Un aller simple
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seyne
Carmen P.
6 participants
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Re: Un aller simple
C'est la conscience ou la connaissance de la fragilité des choses qui, sur la voie de la vulnérabilité, permet de vivre pleinement (du plus plein qu'on peut )
J'aime ces intros au début des vers : Journée endormeuse / Journée pétrifiée / Journée ennuyeuse et "ce serait" qui justifie le poème.
Tout paraît si simple, à te lire Dusha, mais combien le poème doit être pensé pour en arriver à une telle construction, impeccable !
J'aime ces intros au début des vers : Journée endormeuse / Journée pétrifiée / Journée ennuyeuse et "ce serait" qui justifie le poème.
Tout paraît si simple, à te lire Dusha, mais combien le poème doit être pensé pour en arriver à une telle construction, impeccable !
Carmen P.- Nombre de messages : 537
Age : 70
Localisation : Ouest
Date d'inscription : 23/04/2010
Re: Un aller simple
J'aime beaucoup ce que dit ce poème et la façon sobre et précise dont il le dit (un bémol peut-être pour "déchirures").
Je me disais que ce qu'il dit est vrai aussi pour le poème, qu'il a besoin d'une épine indurée ou d'un mouvement de rupture pour prendre son pouvoir sur l'esprit.
Je me disais que ce qu'il dit est vrai aussi pour le poème, qu'il a besoin d'une épine indurée ou d'un mouvement de rupture pour prendre son pouvoir sur l'esprit.
Re: Un aller simple
bien entendu, ce message, difficile de le nier.
à moins que ? pourrions-être en permanence
et ne pas être dans les recoins de la journée ?
C'est selon; et j'aime bien ta version des faits.
à moins que ? pourrions-être en permanence
et ne pas être dans les recoins de la journée ?
C'est selon; et j'aime bien ta version des faits.
Invité- Invité
Re: Un aller simple
Merci à vous trois !
Seyne, oui, vous avez raison... je peux effacer les déchirures... mais j'aime les mots en ure ! M'en séparer serait cassure ! *sourire*
Seyne, oui, vous avez raison... je peux effacer les déchirures... mais j'aime les mots en ure ! M'en séparer serait cassure ! *sourire*
Invité- Invité
Un aller simple
J'ai bien aimé ce poème qui dit sans affectation l'amertume des jours dont on n'attend plus grand chose... et pourtant on va encore aller avant.
Toutefois - je l'aimerais mieux en l'allégeant un peu :
n’étaient les déchirures
n’était ce mouvement
qui tisse nos mots, nos faims
et pousse à l’essentiel.
La dure loi de durer.
Toutefois - je l'aimerais mieux en l'allégeant un peu :
n’étaient les déchirures
n’était ce mouvement
qui tisse nos mots, nos faims
et pousse à l’essentiel.
La dure loi de durer.
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Un aller simple
Je sais ta sincérité dans l'écriture,
alors je resterai prudemment à distance de l'intime,
pour relever, comme souvent dans tes textes, l'utilisation du Nous,
en particulier là où je lis peut-être une dissociation de deux trajets,
et ces deux trajets qui ne partent pas vers l'indépendance.
Qu'est-ce qui fait qu'on utilise parfois, Je, ou On, ou Nous, ou Tu...
Qui désigne-t-on, Soi, l'Autre, comment cette bobine s'emmêle ou se démêle...
(j'ai du temps à faire perdre, non ?)
alors je resterai prudemment à distance de l'intime,
pour relever, comme souvent dans tes textes, l'utilisation du Nous,
en particulier là où je lis peut-être une dissociation de deux trajets,
et ces deux trajets qui ne partent pas vers l'indépendance.
Qu'est-ce qui fait qu'on utilise parfois, Je, ou On, ou Nous, ou Tu...
Qui désigne-t-on, Soi, l'Autre, comment cette bobine s'emmêle ou se démêle...
(j'ai du temps à faire perdre, non ?)
Ariel- Nombre de messages : 160
Age : 68
Localisation : Finistère, ascendant CévennE
Date d'inscription : 03/10/2011
Re: Un aller simple
J'aime sans explications, car expliquer c'est... déformer, souvent, car certains mots touchent à l'intime.
Re: Un aller simple
Annie, Ariel, Croisic, merci.
Annie... je ne sais si l'allègement est nécessaire... Ariel, si tu as perdu ton temps, je n'ai pas perdu le mien en réfléchissant à l'emploi des pronoms. "On" m'a souvent reproché l'emploi abusif du "on" que j'affectionne... Croisic, oui, tu as raison, expliquer déforme et réduit...
Annie... je ne sais si l'allègement est nécessaire... Ariel, si tu as perdu ton temps, je n'ai pas perdu le mien en réfléchissant à l'emploi des pronoms. "On" m'a souvent reproché l'emploi abusif du "on" que j'affectionne... Croisic, oui, tu as raison, expliquer déforme et réduit...
Invité- Invité
Re: Un aller simple
Eh oui, mêmes les grincements et les épines ont leur rôle bénéfique, celui de la conscience aiguë d'exister, éperon qui nous pousse à encore et toujours avancer. Tu l'exprimes bien, sobrement, non sans une certaine amertume.
Sinon de façon complètement fortuite, j'ai souri de voir cet Aller simple (et au passage, bravo pour le titre, ce qu'il recèle de sens multiples) juste en-dessous de È pericolo sporgersi.
Sinon de façon complètement fortuite, j'ai souri de voir cet Aller simple (et au passage, bravo pour le titre, ce qu'il recèle de sens multiples) juste en-dessous de È pericolo sporgersi.
Invité- Invité
Re: Un aller simple
J'aime bien ce nous de complicité avec ton lecteur, Dusha, qui est une sorte de signature dans tes poèmes.
Ici encore il fonctionne à merveille pour nous faire partager cet aller simple dans lequel décortiquer l'essentiel n'est pas la moindre de nos tâches!
Ici encore il fonctionne à merveille pour nous faire partager cet aller simple dans lequel décortiquer l'essentiel n'est pas la moindre de nos tâches!
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