2013, un jour une phrase

Encore trois semaines avant le rendez-vous, ça allait être bien long !

Un individu mal fagoté vint l'arracher de son lit.

Un fagot d'impressions l’assaillirent au saut du lit.

Le Capitole s'enfuit devant ceux qui l'ont dressé

Le train est passé sans dire bonjour

Elle prenait plaisir parfois à ressortir ses blessures d'enfance du placard où elle les avait enfermées.

On appelle « réaction de Maillard » la réunion amoureusement torride d’une protéine et d’un sucre dans le cadre d’une surexposition au soleil d’un barbecue.

En ce moment il ne fait pas bon se pencher le puits...

Les oignons sont une belle excuse pour les larmes.

Les oignons (aux pieds) sont une vraie excuse pour les larmes.

Les larmes n'ont, en définitive, rien de sexy, surtout par ce temps.

Contre l'oie gnon, les pies gnons résistent.

Cointreau ? N'en faut !

Mignonne,
nous n'irons point voir la rose,
car son bouton est pourri.

Aujourd'hui, il fait ventard !

La sagesse c’est de savoir quand arrêter de boire tel ou tel élixir

La chaleur dilate les cœurs.

Mon coeur est un comprimé effervescent, la pluie l'a réduit à une peau de chagrin.

Non madame, nous n'avons plus de soleil en rayon mais nous soldons nos derniers flocons !

Et moi, mon cœur est une vie au long cours tranquille

Soyons fous, gardons notre sérieux...

Il lui proposa, pour lui chauffer les doigts, un je ne sais quoi, il faisait si froid...

En amour, il faut être consentant, et quand on est un abruti qui pue des pieds, c’est à peu près la même chose.

mordue de son stomatologue, il lui arracha deux dents avant de lui briser le cœur.

il y a une folle dans les couloirs de VE, qui incite les passants à faire des bêtises, sans préciser si ce sont des friandises ou des farces... allez attrape...

Dans le Champagne, elle n'aimait que les bulles.

Pourquoi les ormeaux tapissent-ils leur coquille de nacre seulement à l'intérieur ?

En avril ne te découvre pas d'un fil, en mai n'oublie pas ton bonnet

En juin, rhume des soins.

Dans l'éphéméride les rides ne s'effeuillent pas...

... tenant la timide hors de portée.

Elle attendait qu'une main vienne arrêter la sienne, en retirer le couteau et panser ses plaies.

Le chemin le plus court d’un point à un autre est la ligne droite, sauf que ça ne marche pas quand on habite sur une planète.

elle courait comme une folle zigzaguant entre les dragibus qui tombaient drus des nuages barbapapa et les marschmallows comme des coussins posés sur le ruban réglisse pour aller se mettre à l'abri sous une pomme d'amour : mais c'est quoi cette planète ?

elle disait : je veux mourir, mais si je lui montrais le chemin du cimetière, elle prenait celui du jardin.

"Le bien est radical, le mal est extrême", ce n'est pas de moi mais de Hannah Arendt ; je le colle ici pour ne pas en perdre la trace, y réfléchir à loisir.

Quand elle était à bout d'arguments je devenais le portrait craché de mon père !

Elle connaissait par coeur ce concerto pour hautbois de Mozart qui s'échappait joyeusement de cette fenêtre ouverte sur la rue ensoleillée.

C'est dans la joie qu'on reconnaît les amis.

...à condition de garder l’œil ouvert on peut voir en chacun l'ombre d'un ami, tant que dure le battement de s'il...