Poème du départ et du revenir

Poème du départ et du revenir
(Poème comme la mer
Et la révolution)
L'astre vient embrasser sa queue d'étoiles
Moi je reviens embrasser
Mon noir
Son corps si beau tout seul et sombre
Ma petite solitude à moi
Je tourne mille fois
Ta danse fut la mienne
Je tourne mille fois
On s'est quittés la sienne
A l'astre est toujours là
De fiancée superbe
Et sa mariée ancienne
Lui tient toujours le bras.
Ils ont des courbes larges
Mais leur dérive est fixe
Nous nous tenons tout droit
Pour quoi ?

Texte de la nuit et question à laquelle nous n'avons que des réponses tordues. Me parle assez celui-ci

Bonjour,

"(Poème comme la mer
Et la révolution)"

La parenthèse est-elle finalement utile ? N'est-elle pas de trop ?
Telle fut la question que je me suis posé lors de cette agréable lecture.

Le même passage que mon prédécesseur m'a arrêté.
En fait, parce que je le trouvais d'un point de vue phonique d'une laideur repoussante.
Qui m'a repoussé. De facto.
Tant pitre.

Marine a écrit:
Ils ont des courbes larges

Superbe, quasi du Louis!

Marine a écrit:
Ils ont des courbes larges
Mais leur dérive est fixe

Cours des Glénans, c'est bleu
Et c'est bien du Marine
Encor toujours j'en veux
Ce sera mon abîme

euh... bleu Marine, cher commentateur, vous m’inquiétez...

Vraiment un beau texte, Marine, merci.
La parenthèse ne me dérange en rien, au contraire, je lui trouve beaucoup de justesse et d'à-propos.
La souffrance qui se dégage de ces lignes me plaît dans sa façon d'être abordée, forte et pudique à la fois, une écorchure qu'on l'on ressent.

Je reviens à ce texte
Qu'on dirait quand même
Qu'on dirait sans prétexte
De quelqu'un qui aime
Et de chagrin d'un amour.
L'apparente thèse gène en effet
Le reste est sans farce
Tout juste me sourie
L'aqueux qu'on embrasse
En fait toujours preuve de vie.