L'ange des ténèbres

Le goût qu’on ressent en étudiant chaque indice et détail dans une scène de crime pour arriver enfin au meurtrier est de loin ce que je savoure le plus dans cette vie assez courte. Cependant lorsque les choses deviennent plus compliquées que l’on peut supporter, ce sentiment s’évapore pour céder place à un autre ; un sentiment d’incapacité, de faiblesse, qui nous hante incessamment  jour et nuit. Je me rappelle que seul un homme, pendant toute ma carrière en tant que détective consultant pour Scotland yard, a réussi à le faire ; à me rendre la vie plus dure que jamais.
Il était déjà nuit quand mon téléphone a sonné .Je m’attendais à un cas d’urgence et c’était, preuve de ma chance pharamineuse, bien le cas .Je me suis alors précipité  au lieu du crime.

Je ne m’attendais point à un meurtre aussi atroce que celui que j’avais sous les yeux. Je n'avais jamais vu un acte aussi horrible et cruel. Même les bêtes les plus barbares auront de la compassion et de la détresse envers cette pitoyable victime Si le criminel était humain, il s'aurait conjuré de respecter la beauté et la faiblesse. Comment, s’il n’était pas un monstre , pourrait-il massacrer un chef d'œuvre de la nature qui n'a pour sa défense que ses petits bras blancs et nus ?

Je posais  ces questions tout en regardant, bouche bée, les parties du corps d’une jeune fille attachées à une corde qui parcourait la chambre (la scène de crime) .C’était sûrement un crime innovateur que le monde découvrait pour la première fois  .Vous pensez peut être que le fait de découper sa victime ne donne au meurtrier aucun signe d’unicité mais qu’en est il s’il n’y avait pas de sang ? C'était comme si on avait coupé un de ces mannequins sans âme qu'on trouve dans les boutiques et non pas un précieux corps humain.
Le pire lorsqu’on découvre un meurtre fait de façon chimérique c’est qu’on doit toujours s’attendre à ce que l’assassin attaque encore, il était alors nécessaire d’agir vite mais.. On manquait vraiment d’indices. Comment ce boucher  a-t-il fait pour s’approcher tellement de la perfection dite inexistante ? Son mobile ? Son identité ? .On était très loin de savoir les réponses étant donné qu’on ne disposait que d’hypothèses faibles .La piste d’un chirurgien était envisageable vu la manière précise avec laquelle le corps de la victime a été coupé mais la suivre état bien risqué et imprudent .Il est dur pour moi de l’avouer mais tout Scotland Yard attendait désespérément à ce moment là un autre meurtre dans le but désespéré de trouver une trace de cet assassin.

J’ai pris alors la route de ma maison prêt à sombrer dans une intrigue totale qui pourrait me guider à quelque chose de nouveau .Cependant, jamais dans mon cauchemar le plus horrible
je m’attendais à voir ce que j’ai vu en ouvrant la porte de ma chambre .La même scène de tout à l’heure se traçait cette fois dans ma propre demeure .Les morceaux d’un corps d’une fille attachés à un fil qui parcourait ma chambre .Avec le sang qui manquait j’étais sûr  que mon nouveau ami a fait le coup et que nos attentes d’un nouveau Serial Killer étaient bien placées .

Après un bon bout de temps pris pour retrouver le souffle, je commençais à examiner le corps  pour découvrir que c’était un mannequin , un mannequin de vrai cette fois .Je réfléchissais un peu pour arriver enfin à une seule conclusion ;c’était un message ,rien qu’un délicieux message délivré par un monstre pour me réveiller de mon sommeil qui a trop duré .

J’ai appelé vite l’agent en charge de l’enquête :
« Je crois bien avoir une idée ,lui ai-je lancé »

Cela me paraît très chargé, avec de ci de là quelques superficialités dans l'art de décrire une scène ou d'énoncer ses sentiments. Nous avons affaire ici à quelqu'un qui raconte ce qu'il a vécu, or le langage adopté ne me paraît pas naturel et les émotions qu'il tente de faire passer sonnent faux. Sans doute conviendrait-il - simple avis perso - de laisser de côté quelques détails pas forcément indispensables pour faire place à un ressenti plus marqué et jouant davantage la carte de la subtilité. Ou alors, faire tout l'inverse et adopter un ton clinique, implacable, qui décrit avec minutie et froideur ce qui est observé sur ladite scène de crime. Ici, on a affaire à un mélange pas tout le temps harmonieux de ces deux éléments, c'est un peu bancal, désolée.

Je suis assez d'accord avec Sahkti qui analyse finement. On ne sait pas où tu te situes ? Où veux-tu en venir ? J'ai la sensation que tu t'es essayé à un genre (le polar) que tu aimes bien sans doute et que le mimétisme t'a complétement occulté, toi. Décante, personnalise, etc... mais continue surtout !

Pour monsieur RAoul(et monsieur sakhti aussi ) ;merci pour le commentaire qui m'a sincerement poussé à continuer .Ensuite , vous avez raison : j'aime tellement le roman policier et je cherche à le maitriser (enfin lorsque je pense à écrire ce sont des idées d'un polar qui me viennent à l'esprit et pas autre chose) .Il me manque certaines choses pour plusieurs raisons (le francais qui est ma 2eme langue /le fait que je n'aime lire que les romans "thriller"/mon jeune âge :p/le peu d'encouragements que je reçois même ici ; ça ne me derange pas de recevoir des comm "négatifs" car ça m'aide beuacoup (mais :v ))