Ce matin-là
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Ce matin-là
L'Arbre étendait son silence
Dans une aube mouillée
Le ciel se mouvait sur la terre
Et les feuilles au vent
Comme des cris blessés
Gémissaient au soleil...
Ce matin là
Les saisons s'éteignaient
Sur le sable des rives
Portant vers le blême horizon
Des lunes impassibles
Et mes lèvres goûtaient
La lumière des vagues...
Ce matin là
Sur des ombres tremblantes
Des oiseaux immobiles
Se fondaient aux nuages
Et sur ma peau glacée
Des fantômes de neige
Glissaient comme des ondes...
Ce matin là
Dans un brassement d'ailes
Le temps fuyait vers l'impossible azur
les herbes frêles devenaient racines
Le jour saisissait mon visage
Et la mer
S'écoulait en mon corps
Dans une aube mouillée
Le ciel se mouvait sur la terre
Et les feuilles au vent
Comme des cris blessés
Gémissaient au soleil...
Ce matin là
Les saisons s'éteignaient
Sur le sable des rives
Portant vers le blême horizon
Des lunes impassibles
Et mes lèvres goûtaient
La lumière des vagues...
Ce matin là
Sur des ombres tremblantes
Des oiseaux immobiles
Se fondaient aux nuages
Et sur ma peau glacée
Des fantômes de neige
Glissaient comme des ondes...
Ce matin là
Dans un brassement d'ailes
Le temps fuyait vers l'impossible azur
les herbes frêles devenaient racines
Le jour saisissait mon visage
Et la mer
S'écoulait en mon corps
Philippe76- Nombre de messages : 26
Age : 67
Localisation : Le havre
Date d'inscription : 14/05/2013
Re: Ce matin-là
si la position de l'être
face à la mer
était plus explicitement écrite
je pense
que le lecteur, ici,
s'approprierait plus facilement la vue de l'immensité, face à lui
je m'expliquationne
ici, en tant que lecteur
on vous regarde
on vous devine comme l'image d'une silhouette
et à la fin on dit, ouai, joli, mais on ne s'est pas glissé dans vos pompes, on reste un peu spectateur mal positionné
...
enfin ..euh... le on,
c'est moije ...))))
face à la mer
était plus explicitement écrite
je pense
que le lecteur, ici,
s'approprierait plus facilement la vue de l'immensité, face à lui
je m'expliquationne
ici, en tant que lecteur
on vous regarde
on vous devine comme l'image d'une silhouette
et à la fin on dit, ouai, joli, mais on ne s'est pas glissé dans vos pompes, on reste un peu spectateur mal positionné
...
enfin ..euh... le on,
c'est moije ...))))
Re: Ce matin-là
pour ma part, j'ai aimé être là quelques instants, en observatrice du narrat/observat/eur immobile face au spectacle qu'offre le paysage.
l'ensemble dégage pour moi un sentiment de quelque chose d'apaisé, une sorte de calme devant ce qui est, une inéluctabilité.
l'ensemble dégage pour moi un sentiment de quelque chose d'apaisé, une sorte de calme devant ce qui est, une inéluctabilité.
Invité- Invité
Re: Ce matin-là
Je suis un peu partagée, car le plaisir de la douceur et des images est réel à chaque lecture, mais pas moins que la déception quand de nombreux clichés cassent l'ambiance, tels ces fantômes de neige qui glissent comme des ondes ( bof) le final avec la mer qui s'écoule en mon corps (re-bof); la structure répétitive à l'identique alourdit aussi .
Sinon je retiens ces brassements d'ailes et "le jour saisissait mon visage"
Sinon je retiens ces brassements d'ailes et "le jour saisissait mon visage"
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Ce matin-là
Une mise en page élégante qui donne une certaine unité à un paysage que j'ai du mal à visualiser.
L'arbre, la plage ne me paraissent pas très compatibles. L'arbre étendait son silence et cependant ses feuilles faisaient entendre des cris blessés.Je ressens une certaine contradiction dans ces deux vers.
Sur des ombres tremblantes
Des oiseaux immobiles
Se fondaient aux nuages
des oiseaux immobiles peuvent-ils vraiment développer des ombres tremblantes parmi les nuages ?
Le soleil et la lune, la neige et les feuilles, contribuent à laisser une impression d'intemporalité, de flou artistique qu'on pourrait juger poétique mais que j'ai un peu de difficulté à appréhender.
De même que le vocabulaire choisi :le blême horizon, les ombres tremblantes, les ondes, l'impossible azur ... Tout concourt à créer un univers éthéré et suave dans lequel seuls les cris blessés des feuilles mettent une note un peu inquiétante qui ne me convainc pourtant pas.
Peut être suis-je trop pragmatique mais j'ai besoin de sentir une certaine cohérence entre les images et ce qu'elles cherchent à me dire.
Désolée Philippe, il me semble que vous pouvez beaucoup mieux faire en travaillant un peu plus vos textes.
L'arbre, la plage ne me paraissent pas très compatibles. L'arbre étendait son silence et cependant ses feuilles faisaient entendre des cris blessés.Je ressens une certaine contradiction dans ces deux vers.
Sur des ombres tremblantes
Des oiseaux immobiles
Se fondaient aux nuages
des oiseaux immobiles peuvent-ils vraiment développer des ombres tremblantes parmi les nuages ?
Le soleil et la lune, la neige et les feuilles, contribuent à laisser une impression d'intemporalité, de flou artistique qu'on pourrait juger poétique mais que j'ai un peu de difficulté à appréhender.
De même que le vocabulaire choisi :le blême horizon, les ombres tremblantes, les ondes, l'impossible azur ... Tout concourt à créer un univers éthéré et suave dans lequel seuls les cris blessés des feuilles mettent une note un peu inquiétante qui ne me convainc pourtant pas.
Peut être suis-je trop pragmatique mais j'ai besoin de sentir une certaine cohérence entre les images et ce qu'elles cherchent à me dire.
Désolée Philippe, il me semble que vous pouvez beaucoup mieux faire en travaillant un peu plus vos textes.
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