Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Bon, je lis demain avec commentaires.
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Nightmare
- Dans 250 mètres, tournez à gauche.
Dehors il fait nuit noire et ce sera encore nuit blanche pour les essuie-glace.
Il ne sait plus très bien comment il s’est retrouvé derrière ce volant. Le souvenir d’un baiser et puis plus rien.
Le rétroviseur lui rend la monnaie de sa sale gueule. Il ne se souvient pas d’avoir mangé et pourtant ces pustules sur ses joues et dévalant son cou suinte l’intoxication alimentaire.
- Dans 250 mètres, tournez à gauche
Peut-être des huîtres ? ou des pattes de grenouille.
Des pattes de grenouilles, quelle idée ! Non ! Loin de lui donner la nausée, la simple évocation de ces petites créatures aux jambes athlétiques l’émoustille bizarrement.
Il ressens alors de fourmis dans les jambes et…
- Dans 250 mètres, tournez à gauche
…baisse les yeux . Qu’est ce que cet accoutrement ? Nous sommes le 31 décembre, peut-être même déjà le premier de l’an.. En aucun cas, le jour du Carnaval. Un collant blanc, une culotte bouffante et une redingote noire à boutons doré lui arrache une grimace. Il extirpe l’un de ses pieds de dessous le tableau de bord et accroche une boucle au passage. Il ne me manque plus que la cape et le tableau serait complet, pense t il ?
- Attention ! Droit devant, traversée de grenouilles, traversée de grenouilles !
Il relève précipitamment la tête et au passage heurte le volant. Sa tête retombe mollement contre la vitre. Le voilà maintenant étourdi, inconscient.
La lente procession batracienne se dirige au pas de cuisses vers la voiture arrêtée le long de la station service. Elles commencent à gravir la carrosserie luisante sous les perles de pluie. La première de cordée enjambe déjà la vitre de la portière conducteur et s’introduit par la petite fente. Elle est à peine rejointe par sa suivante que d’un bond elle se laisse choir sur l’épaule de velours noir. Le reste ne sera plus qu’un jeu d’enfant, voler un baiser à ce prince charmant et …
- ‘tain ils n’avait plus de mouchoirs en papier ! Que des serviettes en dentelle ! Je hais les fêtes !
Une jeune femme blonde vient d’ouvrir la portière passager, tente de caser le sac en papier kraft et ses interminables jambes puis finalement se ravise, d’abord les jambes et ensuite le sac en papier. Sinon, avec les serviettes y avait un livre de contes gratos. Mon chéri, tu dis rien ? Elle termine de tirailler sa jupe sous ses fesses et lui jette un coup d’œil enfin intriguée par son silence.
- Bordel ! Foutez le camp, salopes, mais foutez le camp ! Je viens à peine de me le transformer. Il est à moi ! On doit encore être heureux et … et je sais plus ce qu’il y a encore sur la liste ? Sûrement des enfants, ça c’est sur. Beaucoup d’enfants. Donc ne revenez pas avant une éternité ! On a du boulot ! Non mais !
- Dans 250 mètres, tournez à gauche.
Doucement, il reprend ses esprits. Qui est cette créature blonde à ses côtés ? Quelle horreur, cette peau rose et lisse et ces jambes si maigres, si longues. En bouche, il a un goût de trop peu.
Il sort de la voiture, ouvre le coffre, troque chaussures à boucle contre bottes en caoutchouc et s’éloigne fringuant une épuisette sur l’épaule.
- Dans 250 mètres, tournez à gauche.
Dehors il fait nuit noire et ce sera encore nuit blanche pour les essuie-glace.
Il ne sait plus très bien comment il s’est retrouvé derrière ce volant. Le souvenir d’un baiser et puis plus rien.
Le rétroviseur lui rend la monnaie de sa sale gueule. Il ne se souvient pas d’avoir mangé et pourtant ces pustules sur ses joues et dévalant son cou suinte l’intoxication alimentaire.
- Dans 250 mètres, tournez à gauche
Peut-être des huîtres ? ou des pattes de grenouille.
Des pattes de grenouilles, quelle idée ! Non ! Loin de lui donner la nausée, la simple évocation de ces petites créatures aux jambes athlétiques l’émoustille bizarrement.
Il ressens alors de fourmis dans les jambes et…
- Dans 250 mètres, tournez à gauche
…baisse les yeux . Qu’est ce que cet accoutrement ? Nous sommes le 31 décembre, peut-être même déjà le premier de l’an.. En aucun cas, le jour du Carnaval. Un collant blanc, une culotte bouffante et une redingote noire à boutons doré lui arrache une grimace. Il extirpe l’un de ses pieds de dessous le tableau de bord et accroche une boucle au passage. Il ne me manque plus que la cape et le tableau serait complet, pense t il ?
- Attention ! Droit devant, traversée de grenouilles, traversée de grenouilles !
Il relève précipitamment la tête et au passage heurte le volant. Sa tête retombe mollement contre la vitre. Le voilà maintenant étourdi, inconscient.
La lente procession batracienne se dirige au pas de cuisses vers la voiture arrêtée le long de la station service. Elles commencent à gravir la carrosserie luisante sous les perles de pluie. La première de cordée enjambe déjà la vitre de la portière conducteur et s’introduit par la petite fente. Elle est à peine rejointe par sa suivante que d’un bond elle se laisse choir sur l’épaule de velours noir. Le reste ne sera plus qu’un jeu d’enfant, voler un baiser à ce prince charmant et …
- ‘tain ils n’avait plus de mouchoirs en papier ! Que des serviettes en dentelle ! Je hais les fêtes !
Une jeune femme blonde vient d’ouvrir la portière passager, tente de caser le sac en papier kraft et ses interminables jambes puis finalement se ravise, d’abord les jambes et ensuite le sac en papier. Sinon, avec les serviettes y avait un livre de contes gratos. Mon chéri, tu dis rien ? Elle termine de tirailler sa jupe sous ses fesses et lui jette un coup d’œil enfin intriguée par son silence.
- Bordel ! Foutez le camp, salopes, mais foutez le camp ! Je viens à peine de me le transformer. Il est à moi ! On doit encore être heureux et … et je sais plus ce qu’il y a encore sur la liste ? Sûrement des enfants, ça c’est sur. Beaucoup d’enfants. Donc ne revenez pas avant une éternité ! On a du boulot ! Non mais !
- Dans 250 mètres, tournez à gauche.
Doucement, il reprend ses esprits. Qui est cette créature blonde à ses côtés ? Quelle horreur, cette peau rose et lisse et ces jambes si maigres, si longues. En bouche, il a un goût de trop peu.
Il sort de la voiture, ouvre le coffre, troque chaussures à boucle contre bottes en caoutchouc et s’éloigne fringuant une épuisette sur l’épaule.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
J'ai eu un contretemps. Je rentrerai donc mon texte demain. Pour l'heure, je suis fatiguée.
Bonne nuit à tous et toutes.
Et merci MC Zou.
Bonne nuit à tous et toutes.
Et merci MC Zou.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Bonne nuit Kilis, on attendra avec impatience ;-)
Et Numéri, tout va bien ?
Et Numéri, tout va bien ?
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Je m'en vais reposer aussi ;-)
Belle nuit à tous.
Belle nuit à tous.
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
A visage découvert
Je matérialisais au pied du sapin une enveloppe avec à l'intérieur une feuille blanche adressée au Père Noël.
Sur l'enveloppe était noté :
A ouvrir la nuit de la Saint sylvestre.
Ma femme avait remarqué l'enveloppe et elle la saisie l'air intrigué. Elle leva la tête puis sourit. J'eus l'impression qu'elle me regardait. La scène était touchante, mais je n'ai plus de larmes pour pleurer. Maintenant je veux savoir... Je vais enfin savoir qui m'a tiré dans le dos ce coup mortel. C'est seulement maintenant que je peux voir ce qu'il y a en bas sur cette terre, dans Cette maison où je vivais avec ma femme et mes deux enfants.
J'ai erré dans l'espace pendant des mois à la recherche de la vérité, mais il n'y avait rien pour me mettre sur la voix, je n'ai croisé que des âmes en peines qui s'engouffraient en direction de la lumière blanche, mais moi je ne voulais pas y aller je voulais savoir qui m'a arraché à ma femme, mes enfants, à ma vie...
Puis dans cet espace je l'ai rencontré. Une voix me parla, elle me disait que si je voulais vraiment savoir la vérité, il fallait que je fasse un pacte avec elle. C'est comme ça que j'ai vendue mon âme au diable. Il m'a donné l'enveloppe et cette feuille blanche. Ce n'était pas une feuille anodine, mais un révélateur. Celui qui la prendrais entre ses mains verra mon visage apparaitre et alors se sera lui l'assassin. La voix me disait que La nuit de la Saint sylvestre des personnes viendraient dans mon ex demeure pour ne pas que ma femme et mes enfants soient seul. Elle me révéla aussi que l'assassin n'avait jamais était arrêté.
La nuit de la Saint Sylvestre tout le monde était là : Mes grands parents, mon frère Laurent, ma belle-soeur Corinne et ses 3 enfants, mes beaux parents et mon voisin qui ne m'avait jamais adressé le moindre regard, mais qui faisait la cour à ma femme. Elle n'avait d'ailleurs jamais répondue à ses avances, elle était juste polie avec lui.
Mais qui l'a invité celui là ?
Malgré le deuil qu'ils portaient toujours sur eux, les convives essayaient de s'amuser.
C'est au moment du dîner que ma femme sortit l'enveloppe de sa veste en laine. Elle demanda le silence qu'elle obtenue de la part des adultes. Les enfants continuaient de courir bruyamment autour de la table, ma petite dernière Lise onze mois tentait de suivre les grands à quatre pattes.
Mes enfants me manquent terriblement !
Ma femme ouvrit l'enveloppe et remarqua qu'elle contenait une feuille blanche. J'étais anxieux, impatient, excitait, j'avais la gorge sèche, alors...pas de visage sur la feuille blanche.
L'air intrigué elle retournait l'enveloppe et resta indifférente. Tout le monde la questionna pour savoir qui lui avait envoyé l'enveloppe, mais elle répondit par un haussement d'épaule.
Mon frère prit l'enveloppe à son tour l'air curieux...pas de visage.
Il la passa à Corine ...pas de visage.
Mes grands-parents la prenaient ensemble et regardaient cette lettre avec un air dubitatif...pas de visage.
La lettre arriva dans les mains de mon beau-père...pas de visage.
Ma belle-mère...pas de visage.
Il n'en reste plus qu'un, mais c'est évident c'est lui !!!!Salop criais-je. Je virevoltais dans tous les sens comme pour attirer l'attention et je criais à tout le monde c'est lui...c'est lui !!!! J'étais essoufflé, enragé, j'avais la haine. Personne ne m'entendait.
Il prit l'enveloppe avec délicatesse. A ce moment-là Luc mon aîné qui courrait toujours autour de la table pourchassé par les autres bambins, trébucha sur la chaise du voisin qui fit tombé la feuille. Elle se déposa délicatement sous le nez de Lise. Elle poussa un petit piaillement et prit de façon mécanique l'enveloppe... Mon visage apparu.
NONNNN !!!!! CE N'EST PAS POSSIBLE C'EST PAS LA VERITE...Pour la première fois depuis longtemps mes larmes apparurent, j'avais la chaire de poule, je transpirais, j'hurlais jusqu'à me décrocher les cordes vocales. J'avais l'impression que l'on venait de me tuer une seconde fois.
La voix du diable parla à nouveaux.
-Maintenant tu connais la vérité, c'est pour cela que l'on n'a pas arrêté d'assassin , car on ne met pas un enfant de 11 mois en prison. Ce soir-là tu étais ivre comme tous les soirs, tu avais laissé trainer ton arme de service sur la table basse et Lise jouait avec. Le coup est partie. Cela aurait pu être elle, mais ce fut toi. Finalement l'histoire se termine bien...
- Allez viens, suit moi, on ne rompt pas un pacte avec LE DIABLE
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Noël aux tisons
J'ai affûté ma plume
J'ai réfuté mes mots
J'ai refusé la lune
J'ai enterré mes maux
enfin presque,
J'ai modelé les dunes
de mes mains nues.
Tout le monde s'en fout
mais j'en jouis.
Tant le temps s'en faut
j'en ris.
Faux
à la Saint-Sylvestre,
qui me bouleverse toujours autant de son numéro qui manque à table. Même avec mon Gps dernier cri, je ne sais pas vraiment le localiser. Comme depuis un moment, cela fait treize à table. Cela fait treize à la douzaine.Cela fait un trou quelque par dans moi, mais je ne sais plus où. J'ai gardé le nombre exact de serviettes en dentelles, oui, je sais c'est vieux-jeu limite rococo. Cela me rappelle que numéro existe quelque part au monde, probablement à écrire une lettre au père Noel avec certainement rien écrit dessus qui me concerne. Les adolescents de maintenant ont le cœur réfractaire. Je le regrette un peu. Entre être rebelle, ce que je comprends, et être indifférent , il y a une limite qui transforme les aiguilles du sapin en une foule de clous dont je ne m'approche. Des clous inox-chromes.
J'ai peur d'avoir les boules en travers de la gorge, catapultées par les souvenirs papier-cadeaux que je m'offre en son absence. Même les douze grenouilles vertes à diodes intermittentes du spectacle me coassent l'humeur. J'essaye de remonter la pente jusqu'à la piste bleue, mais derrière c'est toujours ce gouffre.
Je me prends à rêver qu'un court-circuit fasse cramer ce sapin, et les serviettes aussi, et les flon-flons. Et j'exécuterai la danse du feu autour habillé en prince avec une cape. C'est avec ce brasier imaginaire que je souris au dessert . Je me demande combien sommes-nous en fait à allumer des bûchers de Noël et à reprendre un coup de champ.
Autour, cela célèbre, j'en suis heureux.Le sol est un foutoir épars de livres et d'emballages, de rubans en tortillons faits du tranchant de ciseaux. Dedans je ne sais plus. Seulement que j'ai froid. Et pas uniquement je, loin de là. Les numéros qui manquent à table ne me sont pas exclusifs. Pour des milliers d'autres les brasiers fantômes étreignent des yeux de glace. Ils ne s'approchent pas des aiguilles de pin non plus. Je souhaite qu'ils ne soient que quelques-uns cette année à trancher définitivement la question des pairs et des impairs à table. Je ne crois en rien mais, cette fois-ci je prie. C'est certainement le Taittinger.
....
Invité- Invité
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Bonjour tout le monde,
En lisant vos récits je viens de réaliser que je me suis planté dans mon texte. Je n'ai pris en compte que mon cadeau et non les cadeaux de tout le monde...Désole!
C'est pas grave non? :-(
En lisant vos récits je viens de réaliser que je me suis planté dans mon texte. Je n'ai pris en compte que mon cadeau et non les cadeaux de tout le monde...Désole!
C'est pas grave non? :-(
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Rien n'est jamais grave. C'est juste que ça fausse la donne :-)Numériplume a écrit:C'est pas grave non? :-(
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Sahkti : hahaha oui, bonjour l’ambiance ! :-))))) au début j’ai essayé de suivre avec tous ces noms pour me rendre compte que c’était pas la peine parce que ça faisait partie du jeu, du rythme de la narration, qu’il fallait lire d’une traite, sans s’arrêter (de rire) de respirer. Loufoque et, pourquoi pas, plausible ! Les contraintes y sont, donc bravo
Gobu : ha l’huître qui frémit dans sa nuisette de nacre, quelle belle image ! ;-) La contrainte grenouilles est joliment détournée. Tu as choisi de raconter non pas une fête de St Sylvestre mais tout ce qui la prépare. Et c’est bien fait. Sans conteste mon morceau choisi est l’avant-dernier paragraphe. Un petit bijou de vérité. ;-)
Nina : un très joli conte ma foi. Tu pourrais remplacer Anne Sylvestre ou Marlène Jobert quand elle prendront leur retraite ;-) Et une belle imagination pour mélanger habilement l’ancien et le moderne. Quant à l’écriture elle est toujours belle et « propre ».
Zou : j’ai eu un peu de mal à capter je dois dire, j’ai dû relire la fin, revenir au début, la fin, bref, j’ai fini par y arriver et j’ai ENFIN, bien rigolé ! Pourtant j’avais rien bu ni embrassé aucune grenouille. ;-) Toi aussi tu as choisi le conte, mais déjanté et caricatural. Un peu dommage cette sorte de confusion, ou alors c’est ma faute. Mais tu vois, même le coup du gps qui répète plusieurs fois la même chose, ça m’a pas permis de comprendre aussitôt que la voiture était arrêtée ! Peut-être parce qu’il prévient tout à coup de l’arrivée des grenouilles ? En tout cas, avec tout ça, les contraintes deviennent transparentes, mais sont bien là, pas mal.
Numéri : hé bé, tu nous as pondu là une vraie nouvelle ! Il y a quelques grosses fautes ici et là, mais la qualité de l’ensemble est remarquable, je trouve. Une vraie intrigue, bien menée, même si on se doute que celui que tu veux nous faire soupçonner ne sera à l’évidence pas le coupable ;-) Mais je n’avais pas pensé au bébé qui ne marche pas encore ! « Finalement l’histoire se termine bien »… tu trouves ? :-)))) Pour le diable, oui ! (Quant aux contraintes, ben tu subiras le sort habituellement réservé aux contrevenants et d’ailleurs le comité est en pleine réunion pour statuer…………………… ;-)
Panda : tu as le chic pour déstabiliser le lecteur. Ca fourmille, ça ébulitionne, ça questionne, et ça répond à rien. Le poème de début est superbe. Le rerste est dérangeant. Ce numéro manquant ça me dérange. Et je détourne les yeux, et la pensée, parce que y a que la vérité qui blesse. La dernière phrase est magnifique
Mentor : auto-bio ? ;-)
Merci Zou !
Gobu : ha l’huître qui frémit dans sa nuisette de nacre, quelle belle image ! ;-) La contrainte grenouilles est joliment détournée. Tu as choisi de raconter non pas une fête de St Sylvestre mais tout ce qui la prépare. Et c’est bien fait. Sans conteste mon morceau choisi est l’avant-dernier paragraphe. Un petit bijou de vérité. ;-)
Nina : un très joli conte ma foi. Tu pourrais remplacer Anne Sylvestre ou Marlène Jobert quand elle prendront leur retraite ;-) Et une belle imagination pour mélanger habilement l’ancien et le moderne. Quant à l’écriture elle est toujours belle et « propre ».
Zou : j’ai eu un peu de mal à capter je dois dire, j’ai dû relire la fin, revenir au début, la fin, bref, j’ai fini par y arriver et j’ai ENFIN, bien rigolé ! Pourtant j’avais rien bu ni embrassé aucune grenouille. ;-) Toi aussi tu as choisi le conte, mais déjanté et caricatural. Un peu dommage cette sorte de confusion, ou alors c’est ma faute. Mais tu vois, même le coup du gps qui répète plusieurs fois la même chose, ça m’a pas permis de comprendre aussitôt que la voiture était arrêtée ! Peut-être parce qu’il prévient tout à coup de l’arrivée des grenouilles ? En tout cas, avec tout ça, les contraintes deviennent transparentes, mais sont bien là, pas mal.
Numéri : hé bé, tu nous as pondu là une vraie nouvelle ! Il y a quelques grosses fautes ici et là, mais la qualité de l’ensemble est remarquable, je trouve. Une vraie intrigue, bien menée, même si on se doute que celui que tu veux nous faire soupçonner ne sera à l’évidence pas le coupable ;-) Mais je n’avais pas pensé au bébé qui ne marche pas encore ! « Finalement l’histoire se termine bien »… tu trouves ? :-)))) Pour le diable, oui ! (Quant aux contraintes, ben tu subiras le sort habituellement réservé aux contrevenants et d’ailleurs le comité est en pleine réunion pour statuer…………………… ;-)
Panda : tu as le chic pour déstabiliser le lecteur. Ca fourmille, ça ébulitionne, ça questionne, et ça répond à rien. Le poème de début est superbe. Le rerste est dérangeant. Ce numéro manquant ça me dérange. Et je détourne les yeux, et la pensée, parce que y a que la vérité qui blesse. La dernière phrase est magnifique
Mentor : auto-bio ? ;-)
Merci Zou !
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Mentor : Un texte magnifique et touchant. Les contraintes sont subtilement glissées. Il y a de l'humour, de l'émotion, un clin d'œil sur l'actualité. Le tout livré a 22h05, je suis épaté.
Je ne vois pas ce que je pourrais reprocher à ce texte.
Sahkti : Le style anecdotique de la narration est plaisant à lire et les contraintes se fondent très bien dans le texte. Par contre, je trouve que ça manque de rebondissement et d'originalité (c'est juste une impression).
Gobu : Je suis émerveillé devant ton sens de la description. L'ambiance est captivante et j'aime ta façon de jouer avec les mots :
"Leur GPS est en panne. Leur GSM les sauvera"
Bravo !
Ninananere : C'est très joli, très bien raconté. Un vrai conte que l'on lit avec des yeux d'enfant. Si je devais choisir une histoire parmi les bons textes de cette exo ça serais le tiens.
ZOU : C'est décalé et original tout comme j'aime. Par contre, je me suis un peu perdu dans l'histoire à partir de « Une jeune femme blonde vient d'ouvrir la portière passager... » (faut que je relise)
Très drôle l'image de fin : « Il sort de la voiture, ouvre le coffre, troque chaussures à boucle contre bottes en caoutchouc et s'éloigne fringuant une épuisette sur l'épaule. »
Pandaworks : On s’imprègne bien du personnage qui a l'air déboussolé voir pathétique. On sent une souffrance en lisant. Ces ambiances sombres j'adore (c'est le cœur de mon inspiration)
Je ne vois pas ce que je pourrais reprocher à ce texte.
Sahkti : Le style anecdotique de la narration est plaisant à lire et les contraintes se fondent très bien dans le texte. Par contre, je trouve que ça manque de rebondissement et d'originalité (c'est juste une impression).
Gobu : Je suis émerveillé devant ton sens de la description. L'ambiance est captivante et j'aime ta façon de jouer avec les mots :
"Leur GPS est en panne. Leur GSM les sauvera"
Bravo !
Ninananere : C'est très joli, très bien raconté. Un vrai conte que l'on lit avec des yeux d'enfant. Si je devais choisir une histoire parmi les bons textes de cette exo ça serais le tiens.
ZOU : C'est décalé et original tout comme j'aime. Par contre, je me suis un peu perdu dans l'histoire à partir de « Une jeune femme blonde vient d'ouvrir la portière passager... » (faut que je relise)
Très drôle l'image de fin : « Il sort de la voiture, ouvre le coffre, troque chaussures à boucle contre bottes en caoutchouc et s'éloigne fringuant une épuisette sur l'épaule. »
Pandaworks : On s’imprègne bien du personnage qui a l'air déboussolé voir pathétique. On sent une souffrance en lisant. Ces ambiances sombres j'adore (c'est le cœur de mon inspiration)
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
MENTOR: un texte touchant, plus proche d'un conte de Noël que d'une nuit de Saint Sylvestre. Juste de temps à autre une impression un peu confuse, mais en même temps, tout se tient, ça raconte une histoire. Peut-être un manque de pep's cette fois, moins piquant que d'habitude, mais plus sensible, c'est certain.
GOBU: J'adore! Le ton, l'ambiance, le rythme, cette succession de détails et de vérités, le style, ref, rien à redire! J'aime particulièrement la pertinence du propos sur l'hystérie liée à la préparation de ces fêtes qui reviennent chaque année, en effet...
NINA: un conte, presque de fées. C'est un style que tu apprécies on dirait, il revient souvent et tu as le chic pour y glisser la touche enfantine qui donne un certain charme. Et puis aussi la magie.
ZOU: suis pas sûre d'avoir tout compris, sauf le "250 mètres, tournez..." qui me rappelle une expérience perso désastreuse avec un GPS (je hais les GPS!!) Et ça m'a fait marrer :-)
NUMERIPLUME: de bonnes idées mais un fil conducteur assez prévisible qui gâche un peu les effets, je suis aprtagée.
PANDAWORKS: j'aime le côté fébrile du texte, il correspond assez bien avec l'idée que je me fais de cette période de l'année, avec cette tension qui rend le monde un peu dingue, à commencer par soi, parce qu'on doit supporter tout cela.
GOBU: J'adore! Le ton, l'ambiance, le rythme, cette succession de détails et de vérités, le style, ref, rien à redire! J'aime particulièrement la pertinence du propos sur l'hystérie liée à la préparation de ces fêtes qui reviennent chaque année, en effet...
NINA: un conte, presque de fées. C'est un style que tu apprécies on dirait, il revient souvent et tu as le chic pour y glisser la touche enfantine qui donne un certain charme. Et puis aussi la magie.
ZOU: suis pas sûre d'avoir tout compris, sauf le "250 mètres, tournez..." qui me rappelle une expérience perso désastreuse avec un GPS (je hais les GPS!!) Et ça m'a fait marrer :-)
NUMERIPLUME: de bonnes idées mais un fil conducteur assez prévisible qui gâche un peu les effets, je suis aprtagée.
PANDAWORKS: j'aime le côté fébrile du texte, il correspond assez bien avec l'idée que je me fais de cette période de l'année, avec cette tension qui rend le monde un peu dingue, à commencer par soi, parce qu'on doit supporter tout cela.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Comme je lis que vous avez tous trouvé mon exo confus, je vous explique en deux mots. La blonde a embrassé un crapaud qui est devenu le prince qui se trouve au volant. Quelques grenouilles ont envie qu'il les embrasse pour devenir à leur tour des princesses. La blonde les en empêche. Lui ne se sent pas super bien ds sa peau de Prince et s'en retourne vers la mare au grenouille. Est ce plus clair ? J'espère. Sinon à la lumière de ceci est ce que les pros peuvent me dire pourquoi ça fonctionne pas et où ça coïnce. En fait qd on a le nez et la plume dedans, c'est vraiment difficile de se rendre compte. Merci déjà.
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
c'est exactement ce que j'ai fini par comprendre après n relectures !Zou a écrit:Comme je lis que vous avez tous trouvé mon exo confus, je vous explique en deux mots. La blonde a embrassé un crapaud qui est devenu le prince qui se trouve au volant. Quelques grenouilles ont envie qu'il les embrasse pour devenir à leur tour des princesses. La blonde les en empêche. Lui ne se sent pas super bien ds sa peau de Prince et s'en retourne vers la mare au grenouille. Est ce plus clair ? J'espère. Sinon à la lumière de ceci est ce que les pros peuvent me dire pourquoi ça fonctionne pas et où ça coïnce. En fait qd on a le nez et la plume dedans, c'est vraiment difficile de se rendre compte. Merci déjà.
Et... désolé, suis pas un pro :-(
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
;-) Merci Mentor
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Vœux sans frontières
Aline reposa son livre sur la table. Elle venait d’aborder le deuxième chapitre de Douze grenouilles vertes, un polar de son auteur islandais préféré, sans qu’aucune des pages qu’elle venait de parcourir n’ait imprimé la moindre trace dans son cerveau.
Elle tenta de regarder à travers la vitre peinturlurée de paysages enneigés : dehors aussi, il s’était remis à neiger. Dans le parking, une dizaine de camions alignaient leurs cabines comme autant de bouilles goguenardes et patibulaires. La plupart était ornée de guirlandes et de mini sapins clignotants.
L’orchestre se tut. Les quelques couples qui avaient évolué sous la boule à miroirs regagnèrent leurs tables. Aline se demanda d’où ces gens pouvaient bien provenir. S’agissait-il d’habitants des environs ? Il lui paraissait étrange d’élire ce lieu pour passer un réveillon. Pourtant, ils avaient abouti là, eux aussi, elle et Fred. Mais, dans leur cas, c’était un concours de circonstances. Ils auraient dû se trouver à Ostende en train de festoyer avec des amis.
Elle frissonna. La porte automatique soufflait un air glacé à chaque entrée et sortie d’un client, soulevant immanquablement les feuillets du tarif des boissons qui trônait sur la table. Où était donc passé Fred, qu’est-ce qu’il foutait ? Aline se leva, tentant en vain d’apercevoir son compagnon dans la foule des camionneurs agglutinés autour du bar.
Elle se rassit et soupira. Ils auraient dû être à Ostende.
S’ils avaient pris le train comme elle l’avait suggéré, ils n’en seraient pas là. Mais Fred n’en avait pas démordu, il voulait à tout prix prendre la bagnole pour essayer le nouveau super GPS qu’il avait reçu à Noël.
Et, pour rendre la démonstration encore plus excitante, il avait prétendu s’engager sur des voies secondaires, évitant volontairement les grands axes autoroutiers. La seule chose qu’il n’avait pas prévu c’était que le super-bidule dernier cri se mettrait à parler flamand une fois la frontière linguistique franchie. Et, qu’ils auraient beau entrer l’option langue Français, la voix s’obstinerait dans la langue de Gezelle.
Maintenant, le chanteur, espèce de prince charmant à la cape scintillante avait repris sa place sur le podium et s’emparant à nouveau du micro, braillait ce qui devait être le décompte de minuit , l’assemblée soutenait en choeur: zeven, zes, vijf, vier, drie, twee, een : Gelukkig Nieuw Jaar ! La lumière s’éteignit. Tous se pressaient dans les bras les uns des autres. Un immense gaillard enserra Aline dans l’étau de ses bras et lui baragouina quelques mots à l’oreille. Mes meilleurs vœux aussi, répondit-elle. Il l’embrassa sur les deux joues. Pardon, mon français pas bon, dit-il.
A ce moment Fred, arrivait brandissant deux whisky. Ils trinquèrent. Bonne année quand même, dit-il. Oui, bonne année, mon amour, répondit-elle.
Une salve de pétards éclata sur le parking.
Aline reposa son livre sur la table. Elle venait d’aborder le deuxième chapitre de Douze grenouilles vertes, un polar de son auteur islandais préféré, sans qu’aucune des pages qu’elle venait de parcourir n’ait imprimé la moindre trace dans son cerveau.
Elle tenta de regarder à travers la vitre peinturlurée de paysages enneigés : dehors aussi, il s’était remis à neiger. Dans le parking, une dizaine de camions alignaient leurs cabines comme autant de bouilles goguenardes et patibulaires. La plupart était ornée de guirlandes et de mini sapins clignotants.
L’orchestre se tut. Les quelques couples qui avaient évolué sous la boule à miroirs regagnèrent leurs tables. Aline se demanda d’où ces gens pouvaient bien provenir. S’agissait-il d’habitants des environs ? Il lui paraissait étrange d’élire ce lieu pour passer un réveillon. Pourtant, ils avaient abouti là, eux aussi, elle et Fred. Mais, dans leur cas, c’était un concours de circonstances. Ils auraient dû se trouver à Ostende en train de festoyer avec des amis.
Elle frissonna. La porte automatique soufflait un air glacé à chaque entrée et sortie d’un client, soulevant immanquablement les feuillets du tarif des boissons qui trônait sur la table. Où était donc passé Fred, qu’est-ce qu’il foutait ? Aline se leva, tentant en vain d’apercevoir son compagnon dans la foule des camionneurs agglutinés autour du bar.
Elle se rassit et soupira. Ils auraient dû être à Ostende.
S’ils avaient pris le train comme elle l’avait suggéré, ils n’en seraient pas là. Mais Fred n’en avait pas démordu, il voulait à tout prix prendre la bagnole pour essayer le nouveau super GPS qu’il avait reçu à Noël.
Et, pour rendre la démonstration encore plus excitante, il avait prétendu s’engager sur des voies secondaires, évitant volontairement les grands axes autoroutiers. La seule chose qu’il n’avait pas prévu c’était que le super-bidule dernier cri se mettrait à parler flamand une fois la frontière linguistique franchie. Et, qu’ils auraient beau entrer l’option langue Français, la voix s’obstinerait dans la langue de Gezelle.
Maintenant, le chanteur, espèce de prince charmant à la cape scintillante avait repris sa place sur le podium et s’emparant à nouveau du micro, braillait ce qui devait être le décompte de minuit , l’assemblée soutenait en choeur: zeven, zes, vijf, vier, drie, twee, een : Gelukkig Nieuw Jaar ! La lumière s’éteignit. Tous se pressaient dans les bras les uns des autres. Un immense gaillard enserra Aline dans l’étau de ses bras et lui baragouina quelques mots à l’oreille. Mes meilleurs vœux aussi, répondit-elle. Il l’embrassa sur les deux joues. Pardon, mon français pas bon, dit-il.
A ce moment Fred, arrivait brandissant deux whisky. Ils trinquèrent. Bonne année quand même, dit-il. Oui, bonne année, mon amour, répondit-elle.
Une salve de pétards éclata sur le parking.
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Désolée pour ce texte tardif, mais j'ai quand même tenu à le poster.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Zou a écrit:Comme je lis que vous avez tous trouvé mon exo confus, je vous explique en deux mots. La blonde a embrassé un crapaud qui est devenu le prince qui se trouve au volant. Quelques grenouilles ont envie qu'il les embrasse pour devenir à leur tour des princesses. La blonde les en empêche. Lui ne se sent pas super bien ds sa peau de Prince et s'en retourne vers la mare au grenouille. Est ce plus clair ? J'espère. Sinon à la lumière de ceci est ce que les pros peuvent me dire pourquoi ça fonctionne pas et où ça coïnce. En fait qd on a le nez et la plume dedans, c'est vraiment difficile de se rendre compte. Merci déjà.
Merci pour l'explication, car je n'avais pas compris ça ! (je manque peut-être de subtilité). en tout cas c'est très original et je te dis bravo pour ce conte déjanté.
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Mentor
J’ai bien aimé l’idée et la manière simple de raconter. La fin du texte me semble d’un niveau moindre.
Sahkti
Envoyez, c’est pesé. Du Sahkti pur jus, clair et net, clarinette J
Rapide et efficace.
Gobu
Un vrai régal de texte, Gobu. J’en avais les yeux émerveillés de la petite fille aux allumettes devant la vitrine de Noël.
Nina
Un conte de la Saint-Sylvestre comme une ronde sautillante et joyeuse.
C’est très imagé.
Zou
Beaucoup de bonnes idées et des plus déjàntées comme j’aime. Dommage que tu avances en te racontant l’histoire à toi toute seule. Je veux dire : tu éludes tellement les explications liées au contexte, que dès lors, le lecteur s’y perd.
Numéri
Tu as de l’imagination, c’est un grand point, mais celle-ci ne me semble pas vraiment servie par le texte. J’ai trouvé ton écriture sans relief et ta manière de dérouler l’histoire sans surprise. Peut-être devrais-tu t’atteler à des textes plus courts mais en travaillant la manière, l’écriture en elle-même. Sais pas si je me fais comprendre…
Panda
Ah Panda ! Surprenant.
J’ai lu ton texte en tempo Rap et ça le faisait, tu peux me croire : un pur bonheur. Faudrait vraiment que tu mettes ce genre de texte sur fond sonore.
J’ai bien aimé l’idée et la manière simple de raconter. La fin du texte me semble d’un niveau moindre.
Sahkti
Envoyez, c’est pesé. Du Sahkti pur jus, clair et net, clarinette J
Rapide et efficace.
Gobu
Un vrai régal de texte, Gobu. J’en avais les yeux émerveillés de la petite fille aux allumettes devant la vitrine de Noël.
Nina
Un conte de la Saint-Sylvestre comme une ronde sautillante et joyeuse.
C’est très imagé.
Zou
Beaucoup de bonnes idées et des plus déjàntées comme j’aime. Dommage que tu avances en te racontant l’histoire à toi toute seule. Je veux dire : tu éludes tellement les explications liées au contexte, que dès lors, le lecteur s’y perd.
Numéri
Tu as de l’imagination, c’est un grand point, mais celle-ci ne me semble pas vraiment servie par le texte. J’ai trouvé ton écriture sans relief et ta manière de dérouler l’histoire sans surprise. Peut-être devrais-tu t’atteler à des textes plus courts mais en travaillant la manière, l’écriture en elle-même. Sais pas si je me fais comprendre…
Panda
Ah Panda ! Surprenant.
J’ai lu ton texte en tempo Rap et ça le faisait, tu peux me croire : un pur bonheur. Faudrait vraiment que tu mettes ce genre de texte sur fond sonore.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
kilis a écrit:Mentor
Numéri
Tu as de l’imagination, c’est un grand point, mais celle-ci ne me semble pas vraiment servie par le texte. J’ai trouvé ton écriture sans relief et ta manière de dérouler l’histoire sans surprise. Peut-être devrais-tu t’atteler à des textes plus courts mais en travaillant la manière, l’écriture en elle-même. Sais pas si je me fais comprendre…
Bonjour Kilis,
Je ne suis pas un écrivain confirmé, je ne suis même pas un écrivain. Mais j'ai envie de raconter des histoires, car effectivement j'ai une imagination débordante. Cela ne fait pas très longtemps que je suis sur le site et donc que je participe aux « exo-live ». Il est incontestable que je n'ai pas le talent de certain comme Mentor qui peut rendre un excellent texte en moins d'une heure. « A visage découvert » m'a demandé 3 heures d'effort qui m'ont épuisé intellectuellement, pas pour l'histoire que j'avais déjà en tête au bout de ¼ d'heure, mais pour la retranscrire sur papier. (Mais je voulais participer à cet exercice). En matière d'écriture je n'ai pas ta culture donc il y a des remarques que je ne comprends pas :
« J'ai trouvé ton écriture sans relief »
Je ne comprends pas ce que cela veut dire. C'est peut-être par rapport au manque de description. Le sens du détail c'est mon gros point noir. Soit j'en fais trop et je perds le fil de mon histoire, soit j'en fais pas du tout comme le texte de l'exercice et ça donne un texte sans relief. C'est cela que tu as voulu dire ?
« ta manière de dérouler l'histoire sans surprise »
C'est quoi un texte déroulé avec surprise ? J'ai écrit (dans le cadre d'un exercice en direct) une intrigue qui se voulait original (c'est peut-être prétentieux de ma part) mais n'ayant pas le temps de planter le décor, je l'ai écrit comme on déroule le fil d'une pelote de laine. Cela doit être ce que tu as voulu dire par un texte sans surprise ?
Si je te demande des explications sur tes remarques, c'est pour avoir des outils supplémentaires afin de m'améliorer dans l'écriture d'histoire imaginaire qui reste ma grande passion.
Merci
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Merci Kilis. Merci beaucoup ;-)
Sinon je vous cmmente ce week-end à mon tour.
Sinon je vous cmmente ce week-end à mon tour.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Salut les Amis et Meric Zou de nous avoir donné des contraintes sorties de sa hotte.
Mentor: C'est écrit (et bien) en trombe, une émotion qui est là, souvenirs, à l'interieur du texte qui cavale: bien plié.
A cela je rajoute deux choses:
1)
Ils ont dû être douze, les tetârds.
2) Le père Noel est le plus malheureux des amants, il ne vient qu'une seule fois par an, et encore , c'est dans la cheminée. Quel misère! :-)
Sahkti Superbe ragnagnagna-portrait de famille dont le bonheur s'étiole en guirlande pour déboucher sur querelles de châteaux et baffes de sapins. C'est si vraissemblable!
Gobu: Oh Gobu, le dégagement d'une atmosphère globale à partir de la science du détail. J'adore. Et aussi quelques incursions valsées dans le très beau:
Nina: Oh conte-moi la terre entière, je t'écoute.
En revanche la prochaine fois ne plante pas ma lecture sur une faute pareille:
Zou: cela voltige, explose comme un intérieur de pustule qui se propulse vers la vitre à la vitesse du son. Très drôle, mais il aurait fallu donner un peu plus de pistes au lecteur pour le capter au premier passage.
Kilis: j'ai vraiment aimé l'harmonie de longueur des phrases, c'est court, c'est long, c'est milieu, et c'est très bon. Au fait j'ai fini la mer sans écueils sauf page 23 , ce qui n'a rien a voir avec la Saint Sylvestre, bien entendu.
Numériplume: Le conseil d'administration de Ve a statué et sanctionné: Ecrire hors-contraintes est passible de la peine de mort des commentaires.
Merci à tous!
Mentor: C'est écrit (et bien) en trombe, une émotion qui est là, souvenirs, à l'interieur du texte qui cavale: bien plié.
A cela je rajoute deux choses:
1)
j'aurais plus vu:Ils ont dû être douze, les fêtards.
Ils ont dû être douze, les tetârds.
2) Le père Noel est le plus malheureux des amants, il ne vient qu'une seule fois par an, et encore , c'est dans la cheminée. Quel misère! :-)
Sahkti Superbe ragnagnagna-portrait de famille dont le bonheur s'étiole en guirlande pour déboucher sur querelles de châteaux et baffes de sapins. C'est si vraissemblable!
Gobu: Oh Gobu, le dégagement d'une atmosphère globale à partir de la science du détail. J'adore. Et aussi quelques incursions valsées dans le très beau:
.Le père Noël ouvre ses lettres ; parfois, rien n’est marqué dessus. Ce sont les plus belles : elles ne demandent rien.
Nina: Oh conte-moi la terre entière, je t'écoute.
En revanche la prochaine fois ne plante pas ma lecture sur une faute pareille:
Personne n’avait remarqué l’absence de Alban.
Zou: cela voltige, explose comme un intérieur de pustule qui se propulse vers la vitre à la vitesse du son. Très drôle, mais il aurait fallu donner un peu plus de pistes au lecteur pour le capter au premier passage.
Kilis: j'ai vraiment aimé l'harmonie de longueur des phrases, c'est court, c'est long, c'est milieu, et c'est très bon. Au fait j'ai fini la mer sans écueils sauf page 23 , ce qui n'a rien a voir avec la Saint Sylvestre, bien entendu.
Numériplume: Le conseil d'administration de Ve a statué et sanctionné: Ecrire hors-contraintes est passible de la peine de mort des commentaires.
Merci à tous!
Invité- Invité
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Je déconne Numériplume.
J'ai aimé ton effort pour developper une nouvelle en si peu de temps:
pas facile. Au robot du temps, tu as mouliné trop d'adjectifs, pour en booster
le verbe et l'adverbe. le résultat, c'est que ton texte se concentre sur l'intrigue, que l'on devine ou non, et ne permet pas au lecteur une évasion complète, dans un décor, une atmosphère, un détail qui tue, un détail anodin, une boisson anisée, un clou anodisé etc...
C'est dans ce sens qu'il va falloir travailler: un équilibre entre le descriptif et l'objectif. Cela ouvrira autant de portes pour donner du "relief" à ton écriture,
l'enjoliver, lui donner caractère et mouvance, en dehors d'une débauche de !!!, qui montre bien ton désir, justement, de donner une vie à tes phrases.
voilà mon avis d'écribouilleur.
J'ai aimé ton effort pour developper une nouvelle en si peu de temps:
pas facile. Au robot du temps, tu as mouliné trop d'adjectifs, pour en booster
le verbe et l'adverbe. le résultat, c'est que ton texte se concentre sur l'intrigue, que l'on devine ou non, et ne permet pas au lecteur une évasion complète, dans un décor, une atmosphère, un détail qui tue, un détail anodin, une boisson anisée, un clou anodisé etc...
C'est dans ce sens qu'il va falloir travailler: un équilibre entre le descriptif et l'objectif. Cela ouvrira autant de portes pour donner du "relief" à ton écriture,
l'enjoliver, lui donner caractère et mouvance, en dehors d'une débauche de !!!, qui montre bien ton désir, justement, de donner une vie à tes phrases.
voilà mon avis d'écribouilleur.
Invité- Invité
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
alors ça ! je l'ai ratée celle-là, elle est trop belle, je prends ! Merci maître P.pandaworks a écrit:Mentor:... je rajoute deux choses:
1)j'aurais plus vu:Ils ont dû être douze, les fêtards.
Ils ont dû être douze, les tetârds.
Kilis : petite tranche de vie improbable à cause d'un gps qui adapte sa langue aux contrées traversées ! j'avais pas pensé à ça en proposant la contrainte gps, toi si ! ;-)
faudrait que j'en trouve un qui parle créole, danse le zouk et/ou chante la biguine en option, succès assuré.
tu as créé une ambiance en quelques mots et déjà on s'attache à tes deux personnages dont l'un au moins se demande ce qu'il fait là
belle écriture, comme toujours et bonne observation
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
pandaworks a écrit:Je déconne Numériplume.
J'ai aimé ton effort pour developper une nouvelle en si peu de temps:
pas facile. Au robot du temps, tu as mouliné trop d'adjectifs, pour en booster
le verbe et l'adverbe. le résultat, c'est que ton texte se concentre sur l'intrigue, que l'on devine ou non, et ne permet pas au lecteur une évasion complète, dans un décor, une atmosphère, un détail qui tue, un détail anodin, une boisson anisée, un clou anodisé etc...
C'est dans ce sens qu'il va falloir travailler: un équilibre entre le descriptif et l'objectif. Cela ouvrira autant de portes pour donner du "relief" à ton écriture,
l'enjoliver, lui donner caractère et mouvance, en dehors d'une débauche de !!!, qui montre bien ton désir, justement, de donner une vie à tes phrases.
voilà mon avis d'écribouilleur.
Merci Pandaworks pour ces conseils.
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Avec beaucoup de retard :
Mentor : Phrases courtes, efficaces, qui vont à l'essentiel. Une fin de soirée qui nous ferait regretter de ne pas avoir été là, à cette fête. Ah, pauvre Père Noël...
Sahkti : Un poils grinçant. Cela pourrait l'être encore plus.
Gobu : J'aime cette descritpion telle une overdose de foie gras, de langues de belle-mère, de cotillons, de bulles, de cadeaux... Pour moi, il y a plus que de la dérision, j'y ai vu de la tristesse.
Zou : Tous les ingrédients du conte de fées (moderne). Une tendresse un peu folle qui part en vrille (comme dirait Sahkti). Une jolie ballade en voiture (à l'arrêt).
Pour moi, la blonde était soi une grenouille, soi une blonde trouvée à cette soirée bien arrosée, où le prince a trop bu. Et pour se dégriser, il va à la mare... Non.... ?
Numériplume : Tu nous mènes sur la piste du voisin trop facilement, ce qui fait qu'on sait que ce ne peut pas être lui. Cela m'a fait penser au film "Ghost". Cela n'empêche que c'est terrible... Terrible...
Panda : Ton texte part moins dans tous les sens que d'habitude. Ce coup-ci, j'ai à peu près tout suivi... à pau près...
Kilis : Pauvre femme perdue dans ce rade au milieu de nul part. Et pourtant, elle ne lui en veut pas plus que ça. Une tendre tranche de vie qui manque un peu de quelque choses...
Encore merci à tous d'écrire de jolis petits textes en peu de temps.
Mille mercis à Zou, pour avoir mené cet exo et pour le sujet...
Comme dirait l'autre "mieux vaut tard que jamais..."
Le prochain, je veux bien être MC... Je dis ça comme ça, en passant... Voilà...
Mentor : Phrases courtes, efficaces, qui vont à l'essentiel. Une fin de soirée qui nous ferait regretter de ne pas avoir été là, à cette fête. Ah, pauvre Père Noël...
Sahkti : Un poils grinçant. Cela pourrait l'être encore plus.
Gobu : J'aime cette descritpion telle une overdose de foie gras, de langues de belle-mère, de cotillons, de bulles, de cadeaux... Pour moi, il y a plus que de la dérision, j'y ai vu de la tristesse.
Zou : Tous les ingrédients du conte de fées (moderne). Une tendresse un peu folle qui part en vrille (comme dirait Sahkti). Une jolie ballade en voiture (à l'arrêt).
Pour moi, la blonde était soi une grenouille, soi une blonde trouvée à cette soirée bien arrosée, où le prince a trop bu. Et pour se dégriser, il va à la mare... Non.... ?
Numériplume : Tu nous mènes sur la piste du voisin trop facilement, ce qui fait qu'on sait que ce ne peut pas être lui. Cela m'a fait penser au film "Ghost". Cela n'empêche que c'est terrible... Terrible...
Panda : Ton texte part moins dans tous les sens que d'habitude. Ce coup-ci, j'ai à peu près tout suivi... à pau près...
Kilis : Pauvre femme perdue dans ce rade au milieu de nul part. Et pourtant, elle ne lui en veut pas plus que ça. Une tendre tranche de vie qui manque un peu de quelque choses...
Encore merci à tous d'écrire de jolis petits textes en peu de temps.
Mille mercis à Zou, pour avoir mené cet exo et pour le sujet...
Comme dirait l'autre "mieux vaut tard que jamais..."
Le prochain, je veux bien être MC... Je dis ça comme ça, en passant... Voilà...
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
ninananere a écrit:
Encore merci à tous
Le prochain, je veux bien être MC... Je dis ça comme ça, en passant... Voilà...
Super !
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Zou a écrit:ninananere a écrit:
Encore merci à tous
Le prochain, je veux bien être MC... Je dis ça comme ça, en passant... Voilà...
Super !
Je dirai même plus : Super ! ;-)
Charles- Nombre de messages : 6288
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Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
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