Exo « Anonyme » : Choses vues

Mon poème est silence
Par devers l’univers
Vers lequel il s’élance
Ebahi d’immanence

Libre enfin il ose
Le temps d’un instant
Aller où repose
L’essence des choses

Puis disparait

Et je lis dans tes yeux la grâce et la beauté
De ce monde entrevu de joie et de bonté

Modération a écrit:
Et je lis dans tes yeux la grâce et la beauté
De ce monde entrevu de joie et de bonté

Je ne sais pas où il est allé pêcher ça cet auteur anonyme, mais ce qu'il lit dans les yeux des autres me pousse à lui dire qu'il n'a pas les yeux en face des trous.
Y a-t-il un aveugle parmi nous ? S'agirait-il d'Homère (d')alors

6......Mon poème est silence
6......Par devers l’univers
6......Vers lequel il s’élance
6......Ebahi d’immanence

5......Libre enfin il ose
5......Le temps d’un instant
5......Aller où repose
5......L’essence des choses

4......Puis disparait

12.....Et je lis dans tes yeux la grâce et la beauté
12.....De ce monde entrevu de joie et de bonté

L'auteuse,-car c'est une femme, j'en suis persuadé- aime les exercices et se règle sur la technique. Bon, quand même pas formidablement inspiré 'st-ce pas? : la joie, la bonté, l'univers, l'immanence, l'essence, repose... Mais dans la catégorie poésie, je suis solidaire : on n'est pas nombreux et c'est ici de la prose la morose overdose. Au moins elle, elle ose. De son "ébahi d'immanence" j'en suis tout esbaubi en ma crédence.

Moi j'ai bien aimé. C'est simple, court, pas d'une grande originalité et peut-être un peu trop merveilleux sur les deux alexandrins finaux, mais avant ça me plaît.

Alors là, le mystère se conjuguent au pluriel... le texte, le titre et son auteur(e) !
Court, dense, très dense, et même plus, condensation de la matière avant implosion... la métrique, pas la peine, Marvejols nous a fait un cours... je reste perplexe... et le titre... mystère : allez je me lance, c'est une femme.

Ma foi !

(je fatigue, c'est un des derniers de cette interminable liste que je commente !)

J'aime ce poème. Mais il me semble que s'il s'était arrêté à
Puis disparaît
il me plairait encore plus.

Janis a écrit:Ma foi !

Je suis venue, j'ai lu, et je suis allée me coucher ^^

Ce poème me laisse perplexe. Un coup je pense entrapercevoir un sens et puis après, plus rien.
En tout cas il ne m'a pas laissée indifférente. Lu et relu mais je ne sais toujours pas.