Essai de typologie de la poésie internautienne
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Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
gloue,
faut leur donner de la peau'aime à suçoter, ça les calmera peut-être !
faut leur donner de la peau'aime à suçoter, ça les calmera peut-être !
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
ouh pinaise ton premier HDP
Janis- Nombre de messages : 13490
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Janis- Nombre de messages : 13490
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Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
j'ai suivi votre conseil, cher Fred aux Prunes :-)
ils l'ont déchiquetée, ils n'ont pas l'air d'être d'accord...:-/
je vais essayer de leur faire boire un peu d'arythmétrique...pendant que je vais travailler,
on va voir ce que ça donne!
et je vous tiens au courant!
(va peut être falloir les séparer?)
on verra...à mon retour
j'aimerais quand même bien étudier leur cas isolément, groupés ça m'a l'air incommode.
mais toute seule jamais je n'y arriverai je crois...!
je prends toutes vos suggestions d'aides inspirées ;-))
ils l'ont déchiquetée, ils n'ont pas l'air d'être d'accord...:-/
je vais essayer de leur faire boire un peu d'arythmétrique...pendant que je vais travailler,
on va voir ce que ça donne!
et je vous tiens au courant!
(va peut être falloir les séparer?)
on verra...à mon retour
j'aimerais quand même bien étudier leur cas isolément, groupés ça m'a l'air incommode.
mais toute seule jamais je n'y arriverai je crois...!
je prends toutes vos suggestions d'aides inspirées ;-))
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
(au pire, si c'est l'impasse je les relâcherai...)
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Tiens, Igloo, pour ta collection, un autre spécimen à mettre dans ta cage : Le galipoète
Le galipoète est un saltinbanque
Pour lui ses pirouettes sont poésie
derrière ses jeux de mots il se planque
il en rit tout seul, il s’en extasie
Même si parfois lors d’une culbute
Son humour à plat tombe des hauteurs
où il espérait t’attirer, lecteur,
il s’en remettra, peu lui chaut la chute !
La rime lui sert souvent de béquille
Pour des clopinettes le joyeux drille
lèverait son vers le plus lamentable
Fier d’une boutade bête à pleurer
de son meilleur cru à n’en pas douter
te fera goûter lecteur charitable
Le galipoète est intarissable
Le galipoète est un saltinbanque
Pour lui ses pirouettes sont poésie
derrière ses jeux de mots il se planque
il en rit tout seul, il s’en extasie
Même si parfois lors d’une culbute
Son humour à plat tombe des hauteurs
où il espérait t’attirer, lecteur,
il s’en remettra, peu lui chaut la chute !
La rime lui sert souvent de béquille
Pour des clopinettes le joyeux drille
lèverait son vers le plus lamentable
Fier d’une boutade bête à pleurer
de son meilleur cru à n’en pas douter
te fera goûter lecteur charitable
Le galipoète est intarissable
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Il existe un style littéraire peu reconnu dont je m’en vais vous compter fleurette : la Prose-à-hic, dont on ne peut comprendre étendue et profondeur qu’au bout de 5 mojitos à la paille.
Vous vous en doutez, il y a bien un Hic derrière cette prose.
De situations à l’apparence banale, le prose-à-l’hicoeur - distillateur de prose-à-hic, vous suivez - vous crée des récits qu’il pense homériques, des épopées qu’il croit chevaleresques.
D’une manière général, l’écrivain de ce style particulier est capable de vous tirer un roman en 4 volumes de 573 pages chacun sur sa vie qu’il sait passionnante. Se lever, s’habiller, rendre visite à sa majesté Du Trône, se sustenter, tout ceci est un terreau fertile pour ses pages blanches qu’il a nombreuses, trop pour se déguster à jeun !
Conseil pour une meilleure dégustation : Pour résister à l’envie de s’endormir devant tant de platitude et sans prendre le risque d’aller jusqu’à la cirrhose , il est recommandé d’user de ce style avec parcimonie pendant la prose-café ou la prose-pipi.
Vous vous en doutez, il y a bien un Hic derrière cette prose.
De situations à l’apparence banale, le prose-à-l’hicoeur - distillateur de prose-à-hic, vous suivez - vous crée des récits qu’il pense homériques, des épopées qu’il croit chevaleresques.
D’une manière général, l’écrivain de ce style particulier est capable de vous tirer un roman en 4 volumes de 573 pages chacun sur sa vie qu’il sait passionnante. Se lever, s’habiller, rendre visite à sa majesté Du Trône, se sustenter, tout ceci est un terreau fertile pour ses pages blanches qu’il a nombreuses, trop pour se déguster à jeun !
Conseil pour une meilleure dégustation : Pour résister à l’envie de s’endormir devant tant de platitude et sans prendre le risque d’aller jusqu’à la cirrhose , il est recommandé d’user de ce style avec parcimonie pendant la prose-café ou la prose-pipi.
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Le poètrime
N'oublions pas d'ajouter à vos excellents et succulents essais de typologie de la poésie internautienne le poètrime
Le poètrime
Pétrit et trime
Arrime à la cime
La rime maritime
Comprime l’holorime
Supprime la rime
Cacochyme illégitime
Décime l’abîme
Qui abime sa rime
Réprime l’anonyme
Supprime le synonyme
Le poètrime
Millésime
… et graphique
Le poètrime
Pétrit et trime
Arrime à la cime
La rime maritime
Comprime l’holorime
Supprime la rime
Cacochyme illégitime
Décime l’abîme
Qui abime sa rime
Réprime l’anonyme
Supprime le synonyme
Le poètrime
Millésime
… et graphique
Le Sursonpoète
Le Sursonpoète
Le sursonpoète ne songe qu’a se débarasser d’un surplus d’inspiration.
Sa devise :
“Quoi de neuf en poèsie ? : Hugo !“
Une propension au poème fleuve (pas de salut en dessous de dix mille signes)
Un abandon systématique de la “stupéfiante convention de la rime pour l’Œil“ au profit de la rime pour l’oreille.
Une façon bien ancrée de compter les syllabes des alexandrins avec les doigts en prononçant à haute voix (et sans l’accent du midi). Les lettres muettes se prononcent ou non et les liaisons se font indiféremment bien et mal t’à propos selon les besoins.
Pour la césure, on la fait pêter quand on veut.
On ne répugne pas à en rajouter un brin en faisant ronfler les alexandrins avec des rimes intérieures (Je fais vraiment des vers, qui ne manquent pas d’air).
Un lourd fondement offre un socle solide aux souffles de l’épopée.
Exemple de sursonpoésie :
Flatulences Hugoliennes
Je fais vraiment des vers, qui ne manquent pas d’air
Comment s'est-il donc fait, qu'un tel fil m'échappa ?
Et se serait-il pu, dansant la bayadère
Aux orchestres de puces, hantant mon galetas
Que j’aie raté ainsi, oh oui, imprudemment
D’offrir(e) mon talent à vos yeux éblouis
Hugo ! Hue donc ! vas-y ! Odore nous de tes vents
Par ma plume, eh ! tu vas enfin ravir nos ouies
Impudence, ma muse, aux parfums de chou rance
Faut-il que tu sois niaise, pour qu’ainsi tu t’amuses
Aux glori-eux destins intestins de la France
Et que mes vers grouillants, soient construits par la ruse ?
Ah ! Râles étouffants ! Temples des pires sectes !
Méats, odeurs d’urines, sphincters suants le sang
Poitrines transpercées par des nuées d’insectes
Le vers ronge mes os et déchausse mes dents
Vincent M est bourré, et il sent l’aquavit
Mourrant dans le fossé, alors la peur l’habite
Dieu merci il me rate, il tire mal et en l’air
Donne lui quand même à boire, dit mon père
Et enfin l’on dira, en exagérant pas
Cessons là ce fatra de vers finalement plats
Et gageons que tu vas, lecteur cahin-caha
Finir ce substrat d’un mâle “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
Vous avez été déconnectés : Erreur 404
Le sursonpoète ne songe qu’a se débarasser d’un surplus d’inspiration.
Sa devise :
“Quoi de neuf en poèsie ? : Hugo !“
Une propension au poème fleuve (pas de salut en dessous de dix mille signes)
Un abandon systématique de la “stupéfiante convention de la rime pour l’Œil“ au profit de la rime pour l’oreille.
Une façon bien ancrée de compter les syllabes des alexandrins avec les doigts en prononçant à haute voix (et sans l’accent du midi). Les lettres muettes se prononcent ou non et les liaisons se font indiféremment bien et mal t’à propos selon les besoins.
Pour la césure, on la fait pêter quand on veut.
On ne répugne pas à en rajouter un brin en faisant ronfler les alexandrins avec des rimes intérieures (Je fais vraiment des vers, qui ne manquent pas d’air).
Un lourd fondement offre un socle solide aux souffles de l’épopée.
Exemple de sursonpoésie :
Flatulences Hugoliennes
Je fais vraiment des vers, qui ne manquent pas d’air
Comment s'est-il donc fait, qu'un tel fil m'échappa ?
Et se serait-il pu, dansant la bayadère
Aux orchestres de puces, hantant mon galetas
Que j’aie raté ainsi, oh oui, imprudemment
D’offrir(e) mon talent à vos yeux éblouis
Hugo ! Hue donc ! vas-y ! Odore nous de tes vents
Par ma plume, eh ! tu vas enfin ravir nos ouies
Impudence, ma muse, aux parfums de chou rance
Faut-il que tu sois niaise, pour qu’ainsi tu t’amuses
Aux glori-eux destins intestins de la France
Et que mes vers grouillants, soient construits par la ruse ?
Ah ! Râles étouffants ! Temples des pires sectes !
Méats, odeurs d’urines, sphincters suants le sang
Poitrines transpercées par des nuées d’insectes
Le vers ronge mes os et déchausse mes dents
Vincent M est bourré, et il sent l’aquavit
Mourrant dans le fossé, alors la peur l’habite
Dieu merci il me rate, il tire mal et en l’air
Donne lui quand même à boire, dit mon père
Et enfin l’on dira, en exagérant pas
Cessons là ce fatra de vers finalement plats
Et gageons que tu vas, lecteur cahin-caha
Finir ce substrat d’un mâle “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
Alors “et cœtera“, alors “et cœtera“
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Invité- Invité
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Le Surpoète
Le Surpoète est le contraire du sursonpoète, il ne pense qu’à renchérir,
il en rajoute comme si cela ne suffisait jamais :
Merci à Ronsard, Villon, Baudelaire, et PCP pour cette superbe composition.
il en rajoute comme si cela ne suffisait jamais :
Ce n'estoit pas moy, Dieu,
Qu'il falloit poindre,
Autant que les Grecs, par leurs vers
La forêt d'Érymanthe :
Mignonne, allons voir si la rose
Fausse beauté qui tant me coûte cher,
Orgueil mussé qui gens met au mourir,
Yeux sans pitié, ne veut Droit de Rigueur,
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !
Les griffes de l'amour, les poisons du tripot,
Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau.
Et par le chaos des apocalypses
Puissé-je cueillir la rose du temps,
De ce temps qui enivre (hips)
Mon esprit au firmament
Ainsi que les petits oiseaux et la confiture…
Qu'il falloit poindre,
Autant que les Grecs, par leurs vers
La forêt d'Érymanthe :
Mignonne, allons voir si la rose
Fausse beauté qui tant me coûte cher,
Orgueil mussé qui gens met au mourir,
Yeux sans pitié, ne veut Droit de Rigueur,
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !
Les griffes de l'amour, les poisons du tripot,
Tout glisse et tout s'émousse au granit de sa peau.
Et par le chaos des apocalypses
Puissé-je cueillir la rose du temps,
De ce temps qui enivre (hips)
Mon esprit au firmament
Ainsi que les petits oiseaux et la confiture…
Merci à Ronsard, Villon, Baudelaire, et PCP pour cette superbe composition.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Le pouèt-pouèt
Le pouèt-pouèt ne peut pas rester sérieux plus de trois vers.
Malheureusement il sombre régulièrement dans l’humour potache :
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une triste tempête
Seras-tu là demain pour me faire des crêpes ?
Et même si Toto va chez le charcutier ?
Merci à Stéphane pour sa participation.
Malheureusement il sombre régulièrement dans l’humour potache :
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d'un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une triste tempête
Seras-tu là demain pour me faire des crêpes ?
Et même si Toto va chez le charcutier ?
Merci à Stéphane pour sa participation.
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
George Fourest est le maître des surpoètes alors ! (Il est joli garçon l'assassin de papa)
http://www.lerefugepoetiquedelou.net/t2793-le-cid-revu-par-georges-fourest
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Le prout-pouêt :
il se la pète et nous enfume
sa drogue c'est l'versmifuge
cacaphonie
dysenterie
prout-prout
pouêt-pouêt
c'est pas la fête
À lire sans inspirer.
il se la pète et nous enfume
sa drogue c'est l'versmifuge
cacaphonie
dysenterie
prout-prout
pouêt-pouêt
c'est pas la fête
À lire sans inspirer.
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Par curiosité j'ai cliqué sur le lienNarbah a écrit:
George Fourest est le maître des surpoètes alors ! (Il est joli garçon l'assassin de papa)
http://www.lerefugepoetiquedelou.net/t2793-le-cid-revu-par-georges-fourest
pas déçu du voyage :o)
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
[quote="vincent M."]
La Mouette de Strindberg,
l'Albatros de Tchékov
Le Pélican de Baudelaire
Le Corbeau de Gauthier
Les Colombes de Poe
Les Corbeaux de Verlaine
Le Rossignol de Rimbaud
(Tiens, les revoilà ensemble ces deux là !)
Etc, etc…
Pas une seule gonzesse ?
Eh ! Eh ! j'adore ce fil de maniques délurés !
Arielle a écrit:la moète, en fait, c'est la version féminine de l'albatros de Baudelaire, quoi !coline Dé a écrit:La Moète
La Moète est la version féministe pure et dure du Poète.
Comme dirait le poète misogyne : vos gueules les moètes !
(super, à part ça, ton "sornette", Arielle. Perso je n'échangerais pas un barril d'Arielle contre deux barrils de polésie)
La Mouette de Strindberg,
l'Albatros de Tchékov
Le Pélican de Baudelaire
Le Corbeau de Gauthier
Les Colombes de Poe
Les Corbeaux de Verlaine
Le Rossignol de Rimbaud
(Tiens, les revoilà ensemble ces deux là !)
Etc, etc…
Pas une seule gonzesse ?
Eh ! Eh ! j'adore ce fil de maniques délurés !
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
vincent M. a écrit:Catégorie : poésie.
l'haiku bordés de nouilles.
L'haiku est un type de poème très pratique pour le ou la naturopathe ésotérique accro du net, qui tient un ou plusieurs blogs quotidiens : il s'agit de rédiger trois phrases sans rimes qui n'ont rien à voir les unes avec les autres et qui évoquent la nature et la sagesse orientale, c'est très vite torché et ça permet de poster deux heures plus tard un blog de recettes de cuisine ZEN allégées (de là le fait que le Haïku sur le net soit très souvent bordé de nouilles), un autre blog dans l'après midi avec une citation de Gandhi ou du Dalaï Lama, et le soir, l'horoscope du grand Mahatma Settnana, pour la journée du lendemain.
Et Lao Tseu ?
“C'est lorsque tu lâches tes vents que tu es le plus près du Boudha“
Et puis je te fais un haiku bordé de nouille de suite :
Dans la marmite
Passe la branche molle
La nouille morte
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Pascal-Claude Perrault a écrit:Le médicapoète
Le médicapoète est médecin, c’est son métier. Mais il a pour la poésie une forte inclination, il ne résiste pas à l’appel du vers, surtout lorsqu’il s’agit de parasites. La matière poétique est pour lui comme un bloc opératoire grâce auquel il cultive, parallèlement aux germes en éprouvettes, sa seconde nature.
Le médicapòète n’a pas besoin de dictionnaire des rimes car il évolue au sein d'un champ lexical qui lui est propre.
Exemple :
Ô foie Ô pancréas, médullaire aplasie !
N’ai-je donc tant vécu que pour tes hématies ?
Et ne suis-je blanchi par les transaminases
Que pour voir en un jour fleurir une amibiase ?
Mon bras qu’avec respect, une anysocariose,
D’ictère en anémie de l’anhydre acidose,
Par les Gamma GT, fit souffrir mille fois,
Trahit mon AVC, puis ne fait rien pour moi ?
Ô vertige de mes ganglions lymphatiques,
Quoi, douterais-tu de mon parasympathique ?
Excellent, mais tu oublies qu'il a des médicapoètes pharmaciens. Tu veux pas nous en faire un autre à base d'onguents ?
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Tizef a écrit:L’escarre-polète a découvert la muse sur le tard
las des mots croisés ou fléchés il a composé son premier mirliton
pour son aide-soignante préférée
le succès fut immédiat
pendant quinze jours il ne put répondre à la demande
chacune de ses admiratrices a désormais son épigramme
de la technicienne de surface à la directrice
dont il est devenu le chouchou
au grand dam d’un trio de moètes qui jugent sévèrement ses vers au ras des pâquerettes
Mais oui, c'est bientôt moi ça ! D'ailleurs, j'y vais de mon petit couplet rien que pour toi ma Moète préférée :
Je pisse au lit
L'infirmière change ma couche
Elle a une jolie bouche
Je vole au raz des pâquerettes
Il faudra bien que ça s'arrête
En dessous des pissenlits
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
vincent M. a écrit:Le plagiste
La grande technique du poète plagiste consiste à copier et coller correctement un texte sur word, puis de changer deux ou trois mots du poème original. Ainsi, sur son blog, on pourra lire des poésies magnifiques, comme "mignonne, allons voir si l'oeillet", "le rêveur du val", "luxe, calme et tranquillité" ou encore "Est-ce comme ça que les humains vivent". Si jamais un commentateur de son blog reconnaìt la poésie originelle, le plagiste utilise pour lui répondre une autre figure de style caractéristique de sa poésie : sélectionner et supprimer.
Évidemment, le plagiste n'écrit qu'en maillot de bain.
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Janis a écrit:
ouh pinaise ton premier HDP
T'es pénible toi ! C'est quoi une pinaise ? Et un HDP ?
Tu cause trop riche.
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Igual !Tizef a écrit:Par curiosité j'ai cliqué sur le lienNarbah a écrit:
George Fourest est le maître des surpoètes alors ! (Il est joli garçon l'assassin de papa)
http://www.lerefugepoetiquedelou.net/t2793-le-cid-revu-par-georges-fourest
pas déçu du voyage :o)
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
on va va tâcher de le le faire, un peu de patience...Narbah a écrit:Pascal-Claude Perrault a écrit:Le médicapoète
Le médicapoète est médecin, c’est son métier. Mais il a pour la poésie une forte inclination, il ne résiste pas à l’appel du vers, surtout lorsqu’il s’agit de parasites. La matière poétique est pour lui comme un bloc opératoire grâce auquel il cultive, parallèlement aux germes en éprouvettes, sa seconde nature.
Le médicapòète n’a pas besoin de dictionnaire des rimes car il évolue au sein d'un champ lexical qui lui est propre.
Exemple :
Ô foie Ô pancréas, médullaire aplasie !
N’ai-je donc tant vécu que pour tes hématies ?
Et ne suis-je blanchi par les transaminases
Que pour voir en un jour fleurir une amibiase ?
Mon bras qu’avec respect, une anysocariose,
D’ictère en anémie de l’anhydre acidose,
Par les Gamma GT, fit souffrir mille fois,
Trahit mon AVC, puis ne fait rien pour moi ?
Ô vertige de mes ganglions lymphatiques,
Quoi, douterais-tu de mon parasympathique ?
Excellent, mais tu oublies qu'il a des médicapoètes pharmaciens. Tu veux pas nous en faire un autre à base d'onguents ?
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
s'cuse, c'est le hoquet. Hic !
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Narbah a écrit:Janis a écrit:
ouh pinaise ton premier HDP
T'es pénible toi ! C'est quoi une pinaise ? Et un HDP ?
Tu cause trop riche.
quand tu sais pas demande moi :
pinaise, c'est une punaise fatiguée
un hdp c'est un haut de page
Le poétier a un tourne-mot et souvent fait un four,
tandis que le prêt-à-poéter (un prêt-à-poéter, des prêts-à-poéter) ne prend pas de risque mais est parfois mal ajusté
quant au poétomane, mieux vaut le fréquenter sur internet.
(oui je sais c'est nul et je ris toute seule !)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
y a le poèt-à-gratter aussi, j'en connais un.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Avec un peu de chance et à condition de gratter dans le sens du poil, on peut espérer de lui un lot de vers assortis.
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
j'oubliais le pwet et la pwetesse, natifs des îles
bon
j'awwête avant de lâââsser
bon
j'awwête avant de lâââsser
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Il y a également toute une lignée de poètrinaires qui crachent sang et eau pour vivre leur passion.
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Va pour la pinaise puisque je t'ai piquée.Janis a écrit:pinaise, c'est une punaise fatiguée
un hdp c'est un haut de page
Mais que fais-tu d'un haut de page toi une fille, si tu enlèves le bas (enfin tes bas, enfin je ne sais plus ce que raconte, je suis troublé).
Détrompe-toi, je ris aussi. As-tu remarqué comme ce fil poésie est rabelaisien ? On est bien en France : les trois quart des idées sont plus ou moins scatos ou pétophiles. Édifiant.Janis a écrit:Le poétier a un tourne-mot et souvent fait un four,
tandis que le prêt-à-poéter (un prêt-à-poéter, des prêts-à-poéter) ne prend pas de risque mais est parfois mal ajusté
quant au poétomane, mieux vaut le fréquenter sur internet.
(oui je sais c'est nul et je ris toute seule !)
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Ah ! C'est certainement moi ça ! D'ailleurs, je me reconnais dans la plupart des genres, et ceux dans lesquelq je ne me reconnais pas me donnent envie d'essayer. Je suis un PoêtreJanis a écrit:y a le poèt-à-gratter aussi, j'en connais un.
Invité- Invité
Re: Essai de typologie de la poésie internautienne
Je verrai bien Vincent M nous pondre poème de Proètre.
Le Proètre a reçu les sacrements et donne la communion : serrez les dents !
Le Proètre a reçu les sacrements et donne la communion : serrez les dents !
Invité- Invité
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