2013, un jour une phrase
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Re: 2013, un jour une phrase
J’aurais aimé que tu t’inquiètes, pour elle, pour moi, mais ton œil ahuri confirme : mieux vaut me taire.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Un jour, une phrase, Semaine 2
Semaine 2
mardi 8 janvier
Elles se disputaient de plus en plus souvent, leur pacs avait du plomb dans l'elles :
- Demain, tu vas pousser des cris orgasmiques devant des pelures qui ne valent pas le 1/4 du prix affiché tout en pensant que tu réalises la meilleure affaire du règne féminin : j'en reste muette.
- Pour qu'il y ait de bonnes récoltes, il en faut de mauvaises : c'est inéluctable !
- Mais dis, tu es comme la poule blanche,
T'as toujours mal au cul ou à la hanche!
- Avant l'aube, c'est pas l'aube !
- Après l'aube, c'est plus l'aube !
- Mes aubes n'ont ni horaires, ni couleurs !
- Je suis en retard, serai-je punie ?
- L'année démarre sur les chapeaux de roues, j'espère ne pas faire de sortie de route.
- Tu prends ce train en route et déjà tu dérailles !
- Pas la peine de sortir de chez soi pour se perdre ; au fond, que sait-on ?
- Est-il possible d'avoir les idées claires en entendant la tronçonneuse du voisin ?
- Et dire qu'il faut cacher ces sourires qui m'échappent !
- Oh toi ! J'attends avec impatience le jour où, grimpée en haut du mat et folle de joie, je pourrai crier Terre !
Elle sortit de son cartable un hamac, un cocotier, un parasol et puis un verre de "Blue lagoon" qu'elle se mit à siroter tandis que les gosses autour d'elle s'envoyaient des boules de neige dans la tronche sans prêter la moindre attention aux subtils dérèglements climatiques que son attitude engendrait.
Elle aimait mieux ne pas l'avaler.
- Demain, tu vas pousser des cris orgasmiques devant des pelures qui ne valent pas le 1/4 du prix affiché tout en pensant que tu réalises la meilleure affaire du règne féminin : j'en reste muette.
- Pour qu'il y ait de bonnes récoltes, il en faut de mauvaises : c'est inéluctable !
- Mais dis, tu es comme la poule blanche,
T'as toujours mal au cul ou à la hanche!
- Avant l'aube, c'est pas l'aube !
- Après l'aube, c'est plus l'aube !
- Mes aubes n'ont ni horaires, ni couleurs !
- Je suis en retard, serai-je punie ?
- L'année démarre sur les chapeaux de roues, j'espère ne pas faire de sortie de route.
- Tu prends ce train en route et déjà tu dérailles !
- Pas la peine de sortir de chez soi pour se perdre ; au fond, que sait-on ?
- Est-il possible d'avoir les idées claires en entendant la tronçonneuse du voisin ?
- Et dire qu'il faut cacher ces sourires qui m'échappent !
- Oh toi ! J'attends avec impatience le jour où, grimpée en haut du mat et folle de joie, je pourrai crier Terre !
Elle sortit de son cartable un hamac, un cocotier, un parasol et puis un verre de "Blue lagoon" qu'elle se mit à siroter tandis que les gosses autour d'elle s'envoyaient des boules de neige dans la tronche sans prêter la moindre attention aux subtils dérèglements climatiques que son attitude engendrait.
Elle aimait mieux ne pas l'avaler.
Mercredi 9 janvier
"La réalité est une illusion due au manque d'alcool", celle-ci, j'aurais bien aimé l'écrire, mais Bukowski était déjà passé par là. Notez tout de même le parfait de la phrase, la figure de style oximorique à reproduire à l'infini si la construction est elliptique :
l'amour est une illusion du au manque de sexe, le sexe est une illusion du au manque d'amour, l’abstinence est une illusion du au manque d'occasion, etc."
Il lui avait dit un jour qu'il tapisserait l'intérieur de son cercueil de ses dessins.
Il n'y avait pas de débat : chacun campait sur ses positions, droit dans ses bottes, aucun terrain d'entente entre les pro et les anti.
Sa voix était partie avant la fin du cours, sonnant l'heure de la parole buissonnière.
On m'avait fait boire la bouteille jusqu'à l'halali.
Le froid a mordu mes doigts qui coupaient un brin de romarin dans le petit jardin carré.
Comment ne pas en faire une salade, le givre a chiffonné les laitues...
Je m'élance et tournoie sous la lune mangée par les nuages, et le sable devient bleu.
Grand changement dans ma vie : j'ai remplacé le café du matin par du thé. Allez, c'est lundi, régime ; mais non, ouf, on est mercredi, ça attendra !
J'ai promis à ma mère qu'un jour je serais grand, mais je sais que ce jour là, il sera trop tard.
Apolline a dit que j'étais trop jeune pour être vieille.
l'amour est une illusion du au manque de sexe, le sexe est une illusion du au manque d'amour, l’abstinence est une illusion du au manque d'occasion, etc."
Il lui avait dit un jour qu'il tapisserait l'intérieur de son cercueil de ses dessins.
Il n'y avait pas de débat : chacun campait sur ses positions, droit dans ses bottes, aucun terrain d'entente entre les pro et les anti.
Sa voix était partie avant la fin du cours, sonnant l'heure de la parole buissonnière.
On m'avait fait boire la bouteille jusqu'à l'halali.
Le froid a mordu mes doigts qui coupaient un brin de romarin dans le petit jardin carré.
Comment ne pas en faire une salade, le givre a chiffonné les laitues...
Je m'élance et tournoie sous la lune mangée par les nuages, et le sable devient bleu.
Grand changement dans ma vie : j'ai remplacé le café du matin par du thé. Allez, c'est lundi, régime ; mais non, ouf, on est mercredi, ça attendra !
J'ai promis à ma mère qu'un jour je serais grand, mais je sais que ce jour là, il sera trop tard.
Apolline a dit que j'étais trop jeune pour être vieille.
Jeudi 10 janvier
Dans la boîte à pensées négatives, j'emprisonne celles des personnes qui ont perdu la clé.
Si j'étais un bon dieu, je lutterais beaucoup plus efficacement que ça contre notre race de mammifère nuisible et invasive. Parfois le masque tombe, parfois il nous fige à vie.
Les fêlés de la tête, les gueules cassées, les abîmés de la vie c'est mon quotidien et dieu sait comme je l'aime ce putain de boulot !
Mais quand je vois l'application de mon fils à lire, je me dis que oui, ça vaut le coup de le faire, même que pour lui.
Il a un sacré coup de pinceau pour écrire ses personnages.
Une phrase en phase, du style s'il fait beau à la Saint-Guillaume, auras du blé plus que de (chôme) chaume.
Elle regardait la porte se refermer avec soulagement.
Aujourd'hui, j'ai rencontré un chineur sur la Voie lactée.
Amende sur ma bagnole, il y a donc des pervenches qui résistent à l'hiver.
Des fois j'en ai marre des consonnes & dès qu'on sonne, j'en ai marre.
Encore un barreau de cassé, v'là l'évadé qui passe.
Les mimosas commencent à fleurir.
Aiguilles desséchées, les sapins pleurent sur les trottoirs.
Les boutons du camélia s'étouffent en pouffant de rire sous le vernis de leurs feuilles.
Quelle phrase écrire aujourd'hui ?
Mère est morte.
Si j'étais un bon dieu, je lutterais beaucoup plus efficacement que ça contre notre race de mammifère nuisible et invasive. Parfois le masque tombe, parfois il nous fige à vie.
Les fêlés de la tête, les gueules cassées, les abîmés de la vie c'est mon quotidien et dieu sait comme je l'aime ce putain de boulot !
Mais quand je vois l'application de mon fils à lire, je me dis que oui, ça vaut le coup de le faire, même que pour lui.
Il a un sacré coup de pinceau pour écrire ses personnages.
Une phrase en phase, du style s'il fait beau à la Saint-Guillaume, auras du blé plus que de (chôme) chaume.
Elle regardait la porte se refermer avec soulagement.
Aujourd'hui, j'ai rencontré un chineur sur la Voie lactée.
Amende sur ma bagnole, il y a donc des pervenches qui résistent à l'hiver.
Des fois j'en ai marre des consonnes & dès qu'on sonne, j'en ai marre.
Encore un barreau de cassé, v'là l'évadé qui passe.
Les mimosas commencent à fleurir.
Aiguilles desséchées, les sapins pleurent sur les trottoirs.
Les boutons du camélia s'étouffent en pouffant de rire sous le vernis de leurs feuilles.
Quelle phrase écrire aujourd'hui ?
Mère est morte.
Vendredi 11 janvier
Maud se demanda soudain s'il allait pouvoir endosser ce costume noir.
Hier, j'étais guerrière.
Le matin se diffusait dans la pièce et ruisselaient de lumière les carnets noircis, la poudre de pastels et l'encre dorée.
Pourtant
le ciel est bleu, une pie jacasse, l'arbre est là-bas au bout de la forêt :
j'habite dans un bocal, avec vue imprenable.
Depuis ce matin, le temps a changé trois fois, déjà.
Le cyprès s'est transformé en immeuble à couples de volatiles.
« J'écris pour me saouler, parce que j'aime ça, parce que c'est plus fort que tout, et que je ne veux pas m'en passer, parce que c'est ma seule preuve d'existence et que le reste pour moi, je l'avoue, à moins d'importance »
Ouais, ok, mais : le plein ? dit le garagiste en essuyant ses mains crasseuses aux ongles noirs sur les jambes de sa salopette orange défraichie, mâchonnant son mégot de Gitane maïs éteint.
Dans l'azur de ses yeux je lis la noirceur de son âme.
Prendre enfin la décision qui va changer radicalement les 20 prochaines années et ne pas se sentir sereine pour autant : paradoxe féminin?
A Noël prochain, penser à demander la panoplie du parfait petit assassin, dans sa version écrivain, avec, bien rangée dans son blister, la phrase qui tue !
Alarme à l'œil, qui pleure ?
Quand on est tellement poreux, il faut parvenir à ouvrir une vanne, à l'autre bout de soi, pour évacuer tous ces chagrins qui vous traversent.
La neige est passée en coup de vent, pressée d'aller plus au Sud, se faire dégeler les flocons.
Ils ont trouvé autre chose et cette fois, elle a pleuré.
Hier, j'étais guerrière.
Le matin se diffusait dans la pièce et ruisselaient de lumière les carnets noircis, la poudre de pastels et l'encre dorée.
Pourtant
le ciel est bleu, une pie jacasse, l'arbre est là-bas au bout de la forêt :
j'habite dans un bocal, avec vue imprenable.
Depuis ce matin, le temps a changé trois fois, déjà.
Le cyprès s'est transformé en immeuble à couples de volatiles.
« J'écris pour me saouler, parce que j'aime ça, parce que c'est plus fort que tout, et que je ne veux pas m'en passer, parce que c'est ma seule preuve d'existence et que le reste pour moi, je l'avoue, à moins d'importance »
Ouais, ok, mais : le plein ? dit le garagiste en essuyant ses mains crasseuses aux ongles noirs sur les jambes de sa salopette orange défraichie, mâchonnant son mégot de Gitane maïs éteint.
Dans l'azur de ses yeux je lis la noirceur de son âme.
Prendre enfin la décision qui va changer radicalement les 20 prochaines années et ne pas se sentir sereine pour autant : paradoxe féminin?
A Noël prochain, penser à demander la panoplie du parfait petit assassin, dans sa version écrivain, avec, bien rangée dans son blister, la phrase qui tue !
Alarme à l'œil, qui pleure ?
Quand on est tellement poreux, il faut parvenir à ouvrir une vanne, à l'autre bout de soi, pour évacuer tous ces chagrins qui vous traversent.
La neige est passée en coup de vent, pressée d'aller plus au Sud, se faire dégeler les flocons.
Ils ont trouvé autre chose et cette fois, elle a pleuré.
Samedi 12 janvier
La piste qui conduit à la nouvelle église a été habillée d'un revêtement en tartan. La trapéziste a une robe rouge à froufrous, des cuisses potelées et un petit string noir, c'est à croquer, surtout quand elle se retrouve pendue par un pied au dessus de nous.
Je ne savais pas que j'aurai la foule sur le dos lorsque j'ai coupé la corde. Aujourd'hui il fait beau mais ça ne veut rien dire : vivre est si dangereux.
Je dors en chien de fusil, mon courage à portée de ma main droite, prête à débusquer mon ennemie, la vie, qui me tue à petit feu, faudra-t-il que je passe l'arme à gauche, pour connaitre enfin le repos de la guerre hier ?
Et l'encre, sang de substitution de l'artiste, jaillit des entrailles d'icelui sur le néant du papier.
Mon fils m'a offert à Noël une compil de Gai-Luron, avec 26 pages inédites. Quand il m'a demandé si cela me plaisait, j'ai failli pleurer !
Dicton du jour : tempête au Mali, mieux vaut rester au lit.
Sur la pointe des pieds, je pars cuver mon mal-être dans l'oreiller de mon désespoir.
Je ne savais pas que j'aurai la foule sur le dos lorsque j'ai coupé la corde. Aujourd'hui il fait beau mais ça ne veut rien dire : vivre est si dangereux.
Je dors en chien de fusil, mon courage à portée de ma main droite, prête à débusquer mon ennemie, la vie, qui me tue à petit feu, faudra-t-il que je passe l'arme à gauche, pour connaitre enfin le repos de la guerre hier ?
Et l'encre, sang de substitution de l'artiste, jaillit des entrailles d'icelui sur le néant du papier.
Mon fils m'a offert à Noël une compil de Gai-Luron, avec 26 pages inédites. Quand il m'a demandé si cela me plaisait, j'ai failli pleurer !
Dicton du jour : tempête au Mali, mieux vaut rester au lit.
Sur la pointe des pieds, je pars cuver mon mal-être dans l'oreiller de mon désespoir.
Dimanche 13 janvier
Il y a des mystères qui se trament :
Marie-Lorraine est tombée du troisième étage, elle vivra car ses parents sont convaicus qu'il s'agit d'un accident.
Une cathédrale se construit dans sa tête à coups de maillet, de ciseau et de gradine.
C'est la vie qui remonte en rivière souterraine qui trouve enfin l'issue.
Suffit parfois d'une angine pour plus être grand-chose.
Je me souviens de l'éplucheuse révolutionnaire qui pelait les rattes (pommes de terre à la peau très fine), les délices de l'été ;
elle était noire et dodue, poilue comme un Ewok et le soulagement de voir la peur dans ses 8 yeux rivalise avec celui de l'entendre craquer sous la savate savamment appuyée.
( Prendre un verre, une feuille, emprisonner la bête et faire glisser la feuille entre le mur et le verre, puis la redéposer délicatement dans le jardin, ou dehors. )
Et la poule crie qu'elle a pondu, mais c'est peut-être une menteuse... je ne la connais pas assez pour en juger !
J'ai une tempête dans la tête et du sable entre les doigts de pied.
On se casse le cul, puis le col... du fait mûr.
Et là, c'est irrémédiablement fini entre nous.
Il n'y a pas d'amour peureux.
Dans ma boîte à pensées positives, ne pas hésiter à souffler fort pour en diffuser son contenu.
Mais c'est l'heure du bilan, et je n'ai vraiment pas le courage de faire ce putain d'inventaire.
Marie-Lorraine est tombée du troisième étage, elle vivra car ses parents sont convaicus qu'il s'agit d'un accident.
Une cathédrale se construit dans sa tête à coups de maillet, de ciseau et de gradine.
C'est la vie qui remonte en rivière souterraine qui trouve enfin l'issue.
Suffit parfois d'une angine pour plus être grand-chose.
Je me souviens de l'éplucheuse révolutionnaire qui pelait les rattes (pommes de terre à la peau très fine), les délices de l'été ;
elle était noire et dodue, poilue comme un Ewok et le soulagement de voir la peur dans ses 8 yeux rivalise avec celui de l'entendre craquer sous la savate savamment appuyée.
( Prendre un verre, une feuille, emprisonner la bête et faire glisser la feuille entre le mur et le verre, puis la redéposer délicatement dans le jardin, ou dehors. )
Et la poule crie qu'elle a pondu, mais c'est peut-être une menteuse... je ne la connais pas assez pour en juger !
J'ai une tempête dans la tête et du sable entre les doigts de pied.
On se casse le cul, puis le col... du fait mûr.
Et là, c'est irrémédiablement fini entre nous.
Il n'y a pas d'amour peureux.
Dans ma boîte à pensées positives, ne pas hésiter à souffler fort pour en diffuser son contenu.
Mais c'est l'heure du bilan, et je n'ai vraiment pas le courage de faire ce putain d'inventaire.
Lundi 14 janvier
Ecoute : quelque chose chante quelque part....
Non, je n'aime pas ce bruit de bottes dans les sables du désert.
Le soleil brûle le tarmac, l'avion prend l'air vers une autre île.
Les cendres noires de l'anxiété ont tout recouvert.
Comme un navion sans zèle, j'me sens comme un camion sans elle.
(Il aimait les femmes et les voitures, surtout celles qu'il n'avait jamais pu avoir.)
- Aujourd'hui est le premier jour du reste .... de ma semaine : si, si, j'ai vérifié.
- C'est Lundi, c'est ravioli !
Marcel avait fait une mayonnaise avec sa grande épée et tout le monde avait été malade sauf moi.
Elle est où ma baguette magique des comptes de faits ?
Trouver le paquet de toute urgence.
Dans ma boîte à idées larges, j'ai mesuré l'étendue des débords, ça dépasse, demain je change de boîte : je ne parviens pas à faire entrer tout un jour dans une seule phrase.
Juste l'Art, les mots entremêlés qui s'entrechoquent, les coups de pinceaux rebelles s’enlaçant, les notes de musiques emballées, et la vie, la fragilité, la force à peine maîtrisée de la main qui tremble de créer.
Premiers brins de mimosa, le mois de mai arrive à pas odorants.
A s'éloigner de la rive on imagine qu'on va découvrir un autre courant, et puis, dans le grand bain du quotidien, on s'aperçoit que l'on brasse toujours dans le même sens.
J’aurais aimé que tu t’inquiètes, pour elle, pour moi, mais ton œil ahuri confirme : mieux vaut me taire.
Non, je n'aime pas ce bruit de bottes dans les sables du désert.
Le soleil brûle le tarmac, l'avion prend l'air vers une autre île.
Les cendres noires de l'anxiété ont tout recouvert.
Comme un navion sans zèle, j'me sens comme un camion sans elle.
(Il aimait les femmes et les voitures, surtout celles qu'il n'avait jamais pu avoir.)
- Aujourd'hui est le premier jour du reste .... de ma semaine : si, si, j'ai vérifié.
- C'est Lundi, c'est ravioli !
Marcel avait fait une mayonnaise avec sa grande épée et tout le monde avait été malade sauf moi.
Elle est où ma baguette magique des comptes de faits ?
Trouver le paquet de toute urgence.
Dans ma boîte à idées larges, j'ai mesuré l'étendue des débords, ça dépasse, demain je change de boîte : je ne parviens pas à faire entrer tout un jour dans une seule phrase.
Juste l'Art, les mots entremêlés qui s'entrechoquent, les coups de pinceaux rebelles s’enlaçant, les notes de musiques emballées, et la vie, la fragilité, la force à peine maîtrisée de la main qui tremble de créer.
Premiers brins de mimosa, le mois de mai arrive à pas odorants.
A s'éloigner de la rive on imagine qu'on va découvrir un autre courant, et puis, dans le grand bain du quotidien, on s'aperçoit que l'on brasse toujours dans le même sens.
J’aurais aimé que tu t’inquiètes, pour elle, pour moi, mais ton œil ahuri confirme : mieux vaut me taire.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: 2013, un jour une phrase
Ses mots sont des bouteilles bues jusqu'à la dernière goutte et ses phrases des barriques tout aussi vides.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: 2013, un jour une phrase
Ma phrase du jour tremble sur sa branche et les vents qui la secouent jusqu'au bout des mots cueillent ses larmes comme au temps d'une danse, jusqu'en vire-vole, jusqu'au sol, pour enfin s'endormir, satisfaite, enfouie, dans votre mon ton ta, petit tas de feuilles
Re: 2013, un jour une phrase
Ce matin, une grive musicienne, très motivée, marque son territoire du haut du merisier.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
S'il neigeait des flocons d'avoine, on pataugerait dans le porridge.
Gobu- Nombre de messages : 2400
Age : 70
Date d'inscription : 18/06/2007
Re: 2013, un jour une phrase
S'il pouvait enfin neiger autre chose que de la pluie et du soleil sur la ville rose ...
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
... je partirais, les pieds aux chaussettes trouées, chaussés de patins que la glace du canal du midi supporterait encore un peu avant le retour du printemps.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 2013, un jour une phrase
Ces nouveaux voisins je ne pouvais pas les voir mais je les entendais pleurer, les uns après les autres, tous les jours.
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: 2013, un jour une phrase
Et les alentours, cette campagne sombre comme un décors menaçant.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
La neige danse, s'affole en fa, rime en arpèges et dodeline indolente sur le sol.
Re: 2013, un jour une phrase
Il paraît que mon imperméable prend l'eau...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: 2013, un jour une phrase
J'ai adopté un toucan toqué, il me fait des toasts comme un chef.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Elle était encore un peu sonnée le lendemain, mais déjà la neige lui apportait sa rondeur claire, l'espoir pourtant si rabâché d'un nouvel allant.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: 2013, un jour une phrase
Bûches de chêne, bûches de hêtre, l'hiver promettait d’être chaud.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Et pendant ce temps, Gabard et LeCleach sont dans le pot au noir.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Et pendant ce temps, lentement, les rayons du soleil ont éclairé la neige, donnant au thé du matin une saveur délicate.
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Petite Léa tu es là, enfin, dans un monde dont on aimerait qu'il ait ton innocence.
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Tandis que Bruno enfonçait son couteau dans la carotide, nous étions quatre à la maintenir au sol sous les invectives de Monique qui tentait de récupérer le sang dans la gamelle déjà tâchée
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: 2013, un jour une phrase
Il m'avait coûté cher cet imperméable, et j'en vins à me demander si je ne m'étais pas trompée de pluie...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: 2013, un jour une phrase
Elle avait horreur qu'il fasse pipi dans le lavabo ...
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
2013 un jour, une phrase
Deux jours sans sortir, c 'est un peu comme mourir
soussan- Nombre de messages : 119
Age : 76
Date d'inscription : 31/10/2012
Re: 2013, un jour une phrase
Changer de lit parce que l'enfant grandit, qu'il est devenu trop petit, le lit, et c'est maman qui dort pas… comprendre ? comprendre quoi ?
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: 2013, un jour une phrase
Il soupira d'aise devant le travail accompli, propre, efficace, et, satisfait de sa journée, s'autorisa un petit verre.
Lizzie- Nombre de messages : 1162
Age : 58
Localisation : Face à vous, quelle question !
Date d'inscription : 30/01/2011
Re: 2013, un jour une phrase
J’aurais aimé que tu t’inquiètes, pour lui, pour moi, mais ton œil ahuri confirme : mieux vaut me taireLizzie a écrit:J’aurais aimé que tu t’inquiètes, pour elle, pour moi, mais ton œil ahuri confirme : mieux vaut me taire.
Jha- Nombre de messages : 1374
Age : 48
Localisation : Archaeopteryx à l'envolée
Date d'inscription : 30/05/2011
Re: 2013, un jour une phrase
Il ne lui connaissait aucun ennemi mais elle avait constamment peur.
midnightrambler- Nombre de messages : 2606
Age : 71
Localisation : Alpes de Haute-Provence laclefdeschamps66@hotmail.fr
Date d'inscription : 10/01/2010
Re: 2013, un jour une phrase
La guerre, la guerre, la guerre, la guerre, je n'entends que ça ; comme ils s'en repaissent, comme ils s'en gargarisent, comme ils s'en réjouissent, comme ils aiment ça...
Invité- Invité
Re: 2013, un jour une phrase
Il est si facile de larguer des bombes du ciel et de ne pas voir les corps déchiquetés des innocents.
Jano- Nombre de messages : 1000
Age : 55
Date d'inscription : 06/01/2009
Re: 2013, un jour une phrase
...de pluie et de nuages...
Ba- Nombre de messages : 4855
Age : 71
Localisation : Promenade bleue, blanc, rouge
Date d'inscription : 08/02/2009
Re: 2013, un jour une phrase
Mon changement, je veux que ce soit maintenant !
polgara- Nombre de messages : 1440
Age : 49
Localisation : Tournefeuille, et virevolte aussi
Date d'inscription : 27/02/2012
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