Ne pas utiliser chez la femme enceinte
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Ne pas utiliser chez la femme enceinte
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Invité- Invité
Re: Ne pas utiliser chez la femme enceinte
ha ha ha !
même si on commente pas les...
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Ne pas utiliser chez la femme enceinte
Tout à fait, Thierry !aseptans a écrit:C'est ça la vraie vie, non ?
Invité- Invité
Re: Ne pas utiliser chez la femme enceinte
Ah oui, c'est bien, ça ^^
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 33
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Ne pas utiliser chez la femme enceinte
Tout pour me plaire et ça m'a plu.
Jamais lu la notice d'un préservatif...
Jamais lu la notice d'un préservatif...
Re: Ne pas utiliser chez la femme enceinte
"Enfin je me comprends, mais là je parle pour ne rien dire."
Ça c'est un peu chiant
Sinon oui j'aime bien le personnage, l'humour -le coup de la capote en glaise m'a fait rire je l'avoue.
Ça c'est un peu chiant
Sinon oui j'aime bien le personnage, l'humour -le coup de la capote en glaise m'a fait rire je l'avoue.
Re: Ne pas utiliser chez la femme enceinte
Oui c'est la vraie vie et c'est ça qui est bon. La capote en glaise m'a fait marrer aussi.
Invité- Invité
Re: Ne pas utiliser chez la femme enceinte
Commentaire d’un lecteur anonyme qui n’a pas voulu dire son nom (il y a bien des textes anonymes, alors pourquoi pas des lecteurs !!!).
Le vieillard était garé (ou est égaré) dans sa grande maison.
On sent cette solitude immobile qui l’oblige à se pencher, non au balcon, pour voir passer les … gens, mais sur son passé terrible de « patachon » fortuné.
Un jour, chaussant ses lunettes pour aller vagabonder dans le monde de l’écrit, évitant de relire pour la centième fois « Aux deux sous du vol ! Quand ? », il se penche machinalement sur la notice de ses médicaments.
C’est dire si sa myopie est bien corrigée, ce qui procure chez le lecteur cette empathie nécessaire au personnage.
La poésie du texte l’emporte, des risques connus, à ceux encore ignorés, des précautions d’emploi qui disent parfois qu’il vaut mieux éviter d’avaler un suppositoire, ou que l’aspirine ne s’absorbe pas par voie auriculaire, que le médicament peut provoquer des troubles divers, parfois plus graves que ceux qu’ils vont soulager, qu’un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras », et qu’enfin, lorsqu’on a saisi qu’il ne faut pas l’associer avec de la peau de banane confite, il n’est pas recommandé de l’utiliser chez la femme enceinte.
Et bien sûr qu’avec une pommade il vaut mieux « éviter tout contact prolongé avec la peau ».
Tout ça dans le « non-dit », mais si finement suggéré.
La femme enceinte : la mémoire du vieillard s’avive ; la bouche du vieillard salive.
Revient à sa mémoire adipeuse un épisode de son passé, qu’il avait enfoui entre deux circonvolutions cérébrales.
Et c’est toute une époque que le talentueux auteur fait revivre merveilleusement pour notre plus grand plaisir.
L’époque d’avant la pilule et des moyens de contraception fiables, où baiser comportait des risques, moins graves que ceux du sinistre sida, et dont le plus terrible conduisait à la reproduction de l’espèce.
Car rappelons-le, notre vieillard était déjà lubrique.
Et dans les années cinquante les notices des médicaments ne s’encombraient pas d’autant de littérature, car ils étaient là pour notre bien, et surtout personne n’aurait fait un procès pour un effet secondaire inavoué.
Notre personnage est donc un créateur, un créateur d’expression, et lorsque sa route croise celui de la belle jeune femme enceinte, il sait qu’il ne risque rien en n’utilisant pas le préservatif en ce lieu qui n’est pas le sien.
Il va pouvoir enfin se libérer totalement, puisqu’il n’a pas besoin de l’utiliser chez la femme enceinte.
La joyeuse concordance de la lecture de la notice, et de ce qu’il s’était dit à ce moment-là, fait remonter en lui la sève de la mémoire.
Rendons grâce au tout puissant qui a permis de raviver le souvenir du vieillard « parlant », tout en permettant à l’auteur bien entendant, de nous ravir de cette anecdote pittoresque.
Cela bien sûr sans évacuer le côté sociologique et historique du récit, sur lesquels il y aurait encore tant à dire.
Merci plume légère, mais affutée, d’avoir ainsi contribué à notre connaissance d’un monde disparu, et de permettre ainsi aux plus jeunes de mieux comprendre le pourquoi et le comment, en ce jour sinistre où tout n’est que billevesées, plaisanteries graveleuses, atteintes à l’ordre moral, et j’en passe et de bien pires, alors que l’on ne devrait se dire en ce lundi saint que ce n’est « pas que … ».
Le vieillard était garé (ou est égaré) dans sa grande maison.
On sent cette solitude immobile qui l’oblige à se pencher, non au balcon, pour voir passer les … gens, mais sur son passé terrible de « patachon » fortuné.
Un jour, chaussant ses lunettes pour aller vagabonder dans le monde de l’écrit, évitant de relire pour la centième fois « Aux deux sous du vol ! Quand ? », il se penche machinalement sur la notice de ses médicaments.
C’est dire si sa myopie est bien corrigée, ce qui procure chez le lecteur cette empathie nécessaire au personnage.
La poésie du texte l’emporte, des risques connus, à ceux encore ignorés, des précautions d’emploi qui disent parfois qu’il vaut mieux éviter d’avaler un suppositoire, ou que l’aspirine ne s’absorbe pas par voie auriculaire, que le médicament peut provoquer des troubles divers, parfois plus graves que ceux qu’ils vont soulager, qu’un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras », et qu’enfin, lorsqu’on a saisi qu’il ne faut pas l’associer avec de la peau de banane confite, il n’est pas recommandé de l’utiliser chez la femme enceinte.
Et bien sûr qu’avec une pommade il vaut mieux « éviter tout contact prolongé avec la peau ».
Tout ça dans le « non-dit », mais si finement suggéré.
La femme enceinte : la mémoire du vieillard s’avive ; la bouche du vieillard salive.
Revient à sa mémoire adipeuse un épisode de son passé, qu’il avait enfoui entre deux circonvolutions cérébrales.
Et c’est toute une époque que le talentueux auteur fait revivre merveilleusement pour notre plus grand plaisir.
L’époque d’avant la pilule et des moyens de contraception fiables, où baiser comportait des risques, moins graves que ceux du sinistre sida, et dont le plus terrible conduisait à la reproduction de l’espèce.
Car rappelons-le, notre vieillard était déjà lubrique.
Et dans les années cinquante les notices des médicaments ne s’encombraient pas d’autant de littérature, car ils étaient là pour notre bien, et surtout personne n’aurait fait un procès pour un effet secondaire inavoué.
Notre personnage est donc un créateur, un créateur d’expression, et lorsque sa route croise celui de la belle jeune femme enceinte, il sait qu’il ne risque rien en n’utilisant pas le préservatif en ce lieu qui n’est pas le sien.
Il va pouvoir enfin se libérer totalement, puisqu’il n’a pas besoin de l’utiliser chez la femme enceinte.
La joyeuse concordance de la lecture de la notice, et de ce qu’il s’était dit à ce moment-là, fait remonter en lui la sève de la mémoire.
Rendons grâce au tout puissant qui a permis de raviver le souvenir du vieillard « parlant », tout en permettant à l’auteur bien entendant, de nous ravir de cette anecdote pittoresque.
Cela bien sûr sans évacuer le côté sociologique et historique du récit, sur lesquels il y aurait encore tant à dire.
Merci plume légère, mais affutée, d’avoir ainsi contribué à notre connaissance d’un monde disparu, et de permettre ainsi aux plus jeunes de mieux comprendre le pourquoi et le comment, en ce jour sinistre où tout n’est que billevesées, plaisanteries graveleuses, atteintes à l’ordre moral, et j’en passe et de bien pires, alors que l’on ne devrait se dire en ce lundi saint que ce n’est « pas que … ».
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