quand tu t’y mets. Pour le poster, disons, que Jenny et moi en avions marre du motif « scène de chasse » répété à l’infini sur le lin tendu. Et depuis que nous avions recommencé à fumer, on avait l’impression parfois que Rex fonçait vers le mur et nous ramenait ensuite un lièvre ou une perdrix ensanglantés. Ca tache les descentes de lit. Mais quand même, trêve de diversion, je maintiens que celui qui prononce encore le nom de ce fichu saltimbanque ….
- Arrête de radoter, c’est à ton tour ! Et vas y cool avec les dés ! Ils t’ont rien fait eux. Nous non plus d’ailleurs ! Sages comme des images depuis plus de 40 ans ! Voilà. Ariane pose une question rose à Papa. Et attention, concentration ! C’est pour un camembert !
- Voili voilou ! Qui joue le rôle du père dans le film d’Etienne Chatiliez, Tanguy ?
- …
- Papa ?
- Tu vois toi, Remy, qui ça peut être ?
- Non et toi ?
- Non plus. Papa ?

Orakei a écrit:Je ne suis pas content de moi, remplacez "elle donne" par "elles donnent".

DSL...

C'est fait !

Z'êtes tous partis ?

Marlon Brando/ gentillesse

Dans la peau de…

Je viens de revoir ce film, vous savez, un truc complètement louf qui se passe dans un immeuble dont un étage est si bas de plafond que les personnes doivent marcher courbées… et puis le héros découvre une trappe avec un tunnel… et celui qui tombe dans le tunnel aboutit dans la peau de cet acteur dont le nom m’échappe… Allez !… un acteur au charme assez particulier, excellent comédien au demeurant. Oui. Il joue aussi bien en anglais qu’en français. Il était l’inspecteur Javert dans Les Misérables… Merde !
Vous avez trouvez, vous, je le sens. Allez, dites-le-moi gentil lecteur !
Pourquoi c’est toujours l’auteur qui doit avoir les mots… et justement là je les ai pas. Sur le bout de la plume oui, mais ça veut pas tomber.
John… Oui, c’est ça c’est John. John B… John Brando !
Ahah, John Brando ! Euh… Brando, c’est Marlon, non ?
Marlon Brando.
C’est pas lui, mais qu’importe. Quand je suis dans ce genre de plan, je sais d’expérience que ça sert à rien que je m’acharne parce qu’alors je me bloque et je trouve d’autant moins. Surtout quand il s’agit d'un nom propre. Mon excitation peut atteindre des sommets, vous n’avez pas idée ! J’en perds tout contôle, j’en deviendrais méchante. Si si.
Bon.
Respirons un grand coup et...
Et disons que Marlon Brando fera aussi bien l’affaire, momentanément s’entend… puisque de votre côté, cher lecteur, avec une certaine mauvaise grâce, je dois le souligner, vous vous obstinez à vous taire.

Donc je disais : j’ai revu ce film Dans la peau de Marlon Brando, sauf que c'était pas Marlon Brando!
Dans la peau de Marlon Brando…
Décidément ça le fait pas, hein ?
Pas que Marlon Brando fasse pas le poids… Immmmmense comédien !
Il est mort, oui… pas grave : un acteur n’est jamais vraiment mort. C’est vrai, ça! J’y avais jamais vraiment songé, tiens. Faudra que je pense à écrire là-dessus…
Mais je m’égare. Revenons au sujet. Quel sujet,déjà ?
Ah oui !
Bon… va pour la peau, même morte, de Marlon ! Puisque vous êtes infoutu de me le dire, le nom de cet autre acteur, ce John truc-machin. Vous savez comment ça s’appelle ça ? ce que vous faites par pure méchanceté ? Ça s’appelle de la rétention d’information, salaud ! D’ailleurs je ne vous parle plus, tiens. Je vais douillettement me glisser dans la peau de Marlon. Et je ne vous raconterai pas le voyage, na ! Ahah ! A moi les vahinés, les tangos à Paris et autres bountys , je vais en vivre, maintenant, des apocalypses, ahah ! Vous allez me regrettez. Parce que je ne reviendrai que lorsque j’en aurais vraiment Brando d’être dans sa peau.