2013, un jour une phrase

Mon fils m'a offert à Noël une compil de Gai-Luron, avec 26 pages inédites.

Dicton du jour : tempête au Mali, mieux vaut rester au lit.

Vivre est si dangereux

Aujourd'hui il fait beau mais ça ne veut rien dire.

La trapéziste avait une robe rouge à froufrous, des cuisses potelées et un petit string noir, c'était à croquer, surtout quand elle s'est retrouvée pendue par un pied au dessus de nous.

Je ne savais pas que j'aurai la foule sur le dos lorsque j'ai coupé la corde.

Et l'encre, sang de substitution de l'artiste, jaillit des entrailles d'icelui sur le néant du papier.

quand elle m'a demandé si cela me plaisait, j'ai failli pleurer !

Sur la pointe des pieds, elle partit cuver son mal-être dans l'oreiller de son désespoir.

Marie-Lorraine est tombée du troisième étage, elle vivra car ses parents sont convaicus qu'il s'agit d'un accident.

elle était noire et dodue, poilue comme un Ewok et le soulagement de voir la peur dans ses 8 yeux rivalise avec celui de l'entendre craquer sous la savate savamment appuyée.

Il y a des mystères qui se trament.

Une cathédrale se construit dans sa tête à coups de maillet, de ciseau et de gradine.

polgara a écrit:elle était noire et dodue, poilue comme un Ewok et le soulagement de voir la peur dans ses 8 yeux rivalise avec celui de l'entendre craquer sous la savate savamment appuyée.

là, c'est irrémédiablement fini entre nous

oui, oui, c'est ma phrase du jour...

Prendre un verre, une feuille, emprisonner l'animal et faire glisser la feuille entre le mur et le verre, puis la redéposer délicatement dans le jardin, ou dehors.

J'ai une tempête dans la tête et du sable entre les doigts de pied.

La poule crie qu'elle a pondu, mais c'est peut-être une menteuse... je ne la connais pas assez pour en juger !

Je me souviens de l'éplucheuse révolutionnaire qui pelait les rattes (pommes de terre à la peau très fine), les délices de l'été.

Il n'y a pas d'amour peureux.

On se casse le cul, puis le col... du fait mûr.

Dans ma boîte à pensées positives, ne pas hésiter à souffler fort pour en diffuser son contenu.

C'est la vie qui remonte en rivière souterraine qui trouve enfin l'issue.

Suffit parfois d'une angine pour plus être grand-chose.

C'est l'heure du bilan, et je n'ai vraiment pas le courage de faire ce putain d'inventaire.

Il aimait les femmes et les voitures, surtout celles qu'il n'avait jamais pu avoir.

Les cendres noires de l'anxiété ont tout recouvert.

C'est Lundi, c'est ravioli

Elle est où ma baguette magique des comptes de faits ?

Aujourd'hui est le premier jour du reste .... de ma semaine : si, si, j'ai vérifié.

Marcel avait fait une mayonnaise avec sa grande épée et tout le monde avait été malade sauf moi.

Comme un navion sans zèle, j'me sens comme un camion sans elle.

Trouver le paquet de toute urgence.

Ecoute : quelque chose chante quelque part....

Juste l'Art, les mots entremêlés qui s'entrechoquent, les coups de pinceaux rebelles s’enlaçant, les notes de musiques emballées, et la vie, la fragilité, la force à peine maîtrisée de la main qui tremble de créer.

le soleil brûle le tarmac, l'avion prend l'air vers une autre île

Dans ma boîte à idées larges, j'ai mesuré l'étendue des débords, ça dépasse, demain je change de boîte.

Hier je n'ai pas pu écrire puis-je en poster un pour hier et un pour aujourd'hui ? Je mets déjà celui d'hier en attendant la réponse.

"Premiers brins de mimosa, le mois de mai arrive à pas odorants"

---

< Dans l'absolu, et en toute équité, non : "un jour (raté), une phrase (ratée)".
La phrase ci-dessus est donc celle de cette semaine et que Janis prendra en compte dans son melting pot hebdomadaire.
:-)
La Modération >
.

Je ne parviens pas à faire entrer tout un jour dans une seule phrase.

Non, je n'aime pas ce bruit de bottes dans les sables du désert.

A s'éloigner de la rive on imagine qu'on va découvrir un autre courant, et puis, dans le grand bain du quotidien, on s'aperçoit que l'on brasse toujours dans le même sens.