Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Un déguisement de prince avec une cape.
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
des serviettes en dentelle
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
oui, Numériplume!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
douze grenouilles vertes
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Bonsoir les exoteux !
Vous laisse plancher, pas le courage. Je rentre juste du boulot...
Vous laisse plancher, pas le courage. Je rentre juste du boulot...
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Numéri , à toi ! Qu'est ton cadeau ?
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Bisous Chris !
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Une lettre au père noël, mais y'a rien écrit dessus...
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
on te garde une contrainte, peut-être ;-)Krystelle a écrit:Bonsoir les exoteux !
Vous laisse plancher, pas le courage. Je rentre juste du boulot...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Coucou Mzelle Courage !Krystelle a écrit:Bonsoir les exoteux !
Vous laisse plancher, pas le courage. Je rentre juste du boulot...
Zou- Nombre de messages : 5470
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ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
ho ! et moi j'y suis, au boulot :-)))Zou a écrit:Coucou Mzelle Courage !Krystelle a écrit:Bonsoir les exoteux !
Vous laisse plancher, pas le courage. Je rentre juste du boulot...
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Eeeeh Krys...salut Krys...Et bonne nuit, hein !
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
;-)))mentor a écrit:ho ! et moi j'y suis, au boulot :-)))Zou a écrit:Coucou Mzelle Courage !Krystelle a écrit:Bonsoir les exoteux !
Vous laisse plancher, pas le courage. Je rentre juste du boulot...
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Voilà, je récapitule :
- un gps
- un déguisement de prince avec une cape
- des serviettes en dentelle
- 12 grenouilles vertes
- un livre
- une lettre au Père Noël avec rien écrit dessus
Maintenant vous m’organisez une soirée de la Saint Sylvestre avec tout ça.
- un gps
- un déguisement de prince avec une cape
- des serviettes en dentelle
- 12 grenouilles vertes
- un livre
- une lettre au Père Noël avec rien écrit dessus
Maintenant vous m’organisez une soirée de la Saint Sylvestre avec tout ça.
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Est ce clair pour tous ?
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
le boulot, évidemment c'est juste le lieu ;-)kilis a écrit:;-)))mentor a écrit:ho ! et moi j'y suis, au boulot :-)))
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
ouah!!!! c'est pas gagné pour moi......
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Je crois, oui.Zou a écrit:Est ce clair pour tous ?
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Hé, c'est la fête, j'ai posté 700 messages ! C'est un chiffre tout rond...
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
ninananere a écrit:Hé, c'est la fête, j'ai posté 700 messages ! C'est un chiffre tout rond...
Ouais mais maintenant c'est fichu .... 701 ;-((((((
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
houla Zou... on va voir :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Okay Zou.
Sont déballés depuis une semaine alors, les cadeaux puisque c'est la Saint-Syjvestre ?
Sont déballés depuis une semaine alors, les cadeaux puisque c'est la Saint-Syjvestre ?
Kilis- Nombre de messages : 6085
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Ne criez pas tous en même temps que c'est ok ;-)
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Oui, je sais, je suis loin des 6000 et 2000, mais bon, y a un début à tout... Donc on disait la St Sylvestre .
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Totale liberté, ils peuvent ne pas être des cadeaux dans le texte.kilis a écrit:Okay Zou.
Sont déballés depuis une semaine alors, les cadeaux puisque c'est la Saint-Syjvestre ?
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Pour moi, ça marche.Zou a écrit:Totale liberté, ils peuvent ne pas être des cadeaux dans le texte.kilis a écrit:Okay Zou.
Sont déballés depuis une semaine alors, les cadeaux puisque c'est la Saint-Syjvestre ?
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
ninananere a écrit:Donc on disait la St Sylvestre .
;-)))))))
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Je n'entends plus les garçons ? ;-)
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Allez c'est parti!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Zou a écrit:Totale liberté, ils peuvent ne pas être des cadeaux dans le texte.kilis a écrit:Okay Zou.
Sont déballés depuis une semaine alors, les cadeaux puisque c'est la Saint-Syjvestre ?
ah là! ça m'arrange!!! du moins je pense...
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Le destin a une semaine de retard
Bruit sourd dans le conduit de cheminée. De la poussière noire qui tombe par paquets sur la brique froide.
La maison est endormie. Le salon est sombre malgré les timides clignotements de la guirlande sur le sapin.
Un bout de tissu rouge émerge sous l’âtre. Puis un bonhomme tout entier, houppelande râpée et barbe noircie de suie.
Serait-ce lui ? Il faut se rendre à l’évidence, c’est lui !
Une nuit de Saint-Sylvestre !
Va falloir qu’il se recycle le papy !
Qu’il forme des jeunes !
Se pointer avec une semaine de retard, fallait oser !
Ou alors… Ou alors c’est peut-être un problème d’heures sup ! A 35 heures la semaine, c’est sûr qu’en commençant le 24 au soir, pas possible de tout finir le 25 au matin !
Et puis bon, le gps a bien fonctionné, l’adresse est la bonne, le sapin est toujours là, à moitié déshabillé de ses aiguilles déshydratées. Ca valait quand même le coup de passer. D’autant que la lettre reçue ne contenait rien ! Pas un souhait, pas un s’il-te-plaît, rien, juste un « bisou Père-Noël ».
C’en était touchant.
Ca l’avait touché, le papy.
Mais maintenant qu’il est là, il va falloir assurer.
La table du réveillon n’a pas été débarrassée. Des serviettes en dentelles se mêlent aux coupes de cristal et aux supports de couteaux à l’allure de grenouilles vertes.
Ils ont dû être douze, les fêtards.
Et là ils doivent dormir. Et cuver.
Le petit Maël qui a signé la lettre vide doit se rêver en prince chevauchant sa monture en cape d’apparat.
Le papy, fouillant son pauvre sac fatigué, en sort un livre. Le pose sous le sapin avec une carte où se lit « Maël ».
Puis il retourne vers l’âtre. Pensif. Las. Et zut la cheminée !
A vitesse honorable et sans aucun bruit malgré son embonpoint, le vieux commissionnaire dévale l’escalier et sort par la porte principale. Un léger sifflement et le traîneau est là. Qui démarre aussitôt dans la nuit étoilée.
Maël gardera son cadeau extraordinaire toute sa vie. Les Robinsons des Mers du Sud, il l’aura lu un nombre incalculable de fois et cela aura décidé de son destin.
Bruit sourd dans le conduit de cheminée. De la poussière noire qui tombe par paquets sur la brique froide.
La maison est endormie. Le salon est sombre malgré les timides clignotements de la guirlande sur le sapin.
Un bout de tissu rouge émerge sous l’âtre. Puis un bonhomme tout entier, houppelande râpée et barbe noircie de suie.
Serait-ce lui ? Il faut se rendre à l’évidence, c’est lui !
Une nuit de Saint-Sylvestre !
Va falloir qu’il se recycle le papy !
Qu’il forme des jeunes !
Se pointer avec une semaine de retard, fallait oser !
Ou alors… Ou alors c’est peut-être un problème d’heures sup ! A 35 heures la semaine, c’est sûr qu’en commençant le 24 au soir, pas possible de tout finir le 25 au matin !
Et puis bon, le gps a bien fonctionné, l’adresse est la bonne, le sapin est toujours là, à moitié déshabillé de ses aiguilles déshydratées. Ca valait quand même le coup de passer. D’autant que la lettre reçue ne contenait rien ! Pas un souhait, pas un s’il-te-plaît, rien, juste un « bisou Père-Noël ».
C’en était touchant.
Ca l’avait touché, le papy.
Mais maintenant qu’il est là, il va falloir assurer.
La table du réveillon n’a pas été débarrassée. Des serviettes en dentelles se mêlent aux coupes de cristal et aux supports de couteaux à l’allure de grenouilles vertes.
Ils ont dû être douze, les fêtards.
Et là ils doivent dormir. Et cuver.
Le petit Maël qui a signé la lettre vide doit se rêver en prince chevauchant sa monture en cape d’apparat.
Le papy, fouillant son pauvre sac fatigué, en sort un livre. Le pose sous le sapin avec une carte où se lit « Maël ».
Puis il retourne vers l’âtre. Pensif. Las. Et zut la cheminée !
A vitesse honorable et sans aucun bruit malgré son embonpoint, le vieux commissionnaire dévale l’escalier et sort par la porte principale. Un léger sifflement et le traîneau est là. Qui démarre aussitôt dans la nuit étoilée.
Maël gardera son cadeau extraordinaire toute sa vie. Les Robinsons des Mers du Sud, il l’aura lu un nombre incalculable de fois et cela aura décidé de son destin.
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
c'est pas le tout les amis, m'en vais bosser pour de bon ! ;-)
vous lirai ce soir
bon courage
vous lirai ce soir
bon courage
Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
C'est parti en vrille d'un seul coup. Je n'ai rien vu venir. Jean a dit à Patricia qu'il avait déjà lu le livre qu'elle lui avait offert, qu'il l'avait détesté et que l'auteur écrivait comme un pied.
Pour faire de l'humour, Hubert a demandé à Jean si l'auteur avait autant de saveur dans la plume que lui dans ses chaussettes. Jean n'a rien compris. Moi si, mais après quelques secondes tout de même. Je n'ai rien dit. Patricia boudait dans son coin. Pour changer de sujet, Isabelle a informé l'assemblée qu'elle avait glissé un GPS sous le sapin, pour François, mais qu'il n'avait toujours pas trouvé le temps de lire le mode d'emploi, que c'était dommage et que ça valait bien la peine de dépenser du fric. François lui a dit qu'il n'en avait rien à faire de son GPS et qu'il aurait préféré recevoir des grenouilles en cristal vert, une douzaine tiens, pour compléter sa collection. Qu'elle le savait tout de même, Isabelle, qu'il collectionnait les grenouilles et pas les GPS. Douze ans qu'ils vivaient ensemble, elle aurait dû y penser, non?
Ça n'a rien arrangé à l'ambiance qui se plombait lentement, sûrement, comme un champagne perdant ses bulles au fil des heures. En parlant de champagne, on est tombés à court et Hubert a râlé. En disant à Patricia qu'elle avait beau jeu de sortir les belles serviettes en dentelle de son arrière-grand-mère mais qu'elle oubliait d'acheter assez de champagne pour tout le monde.
Là, pour le coup, Patricia était vraiment vexée. Elle n'a plus ouvert la bouche. Sauf pour traiter Marc de con quand il a fait irruption dans la pièce avec un déguisement de prince, cape, épée et tout et tout et qu'il a crié "A mort les bourgeois et les femmes mal habillées". Jean n'a pas aimé que Patricia traite son fils de con et lui a dit que ce n'était pas son idiote de fille qui pourrait dire un truc pareil, vu qu'elle n'avait même pas été fichue de trouver trois mots à envoyer au Père Noël et que la lettre était partie avec rien écrit dessus.
Patricia lui a collé une claque. Isabelle a dit que c'était bien fait et François lui a dit de la fermer. Hubert s'est marré. Pas moi.
Patricia est montée sans dire au revoir. Jean s'est mis à picoler. Il est grossier quand il a bu. Alors ça a dégénéré. Je suis partie sans rien dire. Avec une seule envie, rentrer chez moi.
Je déteste la Saint-Sylvestre.
Pour faire de l'humour, Hubert a demandé à Jean si l'auteur avait autant de saveur dans la plume que lui dans ses chaussettes. Jean n'a rien compris. Moi si, mais après quelques secondes tout de même. Je n'ai rien dit. Patricia boudait dans son coin. Pour changer de sujet, Isabelle a informé l'assemblée qu'elle avait glissé un GPS sous le sapin, pour François, mais qu'il n'avait toujours pas trouvé le temps de lire le mode d'emploi, que c'était dommage et que ça valait bien la peine de dépenser du fric. François lui a dit qu'il n'en avait rien à faire de son GPS et qu'il aurait préféré recevoir des grenouilles en cristal vert, une douzaine tiens, pour compléter sa collection. Qu'elle le savait tout de même, Isabelle, qu'il collectionnait les grenouilles et pas les GPS. Douze ans qu'ils vivaient ensemble, elle aurait dû y penser, non?
Ça n'a rien arrangé à l'ambiance qui se plombait lentement, sûrement, comme un champagne perdant ses bulles au fil des heures. En parlant de champagne, on est tombés à court et Hubert a râlé. En disant à Patricia qu'elle avait beau jeu de sortir les belles serviettes en dentelle de son arrière-grand-mère mais qu'elle oubliait d'acheter assez de champagne pour tout le monde.
Là, pour le coup, Patricia était vraiment vexée. Elle n'a plus ouvert la bouche. Sauf pour traiter Marc de con quand il a fait irruption dans la pièce avec un déguisement de prince, cape, épée et tout et tout et qu'il a crié "A mort les bourgeois et les femmes mal habillées". Jean n'a pas aimé que Patricia traite son fils de con et lui a dit que ce n'était pas son idiote de fille qui pourrait dire un truc pareil, vu qu'elle n'avait même pas été fichue de trouver trois mots à envoyer au Père Noël et que la lettre était partie avec rien écrit dessus.
Patricia lui a collé une claque. Isabelle a dit que c'était bien fait et François lui a dit de la fermer. Hubert s'est marré. Pas moi.
Patricia est montée sans dire au revoir. Jean s'est mis à picoler. Il est grossier quand il a bu. Alors ça a dégénéré. Je suis partie sans rien dire. Avec une seule envie, rentrer chez moi.
Je déteste la Saint-Sylvestre.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
c'est super, pendant que j'écrivais sur l'ordi, j'entends frapper à la porte - dix heures du soir tout de même - et je me retrouve nez à nez avec la nouvelle poule du voisin (Zou sait qui est ce voisin...) qui s'était trompée de maison et s'excusait en bégayant. Pfff...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Y aurait-il un brin de vécu dans tout ça, Mentor?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Chronique de la Saint-Sylvestre
Voici venu le temps des jours sans jour. Ou si peu. Le marchand d’électricité s’en réjouit. Le vendeur de luminaire s’en frotte les mains. Voici venu le temps des frimas. Les pelisses émergent du sommeil de la naphtaline. Le gel astique les trottoirs ; l’homme se fracture gaillardement le col du fémur. Entre deux sapins garrottés de guirlandes clignotantes. C’est dire si l’air sent le marron grillé, l’eau de toilette coûteuse, la fumée de tabac cubain, bref la feuille de platane mouillée.
On sent, à ces petits riens, que de grandes choses se préparent. La ménagère astique avec férocité l’argenterie du trisaïeul et raidit à l’amidon les serviettes de dentelle. Le négociant en branches de houx, harcelé jour et nuit de commandes, pense sérieusement à se faire sauter la cervelle, ou tout au moins à s’enfuir avec la caisse. Oies grasses et canards gavés n’ont qu’à bien se tenir. Il n’est pas jusqu’à l’huître qui ne frémisse dans sa nuisette de nacre. Autant dire que l’heure est au cotillon, au serpentin, au chapeau pointu, à la langue de belle mère, voire au commis de bureau grimé en Prince charmant, cape comprise. Un spectacle qui ne manque pas de grandeur.
On l’aura compris, les Fêtes approchent. Avec une ponctualité qui force le respect, elles se succèdent régulièrement d’année en année. Sans que leur succès ne s’émousse le moins. C’est que l’homme, avouons-le, ne vit pas toujours que d’amour et d’eau fraîche. Il lui prend parfois des convoitises de foie gras, des fringales de homards en pyramides, des envies de cuisses de grenouilles vertes grillées par douzaine, des frénésies de crème fouettée, valses viennoises et violons tziganes.
On ne saurait trop remercier la Providence d’avoir placé le Jour de l’An une semaine exactement après Noël. On dirait que cela été fait exprès. Sept jours pleins permettent en effet de réassortir le frigo et la cave, de reconstruire la maison, de se débarrasser des enfants, en un mot de se mettre en condition pour affronter la saint-Sylvestre le front haut et le foie serein. Et puis Noël est comme une répétition générale. On s’entraîne pour le vrai match. Le père Noël ouvre ses lettres ; parfois, rien n’est marqué dessus. Ce sont les plus belles : elles ne demandent rien.
Les convives arriveront fournée par fournée. On leur ôtera leurs pelisse poudrées de givre, on décrochera le loup cramponné à leur mollet et on les réconfortera d’un mot gentil et d’un grand bol de punch fumant, pas nécessairement dans cet ordre. Certains se perdront dans le brouillard, errant comme des damnés sur la géhenne glacée des routes vides. Leur GPS est en panne. Leur GSM les sauvera. Ils arriveront à temps pour les douze coups de minuit. Une année s’achèvera, dans le crépitement assourdissant des bouchons de champagne. On l’enterrera sans regrets excessifs : une autre arrive. Comme un livre aux pages blanches…
Gobu
Voici venu le temps des jours sans jour. Ou si peu. Le marchand d’électricité s’en réjouit. Le vendeur de luminaire s’en frotte les mains. Voici venu le temps des frimas. Les pelisses émergent du sommeil de la naphtaline. Le gel astique les trottoirs ; l’homme se fracture gaillardement le col du fémur. Entre deux sapins garrottés de guirlandes clignotantes. C’est dire si l’air sent le marron grillé, l’eau de toilette coûteuse, la fumée de tabac cubain, bref la feuille de platane mouillée.
On sent, à ces petits riens, que de grandes choses se préparent. La ménagère astique avec férocité l’argenterie du trisaïeul et raidit à l’amidon les serviettes de dentelle. Le négociant en branches de houx, harcelé jour et nuit de commandes, pense sérieusement à se faire sauter la cervelle, ou tout au moins à s’enfuir avec la caisse. Oies grasses et canards gavés n’ont qu’à bien se tenir. Il n’est pas jusqu’à l’huître qui ne frémisse dans sa nuisette de nacre. Autant dire que l’heure est au cotillon, au serpentin, au chapeau pointu, à la langue de belle mère, voire au commis de bureau grimé en Prince charmant, cape comprise. Un spectacle qui ne manque pas de grandeur.
On l’aura compris, les Fêtes approchent. Avec une ponctualité qui force le respect, elles se succèdent régulièrement d’année en année. Sans que leur succès ne s’émousse le moins. C’est que l’homme, avouons-le, ne vit pas toujours que d’amour et d’eau fraîche. Il lui prend parfois des convoitises de foie gras, des fringales de homards en pyramides, des envies de cuisses de grenouilles vertes grillées par douzaine, des frénésies de crème fouettée, valses viennoises et violons tziganes.
On ne saurait trop remercier la Providence d’avoir placé le Jour de l’An une semaine exactement après Noël. On dirait que cela été fait exprès. Sept jours pleins permettent en effet de réassortir le frigo et la cave, de reconstruire la maison, de se débarrasser des enfants, en un mot de se mettre en condition pour affronter la saint-Sylvestre le front haut et le foie serein. Et puis Noël est comme une répétition générale. On s’entraîne pour le vrai match. Le père Noël ouvre ses lettres ; parfois, rien n’est marqué dessus. Ce sont les plus belles : elles ne demandent rien.
Les convives arriveront fournée par fournée. On leur ôtera leurs pelisse poudrées de givre, on décrochera le loup cramponné à leur mollet et on les réconfortera d’un mot gentil et d’un grand bol de punch fumant, pas nécessairement dans cet ordre. Certains se perdront dans le brouillard, errant comme des damnés sur la géhenne glacée des routes vides. Leur GPS est en panne. Leur GSM les sauvera. Ils arriveront à temps pour les douze coups de minuit. Une année s’achèvera, dans le crépitement assourdissant des bouchons de champagne. On l’enterrera sans regrets excessifs : une autre arrive. Comme un livre aux pages blanches…
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Re: Exercice en direct jeudi 6 décembre 2007 à 21.00
Et puis … ?
Le thème était de saison : les contes de fées. Une idée plutôt originale et qui se prêtait assez bien au lieu. La fête se déroulait dans la propriété familiale de Sidonie, une vieille maison meulière, dans la forêt de Rambouillet.
Pour une fois, personne ne manquait à l’appel. Toute la bande était au complet. Alors, comme une évidence, il fut décidé que ce serait une soirée costumée. Et il fut décidé qu’il serait interdit de se changer chez Sidonie…
Et ce soir-là, par chance, le brouillard s'était levé dès 7h du soir. Peut-être y aurait-il même de la neige ?
La bande commença à arriver vers 21h. Et tous se prêtèrent au jeu. Trois Lutins espiègles se présentèrent en premier, suivis de Hansel et Gretel. Peu après arriva Le petit Chaperon rouge accompagnée de Cendrillon et Blanche neige. Peu de temps après une méchante Reine fit son entrée avec l’Ogre. Sidonie était devenue Ondine. Il ne manquait plus que Alban.
Dans la salle à manger, Ondine avait dressé une belle nappe en dentelle. Elle y avait disposé Pelle-Melle, les assiettes, les flûtes à champagnes, les couverts, les serviettes en dentelle assorties à la nappe. Pour un repas / buffet-froid, chacun se servirait. L’essentiel était de s’amuser, de faire la fête. S’il y avait un moment dans l’année où l’on pouvait en profiter, c’était bien celui-ci.
Finalement Alban arriva vers 23h. Il expliqua que le G.P.S qu’il avait reçu à Noël était tombé en panne à mi-chemin. Et son téléphone portable n’avait plus de batterie. Il raconta, qu’il chercha désespérément un café ouvert pour demander son chemin. Enfin, il était là, et c’était l’essentiel.
On mangea divinement bien, et l’on bu sans relâche, les lits n’étant pas loin.
A minuit, tout le monde s’embrassa comme c’était l’usage, en cette nuit de Saint sylvestre.
Un des Lutins espiègles découvrit, sur la table en dentelle un gros livre ressemblant à un grimoire. Toute la petite bande étonnée, s’interrogea. Mais il était évident que la nuit serait pleine de magie, et que personne ne révélerait aucun secret…
La méchante Reine l’ouvrit, une enveloppe en tomba. Dessus était inscrit d’une écriture maladroite : « Père Noël ». La méchante Reine la décacheta avec l’accord de la petite bande. Il n’y avait rien écrit dessus.
Tous se regardèrent surpris. Mais un des lutins eut l’idée de soumettre la feuille à la flamme d’une bougie. Comme par miracle, le message suivant apparût : « Merci de vous rendre au pigeonnier, au fond du jardin. Père Noël »
Chacun se couvrit chaudement, la nuit était glaciale, et l’ivresse perturbait les sens. Le brouillard avait totalement envahit le jardin. Ondine, en maîtresse des lieux, prit la tête de cette procession. Personne n’avait remarqué l’absence de Alban.
Avant même que la petite bande n’atteigne le pigeonnier, un beau prince charmant vêtu d’une longue cape, apparû sur un magnifique cheval blanc. Il souleva Ondine, l’emporta et disparu au milieu du brouillard.
Avec le petit Chaperon Rouge en tête, la petite bande s’en retourna au chaud.
Dans le salon, au pied de la cheminée, douze petits paquets attendaient sagement les hôtes de cette soirée. La petite bande se garda bien de les ouvrir. Ce n’était pas correcte, il fallait attendre le retour de Ondine et son Prince.
Et cela put être possible un peu plus tard dans la nuit.
Ondine ouvrit le sien en premier. A l’intérieur de chaque paquet, une petite grenouille verte avec un petit écriteau « embrasse-moi », attendait un baiser d’amour.. .
Tous ensemble, Ondine, le Prince charmant, le petit Chaperon Rouge, Blanche-Neige, Cendrillon, la méchante Reine et l’Ogre, les trois Lutins espiègles, Hansel et Gretel embrassèrent lascivement leur grenouille. Et le charme opéra une dernière fois. Tous tombèrent aussitôt dans un profond sommeil...
Qui dura... Qui dura...
Le thème était de saison : les contes de fées. Une idée plutôt originale et qui se prêtait assez bien au lieu. La fête se déroulait dans la propriété familiale de Sidonie, une vieille maison meulière, dans la forêt de Rambouillet.
Pour une fois, personne ne manquait à l’appel. Toute la bande était au complet. Alors, comme une évidence, il fut décidé que ce serait une soirée costumée. Et il fut décidé qu’il serait interdit de se changer chez Sidonie…
Et ce soir-là, par chance, le brouillard s'était levé dès 7h du soir. Peut-être y aurait-il même de la neige ?
La bande commença à arriver vers 21h. Et tous se prêtèrent au jeu. Trois Lutins espiègles se présentèrent en premier, suivis de Hansel et Gretel. Peu après arriva Le petit Chaperon rouge accompagnée de Cendrillon et Blanche neige. Peu de temps après une méchante Reine fit son entrée avec l’Ogre. Sidonie était devenue Ondine. Il ne manquait plus que Alban.
Dans la salle à manger, Ondine avait dressé une belle nappe en dentelle. Elle y avait disposé Pelle-Melle, les assiettes, les flûtes à champagnes, les couverts, les serviettes en dentelle assorties à la nappe. Pour un repas / buffet-froid, chacun se servirait. L’essentiel était de s’amuser, de faire la fête. S’il y avait un moment dans l’année où l’on pouvait en profiter, c’était bien celui-ci.
Finalement Alban arriva vers 23h. Il expliqua que le G.P.S qu’il avait reçu à Noël était tombé en panne à mi-chemin. Et son téléphone portable n’avait plus de batterie. Il raconta, qu’il chercha désespérément un café ouvert pour demander son chemin. Enfin, il était là, et c’était l’essentiel.
On mangea divinement bien, et l’on bu sans relâche, les lits n’étant pas loin.
A minuit, tout le monde s’embrassa comme c’était l’usage, en cette nuit de Saint sylvestre.
Un des Lutins espiègles découvrit, sur la table en dentelle un gros livre ressemblant à un grimoire. Toute la petite bande étonnée, s’interrogea. Mais il était évident que la nuit serait pleine de magie, et que personne ne révélerait aucun secret…
La méchante Reine l’ouvrit, une enveloppe en tomba. Dessus était inscrit d’une écriture maladroite : « Père Noël ». La méchante Reine la décacheta avec l’accord de la petite bande. Il n’y avait rien écrit dessus.
Tous se regardèrent surpris. Mais un des lutins eut l’idée de soumettre la feuille à la flamme d’une bougie. Comme par miracle, le message suivant apparût : « Merci de vous rendre au pigeonnier, au fond du jardin. Père Noël »
Chacun se couvrit chaudement, la nuit était glaciale, et l’ivresse perturbait les sens. Le brouillard avait totalement envahit le jardin. Ondine, en maîtresse des lieux, prit la tête de cette procession. Personne n’avait remarqué l’absence de Alban.
Avant même que la petite bande n’atteigne le pigeonnier, un beau prince charmant vêtu d’une longue cape, apparû sur un magnifique cheval blanc. Il souleva Ondine, l’emporta et disparu au milieu du brouillard.
Avec le petit Chaperon Rouge en tête, la petite bande s’en retourna au chaud.
Dans le salon, au pied de la cheminée, douze petits paquets attendaient sagement les hôtes de cette soirée. La petite bande se garda bien de les ouvrir. Ce n’était pas correcte, il fallait attendre le retour de Ondine et son Prince.
Et cela put être possible un peu plus tard dans la nuit.
Ondine ouvrit le sien en premier. A l’intérieur de chaque paquet, une petite grenouille verte avec un petit écriteau « embrasse-moi », attendait un baiser d’amour.. .
Tous ensemble, Ondine, le Prince charmant, le petit Chaperon Rouge, Blanche-Neige, Cendrillon, la méchante Reine et l’Ogre, les trois Lutins espiègles, Hansel et Gretel embrassèrent lascivement leur grenouille. Et le charme opéra une dernière fois. Tous tombèrent aussitôt dans un profond sommeil...
Qui dura... Qui dura...
ninananere- Nombre de messages : 1010
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