Mordu

celui-là, j'y reviendrais..))

Glups !

Pourquoi cette hésitation?
Il a des qualités, ce petit poème, et si la première n'est pas l'originalité, il nous offre des joliesses.
Bien sûr, ses lourdeurs l'abîment et ne rendent pas honneur à SM le Chat( l'image incongrue de la poule et du couteau, les noms de machines, le mot amoureux)
Pour le rythme, ça commençait bien mais le troisième vers se décale (pourquoi ne pas utiliser "au matin" pour garder une régularité?) . Ensuite, c'est musicalement cahotique , mais cela devrait pouvoir s'arranger; un atelier d'écriture est fait pour ça !Un mètre régulier procurerait un "ronronnement", justement...
Dernière remarque: choisissez vraiment votre sujet: est-ce le chat lui-même ou votre sensation à l'instant précis que vous décrivez?
Miaou.

Quelques simples remarques sur ce poème qui m'intéresse beaucoup.

D'abord, ici, je dis chapeau :

"Quand il vient se lover dans mes draps,
Encore neuf de ses rouges larcins
Ravis dans le secret des jardins,
Lassé d’avoir achevé son monde,"
parce que si ça m'a semblé un brin confus à la première lecture, à la re(lecture), j'ai apprécié le travail sur les accords des adjectifs, à eux seuls (les accords) véhicules limpides du sens ; la grammairienne en moi en frémit d'aise.

"Il m’adresse son unique œil rose étoilé
Clignotant dessous sa queue épaisse.", là je dois admettre ne pas avoir goûté trop l'image au premier coup d'oeil :-), puis à la réflexion je trouve ça pas mal.

"Et comme une poule cherche son couteau" hmmm... non, pas trop.

"Il plie autour de ma tête sa chair élastique." oui, bien vu !


"Lançant les réacteurs, le turbopropulseur,"
idem ici, sur le coup, je trouve que ça manque sacrément de poésie puis finalement ça me plaît bien, parce que c'est exactement ça, les réacteurs, le turbo.
Juste peut-être les deux qui font un peu beaucoup, et puis "Il lance" plutôt que "Lançant".

"C’est la pointe du Raz tout entière,
Avec sa proue de bruyère qui feule tout bas dans mes os."
ça j'aime beaucoup, l'humour et la poésie de l'évocation.
Peut-être que les "os" sont un chouïa prosaïques, je ne sais pas... ça participe aussi du ton que souhaite donner l'auteure, tendre moquerie, légère auto-dérision.

Ah et puis, rien à dire sur la première strophe, impeccable à mes zhumbles zyeux de lectrice toquée de minets (bon, ok, de minettes aussi !)...

J'aime : les images sont originales, ça me parle. Par contre je ne vois pas l'utilité de la mise en page en vers. Pour moi, c'est un poème en prose. Très joli.

c’est intéressant, original dans la structure et ça bouscule les habitudes.

je ne connaissais pas le mot aumusse, essentiel au poème.

les deux premières strophes sont très belles.
dans la troisième j’avoue ne pas réussir à saisir l'image:
(peut être que ça viendra!)
"Et comme une poule cherche son couteau
Il plie autour de ma tête sa chair élastique."

des trois dernières lignes, celle-ci fait résonner l’ensemble du texte, et c'est une belle fin:
"Avec sa proue de bruyère qui feule tout bas dans mes os."

tu vois que tu as bien fait de poster,
c’est très bien!


et j’ai beaucoup aimé ça, aussi :
"Lassé d’avoir achevé son monde"