(Avant l'éternité)

... mais qu'il est urgent de vivre, travailler et aimer ainsi.
Bacchus, Cupidon, venez habiter nos vendanges !!!
Ton texte déborde de sensualité de bon aloi, ami Prunier, c'est réjouissant.

petite réserve sur  les grains qui éclatent lui prédisent
un délicieux vertige, un bel avenir dont le rythme me chiffonne l'oreille.

Sinon, c'est " joliment troussé" pour rester dans la note !

Le plus anacréontique de la série
et pour mon goût, le meilleur
mais il est vrai que le sujet s'y prête :o)

Un beau tableau, qui met tous les sens en éveil sur fond de plaisir. Une jeunesse qui laisse éclater sa joie, comme éclatent en craquant les grains de raisin sous le regard gourmand des vieux, cachés en second plan.

Un beau tableau, croqué par une plume alerte.

J'apprécie comme un joyeux vin festif dont la bonne humeur se goûte à toute génération.

Hé ! J'aime bien ce poème, il y a une vraie matière, du sensible et c'est bien travaillé. moije perso j'adopte.

Ton poème plein de vigueur me rappelle l'épisode de Madame Tim et de sa cuve d'enfants dans "Un roi sans divertissement" de Giono.

Joyeux, entraînant, irrésistible.

Je bute sur 2 détails
- "la jeunesse indomptable travaille son ivresse " est un alexandrin défectueux, désolée, mais je les repère à tout coup ils me blessent, je n'ai rien contre
"et se roule dans la bauge, hilare de plaisir" 13 syllabes, ni contre
"à l’ombre, entre les chais et la basse cour" 11 syllabes, mais 12 avec ce e muet au milieu me laisse la gorge sèche et le souffle court.

- "le raisin des barriques" on met le vin en barriques, pas le raisin, nous devons à une activité aussi ancienne et honorable de respecter ses pratiques.

"le raisin des barriques"

Personnellement, j'apprécie cette synecdoque, ce raccourci saisissant qui nous mène directement du producteur au consommateur final.

vu comme ça, d'accord, mais j'ai très fort le respect du "métier" :-)

Mon dieu ! que c'est beau ...
rien à dire de plus,
je suis dans le poème,
je suis dans le tableau,
pieds nus j'écrase le raisin dans la cuve et son parfum m'enivre...

Au contraire de toi Annie, je ne bute pas sur les faux alexandrins parce que la musique est là, et ça coule...
même pour : "à l’ombre, entre les chais et la basse cour" ... il faut faire une pause après "chais", boire un coup et repartir... la gorge n'est plus sèche.
Quant à : "le raisin des barriques" , je le lis comme une évocation poétique, et non pas comme le savoir-faire ancestral dont tu parles, le travail de mettre le vin en barriques.

une invitation aux plaisirs,

Frédéric Prunier a écrit:

— Mon dieu ! Qu’il est urgent d’aimer …