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Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon

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Polixène
Modération
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Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon Empty Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon

Message  Modération Mer 15 Mai 2013 - 19:40

« C'était inévitable : l'odeur des amandes amères lui rappelait toujours le destin des amours contrariées. » Il avait eu du mal à retenir la phrase qui pourtant lui avait parlé tout de suite, dans une brusque contraction de son ventre, comme la réponse au coup qui, inévitablement viendrait. Parce que dans la vie -depuis le temps il avait appris- s'il y a quelque chose de sûr, ce sont les coups et on a beau se passer en revue une liste pour résister mieux, c'est du pipeau, on est toujours surpris. Infiniment la douleur est la même mais pour venir vous frapper , chaque fois elle se grime, se joue de toutes les précautions. On ne la reconnaît qu'après , trop tard. Il jeta un œil par la fenêtre vitrée en petits carreaux à motifs blancs et fit un salut aux pissenlits en fleurs que le vent secouait encore avec rudesse. Pas de thym, de romarin, de renoncule, d'herbes goûteuses mais assurément, chèvre il était. Il se battrait, jusqu'à la fin. Ce
serait plus long, plus douloureux et nul monsieur Seguin ne le pleurerait . Tant pis.

Quand il y a des choses à faire, eh bien, on les fait. Il avait eu du mal à retenir. Il ne lisait plus beaucoup et la mémoire immédiate, ça n'était pas son truc, surtout depuis son A.V.C. Mais « contrarié » c'était son état sur cette terre depuis bientôt soixante ans.

Il avait ouvert, par une machinale curiosité d'ennui, le livre qu'elle avait abandonné sur le comptoir, à côté de son pull torsadé, pour filer vers les toilettes et la chambre qui lui était toujours réservée. Même pas un foulard ! Elle allait encore prendre froid et s'enrouer... Ah, Solange ! Tête de mésange ! Il porta le pull à son visage et ferma les yeux. Pas de parfum sinon celui de son savon habituel, au lait. L'auteur, il ne connaissait pas. Il avait songé avec dépit : « Encore un de ces romans à l'eau de rose dont elle se bassine continuellement le cœur ... » mais les « temps du choléra» l'avaient amusé. Original au moins ! Il avait alors, avec amusement et distraction, voulu lire le début mais dès la première phrase, deux mots l'avaient poignardé. Il avait appuyé ses mains sur le marbre froid, cherché à calmer tout ce qui tournoyait brusquement et levé les yeux vers la niche au-dessus de la table qu'il réservait au couple de sa jeune parisienne comme il l' avait baptisé. Depuis toutes ces années, elle était là, cette bouteille pitoyable, au verre grossier plein de bulles, bancale, sortant d'une quelconque cave des environs mais qu'un turc à la moustache bonhomme lui avait vendue pour trois sous dans l'unique rayon de soleil d'un vide-grenier dominical. Il lui avait attaché au col ce foulard rose orangé qui lui brouillait la vue à présent.

« Tu as fait bonne route ? » Solange s'était passé un coup d'eau sur le visage, recoiffée et souriait bravement. Elle hocha la tête sans parler. Cette fois, ça avait l'air plus sérieux que d'habitude. Elle n'avait pas téléphoné avant de venir mais resterait au moins une nuit, peut-être deux, puisqu'elle avait un petit sac de voyage.


Elle voyait un spécialiste en plus de son médecin de famille mais cela ne servait à rien. Il la prit dans ses bras, plaisantant sur l’embonpoint de son ventre qu'il ne dissimulait plus : « Viens sur l'oreiller de Christophe. Laisse toi aller. Pleure. Soulage toi. Tu sais que tu peux compter sur moi... » Oui, ses clients comme ses amis le savaient, le sentaient. Derrière la réserve première qu'il affichait, il y avait un homme solide qui rassurait, donnait confiance. Psys et consorts, qu'il avait toujours considérés comme des exploiteurs du malheur humain, pouvaient continuer à pérorer à qui mieux mieux : « Pour réussir sa vie, il faut être persuadé que l'on est utile. »Eh bien, à défaut d'être utile à lui-même, il l'était aux autres. Même à l'instant de la facture, lorsqu'il sentait brièvement passer dans les yeux des convives la comparaison entre le plaisir des repas, de la chambre, et le total de l'addition présentée, il était rare qu'il ne gagne pas. Il est vrai qu'il réduisait ses marges au maximum. Amasser ? Pour qui ? Son mariage, tardif, n'avait été qu'un bref pis-aller. Pas d'enfant, plus de femme. Alors survivre et attendre que refleurisse, chaque printemps, le jaune vif des pissenlits sur la verdure meusienne.

Reprendre cette ferme-auberge qui n'avait plus de ferme que les quelques poules pondant les oeufs du petit-déjeuner et un cheval de labour au rebut, hochant un peu sa tête fatiguée pour saluer les arrivées, avait été une folie. Mais à présent, il était sûr de préférer l'odeur mouillée des prés bouseux, le chant frétillant des pinsons étourdis de soleil et de printemps au fond d'un val meusien, à la féroce exaltation productiviste autour de la mise au point d'un nouveau verrin hydraulique de levage. « On peut désormais lever deux mille tonnes et plus avec ce prototype ! » avait un jour aboyé un jeune collègue aux crocs démesurés. « Mais cinquante petits kilos et un cœur de femme, qui peut les bouger ? avait songé Christophe. Pas moi, assurément ! » Lorsque Solange venait, rarement, le voir en Meuse où il avait racheté cette ferme vouée à la démolition, c'est que ça n'allait pas. Il savait être un des derniers recours de son existence morne qui la ramenait, petite fille, comme l'élastique de la cour de récréation que l'on n'a plus la force de tendre, vers un mari qu'elle n'aurait jamais dû épouser mais qu'elle ne parvenait pas à quitter. Habitude, quand tu nous tiens ! Manie de la main qui tâte la tiédeur du lit à côté de soi, en s'éveillant...

On peut essayer d'offrir ce que l'on ne possèdera jamais :
un toit chaleureux pour abriter quelque temps, de quoi étancher la soif, nourrir le corps et s'assurer un peu contre les tourbillons du monde. Sinon, l'habitude d'en jouir rend aveugle à l'importance des choses, sourd aux besoins du prochain. Alors, depuis ce jour amer du plateau anatolien, Christophe offrait sans compter. Ce n'est pas parce qu'un cœur est déchiré qu'il ne peut plus donner. Il n'avait plus rien à perdre. Et puis, instinctivement, quand il protégeait Solange, c'était un peu lui qu'il dorlottait. Après avoir pleuré, elle était remontée directement à sa chambre, laissant dormir la voiture sous les pétales du cerisier. La route depuis Meaux avait été longue et « en conduite comme en rédaction je ne suis pas un aigle ! » avait-elle coutume de plaisanter depuis les bancs de la fac de Nanterre où ils s'étaient connus une trentaine d'années plus tôt avant que la bande des copains se perde de vue.

Après l'avoir salué, Solange n'était pas redescendue, trop fatiguée sans doute pour dîner et discuter ce soir. Christophe prit la commande d'un couple et invita à entrer sa jeune parisienne qui faisait nerveusement les cent pas, trébuchant depuis dix bonnes minutes sur le gravier de la cour. « Venez vous réchauffer... » A cette heure des frissons, ses épaules étaient crispées : le petit gilet de coton bleu foncé qu'elle avait fini par enfiler ne la protégeait pas du vent frais
d'avril. « Ne vous inquiétez pas ; ça va bien se passer. Elle eut un petit sourire reconnaissant et, en lui servant un Martini dans le fauteuil de cuir près de la cheminée, Christophe enrageait de la sentir si apeurée, attentionnée pour quelqu'un qui, il le pressentait, n'était pas digne d'elle. Elle lui avait téléphoné voilà une semaine, l'avait interrogé sur le menu, l'itinéraire exact depuis l'autoroute de Paris. Près des prés , c'était bien cela ? Oui, avait-il plaisanté, c'était même en plein milieu. Très champêtre, vraiment ! « C'est ce que je veux, avait poursuivi, tendue, la petite voix au bout du fil. J'ai vu que vous faisiez du tiramisu au dessert. Servez-vous aussi l'amaretto en apéritif ? » Déconcerté, Christophe se rappelait avoir marqué un temps que son interlocutrice avait pu mettre sur le compte de l'étrangeté de sa question. Elle s'en était excusée aussitôt.. « Vous trouvez cela bizarre mais je voudrais faire une surprise à mon ami. Il est d'origine italienne, aime beaucoup le tiramisu et cette liqueur apéritive. - Pas de problème, avait chaleureusement assuré Christophe, j'ai de l'amaretto en réserve. » Reposant le téléphone sur son socle, il avait comme aujourd'hui levé les yeux vers la niche et laissé la grande vague l'envahir, la vague qu'il connaissait bien, chaude et réconfortante malgré son amertume. Pitié pour ceux qui ont mal, pour lui aussi.

Sa petite parisienne dégelait près du feu. Les autres clients de la soirée, un couple plus âgé, discutaient, souriaient, ils n'avaient pas encore entamé les magrets. Il avait un petit moment pour lui, doux amer, mais maintenant il les avait apprivoisés, ces instants -là. Il les tenait en laisse. Et le fiancé ou le jeune mari ne se pointerait pas de si tôt, il le sentait. Ses yeux erraient aux approches du renfoncement et soudain tout fut là, dans la belle chaleur que le feu commençait à diffuser dans la salle et les lumières tantôt jaunies, tantôt rougeoyantes qui avivaient l'ocre de la muraille en pierres de Savonnières..

Il était de nouveau jeune, crédule et tendre, sac au dos, alourdi des affaires que Marie ne parvenait plus à porter. La veille, ils étaient arrivés à Mustafapasa (?) – il n'était plus sûr du nom – un lieu-dit d'Anatolie. Il se souvenait des aubergines farcies du Greek House et des baklava au thé. Marie souriait, ivre de la fatigue de sa marche. Attentionné, il se laissait aller à rêver un avenir commun. Elle hésitait depuis longtemps et lui s'appliquait, s'enquerrant, dans son jargon de touriste, du nom des épices et des spécialités, pour lui plaire. « Keremit menemen : de l'ail, oignon, piment vert, œuf, tomates, ça te va ? » Elle acquiesçait ; le vin blanc était frais. Ils n'auraient pas dû partir randonner en plein soleil sur le vaste plateau où la réverbération du soleil écrasait d'une blancheur mortelle des chemins invisibles serpentant, ténus, dans les blocs de tuf. Les vagues renseignements d'un autochtone et les indications sybillines du guide vert ne les avaient guère aidés. Ils s'étaient perdus et seule la peur de mourir de soif avait pu venir à bout de l'épuisement physique et nerveux de Marie. Brûlés de soleil, ils avaient fini par tomber miraculeusement sur un sentier qui les avait menés près d'un champ d'abricotiers. Effondrée à l'ombre des arbres, Marie avait eu du mal à reprendre ses esprits. Une petite grand-mère tout en noir, plissée de rides profondes, avait relevé avec une vivacité inattendue son dos cassé au-dessus des caisses et, voyant leur état, s'était empressée avec bonté, les mains pleine des fruits d'or charnus, tout ensoleillés et sucrés. Elle avait encore tiré d'on ne sait où une jarre d'eau qui, à leur peau altérée, avait paru presque fraîche. Ces soins leur avaient apporté la force de continuer leur route. Le noyau de plusieurs s'était ouvert et Christophe, qui aimait l'amertume des amandes, avait voulu les manger.

Jusque-là, pleine de curiosité, la grand-mère attendrie les regardait, immobile. Bientôt elle l'avait arrêté . Sa petite main brune aux ongles courts, noirs, portait une grande vieille cicatrice. Une faucille mal utilisée probablement. Ils avaient compris ; les mimiques étaient éloquentes : ne pas manger davantage d'amandes, c'était mauvais.Christophe hocha la tête. Il savait, ayant lu quelque part que l'acide cyanhydrique s'extrait des noyaux de cerises ou d'abricots. Ingéré en grande quantité, il devenait un poison. Marie et lui ne se regardaient plus mais la grand-mère en noir babillait à présent et lorsqu'ils repartirent, silencieux, ses yeux complices de femme qui a beaucoup vu et souffert les enveloppait de bonté douce. Grâce à ses indications ils trouvèrent le village le plus proche juste au moment où éclatait l'orage qui avait menacé toute la journée. Trois jours plus tard, sur le quai d'une gare, lorsque Marie, brusquement, avait décidé d'avancer son retour, n'ayant rien trouvé pour sa défense, il s'était contenté de murmurer : « Laisse moi quelque chose de toi... » Alors, elle avait passé à son cou la longue écharpe orangée en coton, pleine de sa sueur et de leur peur commune. Il n'avait pas pleuré mais s'était brûlé les yeux quelques jours, assoiffé, aux pieds des magnifiques cheminées de fées indifférentes et sourdes. Il avait mis près de vingt ans à respirer, oublier, retrouver au fond d'un vague carton de déménagement, laver enfin ce foulard avant de le nouer au cou d'une bouteille d'amaretto vide puis de sa dernière trouvaille, plus élancée malgré son grain grossier. « Chaque être a ses niches, avait-il coutume de plaisanter lorsqu'on lui posait des questions indiscrètes. Il faut les respecter. »

Il était sur le point d'aller resservir un verre à la petite parisienne lorsqu'il vit entrer le fiancé. A l'air soumis de chien battu qu'adopta aussitôt sa jeune fille, il méprisa tout de go cette caricature de jeune cadre dynamique et suffisant. Partant mettre au four les lasagnes maison qui lui avaient été commandées, il eut le temps de le voir poser un baiser sec sur le front pâle de son amie. Tout au long du repas, il les observa. La nervosité et l'agacement du nouveau convive n'auguraient rien de bon pour sa protégée. Christophe força sur le chianti, l'affabilité et l'amaretto et vit peu à peu se détendre le fiston à sa mama. Son couple plus âgé était à présent parti après quelques paroles sur la bonne chaleur des bûches qui avaient réchauffé la fraîcheur des pierres. Solange n'était pas redescendue. Il fatiguait ce soir et avait même, en contournant le comptoir, écrasé la queue de la chienne indignée. Il avait bien des doutes sur le chemin futur de sa petite parisienne et du fiancé à Maman mais, heureux de les voir repartir ensemble, il accepta de les dépanner et de garder sous un appentis l'une des voitures qu'ils viendraient récupérer plus tard. Il se paya le luxe de leur offrir, avec un dernier café, deux minuscules bouchées de pâtisserie, des amaretti dont ils louèrent la saveur. « Comme la vie, répondit-il : doux mais amer aussi... »

Il caressa la chienne pour s'excuser. Demain Solange repartirait sans doute, traînant après elle son chagrin. Parviendrait-elle à quitter ce mari qui l'empêchait d'exister et si elle le quittait, saurait-elle vivre vivre seule ? La vaisselle terminée, Christophe se trouva soudain épuisé, remué aussi. Sous la cendre, il vérifia soigneusement l'état des braises , retenant ses larmes aux paupières et c'était doux. A chaque jour sa peine.La chienne assoupie devant l'âtre roula sur le dos. Il gratta son ventre tiède et la sentit s'abandonner, confiante, sous la caresse. « On ira couper des bûches demain, chuchota-t-il, on ira petit cœur ! Ne pas avoir froid, c'est important. »Et il prit bien garde de ne pas faire craquer les marches de l'escalier en montant se coucher. En bas, éclairé par la lune dans l'oeil de bœuf, restait le tapis élimé devant l'âtre. La vieille bête, couchée sur le flanc, offrait ses pattes étirées à la tiédeur rassurante des cendres. Elle commençait à ronfler doucement.

Spoiler:


Dernière édition par Modération le Dim 19 Mai 2013 - 23:04, édité 1 fois

Modération

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Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon Empty Re: Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon

Message  Polixène Mer 15 Mai 2013 - 21:09

Un beau texte, à la prose intense, débordant de tendresse pour l'humanité.
Faut-il préciser que je l'ai aimé? (-oui)
Polixène
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Message  Invité Mer 15 Mai 2013 - 22:32

Oh que c'est chouette !!!

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Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon Empty Re: Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon

Message  Invité Sam 18 Mai 2013 - 8:10


Très bon texte, doucement émouvant, et si bien écrit ! J'en aurais lu bien davantage.

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Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon Empty Re: Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon

Message  Rebecca Lun 20 Mai 2013 - 12:40

Il faudra revoir la mise en page et aérer le texte, mais sinon ça se boit comme du petit lait.
Bien aimé le flash back au milieu du déroulement d'une journée ordinaire qui dévoile la douleur secrète d'un homme bon et attentionné alors qu'il aurait pu virer amer. Joli traitement du thème et jolie mise en place des différents éléments de l'histoire.
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Message  Invité Mer 22 Mai 2013 - 11:28

J'avoue que j'ai longtemps différé la lecture de ce texte à cause de sa mise en page compacte.
Je m'y suis consacrée aujourd'hui, et ne le regrette pas.
C'est un beau texte.

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Message  Modération Mer 22 Mai 2013 - 18:24

Note : suite aux commentaires, la mise en forme du texte a été révisée.

Modération

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Message  obi Mer 22 Mai 2013 - 18:41

Merci fée Modération! (mais pour les alinéas comment on fait?)

obi

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Message  Invité Mer 22 Mai 2013 - 18:45

...Il faut faire... (points de suspension)
surligner et blanchir (icone des couleurs à droite)


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Message  Jean Lê Mer 29 Mai 2013 - 11:57

L'amertume des amours contrariées est bien présente dans ce beau texte. Bravo.
Jean Lê
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Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon Empty Re: Exo « Écrire suivant un incipit » : Vieux garçon

Message  Sahkti Mer 29 Mai 2013 - 13:54

Bon et beau respect de la contrainte, qui glisse, invisible, pour donner naissance à un récit touchant, empli de sensibilité et d'amour pour l'Autre. L'écriture est soignée, c'est plaisir à lire, et le récit se tient bien, emboîtant les éléments les uns après les autres pour créer un personnage fort, bien présent. C'est un beau boulot que tu as réalisé là, félicitations.
On se laisse facilement et rapidement gagner par cette histoire.
Sahkti
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