Exo "Vers réguliers impairs" : Il pleut

J'ai peiné
j'ai sué
j'm'ai trompé
mais j'l'ai fé

J'ai enfilé mon imper
j'ai avalé le nuage
au loin ton visage fier
me donnait tous les courages

Amour allons sous l'averse
chercher de beaux lendemains
quand ta voix chante et me berce
j'oublie qu'est long le chemin

Il n'y aura pas de promesse
pas de jamais de toujours
juste toi moi et l'ivresse
des traversées sans retour

j'aime particulièrement ce vers:

Amour, allons sous l'averse

le reste aussi bien sûr
mais, lui, il ouvre les portes !

Suivant le préambule (en vers de 3) le premier vers invite à une double lecture :o)
On a envie de fredonner ces vers
c'est la magie des heptasyllabes

Très joli. j'ai aimé.

Oui, c'est très joli et parfait pour la forme. Je m'ai régalée. Merci Janis.

Oh mais vraiment, je suis, reste et demeure un fervent défenseur de ce vieil adage "ce n'est pas la taille qui compte" (hors sous-entendus) les plus jolies perles peuvent parfois être des textes très courts, et qu'en voilà un bel exemple, avec juste ce qu'il faut de tendresse, de jolies images et une humble intimité empêchant de tomber dans la niaiserie d'un romantisme à deux francs, bref des vers impers qui coulent tous seuls, et dont on se ressert (des vers) avec plaisir!

J'ai enfilé mon imper... hihihihihi !
le quatrain que je préfère, et pour ce vers : Amour allons sous l'averse

Janis a écrit:
Amour allons sous l'averse
chercher de beaux lendemains
quand ta voix chante et me berce
j'oublie qu'est long le chemin

j'ai bu ta sueur, j'ai aimé...

Magnifique poème très émouvant dans sa simplicité. Chapeau !

Toi, tu écris en talents hauts. C'est classe.

hé bé

merci alors

la poésie me rend amoureuse, et la prose tueuse !

oui bien sûr imper était un clin d'œil

le problème c'est que maintenant

va falloir commenter les 3000 impers

et ça

c'est pas du beurre

Une petite modif au vers 4 du premier quatrain
(ouche ! je deviens bonne !)

J'ai enfilé mon imper
j'ai avalé le nuage
au loin ton visage fier
me redonnait du courage

Amour allons sous l'averse
chercher de beaux lendemains
quand ta voix chante et me berce
j'oublie qu'est long le chemin

Il n'y aura pas de promesse
pas de jamais de toujours
juste toi moi et l'ivresse
des traversées sans retour

Superbe de simplicité et d'émotion retenue.
On en oublie totalement l'exercice pour ne retenir que les images lumineuses qui disent avec leur musique très pure toute la rudesse d'un chemin partagé. La classe, Janis ! et ouais, tu es vraiment bonne !

ah, j'aime cette berceuse pays!

Un impair réussi qui ne laisse pas imperméable.

Un petit bijou !