Exo « 2222 » : Perpèt'
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Exo « 2222 » : Perpèt'
Un bruit, loin, une sonnerie, un téléphone... Paul, appuie sur le bouton et prend le combiné, une petite voix lui commandait de prendre le combiné et d'appuyer sur le petit bouton vert clignotant.
- Allô, Paul ? Formidable ! je ne dirai qu’un mot : for-mi-dable ! le temps d’avaler mes petits bonbons et je te rejoins au pavillon Alder… comment ? une piqûre ? pas aujourd’hui ? c’est inscrit sur le planning ? si c’est inscrit sur le planning.
Et l’infirmière de planter son aiguille dans le fessier de Paul.
- Aïe !
- Arrêtez votre cinéma monsieur Paul.
- Allô ? qui est à l’appareil ? Allô ? Allô ?
Bip, bip, bip, bip…
La lumière du téléphone cessa de clignoter. Assis sur le lit devant la grande baie vitrée, Paul balance ses jambes dans le vide tout en regardant la vue qui s'offre à lui, un parc. Posé sur le grand aplat vert, un ogre bleu mange la moitié du tableau. Plantés comme des javelots, de longs pics boisés effeuillés se dressent prêts à l’empaler. Il n'y a pas de rideaux. Il se lève, cherche à ouvrir la fenêtre, rien. Aucune ouverture, poignet, escarpolette... il remarque bien une plaque sur sa droite incrustée dans le mur mais il ne sait pas à quoi elle sert. Il y a posé la pulpe de son doigt, sans succès. Les raies du seul et unique volet sont prisonnières du double vitrage que Paul a testé d'un coup de poing aussi rageur que... qu'inutile.
- Mais que fais-je ici ?
Cette vue lui rappelait quelque chose, un tableau.
- J’étais en train d’écrire, de peindre, je suis peintre... je m’appelle Paul… une dispute… avec mon ex... elle n'a jamais aimé mon art, toujours à me critiquer, me jalouser… elle m'étouffait… je me souviens d’un soir… j’étais chez elle… des murs blancs… une baie vitrée... du rouge sur le blanc, de ma toile...? mais je suis où là ?
Un homme entre sans frapper. Il est grand, bien en chair, la soixantaine passée, les cheveux argentés, devenus rares, se terminent en queue de poney tenue par un gros élastique de laine noire. Il porte une barbe mal soignée, toute en nœuds bouchonnés. Une fine paire de lunettes à verres rectangulaires chevauchent de grosses narines violacées.
- Bonjour Paul, ça va ? Alors, hum, hum... pas trop difficile à porter la... célébrité. On parle de toi dans toute la Maison.
- Bonjour. Comment m'avez-vous appelé ?
Un homme entre à nouveau sans frapper. Celui-là même qui venait de le réveiller avec ces « for-mi-dable ! » hurlés dans le combiné du téléphone comme un loup dans la tempête.
- Hooouuuuu ! Salut Paul, ça roule ? Ah, t’es déjà là Paul...
- Ben oui Paul, je viens juste d'arriver.
Oui, le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney porte le même prénom que celui à qui il rend visite, le pauvre Paul qui se demande bien ce qu'il fait là, et celui-là même avec qui il conversait tout à l'heure au téléphone et qui vient juste d'arriver ; ce qui nous fait trois Paul réunis dans une même pièce... curieux ? Je réponds : hasard
- Je suis ton premier fan dis Paul, le dernier arrivé, je déconne. Alors Paul, ça va depuis hier ?
- Mais... mais, quel est ce plan ? Et d'abord, où est-on là ? Et qui êtes vous ?
Les deux visiteurs, les deux Paul, ne semblent pas troublés par le comportement de Paul tout court, l'hôte. Paul, le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney, trépignait d'impatience tout excité qu'il était à l’idée de raconter sa blague tandis que Paul, le dernier arrivé, tentait de freiner les élans hystériques de son camarade, alors que Paul tout court, celui qui semblait habiter les lieux, aurait bien aimé attraper un petit bout de début de réponse à ses interrogations.
Le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney n’en pouvait plus.
- Faut que je vous raconte la dernière !
- Allez vas-y raconte, mais fais-la courte, dis Paul, le dernier arrivé.
- C’est un mec qui dit à un autre mec… heu, attendez… oui, c’est ça, il lui dit… attendez, attendez… voilà... c’est un mec qui demande à un autre mec : « tu as lu l’histoire de Paul ? ». Et l’autre lui répond : « heu, j’ai pas eu l’temps, elle s’est envolée ! » Ah ! Ah ! Ah!... Pffffouu... elle s’est envolée, elle s’est envolée... envolée ! vous avez compris ? Elle s’est envolée ! comme le papillon. Le papillon, euh, « l’Effet papillon », le…
- D’accord, d’accord, on a compris Paul, dis Paul, le dernier arrivé.
Paul tout court, assis sur le lit, les jambes dans le vide, n'en croyait pas ses yeux, ni ses oreilles.
- Mais c’est quoi ce délire ? Je suis en plein cauchemar. Je vais me réveiller, je vais me réveiller… j’ai trop forcé sur... je ne sais pas sur quoi mais, je plane... je vais me réveiller, c'est un cauchemar.
Paul, le dernier arrivé, voyait bien que ça ne tournait pas rond. Il essaya de rassurer Paul tout court en lui rappelant son sketch raconté hier à la cantine.
- Ce que tu as pu nous fait rire hier avec ton histoire du papillon. On était tous plié dans le réfectoire. Tu as même réussi à décoincer les chefs, un truc de dingue. Comment ça s’appelle ? C’est quoi déjà Paul, l’effet papillon ?
- Le syndrome de Alder, répondit le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney.
- C’est ça ! le syndrome de Alder. Mais où est-ce que tu vas chercher tout ça Paul ? Depuis, j’appelle le pavillon où tu crèches le pavillon Alder. Tiens, j’avais pas remarqué ce bouton.
- Quoi ?
- Tu as un bouton sur le front, là. Il faut que je m’en occupe, je vais t’enlever ça.
- Mais laissez moi ! Et puis répondez-moi : qui êtes-vous ? Je suis où là ? Et Béa, elle est où ? Ma femme ?
- L’infirmière ? Elle doit faire sa tournée. Ohhhhh, Paul t’es pas dans ton assiette toi.
- Mais ce n'est pas possible... je suis chez les dingues c’est ça ? Je rêve pas ?
- Oulà, ça y’est, il nous fait un coup de grisou le Paulo. Vas-y le vieux, fais-lui un de tes tours, et vite, j’ai l’impression que ça va empirer.
- D’accord, mais c’est plus Alder là, c’est Alzheimer ! tu commences à nous gonfler Paul avec ta morpho machin...
- Tais-toi l'vieux et fais-lui un de tes tours.
- Ta morphologénèse, voilà ! ça te monte à la tête, moi je te le dis. Non mais c'est vrai Paul, faut toujours lui rappeler que c'est fini tout ça, Béa, les enfants, 2013. On est en 2222, et avec ce qu'il a fait, il en a encore pour un paquet d'années de perpèt à tirer.
- C’est pas le moment de remuer le couteau dans la plaie, tu le vois qu’il est pas bien. Arrête de bavasser et fais-nous rire.
- C'est bien parce que tu me le demandes Paul, et que Paul est mon ami.
Alors, posant ses mains sur ses genoux pliés, le vieil homme à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney se mit à rougir jusqu’à devenir pourpre. Et c'est dans un silence clair et pur qu'il exécuta une version pétomaniaque de « Joyeux anniversaire » en anglais.
- Allô, Paul ? Formidable ! je ne dirai qu’un mot : for-mi-dable ! le temps d’avaler mes petits bonbons et je te rejoins au pavillon Alder… comment ? une piqûre ? pas aujourd’hui ? c’est inscrit sur le planning ? si c’est inscrit sur le planning.
Et l’infirmière de planter son aiguille dans le fessier de Paul.
- Aïe !
- Arrêtez votre cinéma monsieur Paul.
- Allô ? qui est à l’appareil ? Allô ? Allô ?
Bip, bip, bip, bip…
La lumière du téléphone cessa de clignoter. Assis sur le lit devant la grande baie vitrée, Paul balance ses jambes dans le vide tout en regardant la vue qui s'offre à lui, un parc. Posé sur le grand aplat vert, un ogre bleu mange la moitié du tableau. Plantés comme des javelots, de longs pics boisés effeuillés se dressent prêts à l’empaler. Il n'y a pas de rideaux. Il se lève, cherche à ouvrir la fenêtre, rien. Aucune ouverture, poignet, escarpolette... il remarque bien une plaque sur sa droite incrustée dans le mur mais il ne sait pas à quoi elle sert. Il y a posé la pulpe de son doigt, sans succès. Les raies du seul et unique volet sont prisonnières du double vitrage que Paul a testé d'un coup de poing aussi rageur que... qu'inutile.
- Mais que fais-je ici ?
Cette vue lui rappelait quelque chose, un tableau.
- J’étais en train d’écrire, de peindre, je suis peintre... je m’appelle Paul… une dispute… avec mon ex... elle n'a jamais aimé mon art, toujours à me critiquer, me jalouser… elle m'étouffait… je me souviens d’un soir… j’étais chez elle… des murs blancs… une baie vitrée... du rouge sur le blanc, de ma toile...? mais je suis où là ?
Un homme entre sans frapper. Il est grand, bien en chair, la soixantaine passée, les cheveux argentés, devenus rares, se terminent en queue de poney tenue par un gros élastique de laine noire. Il porte une barbe mal soignée, toute en nœuds bouchonnés. Une fine paire de lunettes à verres rectangulaires chevauchent de grosses narines violacées.
- Bonjour Paul, ça va ? Alors, hum, hum... pas trop difficile à porter la... célébrité. On parle de toi dans toute la Maison.
- Bonjour. Comment m'avez-vous appelé ?
Un homme entre à nouveau sans frapper. Celui-là même qui venait de le réveiller avec ces « for-mi-dable ! » hurlés dans le combiné du téléphone comme un loup dans la tempête.
- Hooouuuuu ! Salut Paul, ça roule ? Ah, t’es déjà là Paul...
- Ben oui Paul, je viens juste d'arriver.
Oui, le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney porte le même prénom que celui à qui il rend visite, le pauvre Paul qui se demande bien ce qu'il fait là, et celui-là même avec qui il conversait tout à l'heure au téléphone et qui vient juste d'arriver ; ce qui nous fait trois Paul réunis dans une même pièce... curieux ? Je réponds : hasard
- Je suis ton premier fan dis Paul, le dernier arrivé, je déconne. Alors Paul, ça va depuis hier ?
- Mais... mais, quel est ce plan ? Et d'abord, où est-on là ? Et qui êtes vous ?
Les deux visiteurs, les deux Paul, ne semblent pas troublés par le comportement de Paul tout court, l'hôte. Paul, le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney, trépignait d'impatience tout excité qu'il était à l’idée de raconter sa blague tandis que Paul, le dernier arrivé, tentait de freiner les élans hystériques de son camarade, alors que Paul tout court, celui qui semblait habiter les lieux, aurait bien aimé attraper un petit bout de début de réponse à ses interrogations.
Le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney n’en pouvait plus.
- Faut que je vous raconte la dernière !
- Allez vas-y raconte, mais fais-la courte, dis Paul, le dernier arrivé.
- C’est un mec qui dit à un autre mec… heu, attendez… oui, c’est ça, il lui dit… attendez, attendez… voilà... c’est un mec qui demande à un autre mec : « tu as lu l’histoire de Paul ? ». Et l’autre lui répond : « heu, j’ai pas eu l’temps, elle s’est envolée ! » Ah ! Ah ! Ah!... Pffffouu... elle s’est envolée, elle s’est envolée... envolée ! vous avez compris ? Elle s’est envolée ! comme le papillon. Le papillon, euh, « l’Effet papillon », le…
- D’accord, d’accord, on a compris Paul, dis Paul, le dernier arrivé.
Paul tout court, assis sur le lit, les jambes dans le vide, n'en croyait pas ses yeux, ni ses oreilles.
- Mais c’est quoi ce délire ? Je suis en plein cauchemar. Je vais me réveiller, je vais me réveiller… j’ai trop forcé sur... je ne sais pas sur quoi mais, je plane... je vais me réveiller, c'est un cauchemar.
Paul, le dernier arrivé, voyait bien que ça ne tournait pas rond. Il essaya de rassurer Paul tout court en lui rappelant son sketch raconté hier à la cantine.
- Ce que tu as pu nous fait rire hier avec ton histoire du papillon. On était tous plié dans le réfectoire. Tu as même réussi à décoincer les chefs, un truc de dingue. Comment ça s’appelle ? C’est quoi déjà Paul, l’effet papillon ?
- Le syndrome de Alder, répondit le vieux à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney.
- C’est ça ! le syndrome de Alder. Mais où est-ce que tu vas chercher tout ça Paul ? Depuis, j’appelle le pavillon où tu crèches le pavillon Alder. Tiens, j’avais pas remarqué ce bouton.
- Quoi ?
- Tu as un bouton sur le front, là. Il faut que je m’en occupe, je vais t’enlever ça.
- Mais laissez moi ! Et puis répondez-moi : qui êtes-vous ? Je suis où là ? Et Béa, elle est où ? Ma femme ?
- L’infirmière ? Elle doit faire sa tournée. Ohhhhh, Paul t’es pas dans ton assiette toi.
- Mais ce n'est pas possible... je suis chez les dingues c’est ça ? Je rêve pas ?
- Oulà, ça y’est, il nous fait un coup de grisou le Paulo. Vas-y le vieux, fais-lui un de tes tours, et vite, j’ai l’impression que ça va empirer.
- D’accord, mais c’est plus Alder là, c’est Alzheimer ! tu commences à nous gonfler Paul avec ta morpho machin...
- Tais-toi l'vieux et fais-lui un de tes tours.
- Ta morphologénèse, voilà ! ça te monte à la tête, moi je te le dis. Non mais c'est vrai Paul, faut toujours lui rappeler que c'est fini tout ça, Béa, les enfants, 2013. On est en 2222, et avec ce qu'il a fait, il en a encore pour un paquet d'années de perpèt à tirer.
- C’est pas le moment de remuer le couteau dans la plaie, tu le vois qu’il est pas bien. Arrête de bavasser et fais-nous rire.
- C'est bien parce que tu me le demandes Paul, et que Paul est mon ami.
Alors, posant ses mains sur ses genoux pliés, le vieil homme à lunettes aux cheveux argentés et à la queue de poney se mit à rougir jusqu’à devenir pourpre. Et c'est dans un silence clair et pur qu'il exécuta une version pétomaniaque de « Joyeux anniversaire » en anglais.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Exo « 2222 » : Perpèt'
Le rapport avec le sujet est un poil capillotracté, mais c'est sans importance, on passe un très bon moment en compagnie des trois Paul.
Qui ne sont peut-être d'ailleurs qu'une seule et même personne, comme dans la Sainte-Trinité.
Va savoir...
Qui ne sont peut-être d'ailleurs qu'une seule et même personne, comme dans la Sainte-Trinité.
Va savoir...
Invité- Invité
Re: Exo « 2222 » : Perpèt'
Moins emballée par celui-ci.
D'abord en raison de l'alternance des conjugaisons passé/présent au fil des phrases, ça saccade le rythme.
Ensuite les échanges ne me paraissent pas très naturels, parfois trop explicites, parfois forçant trop le ton comme les rires dans les sitcoms.
Dommage, car il y a une idée à exploiter.
D'abord en raison de l'alternance des conjugaisons passé/présent au fil des phrases, ça saccade le rythme.
Ensuite les échanges ne me paraissent pas très naturels, parfois trop explicites, parfois forçant trop le ton comme les rires dans les sitcoms.
Dommage, car il y a une idée à exploiter.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exo « 2222 » : Perpèt'
Je l'avoue : j'ai perdu pied assez rapidement dans ce joyeux fo*toir.
jfmoods- Nombre de messages : 692
Age : 59
Localisation : jfmoods@yahoo.fr
Date d'inscription : 16/07/2013
Re: Exo « 2222 » : Perpèt'
Ah oui ! Etrange, ce texte !
Je le relirai pour mieux m'y repérer.
Je le relirai pour mieux m'y repérer.
Invité- Invité
Re: Exo « 2222 » : Perpèt'
je l'avoue, je me sens mal à l'aise dans la prose, j'ai tendance à me perdre, à me noyer dans mon sujet... j'avais l'idée, un scénario que j'ai bricolé sur un de mes gros cahiers - j'utilise des feuilles déjà imprimées que je récupère de mon travail pour en faire de gros volumes de 200 pages environ, reliées avec une machine à relier toute simple, tout se recycle... ça c'est à la maison, mobile j'ai un petit carnet orange et un bic noir, pourquoi je vous raconte tout ça ?
j'avais l'idée, les trois Paul, "la Trinité" oui Tizef : c'est une histoire de fou, mais au singulier ou au pluriel ? Paul pour Paul de Tarse :
"Je suis ton premier fan dis Paul, le dernier arrivé, je déconne. Alors Paul, ça va depuis hier ?"
on ne se défait pas d'une éducation catho comme j'ai reçu d'un coup de baguette magique, même en adhérant au PC, il me resterait un air de... même gant de crin c'est peau morte qui s'enlève, moi je continue à avoir des montagnes de questions...
"la Trinité" oui mais bien barrée.
Paul pour Paul de Tarse, identité pas claire, juif ou citoyen romain ? qui est-il ? il se convertit en chemin... mais c'est un gentil, sincère, pas un intrigant.. mais il finit par être arrêté... mort, mais dans quelles conditions ? Bref ça c'est pour le trouble identitaire du personnage : je suis plusieurs mais qui je suis, là, à cet instant, et qu'ai-je fait dans le passé pour être là ?
ET QU'EST-CE QUE CE "LÀ" ?
le scénario dessiné, j'ai repris le décor créé dans un de mes textes en prose, celui de la ligne d'horizon coupé au rasoir, l'aplat vert figurant la pelouse du parc, et l'ogre le bleu du ciel, avec ces arbres plantés comme des javelots prêts à le transpercer, comme un défi lancé à Dieu, à la Nature.
(le côté un peu facile : je règle mes comptes...)
bon la suite, c'est un l'histoire d'un homme qui se réveille dans un environnement hospitalier sécurisé sans mémoire et qui ne comprend rien à ce qui lui arrive... les deux autres "Paul", qui sont une projection de lui-même, de ses souvenirs, sont là pour le conduire sur le chemin de la repentance.
Un meurtre est suggéré :
comment faire ? à part : "ouh, ouh, ah ah", je ne vois pas ? "lol" ou (rires) ? comment ferais-tu intervenir le rire dans un dialogue... oui, muet par l'écriture, peut-être, ce n'est pas faux.
jfmoods : moi aussi je perds pied, et sans écrire... ,-)) non, je comprends...
Iris : je viens de le relire pour vous répondre et c'est une surprise ! c'est étrange la différence entre le temps de l'écriture, l'enthousiasme, comme une fracture dans le temps, et la lecture après coup ... ça fiche un coup... non mais où suis-je suis allée pêcher ça (et voilà, le poisson, le péché, encore lui, encore eux... l'éducation chrétienne qui remonte à la surface de l'eau...)
Tizef : en plein dans le mil ! j'aime particulièrement "un poil capillotracté". hihihihi,
j'avais l'idée, les trois Paul, "la Trinité" oui Tizef : c'est une histoire de fou, mais au singulier ou au pluriel ? Paul pour Paul de Tarse :
"Je suis ton premier fan dis Paul, le dernier arrivé, je déconne. Alors Paul, ça va depuis hier ?"
on ne se défait pas d'une éducation catho comme j'ai reçu d'un coup de baguette magique, même en adhérant au PC, il me resterait un air de... même gant de crin c'est peau morte qui s'enlève, moi je continue à avoir des montagnes de questions...
"la Trinité" oui mais bien barrée.
Paul pour Paul de Tarse, identité pas claire, juif ou citoyen romain ? qui est-il ? il se convertit en chemin... mais c'est un gentil, sincère, pas un intrigant.. mais il finit par être arrêté... mort, mais dans quelles conditions ? Bref ça c'est pour le trouble identitaire du personnage : je suis plusieurs mais qui je suis, là, à cet instant, et qu'ai-je fait dans le passé pour être là ?
ET QU'EST-CE QUE CE "LÀ" ?
le scénario dessiné, j'ai repris le décor créé dans un de mes textes en prose, celui de la ligne d'horizon coupé au rasoir, l'aplat vert figurant la pelouse du parc, et l'ogre le bleu du ciel, avec ces arbres plantés comme des javelots prêts à le transpercer, comme un défi lancé à Dieu, à la Nature.
(le côté un peu facile : je règle mes comptes...)
bon la suite, c'est un l'histoire d'un homme qui se réveille dans un environnement hospitalier sécurisé sans mémoire et qui ne comprend rien à ce qui lui arrive... les deux autres "Paul", qui sont une projection de lui-même, de ses souvenirs, sont là pour le conduire sur le chemin de la repentance.
Un meurtre est suggéré :
Sahkti : oui, j'ai un problème avec les conjugaisons et la concordance des temps dans un récit, c'est une de mes grandes faiblesses / à travailler. Les dialogues ? je ne suis pas d'accord... les rires ?Pussicat a écrit:
- Mais que fais-je ici ?
Cette vue lui rappelait quelque chose, un tableau.
- J’étais en train d’écrire, de peindre, je suis peintre... je m’appelle Paul… une dispute… avec mon ex... elle n'a jamais aimé mon art, toujours à me critiquer, me jalouser… elle m'étouffait… je me souviens d’un soir… j’étais chez elle… des murs blancs… une baie vitrée... du rouge sur le blanc, de ma toile...? mais je suis où là ?
comment faire ? à part : "ouh, ouh, ah ah", je ne vois pas ? "lol" ou (rires) ? comment ferais-tu intervenir le rire dans un dialogue... oui, muet par l'écriture, peut-être, ce n'est pas faux.
jfmoods : moi aussi je perds pied, et sans écrire... ,-)) non, je comprends...
Iris : je viens de le relire pour vous répondre et c'est une surprise ! c'est étrange la différence entre le temps de l'écriture, l'enthousiasme, comme une fracture dans le temps, et la lecture après coup ... ça fiche un coup... non mais où suis-je suis allée pêcher ça (et voilà, le poisson, le péché, encore lui, encore eux... l'éducation chrétienne qui remonte à la surface de l'eau...)
Tizef : en plein dans le mil ! j'aime particulièrement "un poil capillotracté". hihihihi,
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Exo « 2222 » : Perpèt'
Après ton autocomm, je n'ai vraiment rien à ajouter, Puss ! Si : je préfère l'autre.
Invité- Invité
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