Débats, billevesées et causette (Des babils & co)

Zut, j'ai pas réussi à le mettre en gros caractères...

coline Dé a écrit:Bon Anniv' les belles nanas

Bonjour les cop'

Bon Anniv' les belles nanas


Et hop, merci Coline !
Bonjour tout frais aux museaux givrés de la compagnie !

Colinette, j'ai un datura en pot dans mon jardin, assez gros, assez lourd à transporter. Dois-je impérativement le rentrer ou peut-il passer l'hiver enveloppé de paille et de plastique-bulles (au moins le pot) ? C'est son premier hiver chez moi, il était question de le mettre en terre mais je me suis laissée surprendre par cet hiver précoce et je ne voudrais pas le perdre.

Joyeux anniversaire les filles !

(I'm singing in the rain... même pas de neige, juste le froid et la pluie !)

Coline,
Je t'ai envoyé un p'tit mail de reconnaissance. L'as-tu reçu ?

Non, Iris. t'as bien fait coline point de 'robase orange point fr ?

Hello, belle Arielle ! Pour ton datura, tu peux le mettre sous la véranda, sans spécialement l'emmitoufler, juste le pot et peut-être un petit voile de forçage s'il fait vraiment très froid.

Et merci pour la mise en grand !

Hello... j'arrive à temps pour souhaiter
un excellent anniversaire à Lucy et Polgara...

Fouchtra ! Suis en retard d'un jour : bon anniv' Lucy et Polgara !

bonsoir-nuit !

pff, petite pointure cette neige :
toute fondue sous la pluie, finalement...

Pffff... petits joueurs ces bretons : à Dijon la neige tient et recouvre déjà le jardin...ainsi que le citronier ;o)
Bon anniversaire à Lucy et Polgara (avec du retard).
Et une bise à Sahkti que j'ai vue passer.

boc21fr a écrit:Pffff... petits joueurs ces bretons : à Dijon la neige tient et recouvre déjà le jardin...ainsi que le citronier ;o)
Bon anniversaire à Lucy et Polgara (avec du retard).
Et une bise à Sahkti que j'ai vue passer.

Lyon, le 8 décembre, c'est pas mal aussi, qu'en dis-tu ?

igloo a écrit:bonsoir-nuit !

pff, petite pointure cette neige :
toute fondue sous la pluie, finalement...

Si vraiment tu n'as pas eu ton compte, tu peux glisser jusqu'ici.

Bonjour la compagnie des éclairés.
Les villages voisins s'éclairent aux bougies.

bertrand-môgendre a écrit:
Si vraiment tu n'as pas eu ton compte, tu peux glisser jusqu'ici.

:-)
pour une petite balade en raquettes...?
le 8 décembre...tu parles de la fête de la lumière à Lyon, non ?


coucou VE !

Bonjour VE !

Spoiler:

bertrand-môgendre a écrit:Bonjour la compagnie des éclairés.
Les villages voisins s'éclairent aux bougies.

Et toi tu fonctionnes avec un générateur ou bien tu pédales ?
Je t'en prendrais bien quelques centimètres de ta neige à saupoudrer dans mon jardin !

Bises frisquettes à tous !

Iris a écrit:Bonjour VE !

Spoiler:

Pour en finir avec mes élucubrations, et parce que je dois partir à la Perception, ce qui est moins rigolo :
Le travail photographique d'Opalka perdrait de sa dimension, si on le considérait sans son travail pictural concomitant sur sa suite de chiffres et sa recherche de blancs chaque jour un peu plus blancs (C'est comme Omo, qui lave plus blanc :-)))
Sur ce, j'arrête de me ridiculiser, et je vais remonter les bretelles de mon percepteur qui m'a prélevé deux fois la même taxe.

Iris a écrit:Et pour prolonger la discussion entamée dans le fil Petits talents annexes
Au sujet du fil "Petits talents annexes

Narbah, le travail du photographe que tu nous signales est intéressant. Il fait bien-sûr référence au temps qui passe et à son oeuvre sur les choses, en l'occurence ici sur des êtres humains.
A travers les changements que l'on voit dans les regards, sur les traits de la physionomie de chacun des personnages, on pourrait presque écrire leur vie. Des plis amers aux coins des lèvres, des regards, qui s'éteignent pour les uns (es), qui restent vifs pour les autres. J'ai beaucoup aimé les très belles mains vieillies. La mise vestimentaire est  un marqueur du temps, de même que les coiffures,  qui doivent répondre à des modes, donc qui sont des repères pour situer les gens dans leur cadre temporel. D'une photo à l'autre, si la place de chacune est respectée, la mise en scène du groupe est différente. Bref, ces photos racontent des histoires. Elles sont vivantes. Elles parlent.
Avec le travail d'Opalka, on est face également à l'érosion du temps sur les "choses". mais il y a quelque chose de froid. D'objectif. D'un peu terrifiant. Le cadrage des photos est rigoureusement similaire de l'une à l'autre. L'expression du regard est la même. de même que la tenue vestimentaire. Seuls les signes physiques changent. Et l'on sent la permanence de l'être, qui se dégrade physiquement, mais qui est encore là, semblable à lui-même. Et derrière ces progressions, on ne peut penser qu'à l'étape finale : la mort.C'est très impressionnant.

Je crois avoir compris que tu étais un spécialiste en matière d'art et mon commentaire te semblera maladroit et/ou mal argumenté. Mais c'est juste ce que j'avais envie de dire pour répondre à ton message.

Par ailleurs, j'ai bien noté que tu savais dessiner. Mais je crains que l'univers de mes contes ne conviennent pas au style que tu annonces comme étant le tien. Certes, j'ai veillé à ce que mes histoires ne soient pas cucul la praline, mais elles s'adressent quand même à des tout-petits. Remarque que les enfants même petits adorent avoir peur.

D'abord, je ne suis pas un spécialiste, je suis un amateur d'art “con“ (j'aime bien abréger humoristiquement ainsi ma pensée sur cette question), avec un regard spécifique que j'assume, c'est tout.

Ma position est que l'ensemble de l'art contemporain (intéressant, car il y a une grande quantité de faiseurs, comme à toutes les époques de l'art), oscille entre le comique le plus premier degrés (il faut presque toujours le lire comme ça, avec un regard enfantin) —disons le burlesque pince sans rire— et la souffrance la plus inadmissible.
Pour moi, il s'agit donc de découvrir à travers les œuvres les portes qui me permettront d'accéder à des mondes encore inconnus, parfois drôles, parfois glaçants, et souvent les deux.
Mais il faut que ça me parle de l'homme, de son devenir, de sa modernité. En d'autres termes de la surface de la sphère de la connaissance qui enfle sans cesse et qui fait grandir de façon exponentielle le contact qu'elle à avec les espaces inconnus. Je crois que c'est là le rôle de l'art : explorer sans cesse “The Last Frontier“. (ici, rien n'interdit de faire arriver la cavalerie : tatata tata tata…etc)
Ce doit-être comme un western. Sinon, ça ne m'intéresse pas.
J'essaye d'être clair, je ne suis pas persuadé d'y parvenir, on verra.
Je suis un pratiquant, pas un théoricien. Je pense la chose sans aucune distance, dans l'émotion de la découverte. Et je suis bien loin de connaître l'histoire de l'art comme je le voudrais. Ce préalable posé, j'ai dis que je m'assumais, alors je t'assomme (rire). Je suis passionné par ce sujet, c'est vrai.

La série de Roman Opalka est à mon avis dans la lignée des artistes qui utilisent leur corps comme medium (Comme Marina Abramovic par exemple), on rejoint je pense le sujet classique de la vanité qui, depuis très longtemps, hante l'art et pose la réflexion de notre finitude, et aussi, par voie de conséquence,  la question de savoir si une démarche artistique doit tendre vers l'immortalité.

Je suis donc parfaitement d'accord pour dire avec toi que cette série de portrait fait irrésistiblement penser que l'artiste (l'homme) se dirige droit vers la mort.
Il se regarde lui même dans les yeux, et nous le regardons aussi, et nous avons peur et sommes saisis par sa beauté ; car ce type à une gueule d'acteur, et nous nous identifions à lui , et sommes nous aussi transporté par notre propre beauté et notre finitude.
L'esthétique qui se dégage de ça, et qui me semble relativement incontournable, c'est l'effet de “ralentit paradoxal“. Ralentir le temps (un millième de seconde par jour) pour montrer sa vitesse (une vie en un seul coup d'œil). Même les pires contempteurs de l'art contemporain sont saisis par la simplicité de l'idée et la force qui s'en dégage.

J'ai évoqué par association d'idées la série de Nicholas Nixon de The Brown Sisters (ce lien est en anglais, mais il y a quelques photos supplémentaires qui permettent de reculer encore un peu plus le suspens insoutenable de la première disparition, je remets quand même le premier lien qui montre la série de façon plus  confortable.
C'est en effet une utilisation totalement différente du même procédé : photographier des personnages au fil du temps et les voir vieillir.
Ce qui me frappe, c'est que l'une des quatre sœurs mourra avant les autres. On ne sait pas laquelle.
Peut-être ce sera la photographe qui va disparaître le premier.
Ceci n'a pas été pensé (je crois que c'est une évidence) au moment de la mise en route du projet. Le travail est donc plus anecdotique.
Il rattrapera un jour son concepteur.
En revanche, c'est un projet moins “vaniteux“ en ce qu'il est moins dépouillé, plus plongé dans l'humain, le vivant.
Le thème de la photo de famille est ici très fort. Ainsi que le thème double de la sororité
Impossible de ne pas se raconter en creux les vies des sœurs, et impossible de ne pas voir grouiller derrière elles toutes la vie de leurs familles.
Ce qui fait le charme ici, ce n'est pas l'identification ni la vanité de leurs existences, c'est au contraire l'impossibilité que nous avons de savoir où nous conduit notre destin.
C'est ce que le lis dans la beauté qui perdure des visages de ces quatre sœurs, qui se ressemblent tant et sont si différentes et belles, chacune à sa façon.
Où allons-nous ?
Peut-être est-ce moi, spectateur, qui serait mort avant elles et le photographe. ?
Proprement vertigineux.
Une fois encore, je pense que même les détracteurs de l'art contemporain (les beaufs qui disent bof) ne pourrons pas échapper à la fascination qu'exercent ces images.

Donc, je suis en tout point d'accord avec toi. Je crois cependant que ces deux séries photographiques ne se réduisent pas à mon seul regard. Bien d'autre façon de les lire sont certainement possibles.

Pour changer de sujet, cher (ou chère) Iris (homme ou femme ?), j'en profite pour relever ton proverbe à la tautologie très helvétique. Celui qui est sur ton profil : “si je le savais, je le dirais“. (“quand on sait pas, on va pas“ peut te répondre sans aucun humour un suisse populiste anti français —et il y en a beaucoup— lorsque tu lui demandes ton chemin dans la rue), je vais te le commenter par une périphrase humoristique : moi, Narbah, je ne sais pas, mais je dis quand même.

Je suis très content d'avoir écrit ce texte de commentaire concernant ces deux séries photographiques. Je vais en faire un article, sans y presque rien changer, dans le webzine que j'anime. Ce qui explique partiellement tout le soin que j'ai apporté aux “tiroirs“, comme dit Igloo, c'est à dire aux sources auxquelles je me réfère afin de donner le moins de travail possible au lecteur qui aura l'amabilité de s'intéresser à mon sujet.

Merci donc Iris. Et à ta disposition. Tu peux m'écrire en privé si tu veux. C'est ce que j'aurais fait si tu avais mis ton adresse mail sur ton profil, ce qui aurait évité ce pavé indigeste pour beaucoup… Mon mail est sur mon profil.
Amitié

PS : Enfin, pour mes dessins, je sais qu'ils ne font pas peur aux enfants, mais aux parents.
Essaye de les montrer à des petits, tu verras ce qu'ils en disent. Quoi qu'il en soit ce n'est certainement pas une bonne idée d'illustrer un livre pour enfant avec ça, car ce sont les parents qui achètent (rire).

Pour vous faire rire un peu après vous avoir ennuyé : est-ce que vous cannaissez ce journal ? :


http://www.legorafi.fr/2013/11/21/franck-ribery-la-coexistence-transitionnelle-de-lequipe-cest-un-continuum-mental-solidaire-multiple-et-connecte/

:-)
tu n'es pas ennuyeux, Narbah.
tu ne vas pas nous faire ton Raoulraoul, si...?
ma non, bien sûr
;-))
bref, tout cela est fort intéressant,
et me met en joie tout en me déviant de mes chafs...
ça par contre,
ça craint !

haha,
mais tant pis, hein-bon.

en clair, cela signifie :
j'aime ce genre de pavés.
j'en veux bien lire encore, ce qui n'engage que moi...

Yo !

&
-plop-

Merci, Narbah, pour ta réponse construite et argumentée.
Quant à correspondre au sujet de l'art, je ne t'apporterais pas grand chose de signifiant ! Je ne suis qu'une curieuse (tu noteras le genre :-) qui se pose des questions mais n'a guère de réponses. Ni la culture qui va avec !

Moi aussi j'aime bien tes "pavés", Narbah !
Les points de vue sur l'art, surtout "l'art con" m'intéressent parce que je suis tantôt irritée tantôt fascinée, sans très bien savoir pourquoi, ni dans un cas ni dans l'autre ! Mais je suis pétrie d'incertitudes et ça ne s'arrange pas avec le temps !
Ce que tu dis me semble très intéressant et me fait me rendre compte que j'ai une horrible tendance à considérer l'art d'un point de vue consumériste ( shame !) : pour moi, jusqu'ici, l'art était un produit et non un processus ou une démarche.
Je ne suis d'ailleurs pas sûre que cette idée ne va pas défendre sa peau !
Mais grâce à toi, j'essaierai au moins d'avoir un double regard ( en louchant un peu, peut-être...)

Heu, je crois que j'aoi pas dit bonjour, alors

Bonjour

Hello... les Véliens, les zen-neigés et les zôtres...

a y est j'ai un ordi comme neuf, grâce à qui ?????
hummmmmmm il se reconnaitra et je lui dis que je l'aime... il y a peu d'élus !!!

bon.. pour La phrase du jour... où qu'on nennez ?

Gobu a écrit:

Iris a écrit: je vais remonter les bretelles de mon percepteur qui m'a prélevé deux fois la même taxe.

En effet c'est un scandale ! Il aurait dû te la prélever au moins trois fois. Je m'en vais de ce pas informer le SDND (Service de Dépistage des Nababs Dissimulés) de ce révoltant traitement de faveur.

Gobu ! Oiseau de mauvais augure !!!
J'ai été débitée sur mon compte (démarche par internet car retard de ma part), puis croyant que la démarche n'avait pas abouti, je suis allée à la Perception qui a encaissé sans moufter, et en espèces. Et cerise sur le gâteau, ils se sont servis aussi, je ne sais par quel tour de passe-passe, sur le compte de ma fille.
Au total : 3 paiements. Et ils m'annoncent royalement qu'ils vont m'en rembourser un.
Euh... le compte n'y est pas !

CROISIC a écrit:Hello... les Véliens, les zen-neigés et les zôtres...

a y est j'ai un ordi comme neuf, grâce à qui ?????
hummmmmmm il se reconnaitra et je lui dis que je l'aime... il y a peu d'élus !!!

bon.. pour La phrase du jour... où qu'on nennez ?

et il s'agit de Phoena, nan...?
pour la phrase du jour je me carapate,
jusqu'à plus tard !

ou,
Carpates tout court :
kaï-kaï
&
daï-daï !

igloo a écrit:ou,
Carpates tout court :
kaï-kaï
&
daï-daï !

Allez... galope ma belle ! ça fouette le sang à cette saison !!!
il est génial hein notre ami P. ????

attends, je réfléchis :
parce qu'avec toi, on dirait oui direct à tout et n'importe quoi...
:-)))
tellement tu es trop forte !

Oui à tout et à n'importe quoi, tellement je trouve pénibles les atermoiements, hésitations et demandes de renseignements con plémentaires administratifs !

bon voilà,
et donc :
OUI !
en plus j'ai pas l'air bête, vu l'heure et le tutti quanti qui suit...!

:-))

il faut m'excuser,
je suis en ce moment dans une situation familialement tendue,
et donc sur les griffes, oui mais par protection...
désolée, mais c'est comme ça que je gère le mieux, provisoirement...!!!

ça passera, c'est comme "tout",
bah :
on s'en fiche bien, hein !

et donc, la suite...!

— J'en ai vu de belles choses !
— Moi aussi !
— j'en ai vu de belles !
— Moi aussi !
— J'en ai vu !
— Moi aussi !
— J'en ai !
— Moi aussi !
— J'en !
— Non, moi c'est Robert !

Premier jour de chômage au sortir du conservatoire, première audition et dernière audition. Ou : peut-être aurais-je dû étudier les lettres plutôt que de me gratter l'archet. Ou encore : trois ellipses en une qui auraient pu s'intituler :



— Facétie,  hurle-t'il
Il s'étire, tend sa baguette, menace, rigoureux, silencieux, sentencieux, et encore plein de truc en eux.
— Facétie,  répète-t-il en haussant encore la voix
Son ombre s'étend sur la fosse.
Dans la fosse, nous sommes deux
Je me tourne vers l'autre
— Hein? fais-je, au premier violon
Je suis le second violon, vous l'aurez compris.
— Fais ce qu'il dit. Il dit. Il a pas l'air commode
Et je joue ainsi à la place de la, et inversement
Au sortir de la, je me demande ce qu'une commode foutrait ainsi dans un orchestre ? Et, naturellement, au vu de l'annonce pleine rue et sur vitrine :
"Cherche déménageur"
J'épouse une carrière.

Un coucou en passant !

et un coucou d'ici aussi,
sur la pente des petites nuits :
couchée tard, levée tôt...
mais ça rime avec Yo !
:-)
j'aime beaucoup ton avatar, Lucy
mon faible pour les inuits...
enfin je crois que c'est bien de cela qu'il s'agit.