Exo live 21 juillet à 20 h
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Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Bonsoir, en fait j'ai fait une demi-heure de recherche et une histoire est née, j'en suis juste à l'intro, je croyais qu'on avait 1500 mots et je suis plutôt lancée... je vais avancer ça. Je posterai quand j'aurai fini. Sinon j'ai déjà fait 600 signes mais bon... c'était pas ma visée de départ, dans ma tête, 1500 signes c'était large !
Elvys- Nombre de messages : 15
Age : 44
Localisation : Rouen
Date d'inscription : 20/07/2013
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
ouh là, je t'ai dérangée en plein boulot, désolée!
tu le fais comme tu le sens, hein!
faut que je m'y mette vraiment, moi...
tu le fais comme tu le sens, hein!
faut que je m'y mette vraiment, moi...
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
C’est l’histoire d’un petit oiseau que l’on appelait Pipit à gorge rousse (Anthus cervinus). Bien que très mignon, le pipit déprimait parce qu’il trouvait son nom ridicule. Que n’aurait-il pu être rouge-gorge, comme bien d’autres (dont le fameux Erithacus rubecula que l’on connaît bien en Europe) et se passer du « pipit » qui évoquait certes un chant pépillant, mais manquait de classe à côté, par exemple, d’une Gélinotte huppée (Bonassa umbelus) ?
Comme le hasard des histoires veut que mon premier rencontre mon second, le Pipit fit la connaissance d’une Gélinotte qui ne manqua pas de se gausser devant ce petit piaf couleur rouille.
- Mon pauvre ami, votre patronyme est aussi ridicule que votre chétive apparence !
- C’est pas juste…
Aussi le pipit se décida à voyager aux quatre coins du monde jusqu’à trouver un sage qui lui enseignerait l’humilité et la fierté. Il vola jusqu’au Kirghizistan où il trouva un vieux Bonze qui vivait retiré sur un plateau des Tian Shan.
- Bonjour Monsieur ! dit le pipit qui était poli.
- Bonjour mon jeune ami, répondit le Bonze qui savait parler aux oiseaux. Que puis-je pour toi ?
- Une gélinotte huppée s’est moquée de moi.
- Gélinotte huppée, ou perdrix de son nom vernaculaire, un oiseau à la coiffure arrogante et à la collerette top-of-the-pop, le mâle arborant même deux tâches en forme d’œil sur les plumes de son postérieur, emblème de l’État de Pennsylvanie…
- Merci !
Le pipit laissa le Bonze à sa méditation – et une collection d’amulettes de l’ère Jian’an – et rentra chez lui à tire d’ailes. Inévitablement, il croisa la gélinotte.
- Alors le p’tit, on se promène ?
Le pipit hésita à la gratifier d’un « eh la perdrix tu te prends pour une starlette mais personne ne connaît ton nom ! » mais se dit que, finalement, avoir volé jusqu’au Kirghizistan le rendait probablement plus intéressant que cette pathétique poule smart. Car, comme disait son ami Fucius qui était loin d’être con, « oublie les injures, n’oublie jamais les bienfaits. »
Comme le hasard des histoires veut que mon premier rencontre mon second, le Pipit fit la connaissance d’une Gélinotte qui ne manqua pas de se gausser devant ce petit piaf couleur rouille.
- Mon pauvre ami, votre patronyme est aussi ridicule que votre chétive apparence !
- C’est pas juste…
Aussi le pipit se décida à voyager aux quatre coins du monde jusqu’à trouver un sage qui lui enseignerait l’humilité et la fierté. Il vola jusqu’au Kirghizistan où il trouva un vieux Bonze qui vivait retiré sur un plateau des Tian Shan.
- Bonjour Monsieur ! dit le pipit qui était poli.
- Bonjour mon jeune ami, répondit le Bonze qui savait parler aux oiseaux. Que puis-je pour toi ?
- Une gélinotte huppée s’est moquée de moi.
- Gélinotte huppée, ou perdrix de son nom vernaculaire, un oiseau à la coiffure arrogante et à la collerette top-of-the-pop, le mâle arborant même deux tâches en forme d’œil sur les plumes de son postérieur, emblème de l’État de Pennsylvanie…
- Merci !
Le pipit laissa le Bonze à sa méditation – et une collection d’amulettes de l’ère Jian’an – et rentra chez lui à tire d’ailes. Inévitablement, il croisa la gélinotte.
- Alors le p’tit, on se promène ?
Le pipit hésita à la gratifier d’un « eh la perdrix tu te prends pour une starlette mais personne ne connaît ton nom ! » mais se dit que, finalement, avoir volé jusqu’au Kirghizistan le rendait probablement plus intéressant que cette pathétique poule smart. Car, comme disait son ami Fucius qui était loin d’être con, « oublie les injures, n’oublie jamais les bienfaits. »
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Ouah, première fois que je finis premier sur un exo!
Pas réussi à entrer dans le format fulgure (je m'en tire à quasiment 2000 signes) mais merci pour cet exo redoutablement consigné, et la découverte de ce sympathique oiseau qu'est le pipit à gorge rousse! Et au passage, Poli, j'aime beaucoup cet avatar-peinture qui est le tien :-)
Bon courage aux exoteurs!
Pas réussi à entrer dans le format fulgure (je m'en tire à quasiment 2000 signes) mais merci pour cet exo redoutablement consigné, et la découverte de ce sympathique oiseau qu'est le pipit à gorge rousse! Et au passage, Poli, j'aime beaucoup cet avatar-peinture qui est le tien :-)
Bon courage aux exoteurs!
Chako Noir- Nombre de messages : 5442
Age : 34
Localisation : Neverland
Date d'inscription : 08/04/2008
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Bon. J'ai honte. J'envoie cette chose et je file me cacher.
Invité- Invité
Le Migrateur
Le Migrateur
Amédée labourait son champ, ou il le sarclait ou le binait, que sais-je. Enfin, comme j'ai l'intention de dire qu'il baillait sur sa bêche, on dira qu'il le bêchait. Baillant sur sa bêche,donc, il philosophait sur la stupidité de l'existence qui fait que sitôt une tâche terminée il faut penser à la refaire, année après année, avec une régularité de métronome, et exactement à la même époque.
C'est sans surprise qu'il vit caracoler dans les sillons, l'oiseau fidèle et peu farouche qui accompagnait toujours ses travaux et qu'il commençait à reconnaître sans l'ombre d'un doute puisque ce rouge-gorge avait eu une patte brisée lors d'un geste malheureux de sa part. Un coup de bêche mal maîtrisé est vite arrivé !
Il avait coutume de discuter avec son visiteur, et c'est donc tout naturellement qu'il prit l'initiative d'engager la conversation :
– Ti ouli, Ti ouli , triou li ? Lança-t-il à la bête effarée
– Kirghiz... daigna répondre l'autre, du bout du bec
– Allons bon ! Que me racontes-tu ? Ti ouli, ou pas ?
– Kirghiz...
– Mais tu es tombé sur la tête ? D'où ramènes-tu ce mot idiot ?
– Kirghiz...
Amédée s'avisa tout d'un coup que son rouge-gorge n'était pas plus rougeoyant de la gorge qu'un serin anémique. En revanche, son appendice caudal arborait une flamboyante couleur. Et à bien y regarder, cet oiseau-là n'était atteint d'aucune infirmité au niveau des pattes. Ce n'était pas son rouge-gorge. Tout au plus aurait-il pu affirmer qu'il avait affaire à un rouge-queue.
Le soir, au bistrot, Amédée conta son histoire d'oiseaux.
Au comptoir l'instituteur dressa l'oreille et s'enquit :
– Tu dis bien qu'il t'a répondu « Kirghiz »? Voyons voir... ça me fait penser au Kirghistan
– C'est quoi ?
– C'est un pays de l'Est
– Mais pourquoi il serait venu me dire ça, à moi ?
– Amédée... tu ne t'es pas bonifié avec le temps ! Tu n'étais déjà pas un aigle royal !
– Non mais c'est vrai, quoi ! Qu'est-ce que j'ai à voir avec le Kirgh...
– Tu as entendu parler des migrateurs ?
– Les migrateurs... vous voulez dire cet appareil qui sert à...
– Amédée, tu le fais exprès ou quoi ? Ma parole, tu es pire que Nab-ila !
– Ben quoi ! T'es un instit et t'as pas de migrateur ? Par les temps qui courent, et avec la chaleur qu'il fait, qui n'a pas un migrateur ?
Amédée fit tant et si bien, que sa demi-douzaine de kirs aidant, il déclencha l'hilarité des buveurs ravis d'avoir un spectacle pour égayer leur mornitude. Il se mit à hurler des insultes à l'encan
– Veux-tu que je te dise, Amédée . Tu n'étais déjà pas un aigle royal, mais je suis obligé de te faire remarquer que tu te comportes là comme un vulgaire aigle criard. Et puis retourne chez toi, interroger Wiki, je ne vais pas te servir les notions qui te manquent sur un plateau.
Et reprends ton amulette. Tu as failli l'oublier sur le comptoir.
Amédée labourait son champ, ou il le sarclait ou le binait, que sais-je. Enfin, comme j'ai l'intention de dire qu'il baillait sur sa bêche, on dira qu'il le bêchait. Baillant sur sa bêche,donc, il philosophait sur la stupidité de l'existence qui fait que sitôt une tâche terminée il faut penser à la refaire, année après année, avec une régularité de métronome, et exactement à la même époque.
C'est sans surprise qu'il vit caracoler dans les sillons, l'oiseau fidèle et peu farouche qui accompagnait toujours ses travaux et qu'il commençait à reconnaître sans l'ombre d'un doute puisque ce rouge-gorge avait eu une patte brisée lors d'un geste malheureux de sa part. Un coup de bêche mal maîtrisé est vite arrivé !
Il avait coutume de discuter avec son visiteur, et c'est donc tout naturellement qu'il prit l'initiative d'engager la conversation :
– Ti ouli, Ti ouli , triou li ? Lança-t-il à la bête effarée
– Kirghiz... daigna répondre l'autre, du bout du bec
– Allons bon ! Que me racontes-tu ? Ti ouli, ou pas ?
– Kirghiz...
– Mais tu es tombé sur la tête ? D'où ramènes-tu ce mot idiot ?
– Kirghiz...
Amédée s'avisa tout d'un coup que son rouge-gorge n'était pas plus rougeoyant de la gorge qu'un serin anémique. En revanche, son appendice caudal arborait une flamboyante couleur. Et à bien y regarder, cet oiseau-là n'était atteint d'aucune infirmité au niveau des pattes. Ce n'était pas son rouge-gorge. Tout au plus aurait-il pu affirmer qu'il avait affaire à un rouge-queue.
Le soir, au bistrot, Amédée conta son histoire d'oiseaux.
Au comptoir l'instituteur dressa l'oreille et s'enquit :
– Tu dis bien qu'il t'a répondu « Kirghiz »? Voyons voir... ça me fait penser au Kirghistan
– C'est quoi ?
– C'est un pays de l'Est
– Mais pourquoi il serait venu me dire ça, à moi ?
– Amédée... tu ne t'es pas bonifié avec le temps ! Tu n'étais déjà pas un aigle royal !
– Non mais c'est vrai, quoi ! Qu'est-ce que j'ai à voir avec le Kirgh...
– Tu as entendu parler des migrateurs ?
– Les migrateurs... vous voulez dire cet appareil qui sert à...
– Amédée, tu le fais exprès ou quoi ? Ma parole, tu es pire que Nab-ila !
– Ben quoi ! T'es un instit et t'as pas de migrateur ? Par les temps qui courent, et avec la chaleur qu'il fait, qui n'a pas un migrateur ?
Amédée fit tant et si bien, que sa demi-douzaine de kirs aidant, il déclencha l'hilarité des buveurs ravis d'avoir un spectacle pour égayer leur mornitude. Il se mit à hurler des insultes à l'encan
– Veux-tu que je te dise, Amédée . Tu n'étais déjà pas un aigle royal, mais je suis obligé de te faire remarquer que tu te comportes là comme un vulgaire aigle criard. Et puis retourne chez toi, interroger Wiki, je ne vais pas te servir les notions qui te manquent sur un plateau.
Et reprends ton amulette. Tu as failli l'oublier sur le comptoir.
Invité- Invité
Un rêve d'envergure
Moi aussi, j'ai débordé !!! 2500 signes environ.
Un rêve d'envergure
Du plus loin que je me rappelle, j'ai toujours rêvé d'être pilote professionnel. Voler. Quoi de plus enivrant ! Je pourrais parler des différents modèles d'avions durant des heures... à tel point que mes amis m'appellent le Capitaine. « Vous êtes installés à bord du vol 717. Le Capitaine Gaël Lefranc et son équipage vous souhaitent un bon voyage ».
Là où les ennuis commencent, c'est que pour entrer à l'Ecole Nationale de l'Aviation Civile, il faut être un caïd en mathématiques. On est censé enfourner des palanquées de théorèmes abstrus à un rythme dingue, comme un troupeau d'oies rieuses. C'est brutal. Et ça m'a rendu fou.
Au bout d'un an, j'ai annoncé à mes parents que j'arrêtais la classe préparatoire. J'avais honte, et mon rêve de passer pilote professionnel s'était disloqué. Alors je suis parti me réfugier chez mon grand-père. Lui seul pouvait comprendre ma peine. Durant la guerre, il avait piloté dans l'aviation, pour les services de renseignements français.
Mon grand-père n'a pas dit un mot, il m'a juste invité à le suivre jusqu'au vieux hangar au fond de son jardin. Je pensais qu'il abritait une ribambelle d'outils rouillés et autre bric-à-brac, c'est pourquoi je n'y avais jamais mis les pieds.
Le vieil homme s'est emparé d'une clef qu'il gardait en pendentif sous sa chemise, comme une amulette, il a fait joué le gros cadenas. La lourde porte a grincé sur ses gonds. J'ai poussé un cri. Ebahi, je me retrouvais devant une magnifique carlingue bleue, d'une douzaine de mètres de long environ.
« C'est un Emouchet, a expliqué mon grand-père, un de ces petits planeurs très discrets qui nous permettaient d'observer les lignes ennemies. Ils en ont construit toute une série après la guerre, et j'en avais fait l'acquisition. Avec une bande de collectionneurs, on l'a remis en état de vol. Il en reste très peu. Je te donne l'été pour apprendre à le diriger. Quand tu auras vu le monde du dessus, mon petit, tu verras les choses sous un autre angle. Peut-être même que ça te donnera le goût d'en apprendre plus sûr l'effet Bernoulli, ou sur le fonctionnement de l'altimètre. Tu sauras pourquoi tu fais de la théorie !
- Tu es vraiment formidable, Grand-Père. Je ne sais pas quoi dire ! »
J'en avais les larmes aux yeux.
On est retourné sceller ce pacte autour d'un café, un crû éthiopien à torréfaction spéciale, avec un goût de noisette. Grand-père avait préparé tout un plateau, avec des petits gâteaux. Je m'en souviens encore, à la télévision, on annonçait que le Kirghizistan venait d'accéder à l'indépendance. Ce jour-là, j'ai su qu'un jour, moi aussi je volerais de mes propres ailes.
Là où les ennuis commencent, c'est que pour entrer à l'Ecole Nationale de l'Aviation Civile, il faut être un caïd en mathématiques. On est censé enfourner des palanquées de théorèmes abstrus à un rythme dingue, comme un troupeau d'oies rieuses. C'est brutal. Et ça m'a rendu fou.
Au bout d'un an, j'ai annoncé à mes parents que j'arrêtais la classe préparatoire. J'avais honte, et mon rêve de passer pilote professionnel s'était disloqué. Alors je suis parti me réfugier chez mon grand-père. Lui seul pouvait comprendre ma peine. Durant la guerre, il avait piloté dans l'aviation, pour les services de renseignements français.
Mon grand-père n'a pas dit un mot, il m'a juste invité à le suivre jusqu'au vieux hangar au fond de son jardin. Je pensais qu'il abritait une ribambelle d'outils rouillés et autre bric-à-brac, c'est pourquoi je n'y avais jamais mis les pieds.
Le vieil homme s'est emparé d'une clef qu'il gardait en pendentif sous sa chemise, comme une amulette, il a fait joué le gros cadenas. La lourde porte a grincé sur ses gonds. J'ai poussé un cri. Ebahi, je me retrouvais devant une magnifique carlingue bleue, d'une douzaine de mètres de long environ.
« C'est un Emouchet, a expliqué mon grand-père, un de ces petits planeurs très discrets qui nous permettaient d'observer les lignes ennemies. Ils en ont construit toute une série après la guerre, et j'en avais fait l'acquisition. Avec une bande de collectionneurs, on l'a remis en état de vol. Il en reste très peu. Je te donne l'été pour apprendre à le diriger. Quand tu auras vu le monde du dessus, mon petit, tu verras les choses sous un autre angle. Peut-être même que ça te donnera le goût d'en apprendre plus sûr l'effet Bernoulli, ou sur le fonctionnement de l'altimètre. Tu sauras pourquoi tu fais de la théorie !
- Tu es vraiment formidable, Grand-Père. Je ne sais pas quoi dire ! »
J'en avais les larmes aux yeux.
On est retourné sceller ce pacte autour d'un café, un crû éthiopien à torréfaction spéciale, avec un goût de noisette. Grand-père avait préparé tout un plateau, avec des petits gâteaux. Je m'en souviens encore, à la télévision, on annonçait que le Kirghizistan venait d'accéder à l'indépendance. Ce jour-là, j'ai su qu'un jour, moi aussi je volerais de mes propres ailes.
Elvys- Nombre de messages : 15
Age : 44
Localisation : Rouen
Date d'inscription : 20/07/2013
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
La malédiction de l’épervier
Tout a commencé le jour où j’ai croisé la route de ce fichu épervier. Brun paraît-il, mais il aurait tout aussi bien pu être blond. Une fois écrasé, il était surtout rouge.
J’arpentais un des plateaux de l’actuel Kirghizistan, à la recherche de l’amulette magique, je n’ai rien vu ni entendu, juste senti ma roue avant buter sur un obstacle. Je suis descendue voir, un bec tordu couinait depuis un magma informe, il m’a à peu près tenu ce langage :
- Cuit, je suis cuit, va donc espèce de chauffarde, avec ta tronche de héron cocoï !
- Iroquois vous voulez dire ? Je suis indienne par mon père, et je ne vous permets pas de…
- Cui…
Chouette dialogue me suis-je dit avant de remonter en jeep pour poursuivre ma quête et contourner la purée d’oiseau. Sauf que, depuis cet instant, je suis maudite.
C’était il y a cinq ans déjà, le temps d’oublier. Mais non. Parce que cet épervier brun m’a jeté un sort, non seulement je n’ai jamais trouvé l’amulette mais en plus, chaque fois que je croise un homme - brun de préférence, puisque ce sont mes préférés - il a une tête d’épervier. J’ai bien tenté de passer outre les petits yeux vicieux, de glisser ma main dans les plumes avant d’embrasser fougueusement le bec, rien n’y fait, je m’envole toujours à tire-d ’ailes au bout d’une heure à peine.
Je le savais bien que les mecs sont tous des rapaces.
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Je bloque. Pas écrit une ligne . La cervelle en ébullition. Bref, c'est cuit pour ce soir! Mais si la nuit porte conseil, je vais couver : on verra s'il sort quelque chose demain ou plus tard. Perplexe! Vraiment difficile!
Bonne nuit à tous.
Bonne nuit à tous.
obi- Nombre de messages : 575
Date d'inscription : 24/02/2013
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Bon courage Obi ! Effectivement quand j'ai vu la consigne tout un tas de noms d'oiseaux me sont passé par la tête - j'ai eu du mal à démarrer aussi.
Je prends plaisir à lire les textes déjà postés ! c'est drôle de voir les mots imposés dans des contextes différents ! j'aime bien aussi le fait qu'il y ait une partie variable à la consigne, ça donne une coloration particulière à chaque texte.
Je prends plaisir à lire les textes déjà postés ! c'est drôle de voir les mots imposés dans des contextes différents ! j'aime bien aussi le fait qu'il y ait une partie variable à la consigne, ça donne une coloration particulière à chaque texte.
Elvys- Nombre de messages : 15
Age : 44
Localisation : Rouen
Date d'inscription : 20/07/2013
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Par ailleurs, il n'y a pas de possibilité d'éditer son message une fois posté ? c'est toujours quand on a cliqué que les dernières fautes nous sautent à la figure. Si ça les a figé sur la toile pour de bon, c'est cruel...
Non, pas de possibilité d'éditer mais possibilité de demander certaines modifs à la Modération, ici : http://www.vosecrits.com/t11540-pour-les-demandes-a-la-moderation-modifications-catalogue-vos-ecrits-c-est-ici
Non, pas de possibilité d'éditer mais possibilité de demander certaines modifs à la Modération, ici : http://www.vosecrits.com/t11540-pour-les-demandes-a-la-moderation-modifications-catalogue-vos-ecrits-c-est-ici
Elvys- Nombre de messages : 15
Age : 44
Localisation : Rouen
Date d'inscription : 20/07/2013
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Novembre, bruant jaune, alouette pispolette
L’Asie Centrale
Les montagnes
Les nomades
Bichkek
Les billets non remboursables
Le lac Yssik Koul
Le pic Pobedy
La vallée du Fergana
Les yourtes
Les kourouts
Les billets non remboursables
La fête nationale du 31 août
Les chevaux pâturant près de Songköl
L’alpinisme
La joie de saluer le monde d’un joyeux « Salamatsyzby »
Et les billets non remboursables…
« Voyage ! Voyage ! »
Tout était prêt. Tout ! Je lui avais livré le forfait complet, là, sur un plateau d’argent. Les sacs à dos contenaient tout, des guides aux boussoles, en passant par les gourdes et la paperasse. J’avais même fait quelques recherches en ligne pour apprendre à dire : bonjour, merci et au revoir. Les billets étaient payés – moins l’assurance annulation.
- T’es vraiment radin. Tu le sais, ça ?
Et voilà que, tout à coup, Madame décide qu’on ne part plus. Et pourquoi ? Ha ! Ha ! Ha ! Je vais vous le dire, moi, pourquoi : parce qu’elle a été choisie pour mener une étude sur le Bruant jaune et son habitat, aux abords de la forêt de Bouconne.
Si vous vous y connaissez vaguement en géographie, alors, répondez-moi : quand on vit à Toulouse et qu’on a le choix entre partir en voyage sac à dos – excursion – découverte – aventure au Kirghizistan et observer un piaf au crâne jaune à deux pas de la maison, couchés dans des buissons, accoutrés comme des idiots pour se camoufler dans la nature « sauvage », quelle destination choisir ? Alors ?
Eh bien, elle, elle a choisi pour deux. Le foutu moineau qui fait didididi dîî l’a emporté sur
L’aventure- T’es vraiment radin. Tu le sais, ça ?
Et voilà que, tout à coup, Madame décide qu’on ne part plus. Et pourquoi ? Ha ! Ha ! Ha ! Je vais vous le dire, moi, pourquoi : parce qu’elle a été choisie pour mener une étude sur le Bruant jaune et son habitat, aux abords de la forêt de Bouconne.
Si vous vous y connaissez vaguement en géographie, alors, répondez-moi : quand on vit à Toulouse et qu’on a le choix entre partir en voyage sac à dos – excursion – découverte – aventure au Kirghizistan et observer un piaf au crâne jaune à deux pas de la maison, couchés dans des buissons, accoutrés comme des idiots pour se camoufler dans la nature « sauvage », quelle destination choisir ? Alors ?
Eh bien, elle, elle a choisi pour deux. Le foutu moineau qui fait didididi dîî l’a emporté sur
L’Asie Centrale
Les montagnes
Les nomades
Bichkek
Les billets non remboursables
Le lac Yssik Koul
Le pic Pobedy
La vallée du Fergana
Les yourtes
Les kourouts
Les billets non remboursables
La fête nationale du 31 août
Les chevaux pâturant près de Songköl
L’alpinisme
La joie de saluer le monde d’un joyeux « Salamatsyzby »
Et les billets non remboursables…
J’ai pas de patience. Pas de patience ! Elle me rend dingue.
Enfin, abandonnés les rêves d’ailleurs, me voilà en treillis, des branches sur la casquette, puant comme l’enfer parce que mon odeur corporelle pourrait les faire fuir donc, on oublie la douche ! Roulé en boule dans un buisson, bouffé par les mouches et les moustiques, je lui montre, victorieux, un de ses serins : non, qu’elle me sort, ça, mon idiot, c’est une alouette pispolette.
Vexé, moi ? Mais de quoi ? De m’être gouré entre deux trucs en plumes ou parce que, agacée et légèrement condescendante, elle m’a appelé son idiot. Je ne sais pas trop, là.
Bref, je finis par me lever. Elle m’ordonne de me recoucher et si elle avait fait ça six jours passés, ça m’aurait excité, là, ça me gonfle. Et, même, ça me fait fuir. C’est décidé, je me casse. Le vol est pour demain, le sac sera vite fait. L’aéroport n’attend que moi : je pars.
L’amulette bien accrochée autour de mon cou, je regarde cette merveilleuse chaîne de montagnes et n’oublie pas de gratifier la femme qui me sert le thé d’un sourire poli et d’un signe de tête. Je savoure les plaisirs simples de l’existence, anticipant le plaisir de galoper dans les steppes sur quelque sauvage étalon lorsqu’elle apparaît.
- Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu es censé m’aider, je te rappelle.
- Lisa ?
- Oui, Lisa. T’es pas là pour prendre le thé, ni pour te faire servir. Attrape tes jumelles et cherche le Bruant !
- Il n’y en a pas, de Bruant, au Kirghizistan.
- Non, c’est vrai. Mais ici, oui.
- I… Ici ? je demande en ouvrant les yeux.
- Oui, tu ne te souviens pas ? Nous sommes à Bouconne.
Non ! Au lieu de me rebeller, je me suis contenté de dormir. Enfin, les rêves ça permet de voyager à moindre frais. Pas de billets à acheter. Destinations illimitées. Ce soir, j’irai bien en Alaska.
- Tiens, tes jumelles ! Et ne me montre plus d’alouette pispolette. Le Bruant et l’alouette ne se ressemblent même pas un peu. Ouvre les yeux, au lieu de ronfler ! Au boulot !
- Ouais, au boulot !
Tu parles de vacances…
* Merci, Wikipédia ! Et merci, Polyxène, pour cet exo !
Enfin, abandonnés les rêves d’ailleurs, me voilà en treillis, des branches sur la casquette, puant comme l’enfer parce que mon odeur corporelle pourrait les faire fuir donc, on oublie la douche ! Roulé en boule dans un buisson, bouffé par les mouches et les moustiques, je lui montre, victorieux, un de ses serins : non, qu’elle me sort, ça, mon idiot, c’est une alouette pispolette.
Vexé, moi ? Mais de quoi ? De m’être gouré entre deux trucs en plumes ou parce que, agacée et légèrement condescendante, elle m’a appelé son idiot. Je ne sais pas trop, là.
Bref, je finis par me lever. Elle m’ordonne de me recoucher et si elle avait fait ça six jours passés, ça m’aurait excité, là, ça me gonfle. Et, même, ça me fait fuir. C’est décidé, je me casse. Le vol est pour demain, le sac sera vite fait. L’aéroport n’attend que moi : je pars.
L’amulette bien accrochée autour de mon cou, je regarde cette merveilleuse chaîne de montagnes et n’oublie pas de gratifier la femme qui me sert le thé d’un sourire poli et d’un signe de tête. Je savoure les plaisirs simples de l’existence, anticipant le plaisir de galoper dans les steppes sur quelque sauvage étalon lorsqu’elle apparaît.
- Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu es censé m’aider, je te rappelle.
- Lisa ?
- Oui, Lisa. T’es pas là pour prendre le thé, ni pour te faire servir. Attrape tes jumelles et cherche le Bruant !
- Il n’y en a pas, de Bruant, au Kirghizistan.
- Non, c’est vrai. Mais ici, oui.
- I… Ici ? je demande en ouvrant les yeux.
- Oui, tu ne te souviens pas ? Nous sommes à Bouconne.
Non ! Au lieu de me rebeller, je me suis contenté de dormir. Enfin, les rêves ça permet de voyager à moindre frais. Pas de billets à acheter. Destinations illimitées. Ce soir, j’irai bien en Alaska.
- Tiens, tes jumelles ! Et ne me montre plus d’alouette pispolette. Le Bruant et l’alouette ne se ressemblent même pas un peu. Ouvre les yeux, au lieu de ronfler ! Au boulot !
- Ouais, au boulot !
Tu parles de vacances…
* Merci, Wikipédia ! Et merci, Polyxène, pour cet exo !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
« Psittacisme…psittacose !
– hein ? que…
– pstt ! j’te cause !
– de ?…
– ta maladie, là, tes malaises à répétition, ça porterait peut-être un nom !
– oh, dis voir
– psittacose, maladie transmise à l’homme par les perroquets
– mais, tu penses que c’est là-bas ?
– ben oui je pense : ça correspond aux dates ; le Kirghizistan, point de vue sanitaire, c’est pas forcément le top ! Pour s’amuser, ça ,d’accord, mais l’hygiène….
– ne dénigre pas ces gens, ils sont aussi bien que toi et moi !
– je ne les dénigre pas, eux
– allez, tu ne vas pas recommencer ! tu sais très bien pourquoi j’y suis allé. Tu sais très bien que Plotier m’attendait au tournant et que mon crédit
– … de recherche était suspendu à ce perroquet. Je ne le sais que trop. Conure cuivrée par ci, conure cuivrée par là… con…sse givrée par la même occasion !
– et c’est reparti ! Myrielle n’était pas une oie blanche, on est d’accord, mais moi, les oies, j’en fais des riettes.
– tu oses plaisanter ! et les risettes dans l’avion ?
-nous sommes collègues de travail ; nous parlons travail. Mais 18 heures d’avion, je voudrais t’y voir : on est obligé de se détendre un peu. Toi et ta tour d’ivoire !
– certes, je m’isole pour réfléchir sur les cas qui me sont confiés. Certes, c’est pas de la rigolade, je ne traverse pas la planète pour me faire offrir du thé au safran sur un plateau d’argent par le ministre du Riendutoutchistan
– un peu de respect s’il te plait
– un peu de respect pour les gens qui se contentent d’essayer d’apporter des éléments de réponse aux problèmes des autres
– c’est ce que je fais mais je vais les chercher loin, mes réponses, et c’est ça qui est fabuleux !
– fabuleux, c’est le mot ! tu ramènes les problèmes qui vont avec :psittacose, ta psy te cause du revers de la chose !
– je t’aurais crue plus amène et moins amère ce coup-là : encore heureux que la fédération internationale des ornithologues indépendants m’a soutenu ! tout le monde m’aurait lâché, et ma femme en premier
– n’est pas la concurrente de la Conure Cuivrée qui veut : un jabot 95D, 28 ans, un plumage doré rehaussé d’amulettes, un ramage assorti…l’oie cendrée n’a pas de quoi rire, avoue
– mais enfin, Henriette, tu dois…
– c’est toi qui dois : tais-toi et lis ça ! »
L’épouse marrie tendit à son presque déjà ex, un relevé d’analyses médicales.
Point de psittacose : MST. Mariage Subitement Tangent
– hein ? que…
– pstt ! j’te cause !
– de ?…
– ta maladie, là, tes malaises à répétition, ça porterait peut-être un nom !
– oh, dis voir
– psittacose, maladie transmise à l’homme par les perroquets
– mais, tu penses que c’est là-bas ?
– ben oui je pense : ça correspond aux dates ; le Kirghizistan, point de vue sanitaire, c’est pas forcément le top ! Pour s’amuser, ça ,d’accord, mais l’hygiène….
– ne dénigre pas ces gens, ils sont aussi bien que toi et moi !
– je ne les dénigre pas, eux
– allez, tu ne vas pas recommencer ! tu sais très bien pourquoi j’y suis allé. Tu sais très bien que Plotier m’attendait au tournant et que mon crédit
– … de recherche était suspendu à ce perroquet. Je ne le sais que trop. Conure cuivrée par ci, conure cuivrée par là… con…sse givrée par la même occasion !
– et c’est reparti ! Myrielle n’était pas une oie blanche, on est d’accord, mais moi, les oies, j’en fais des riettes.
– tu oses plaisanter ! et les risettes dans l’avion ?
-nous sommes collègues de travail ; nous parlons travail. Mais 18 heures d’avion, je voudrais t’y voir : on est obligé de se détendre un peu. Toi et ta tour d’ivoire !
– certes, je m’isole pour réfléchir sur les cas qui me sont confiés. Certes, c’est pas de la rigolade, je ne traverse pas la planète pour me faire offrir du thé au safran sur un plateau d’argent par le ministre du Riendutoutchistan
– un peu de respect s’il te plait
– un peu de respect pour les gens qui se contentent d’essayer d’apporter des éléments de réponse aux problèmes des autres
– c’est ce que je fais mais je vais les chercher loin, mes réponses, et c’est ça qui est fabuleux !
– fabuleux, c’est le mot ! tu ramènes les problèmes qui vont avec :psittacose, ta psy te cause du revers de la chose !
– je t’aurais crue plus amène et moins amère ce coup-là : encore heureux que la fédération internationale des ornithologues indépendants m’a soutenu ! tout le monde m’aurait lâché, et ma femme en premier
– n’est pas la concurrente de la Conure Cuivrée qui veut : un jabot 95D, 28 ans, un plumage doré rehaussé d’amulettes, un ramage assorti…l’oie cendrée n’a pas de quoi rire, avoue
– mais enfin, Henriette, tu dois…
– c’est toi qui dois : tais-toi et lis ça ! »
L’épouse marrie tendit à son presque déjà ex, un relevé d’analyses médicales.
Point de psittacose : MST. Mariage Subitement Tangent
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Pardon, Polixene.
Et toutes ces fautes et redites qui semblent surgir de nulle part !!!
Je vous lirai demain, pour la première fournée, c'est du tout bon. Allez, je file rédiger mon devoir. Il me reste trois heures... Oups !
Et toutes ces fautes et redites qui semblent surgir de nulle part !!!
Je vous lirai demain, pour la première fournée, c'est du tout bon. Allez, je file rédiger mon devoir. Il me reste trois heures... Oups !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Bruant, pas Aristide
Le grand marais bruissait sauvage.
Le grand Lucien râlait sauvage aussi : non seulement on avait sucré le petit déj au profit d'une solide soupe aux choux, mais il avait jeté un coup d'oeil dans les cuisine et la préparation des plateaux repas l'avait laissé pantois.
Le grand Lucien n'avait rien d'un scout sauf peut-être une pomme d'Adam particulièrement émotive
et sans doute quelques mauvaises habitudes dans son sac de couchage ( mais ceci n'est que pure supposition.)
Moi j'avais déjà repéré ceux qui pouvaient être des concurrents sérieux et il n'y en avait pas tant que ça : un petit mec chafouin qui sifflait sans arrêt, la vieille avec son sac tyrolien et ses chaussettes de laine brune et une nana qui était chercheuse en éthologie, sans doute beaucoup plus à l'aise dans sa salle de cours que sur les barques à fond plat qui nous avaient été allouées pour circuler dans le marais.
Je ne sais pourquoi, c'est la vieille qui me paraissait la plus redoutable. Elle portait au cou une sorte d'amulette en forme de patte d'oiseau, et son nez mince et busqué ressemblait assez à un bec.
Mais j'avais fait un superbe parcours jusqu'ici, engrangé pas mal de points joker et ma récente lune de miel au Kirghizistan m'avait confortée dans l'idée que je pouvais faire face à n'importe quelle situation pourrie haut la main.
Le tirage au sort était annoncé et les caméramen prenaient place pour filmer ce moment palpitant.
Nous savions depuis la veille que l'épreuve du jour porterait sur les oiseaux, mais il fallait jouer la surprise : les téléspectateurs se réjouissaient de nos déconvenues, se régalaient de nous voir surmonter péniblement les difficultés et il fallait leur en donner pour leur argent.
Le gagnant emporterait un petit pactole pas dégueu.
C'est le grand Lucien qui prendrait le départ le premier. L'oiseau qu'il devait photographier était la rousserolle effarvatte, sacré bol, ce Lucien, il n'y a rien de plus courant dans un marais... mais à voir son air dubitatif, je n'étais pas sûre qu'il sache à quoi ça ressemblait ! Avec un peu d'astuce, j'allais pouvoir « l'aider »!
J'avais moi aussi eu de la chance : mon oiseau était le bruant jaune, un petit passereau que les champs de l'autre côté du marais offriraient à mon objectif sans recherches fastidieuses.
La vieille avait fait mauvaise pioche : pour dénicher un goéland argenté ici, il allait lui falloir plus d'une amulette !
Mon ciré jaune ( on est bretonne ou on ne l'est pas !) attirait les caméras comme des mouches sur un étron et c'était plutôt bon pour moi...
Il était quand même mignon, ce grand Lucien, à rouler des yeux effarés devant le mot effarvatte !
T'es pas content de ton tirage, Lucien ?
Heu... si si, c'est juste que …
Que tu sais pas ce que c'est qu'une rousserolle !
... C'est l'effarvatte qui me gêne.
Allez, réfléchis : rousserolle, ça veut dire que c'est un oiseau plutôt roux.
Et effarvatte ?
Je mis mes doigts en cerle autour de mes yeux et clignai lentement. Son visage s'éclaira.
Ah, merci !
Mon ciré jaune devint rouge de honte, mais je le consolai : une chouette des marais est une superbe photo à prendre.
Je plantai allègrement ma perche dans le fond vaseux : le bruant jaune m'attendait de l'autre côté de l'eau. J'aurais préféré tirer un bruant zizi. Après tout j'étais une jeune mariée !
Le grand Lucien râlait sauvage aussi : non seulement on avait sucré le petit déj au profit d'une solide soupe aux choux, mais il avait jeté un coup d'oeil dans les cuisine et la préparation des plateaux repas l'avait laissé pantois.
Le grand Lucien n'avait rien d'un scout sauf peut-être une pomme d'Adam particulièrement émotive
et sans doute quelques mauvaises habitudes dans son sac de couchage ( mais ceci n'est que pure supposition.)
Moi j'avais déjà repéré ceux qui pouvaient être des concurrents sérieux et il n'y en avait pas tant que ça : un petit mec chafouin qui sifflait sans arrêt, la vieille avec son sac tyrolien et ses chaussettes de laine brune et une nana qui était chercheuse en éthologie, sans doute beaucoup plus à l'aise dans sa salle de cours que sur les barques à fond plat qui nous avaient été allouées pour circuler dans le marais.
Je ne sais pourquoi, c'est la vieille qui me paraissait la plus redoutable. Elle portait au cou une sorte d'amulette en forme de patte d'oiseau, et son nez mince et busqué ressemblait assez à un bec.
Mais j'avais fait un superbe parcours jusqu'ici, engrangé pas mal de points joker et ma récente lune de miel au Kirghizistan m'avait confortée dans l'idée que je pouvais faire face à n'importe quelle situation pourrie haut la main.
Le tirage au sort était annoncé et les caméramen prenaient place pour filmer ce moment palpitant.
Nous savions depuis la veille que l'épreuve du jour porterait sur les oiseaux, mais il fallait jouer la surprise : les téléspectateurs se réjouissaient de nos déconvenues, se régalaient de nous voir surmonter péniblement les difficultés et il fallait leur en donner pour leur argent.
Le gagnant emporterait un petit pactole pas dégueu.
C'est le grand Lucien qui prendrait le départ le premier. L'oiseau qu'il devait photographier était la rousserolle effarvatte, sacré bol, ce Lucien, il n'y a rien de plus courant dans un marais... mais à voir son air dubitatif, je n'étais pas sûre qu'il sache à quoi ça ressemblait ! Avec un peu d'astuce, j'allais pouvoir « l'aider »!
J'avais moi aussi eu de la chance : mon oiseau était le bruant jaune, un petit passereau que les champs de l'autre côté du marais offriraient à mon objectif sans recherches fastidieuses.
La vieille avait fait mauvaise pioche : pour dénicher un goéland argenté ici, il allait lui falloir plus d'une amulette !
Mon ciré jaune ( on est bretonne ou on ne l'est pas !) attirait les caméras comme des mouches sur un étron et c'était plutôt bon pour moi...
Il était quand même mignon, ce grand Lucien, à rouler des yeux effarés devant le mot effarvatte !
T'es pas content de ton tirage, Lucien ?
Heu... si si, c'est juste que …
Que tu sais pas ce que c'est qu'une rousserolle !
... C'est l'effarvatte qui me gêne.
Allez, réfléchis : rousserolle, ça veut dire que c'est un oiseau plutôt roux.
Et effarvatte ?
Je mis mes doigts en cerle autour de mes yeux et clignai lentement. Son visage s'éclaira.
Ah, merci !
Mon ciré jaune devint rouge de honte, mais je le consolai : une chouette des marais est une superbe photo à prendre.
Je plantai allègrement ma perche dans le fond vaseux : le bruant jaune m'attendait de l'autre côté de l'eau. J'aurais préféré tirer un bruant zizi. Après tout j'étais une jeune mariée !
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Oh, zut, les jolis tirets cadratins qui se sont évanouis !
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
obi a écrit:Je bloque. Pas écrit une ligne . La cervelle en ébullition. Bref, c'est cuit pour ce soir! Mais si la nuit porte conseil, je vais couver : on verra s'il sort quelque chose demain ou plus tard. Perplexe! Vraiment difficile!
Bonne nuit à tous.
Pas grave, peut-être ça sortira tout d'un coup! La tête sous l'aile, et hop! bonne nuit toi aussi, et merci de ta présence .
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
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Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Et je ne sais pas comment on comptabilise les signes sur ce fichu Word qu'en est pas un !
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Je vous lis demain ( si ma dent de sagesse en moins ne m'a pas ravagée...:-((()
Bonne nuit et merci Polix' pour cet exo original
Bonne nuit et merci Polix' pour cet exo original
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Merci Polixène, pour cet exo.
Je lirai demain. Bonne nuit à tous !
Je lirai demain. Bonne nuit à tous !
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Ha ! je m'échinais à couper dans le texte. Bon alors je me relis, je taille un peu et je poste !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Le chant du cygne
contraintes : autour à ventre blanc, rousserole effarvate
Bon ça sentait la volaille et le roussi à plein nez ce soir …
« La maison poulaga » on aurait pu rebaptiser mon bar « Le bar à Kuda », Kuda étant mon nom et mon bar la couverture d’un tripot clandestin qui se tenait au sous sol.
J’aimais entre deux parties venir écouter s’égosiller ma poule sur la petite scène devant laquelle on pouvait becqueter tranquille ou s’en enfiler un vitef dans le gosier. Vrai si il faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages, les barracudas non plus ne sont pas que des sauvages. Ils connaissent la musique !
Au départ simple chanteuse de bastringue pour maitres chanteurs, vautours en tous genres ou pigeons prêts à se faire plumer, elle avait appris à charmer tous ces oiseaux de nuit en se la jouant jazzy,. Ils roucoulaient de concert, certains auraient picoré dans sa main si elle le leur avait demandé !
Et c’est vrai qu’elle était chouette ma rousse, Rolande qu’elle s’appelait, toute effervescente quand je prétendais la faire passer à la casserole, toute ondulante et décolleté pigeonnant , mais elle détestait que je l’appelle ma poule…
-Ma poule, pffff, c’est d’un commun, trouve autre chose poussin, qu’elle me dit après avoir descendu les marches qui menaient du plateau à la salle et s’être assise à mes côtés
-Ok je t’appellerai ma rousserole effarvate, je répondis en guise de parade nuptiale et comptant l’épater, puis je lui offris une amulette et une allumette allumée.
Mais elle prit un air effaré !
-C‘est pas parce que t’es natif du Kirghizistan que tu vas te permettre de m’insulter en langue étrangère.
-Mais c’est un nom d’oiseau chérie
-C’est bien ce que je dis !
-Tu es mon autour à ventre blanc ma gélinotte huppée ma colombe d’amour mon hirondelle des beaux jours
J’étais vraiment prêt à tout et même à faire la roue pour charmer ma rousse en vue d’un possible et imminent rapprochement dans mon petit nid d’amour au premier étage (bien que je la sentis de plus en plus réticente et même agressive face à mes arguments) mais au moment où je me fis paon
Pan pan !
Les vrais ennuis commencèrent…
En voyant ma poule se vider de son sang autour de son amulette, j’y vis le signe que je m’étais bien fait pigeonner chez le marchand de porte-bonheur, gris gris, et talismans, car à peine l'entendis je gémir que me parvint le chant du cygne.
contraintes : autour à ventre blanc, rousserole effarvate
Bon ça sentait la volaille et le roussi à plein nez ce soir …
« La maison poulaga » on aurait pu rebaptiser mon bar « Le bar à Kuda », Kuda étant mon nom et mon bar la couverture d’un tripot clandestin qui se tenait au sous sol.
J’aimais entre deux parties venir écouter s’égosiller ma poule sur la petite scène devant laquelle on pouvait becqueter tranquille ou s’en enfiler un vitef dans le gosier. Vrai si il faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages, les barracudas non plus ne sont pas que des sauvages. Ils connaissent la musique !
Au départ simple chanteuse de bastringue pour maitres chanteurs, vautours en tous genres ou pigeons prêts à se faire plumer, elle avait appris à charmer tous ces oiseaux de nuit en se la jouant jazzy,. Ils roucoulaient de concert, certains auraient picoré dans sa main si elle le leur avait demandé !
Et c’est vrai qu’elle était chouette ma rousse, Rolande qu’elle s’appelait, toute effervescente quand je prétendais la faire passer à la casserole, toute ondulante et décolleté pigeonnant , mais elle détestait que je l’appelle ma poule…
-Ma poule, pffff, c’est d’un commun, trouve autre chose poussin, qu’elle me dit après avoir descendu les marches qui menaient du plateau à la salle et s’être assise à mes côtés
-Ok je t’appellerai ma rousserole effarvate, je répondis en guise de parade nuptiale et comptant l’épater, puis je lui offris une amulette et une allumette allumée.
Mais elle prit un air effaré !
-C‘est pas parce que t’es natif du Kirghizistan que tu vas te permettre de m’insulter en langue étrangère.
-Mais c’est un nom d’oiseau chérie
-C’est bien ce que je dis !
-Tu es mon autour à ventre blanc ma gélinotte huppée ma colombe d’amour mon hirondelle des beaux jours
J’étais vraiment prêt à tout et même à faire la roue pour charmer ma rousse en vue d’un possible et imminent rapprochement dans mon petit nid d’amour au premier étage (bien que je la sentis de plus en plus réticente et même agressive face à mes arguments) mais au moment où je me fis paon
Pan pan !
Les vrais ennuis commencèrent…
En voyant ma poule se vider de son sang autour de son amulette, j’y vis le signe que je m’étais bien fait pigeonner chez le marchand de porte-bonheur, gris gris, et talismans, car à peine l'entendis je gémir que me parvint le chant du cygne.
Rebecca- Nombre de messages : 12502
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Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Oui, je crois que seule éléa est dans le format pour l'instant, je ne sais pas: moi non plus je n'arrive plus à trouver le compteur: j'ai l'air maline...
Mais nous avons déjà une jolie récolte!
Bonne nuit à ce qui rejoignent le nid, et merci de vos participations!
Mais nous avons déjà une jolie récolte!
Bonne nuit à ce qui rejoignent le nid, et merci de vos participations!
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
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Purée-jambon
Contraintes : épervier brun; lusciniole à moustache
Comme prévu, grelottant de froid dans la yourte, plus ou moins affamée, je me maudissais de l'avoir suivi dans ses projets de vacances.
Il m'avait dit : cet été, c'est toi qui choisis ! On ne se connaissait que depuis mars, mais bon.
J'ai fait le Grand Nord (il parlait comme ça), l'Amérique du Sud, l'Afrique de l'Ouest... alors tu choisis.
Il me plaisait parce qu'il ressemblait à un épervier brun, avec son nez busqué et son air impérieux. Sans parler de ses grandes ailes – croyais-je alors, l'innocente. On était assis en tailleur sur son tapis tissé main je ne sais où, le plateau en bois de coco débordait de fruits exotiques, il faisait nonchalamment rouler entre ses doigts cette petite amulette en cuir, tout transpirait l'orgueil et la bêtise oui mais voilà il me plaisait, il avait attrapé mon poignet et répété alors Baby, qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
Je me retrouvais soudain toute petite fille, dans ce célèbre restaurant de Lyon où mon père, que je voyais deux ou trois fois par an, m'avait emmenée un jour : alors mon bébé ? Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
Le garçon au visage en lame de couteau, aussi avenant qu'un oursin, déclinait une suite de noms inconnus, mon père s'impatientait et j'avais fini par crier, au bord des larmes : purée-jambon ! Je veux purée-jambon !
De la même façon, je m'entendis prononcer d'une voix de gamine : je veux aller voir des éperviers en Auvergne ! C'est ça que je veux !
Tu plaisantes ! avait été sa seule réponse.
Résultat : Kirghizistan. Plantée là pour une « rando » à cheval, un truc de mecs tu comprends. Déjà depuis qu'il avait vomi dans le car et fait toute une histoire, il me plaisait beaucoup moins. Du bel épervier brun s'élançant sur sa proie, il était passé dans mon imaginaire de midinette au petit lusciniole à moustache qui piaffe.
Je mis le nez dehors et pris ma décision.
Je rassemblais mes affaires, lui piquais un peu de fric, et laissais un mot : cherche pas à comprendre, un truc de filles !
Tout en entamant la descente vers le village, je n'avais qu'une envie : me taper une énorme assiette de purée-jambon en regardant planer des éperviers depuis la terrasse d'un petit restau.
Et c'est ce que je suis en train de faire !
Janis- Nombre de messages : 13490
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Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Merci pour l'exo ! je suis curieuse de lire mes comparses (pas ce soiw chewi j'ai la migwaine)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
à ceux, pardon!
Je ferais bien de les imiter peut-être!
Je ferais bien de les imiter peut-être!
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Re: Exo live 21 juillet à 20 h
hé bé je ne pensais pas réussir à faire quelque chose !
comme quoi les contraintes ont du bon, ça forge le caractère, ça débroussaille la moustache, ça...
oui bon du calme
et
dodo
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
je vous lis demain au p'tit dej
merci polixène pour cette soirée
et merci pour mon plaisir à vous lire demain
merci polixène pour cette soirée
et merci pour mon plaisir à vous lire demain
Rebecca- Nombre de messages : 12502
Age : 65
Date d'inscription : 30/08/2009
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Quel beau coup de filet!
Chako, ton mini-conte est très mignon, bon comme un "muffin": craquant sur les bords, mou au milieu, et on en redemande! Mais le sage aurait supporté d'être un peu plus "cuit"...
Iris, pourquoi partir te cacher?
Cet Amédée est bien sympathique, mais le texte s'étiole un peu dans sa seconde partie.Le mot "mornitude" ne lui rend pas service. Peut-être rester sur l'oiseau jusqu'au bout?
Elvys
Quelle belle entrée sur VE!
Superbe idée qui porte tout le texte allègrement sans un trou d'air! Bravo!
Eléa, La classe! un sans-faute du point de vue des consignes, et un régal express à lire!
Lucy J'ai bien ri, même si à un endroit j'ai pas compris comment elle fait pour deviner à quoi il rêve; mais malgré ça on est dans du vif du début à la fin!
moiMême pas fichue de respecter toutes mes consignes: la honte!
Coline Chouette texte! petit détail:" je le consolai": La narratrice vient de l'induire volontairement en erreur, pourquoi le console-t-elle? Je comprendrais mieux avec "je me "
Rebecca Tu es restée dans tes chaussons sur ce coup-là, mais nous, tes chaussons, on aime! Super!
Janis Prenant, intense, malgré le jonglage des consignes!
Le petit souci c'est la concordance des temps , vers la fin surtout.
à demain
Chako, ton mini-conte est très mignon, bon comme un "muffin": craquant sur les bords, mou au milieu, et on en redemande! Mais le sage aurait supporté d'être un peu plus "cuit"...
Iris, pourquoi partir te cacher?
Cet Amédée est bien sympathique, mais le texte s'étiole un peu dans sa seconde partie.Le mot "mornitude" ne lui rend pas service. Peut-être rester sur l'oiseau jusqu'au bout?
Elvys
Quelle belle entrée sur VE!
Superbe idée qui porte tout le texte allègrement sans un trou d'air! Bravo!
Eléa, La classe! un sans-faute du point de vue des consignes, et un régal express à lire!
Lucy J'ai bien ri, même si à un endroit j'ai pas compris comment elle fait pour deviner à quoi il rêve; mais malgré ça on est dans du vif du début à la fin!
moiMême pas fichue de respecter toutes mes consignes: la honte!
Coline Chouette texte! petit détail:" je le consolai": La narratrice vient de l'induire volontairement en erreur, pourquoi le console-t-elle? Je comprendrais mieux avec "je me "
Rebecca Tu es restée dans tes chaussons sur ce coup-là, mais nous, tes chaussons, on aime! Super!
Janis Prenant, intense, malgré le jonglage des consignes!
Le petit souci c'est la concordance des temps , vers la fin surtout.
à demain
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
oups, je vous ai abandonné pour profiter de la relative fraîcheur de la soirée dehors
je termine de vous lire et commente plus tard
merci pour l'exo et bonne nuit
je termine de vous lire et commente plus tard
merci pour l'exo et bonne nuit
elea- Nombre de messages : 4894
Age : 51
Localisation : Au bout de mes doigts
Date d'inscription : 09/04/2010
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Exo 210713
Noms d’oiseaux.
Spatose rule. Héroï cocon. Comme la lune. Une enquête pour Fred, avec d’aussi jolis noms de Loiseaux, ça faisait pas un pli.
Holà bijou ! Pas pour les amateurs à noms de loiseau, une affaire autant si giboyeuse. C’est pour bibi et mon valeureux San-A de supérieur hiérarque chic. Sinon à quoi que ça servirait d’avoir sa plaque de poulet en guise de protège-burnes ?
- J’te jure, Wanda, moi je pouvais pas prévoir que ça se déroulerait au Kirghizistan, cette filature.
- Ce que moi j’aurais dû prévoir, c’est qu’y faudrait que je t’y accompagne, sur ce plateau. Toujours pareil, avec les cartes : dès qu’y s’agit de moi, elles la bouclent.
- T’as qu’à changer de paquet.
- Loiseau t’as le plomb dans l’aile. Jusqu’au calecif.
Moi c’est dans le prose que j’ai le plomb. Y m’avait pas spécifflé non plus, San-A, qu’y faudrait qu’on va se coltiner par 45 d’grés exelcior sur un plateau plus desséché qu’la menteuse d’un musul-man pendant le raz-de-madame. Tout ça pour choper deux malheureux zoziaux qu’on a peine à dénicher dans le disco avec une bonne loupe !
- Qu’est-ce tu grommelles, Béru ?
- Sana, moi je veux bien qu’no’t nouveau minisse de l’intérieur du dedans, ça soye une étoile et qu’avec lui on gambille la Valls au résultat. M’enfin d’là à nous envoyer au Kirmachinstan en plein été, y a de la marge !
- C’est de ta faute, aussi, Gros, fallait pas t’asseoir sur lui en plein défilé du 14 juillet.
- J’étais de charrette sécurité. J’y peux rien s’y l’est tellement petit que j’aye même pas vu qu’y l’était déjà assis.
Il est sympa, le nouveau client de Fred Loiseau. De loin. Et avec un fort brouillard. De près et par temps clair, on a moins envie de l’embrasser. On a surtout envie qu’il s’en aille, lui et sa langue bifide, sa queue fourchue, son haleine soufrée et ses contrats parafés à l’encre franchement trop écarlate. Un monsieur tout ce qu’il y a de bien mis et large question finances, au demeurant.
- Faut aérer, Fred, ça sent le soufre.
- Et tu veux que ça renifle quoi, Wanda ? Elles te disent quoi, tes cartes ?
- Elles disent qu’on est pas dans la merde, Loiseau.
C’est vrai qu’j’aurais pas dû poser mon cul juste là où le minisse avait d’jà le sien. Et encore ç’aurait été que son cul, y aurait eu moindre mal, mais y avait z’aussi tout l’reste, n’à commencer par sa belle bouille de toréador, tu penses un cul bérurien ça fait pas le détail, c’est comme une bombache qui te dégringole sur la pagode. Tu parles qu’y l’a eu des frais de ravalement, le minisse, après le défilé. Pasqu’y l’a trouvé la force de prononcer son discours sans dérailler dans les virages, malgré son dentier que mes miches y avaient un peu déchaussé, ben moi j’appelle ça de la conscience professionnelle, San-A, et…
- Ta gueule, Béru. Ton ministre modèle, c’est lui qui nous a envoyés crapahuter en plein djebel pour récupérer deux piafs.
- Pas n’importe quels piafs, t’en conviendras, San-A. Une spatule rose et un héron cocoï.
- Dis, Alexandre-Benoît, t’es sûr que tu vas bien ?
- Pourquoi que tu m’demandes ça ?
- Tu as prononcé les noms de ces deux oiseaux rares sans la moindre faute.
- Dis, Antoine, ça serait-y que tu prendrais Béru pour un con ?
Wanda avait raison. Le djebel, surtout celui du Kirghizistan, ça secoue les neurones. Surtout par terrain caillouteux. Et à califourchon sur une mule. Le 4/4 local. Le mec qui avait engourdi les volatiles avait dû se taper le même trajet. Je te cause pas du trekking. Et de l’hospitalité sans faille de l’autochtone. Viande de bouc marinée dans le fromage rance, galettes de barbes de maïs et bière de tournesol à l’urine de chamelle, on pataugeait dans le basique. Idem pour l’hébergement. Passe encore de dormir dans une étable, si la paille est assez moelleuse, mais ils auraient pu enlever les vaches, ou au moins les taureaux, se plaignait Loiseau.
- Tu n’es jamais content, mon Loiseau pleureur, le gourmandait Wanda, qui savait parler aux taureaux..
Y a eu un moment, mes pieds ont déclaré fort frais. Le mental et le muscle, ça turbine toujours chez les Bérurier, mais les panards c’est pour ainsi dire not’ talion d’argile. Quand le ripaton blesse, le fantassin encaisse. San-A le sait aussi. De toutes façons, on est au sommet du Djebel Al-Hattar. Pour grimper plus haut, faudrait des fusées au cul. Paraît que c’est là qu’on doit récupérer la volaille. Moi, espèce protégée ou pas, je te les aurais grillés sur la broche et qu’on en cause plus, mais le Minisse avait été formel malgré son fofotement : fallait pas qu’y manque une plume à l’appel.
- T’as vu, Gros ? Prends les jumelles. La concurrence est là aussi.
- De qui tu causes ?
- Du secteur privé, camarade. Les collègues de la Libre Entreprise. Fred Loiseau et sa voyante extra-lucide Wanda Zwerozwzka, dite la Grande Wanda.
- Vu comme ça avec les jumelles, ça me paraît plutôt Wanda la bandante.
- On l’appelle comme ça aussi.
Il était là, le commissaire San-Antonio. Les cartes de Wanda avaient prédit sa présence, mais Fred Loiseau avait l’œil américain. Même le fumet boucané de Béru n’échappait pas à son flair de limier.
- Ils sont là. Le Grand et le Gros.
- Ils veulent quoi ?
- La même chose que nous. Les zoziaux. Avec une différence. Nous on vient pour les acheter. Eux ils viennent pour les saisir et arrêter le vendeur. On a comme qui dirait l’avantage.
- A condition de choper le vendeur en premier.
- Là c’est à toi de jouer, Wanda.
- Les dés sont déjà jetés. Le vendeur est là. Donne-lui ses trente deniers et filons avec la came.
Un homme sans âge ni visage, deux sacs où frétillent des ailes impatientes. Il compte avec âpreté le prix de sa vilenie, grommelle un salut et disparaît dans le brouillard.
Les privés ont récupéré les bestiaux à plumes. Plus qu’à les cueillir, leur confisquer la marchandise et la ramener là où on nous a dit. Le Minisse a été très clair : y nous a rien dit. Le moins on en saura, le plus on en dira moins. On vois qu’y l’a fait l’Héléna, le Minisse. Dommage qu’y soye si petit qu’on l’confonde n’avec un strapontin. Moi, un Ministre, surtout de l’Intérieur, je vois ça plus gros. Tu te rappelles Pasqua ou Ponia, les Paganini de la bavure ? Quand y te causaient de maintien de l’ordre, tu voyais tout de suite briller les matraques entre leurs paupières porcines. Avec le nouveau et sa tronche gominée de gambilleur de paso doble, tu sais pas vraiment à quoi t’en tenir. J’ai demandé à San-A quand c’est qu’on les coffre.
- Y a pas le feu au lac, Béru. On va leur filer le train en douceur.
Alors j’ai fait la mise au point avec les jumelles, sur les fesses de la voyante, et je m’ai dit que le patron savait toujours ce qu’y faisait. Même au Kirgizizistan…
Gobu
Noms d’oiseaux.
Spatose rule. Héroï cocon. Comme la lune. Une enquête pour Fred, avec d’aussi jolis noms de Loiseaux, ça faisait pas un pli.
Holà bijou ! Pas pour les amateurs à noms de loiseau, une affaire autant si giboyeuse. C’est pour bibi et mon valeureux San-A de supérieur hiérarque chic. Sinon à quoi que ça servirait d’avoir sa plaque de poulet en guise de protège-burnes ?
- J’te jure, Wanda, moi je pouvais pas prévoir que ça se déroulerait au Kirghizistan, cette filature.
- Ce que moi j’aurais dû prévoir, c’est qu’y faudrait que je t’y accompagne, sur ce plateau. Toujours pareil, avec les cartes : dès qu’y s’agit de moi, elles la bouclent.
- T’as qu’à changer de paquet.
- Loiseau t’as le plomb dans l’aile. Jusqu’au calecif.
Moi c’est dans le prose que j’ai le plomb. Y m’avait pas spécifflé non plus, San-A, qu’y faudrait qu’on va se coltiner par 45 d’grés exelcior sur un plateau plus desséché qu’la menteuse d’un musul-man pendant le raz-de-madame. Tout ça pour choper deux malheureux zoziaux qu’on a peine à dénicher dans le disco avec une bonne loupe !
- Qu’est-ce tu grommelles, Béru ?
- Sana, moi je veux bien qu’no’t nouveau minisse de l’intérieur du dedans, ça soye une étoile et qu’avec lui on gambille la Valls au résultat. M’enfin d’là à nous envoyer au Kirmachinstan en plein été, y a de la marge !
- C’est de ta faute, aussi, Gros, fallait pas t’asseoir sur lui en plein défilé du 14 juillet.
- J’étais de charrette sécurité. J’y peux rien s’y l’est tellement petit que j’aye même pas vu qu’y l’était déjà assis.
Il est sympa, le nouveau client de Fred Loiseau. De loin. Et avec un fort brouillard. De près et par temps clair, on a moins envie de l’embrasser. On a surtout envie qu’il s’en aille, lui et sa langue bifide, sa queue fourchue, son haleine soufrée et ses contrats parafés à l’encre franchement trop écarlate. Un monsieur tout ce qu’il y a de bien mis et large question finances, au demeurant.
- Faut aérer, Fred, ça sent le soufre.
- Et tu veux que ça renifle quoi, Wanda ? Elles te disent quoi, tes cartes ?
- Elles disent qu’on est pas dans la merde, Loiseau.
C’est vrai qu’j’aurais pas dû poser mon cul juste là où le minisse avait d’jà le sien. Et encore ç’aurait été que son cul, y aurait eu moindre mal, mais y avait z’aussi tout l’reste, n’à commencer par sa belle bouille de toréador, tu penses un cul bérurien ça fait pas le détail, c’est comme une bombache qui te dégringole sur la pagode. Tu parles qu’y l’a eu des frais de ravalement, le minisse, après le défilé. Pasqu’y l’a trouvé la force de prononcer son discours sans dérailler dans les virages, malgré son dentier que mes miches y avaient un peu déchaussé, ben moi j’appelle ça de la conscience professionnelle, San-A, et…
- Ta gueule, Béru. Ton ministre modèle, c’est lui qui nous a envoyés crapahuter en plein djebel pour récupérer deux piafs.
- Pas n’importe quels piafs, t’en conviendras, San-A. Une spatule rose et un héron cocoï.
- Dis, Alexandre-Benoît, t’es sûr que tu vas bien ?
- Pourquoi que tu m’demandes ça ?
- Tu as prononcé les noms de ces deux oiseaux rares sans la moindre faute.
- Dis, Antoine, ça serait-y que tu prendrais Béru pour un con ?
Wanda avait raison. Le djebel, surtout celui du Kirghizistan, ça secoue les neurones. Surtout par terrain caillouteux. Et à califourchon sur une mule. Le 4/4 local. Le mec qui avait engourdi les volatiles avait dû se taper le même trajet. Je te cause pas du trekking. Et de l’hospitalité sans faille de l’autochtone. Viande de bouc marinée dans le fromage rance, galettes de barbes de maïs et bière de tournesol à l’urine de chamelle, on pataugeait dans le basique. Idem pour l’hébergement. Passe encore de dormir dans une étable, si la paille est assez moelleuse, mais ils auraient pu enlever les vaches, ou au moins les taureaux, se plaignait Loiseau.
- Tu n’es jamais content, mon Loiseau pleureur, le gourmandait Wanda, qui savait parler aux taureaux..
Y a eu un moment, mes pieds ont déclaré fort frais. Le mental et le muscle, ça turbine toujours chez les Bérurier, mais les panards c’est pour ainsi dire not’ talion d’argile. Quand le ripaton blesse, le fantassin encaisse. San-A le sait aussi. De toutes façons, on est au sommet du Djebel Al-Hattar. Pour grimper plus haut, faudrait des fusées au cul. Paraît que c’est là qu’on doit récupérer la volaille. Moi, espèce protégée ou pas, je te les aurais grillés sur la broche et qu’on en cause plus, mais le Minisse avait été formel malgré son fofotement : fallait pas qu’y manque une plume à l’appel.
- T’as vu, Gros ? Prends les jumelles. La concurrence est là aussi.
- De qui tu causes ?
- Du secteur privé, camarade. Les collègues de la Libre Entreprise. Fred Loiseau et sa voyante extra-lucide Wanda Zwerozwzka, dite la Grande Wanda.
- Vu comme ça avec les jumelles, ça me paraît plutôt Wanda la bandante.
- On l’appelle comme ça aussi.
Il était là, le commissaire San-Antonio. Les cartes de Wanda avaient prédit sa présence, mais Fred Loiseau avait l’œil américain. Même le fumet boucané de Béru n’échappait pas à son flair de limier.
- Ils sont là. Le Grand et le Gros.
- Ils veulent quoi ?
- La même chose que nous. Les zoziaux. Avec une différence. Nous on vient pour les acheter. Eux ils viennent pour les saisir et arrêter le vendeur. On a comme qui dirait l’avantage.
- A condition de choper le vendeur en premier.
- Là c’est à toi de jouer, Wanda.
- Les dés sont déjà jetés. Le vendeur est là. Donne-lui ses trente deniers et filons avec la came.
Un homme sans âge ni visage, deux sacs où frétillent des ailes impatientes. Il compte avec âpreté le prix de sa vilenie, grommelle un salut et disparaît dans le brouillard.
Les privés ont récupéré les bestiaux à plumes. Plus qu’à les cueillir, leur confisquer la marchandise et la ramener là où on nous a dit. Le Minisse a été très clair : y nous a rien dit. Le moins on en saura, le plus on en dira moins. On vois qu’y l’a fait l’Héléna, le Minisse. Dommage qu’y soye si petit qu’on l’confonde n’avec un strapontin. Moi, un Ministre, surtout de l’Intérieur, je vois ça plus gros. Tu te rappelles Pasqua ou Ponia, les Paganini de la bavure ? Quand y te causaient de maintien de l’ordre, tu voyais tout de suite briller les matraques entre leurs paupières porcines. Avec le nouveau et sa tronche gominée de gambilleur de paso doble, tu sais pas vraiment à quoi t’en tenir. J’ai demandé à San-A quand c’est qu’on les coffre.
- Y a pas le feu au lac, Béru. On va leur filer le train en douceur.
Alors j’ai fait la mise au point avec les jumelles, sur les fesses de la voyante, et je m’ai dit que le patron savait toujours ce qu’y faisait. Même au Kirgizizistan…
Gobu
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Date d'inscription : 18/06/2007
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
bon et beau jour à tous
Gobu, j'ai bien ri sur mon café! merci! Comme Rebecca, tu as donné dans la spécialité maison...qui s'en plaindrait?
Gobu, j'ai bien ri sur mon café! merci! Comme Rebecca, tu as donné dans la spécialité maison...qui s'en plaindrait?
Polixène- Nombre de messages : 3298
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Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Chako : joli, mignon et documenté. Une réserve, l'abondance de parenthèses. Un petit conte, la face enfantine de ton écriture, du chaki, quoi !
Iris : Amédée est un prénom que j'affectionne ! Là aussi c'est comme un joli petit conte, bien léché. Tes histoires ne se terminent-elles pas souvent au bistro ? Ou j'ai rêvé ?
Elvys : Pas mal ! j'apprécie la précision du vocabulaire et des connaissances, et la façon de jongler avec les contraintes. Bienvenue !
Elea : Une question me taraude : c'est bien Je m'envole, et non pas Il s'envole ?
Sinon, cruel et efficace à souhait, du elea pur jus.
Lucy : Mais c'est la version pile de mon couple ! C'est drôle et bien mené. Tu aurais peut-être pu écourter encore ? Pour rendre plus percutant le contraste entre ce qu'il voulait, et ce dans quoi il se retrouve !
Iris : Amédée est un prénom que j'affectionne ! Là aussi c'est comme un joli petit conte, bien léché. Tes histoires ne se terminent-elles pas souvent au bistro ? Ou j'ai rêvé ?
Elvys : Pas mal ! j'apprécie la précision du vocabulaire et des connaissances, et la façon de jongler avec les contraintes. Bienvenue !
Elea : Une question me taraude : c'est bien Je m'envole, et non pas Il s'envole ?
Sinon, cruel et efficace à souhait, du elea pur jus.
Lucy : Mais c'est la version pile de mon couple ! C'est drôle et bien mené. Tu aurais peut-être pu écourter encore ? Pour rendre plus percutant le contraste entre ce qu'il voulait, et ce dans quoi il se retrouve !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Punaise mais yen a encore combien ! on est en juillet que diable ! faut faire des barbec le soir !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Polixène : Je n'adore pas les longues suites dialoguées j'avoue, mais la chute jubilatoire est venue me récompenser d'une lecture où j'ai parfois peiné (la mep compacte y fait aussi !)
Coline : Drôle et délicieusement coquin, comme d'hab ! Petite tranche de vie à l'eau légèrement vinaigrée.
Rebecca : Tu as joué comme tu sais le faire avec le champ/chant des oiseaux, sans en avoir l'air, ça cuicuite tout seul, brrravo.
(désolée je commence à être à court de mots)
Moé : Ha les contraintes y sont toutes polix, non ? Sinon pour le temps oui, le passé dans le passé du passé... Je n'ai pas su comment faire sans que ce soit ampoulé !
Gobu : il est calmé ? Il s'est battu toute la nuit ? Désolée tu es le dernier et il commence à faire très chaud et j'ai pas récupéré LE ventilateur, mais enfin on retrouve ta patte et ta faconde et on se gondole bien (doucement pour éviter de transpirer)
Coline : Drôle et délicieusement coquin, comme d'hab ! Petite tranche de vie à l'eau légèrement vinaigrée.
Rebecca : Tu as joué comme tu sais le faire avec le champ/chant des oiseaux, sans en avoir l'air, ça cuicuite tout seul, brrravo.
(désolée je commence à être à court de mots)
Moé : Ha les contraintes y sont toutes polix, non ? Sinon pour le temps oui, le passé dans le passé du passé... Je n'ai pas su comment faire sans que ce soit ampoulé !
Gobu : il est calmé ? Il s'est battu toute la nuit ? Désolée tu es le dernier et il commence à faire très chaud et j'ai pas récupéré LE ventilateur, mais enfin on retrouve ta patte et ta faconde et on se gondole bien (doucement pour éviter de transpirer)
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Bon yen a plus j'espère, ça commence à bien faire !
Janis- Nombre de messages : 13490
Age : 63
Date d'inscription : 18/09/2011
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Chako : Une jolie petite histoire pleine de sagesse, un petit conte que l'on a envie de raconter illico à un petit enfant.
Moi : euh...non rien.
Elvys : Une belle écriture, limpide, qui donne envie d'en lire davantage. Bienvenue !
elea :Oh ! Aucune pitié pour cette victime réduite à l'état de purée qu'on contourne sans plus de façon !
L'épervier s'est bien vengé avec le sort jeté. Alors tous ceux que tu rencontres ont des petits yeux vicieux ? Tu devrais essayer d'écraser un pigeon, pour changer !
Lucy : J'ai adoré le ton sur lequel est raconté le récit. Et moi non plus, je n'ai pas compris comment elle était entrée dans ses rêves avec une telle précision. Ah mais oui ! Comme ils avaient préparé le voyage, ils avaient dû évoquer ensemble les coutumes des gens !
Polixène : Cela commence bien, avec ces jeux de mots; Puis on assiste en direct à une belle scène de jalousie, ponctuée de mots d'esprit ! Agréable à lire.
coline Dé : quelques mauvaises habitudes dans son sac de couchage... hum :-)
Bon, l'histoire se lit avec plaisir. Pour un peu, on se croirait sur le tournage d'une épreuve télévisée avec épreuves et enjeux. Je suis admirative !Monter un tel scénario en si peu de temps (temps de l'exo) ! Bravo !
Rebecca : On croiserait dans ton petit film un Bernard Blier, qu'on n'en serait même pas étonné. Cela respire l'atmosphère des films des années 50. Je me suis régalée !
Janis : Oh non ! Tu as rencontré un prétendant de eléa ?
Il me plaisait parce qu'il ressemblait à un épervier brun, avec son nez busqué.
J'adore la façon dont tu l'as plaqué. Tu as bien fait. Un type qui vomit dans le bus... ça perd illico de sa superbe !
Gobu : Et hop ! au passage,un camouflet pour l'Manuel ! :-)
Toujours autant de plaisir à lire du Gobu. Faut pas s'endormir sur le vocable, pour suivre !
Moi : euh...non rien.
Elvys : Une belle écriture, limpide, qui donne envie d'en lire davantage. Bienvenue !
elea :Oh ! Aucune pitié pour cette victime réduite à l'état de purée qu'on contourne sans plus de façon !
L'épervier s'est bien vengé avec le sort jeté. Alors tous ceux que tu rencontres ont des petits yeux vicieux ? Tu devrais essayer d'écraser un pigeon, pour changer !
Lucy : J'ai adoré le ton sur lequel est raconté le récit. Et moi non plus, je n'ai pas compris comment elle était entrée dans ses rêves avec une telle précision. Ah mais oui ! Comme ils avaient préparé le voyage, ils avaient dû évoquer ensemble les coutumes des gens !
Polixène : Cela commence bien, avec ces jeux de mots; Puis on assiste en direct à une belle scène de jalousie, ponctuée de mots d'esprit ! Agréable à lire.
coline Dé : quelques mauvaises habitudes dans son sac de couchage... hum :-)
Bon, l'histoire se lit avec plaisir. Pour un peu, on se croirait sur le tournage d'une épreuve télévisée avec épreuves et enjeux. Je suis admirative !Monter un tel scénario en si peu de temps (temps de l'exo) ! Bravo !
Rebecca : On croiserait dans ton petit film un Bernard Blier, qu'on n'en serait même pas étonné. Cela respire l'atmosphère des films des années 50. Je me suis régalée !
Janis : Oh non ! Tu as rencontré un prétendant de eléa ?
Il me plaisait parce qu'il ressemblait à un épervier brun, avec son nez busqué.
J'adore la façon dont tu l'as plaqué. Tu as bien fait. Un type qui vomit dans le bus... ça perd illico de sa superbe !
Gobu : Et hop ! au passage,un camouflet pour l'Manuel ! :-)
Toujours autant de plaisir à lire du Gobu. Faut pas s'endormir sur le vocable, pour suivre !
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Chakchak : - Bonjour Monsieur ! dit le pipit qui était poli.
j'adore ce côté enfant sage que tu sais prendre, on te donnerait le bon dieu sans confession et la culotte de la sainte vierge en prime !
Mais je me souviens d'exo plus coquins...
Iris : Le démarrage était plus que prometteur et je me suis bien amusée jusqu'au dernier paragraphe qui m'a semblé un peu expédié. Dommage, il s'en faut de peu pour que ce soit une réussite, ton Amédée me plaît et même, je me demande si je ne le connais pas !
Elvys : pour un premier, tu t'en tires avec les honneurs dis donc ! C'est bien de plonger directement, après ça tout baigne ( si j'ose dire!) Les consignes sont insérées très naturellement.
Elea : Brun paraît-il, mais il aurait tout aussi bien pu être blond. Une fois écrasé, il était surtout rouge. Voilà, ça c'est signé !!!
Et la fin me ravit !
Lucy : La liste est irrésistible ! D'habitude je n'aime pas le comique de répétition, là je me gondole encore avec les billets non remboursables ! Le coup un peu éculé du rêve en passe tout seul !
Polixène : un dialogue conjugal agréablement pimenté d'exotisme ornithologique et de jeux de mots, mais j'aurais peut-être préféré avoir des passages non dialogués : comme le ping pong, les dialogues me donnent vite le tournis !
Rillettes même si ton orthographe va bien dans ce contexte !
Coline : Mon ciré jaune devint rouge de honte, mais je le consolai la petite dame entretient des relations fraternelles avec son ciré et elle le console quand il rougit de honte ! ( ouais, je sais, bof , mais c'est venu comme ça !)
Rebecca : chatoyant et rebekien, on se régale !
Janis : Tu m'autorise à reprendre pour mon compte perso (« cherche pas à comprendre, un truc de fille » ? Parce que ça m'a ouvert des horizons immenses … !
Ah, et j'adore : Purée-jambon et l'Auvergne, résultat Kirghizistan !
Gobu : Ben oui, des noms de Loiseau pareils, c'était couru !!!
Résultat à la hauteur de l'enjeu, on multiplierais bien les affaires délicates rien que pour le plaisir de lire ce que ça suscite !
Merci Polixène un exo pas évident au départ, mais des résultats bien agréables à l'arrivée !
Obi, l'éclosion est prévue pour dans 21 jours ? ;-))
j'adore ce côté enfant sage que tu sais prendre, on te donnerait le bon dieu sans confession et la culotte de la sainte vierge en prime !
Mais je me souviens d'exo plus coquins...
Iris : Le démarrage était plus que prometteur et je me suis bien amusée jusqu'au dernier paragraphe qui m'a semblé un peu expédié. Dommage, il s'en faut de peu pour que ce soit une réussite, ton Amédée me plaît et même, je me demande si je ne le connais pas !
Elvys : pour un premier, tu t'en tires avec les honneurs dis donc ! C'est bien de plonger directement, après ça tout baigne ( si j'ose dire!) Les consignes sont insérées très naturellement.
Elea : Brun paraît-il, mais il aurait tout aussi bien pu être blond. Une fois écrasé, il était surtout rouge. Voilà, ça c'est signé !!!
Et la fin me ravit !
Lucy : La liste est irrésistible ! D'habitude je n'aime pas le comique de répétition, là je me gondole encore avec les billets non remboursables ! Le coup un peu éculé du rêve en passe tout seul !
Polixène : un dialogue conjugal agréablement pimenté d'exotisme ornithologique et de jeux de mots, mais j'aurais peut-être préféré avoir des passages non dialogués : comme le ping pong, les dialogues me donnent vite le tournis !
Rillettes même si ton orthographe va bien dans ce contexte !
Coline : Mon ciré jaune devint rouge de honte, mais je le consolai la petite dame entretient des relations fraternelles avec son ciré et elle le console quand il rougit de honte ! ( ouais, je sais, bof , mais c'est venu comme ça !)
Rebecca : chatoyant et rebekien, on se régale !
Janis : Tu m'autorise à reprendre pour mon compte perso (« cherche pas à comprendre, un truc de fille » ? Parce que ça m'a ouvert des horizons immenses … !
Ah, et j'adore : Purée-jambon et l'Auvergne, résultat Kirghizistan !
Gobu : Ben oui, des noms de Loiseau pareils, c'était couru !!!
Résultat à la hauteur de l'enjeu, on multiplierais bien les affaires délicates rien que pour le plaisir de lire ce que ça suscite !
Merci Polixène un exo pas évident au départ, mais des résultats bien agréables à l'arrivée !
Obi, l'éclosion est prévue pour dans 21 jours ? ;-))
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Et Gobu, je profite de ta présence pour te signaler que je t'ai envoyé un mail à l'adresse qui avait cours lors des échanges à propos de Nouvelliennes
Invité- Invité
Re: Exo live 21 juillet à 20 h
Hau à tous.
J'ai lu tous vos textes, mais je commentera ce souère quand y fera moins chaud. Pas déconner quoi. Juste rapidos une mention spéciale pour Eléa qui a fait bref et percutant, et aussi pour Elvys qui a détourné habilement les contraintes avec beaucoup de poésie.
Quant à toi, Chak', petit pastichouille de mes deux coeurs, je te réserve un comm' particulièrement soigné. Pas con, Fucius, ce qu'y faut pas lire, des fois...
J'ai lu tous vos textes, mais je commentera ce souère quand y fera moins chaud. Pas déconner quoi. Juste rapidos une mention spéciale pour Eléa qui a fait bref et percutant, et aussi pour Elvys qui a détourné habilement les contraintes avec beaucoup de poésie.
Quant à toi, Chak', petit pastichouille de mes deux coeurs, je te réserve un comm' particulièrement soigné. Pas con, Fucius, ce qu'y faut pas lire, des fois...
Gobu- Nombre de messages : 2400
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