Exo anonyme « L'attente » : En attendant les navets

Si tante Edwige en avait, je pourrais, sans guère attendre, accommoder ses navets (ils sont violets et si tendres) avec un fameux civet de marcassin sous la cendre.

Aux lardons, bien relevé d’ail et de coriandre.

– Mais il n’est pas si mauvais, me dirait l’oncle Alexandre, un monsieur très cultivé, je suis tenté d’en reprendre.

Je vais prier sans attendre pour que poussent les navets.

Puisse le Seigneur entendre mon Pater et mon Ave.

Puisse le Seigneur entendre mon Pater et mon Ave.
Avé un bon pâté de marcassin :-)

c'est rigolo, cet exo fait écho à un autre...
serait-ce Yali le cuisiner, ou aseptans qui se cache là dessous?
ou pas!

en tout cas, ce n'est pas du Racine.
Mais l'auteur de ceci... à l'humour d'un chaman qu'un mana vêt!
(ou serait-ce un ananas vert?)

Sous cette forme la recette n'est pas moins alléchante (Je demande pardon à l'auteur pour ce grain de sel que j'y glisse)

Si tante Edwige en avait,
je pourrais, sans guère attendre,
accommoder ses navets
(ils sont violets et si tendres)

avec un fameux civet
de marcassin sous la cendre.
Aux lardons, bien relevé
d’ail et de coriandre.

– Mais il n’est pas si mauvais,
me dirait l’oncle Alexandre,
un monsieur très cultivé,
je suis tenté d’en reprendre.

Je vais prier sans attendre
pour que poussent les navets.
Puisse le Seigneur entendre
mon Pater et mon Ave.

mais que oui !
je navet pas lu celui là !
assez réjouissant, et puis il commence à faire faim à c't'heure

Savoureux ! Hélas, j'ai déjà mangé à cette heure... Bon appétit aux autres!

Une ode aux navets ! Pas mal du tout !
Davantage encore sous la forme que propose Arielle...

Miam miam (même si j'aime pô la coriandre :-)

En découvrant la version poétisée par Arielle, je me rends compte qu'à mots identiques, prose et poésie conviennent bien au propos, les deux versions sont agréables.

Sauce calembour, il est bon de réhabiliter le navet.

Il n'est pas né celui qui me fera renoncer aux navets qu'à Roth je préfère... Ce texte est chou !

oh, quels beaux navets dépliés et comme ils sont bons, mais bons... et non Arielle, pas à la "sauce debout", ils deviennent fades, sans goût.

marrant ce jeu d' homophonie à la Prévert, dommage que le texte soit si laconique comme le navet sans saveur pour garnir le marcassin

Hé hé ! On a essayé de nous mener en bateau en déconstruisant le poème.
Oui mais ! "On" avait deviné quand même !
Savoureux, ces navets.
En voyant le titre, j'ai eu peur que les navets attendus soient nos productions :-)