Carte postale de Toscane

Merci pour ce moment bleu azur qui m’a rappelé des vacances en Toscane du côté de Grosseto. C'est superbement rendu. Plouf.

Alors, ça c'est un beau texte !
Simple, et rafraîchissant, en même temps que ce je ne sais quoi de légèrement angoissant, ici : "Je me débats contre l'eau, comme si elle voulait m'emprisonner. et aussi, surtout "" Et les arbres du deuil plantés comme des glaives d'exclamation ici et là." qui traduit cette dichotomie méditerranéenne d'ombre et lumière, de clair-obscur au sens propre bien sûr, et plus encore, figuré.
De belles images évocatrices ("des bulles groupées comme des grappes de chasselas.") dans cet instantané, cette Carte postale qui remplit bien son rôle de dépaysement, de témoignage d'un ailleurs où l'eau semble toujours plus bleue.
Grand bravo Narbah !

C'est plus qu'une carte postale parce qu'on s'intègre vite au paysage, on y est au bord de la piscine, moi perso j'y déambule avec mes tongs car je n'aime pas me bruler la plante des pieds sur le dallage de bon matin ; mais je vais les quitter pour plonger aussi.
J'aime bien ce sentiment d'être seul au monde au milieu de quelque part et puis in fine l'irruption de la vie, des gens aussi.
Ecriture belle et subtile.

On y est, en mieux puisque l'imaginaire densifie ce souvenir...

très agréable.
le fluide du style et celui de l'eau, avec toujours ces arrêts dimensionnels sur image qui strient le paysage, par endroits.
pour être adepte des piscines à l'heure du bleu calme, (même si celle ci est plus chic), j'y suis: les repères...

oué

ha ça vaut le coup de le dire

tu commences à nous faire d'aileurs une jolie collection de cartes postales, ou plutôt d'instantannés, avec ce qu'il faut de noirceur et de fraîcheur mêlées pour nous faire jubiler !

et ne me dis pas que mes commentaires ne servent à rien, je le sais, c'est juste pour dire : je suis passée, j'ai lu et j'ai aimé

C'est un texte agréable, bien écrit, qui fleure bon les vacances. J'aime beaucoup le côté apaisé qui émane de ces lignes. Pas d'introspection fébrile, d'analyse torturée de soi mais juste un regard sur de simples instants de bonheur.
Pour toucher les gens, il suffit parfois de retranscrire des bribes de vie que tout le monde a déjà goûté. Pour ma part, l'ambiance de cette piscine plantée comme "une oasis en plein Chianti aride, au milieu des champs d'oliviers et de vignes" m'a rappelé de bons souvenirs d'Espagne.

Merci pour cette carte postale, mais une grande carte postale avec plein de détails.
Cela m'a fait voyager le temps de ma pause déjeuner.
Je dois quitter la piscine et les cyprès. Dommage...

J'ai aimé cette description paisible servie par une écriture sans effets inutiles.
Et puis la Toscane... je l'ai parcourue et y ai de très beaux souvenirs. Alors merci.

Merci Narbah pour cette description apaisée... Une écriture qui rompt avec d'autres convulsions mentales que j'ai appréciées par ailleurs chez toi. Cependant juste une réserve perso : peut-être pourrais-tu alléger les "comme", ces images, ces comparaisons métaphoriques ? il me semble que ton texte gagnerait encore plus à demeurer plus proche du réel, sans écart littéraire. C'est mon humble avis. Je me souviens des remarques de Philippe Jaccottet à propos des métaphores. Sa suspicion envers celles-ci. Dans la saisie du réel, ainsi que tu la tentes, cette réflexion me vient à l'esprit... Que resterait-il de l'écriture sans les images ? C'est une question qui me taraude. Aller jusqu'à l'os des choses ! Mirage ? Utopie ? A bientôt Narbah, crayon en main, ou scalpel ?

J'ai noté sept "j'aime" dans cette carte postale qui donne envie de filer en Toscane. Un instant de plaisir bien partagé.

Quel beau texte. J'ai vraiment été transportée moi qui adore l'Italie. C'est beaucoup, beaucoup plus qu'une carte postale. Désolée de ce commentaire peu constructif.