Soit

soit le pas

celui qui fait de toi

l'homme libre d'aimer

le chemin qui mène au loin

vers ton destin

 

soit parfois

les pas de ton ombre

quand elle t'enseigne

la sagesse d'écouter

le silence en aparté

 

soit souvent

entre tes pas démesurés

le promeneur ébahi

de l'odeur passagère

qui suggère

 

soit enfin

avec des pas approprié

le rempart au jugement

anonyme dans la nuit

respirant l'oubli

une belle surprise

Je plussoie !
belle surprise...
Je retiens :
soit souvent / entre tes pas démesurés / le promeneur ébahi / de l'odeur passagère / qui suggère

Un petit bémol, je ne comprends pas la chute :
soit enfin / avec des pas approprié / le rempart au jugement / anonyme dans la nuit / respirant l'oubli

il semble manquer un liant entre chaque vers de la strophe : avec des pas approprié ... le rempart au jugement ... anonyme dans la nuit

Si les pas s'appropriaient ce rempart au jugement, je comprendrais. Il s'approprient "enfin" comme pour signifier qu'il abolit "ce rempart".
Mais là les pas sont "appropriés", je les lis comme "intentionnés, voulus, posés tel que le sujet le désire".
Mais pour quoi faire ? "Soit enfin / avec des pas approprié(s) ..."

Bravo So-Back,
J'aime !

merci à vous deux

Pussicat, dans la dernière strophe mon idée était la suivante

soit enfin, avec des pas approprié ( comme un résumé de l'ensemble , s'approprier ses pas dans le sens de responsable de son destin

un rempart au jugement ( par rapport a la vindicte populaire

anonyme dans la nuit ( parce que la nuit est symbolique de détachement de la réalité

respirant l'oubli ( pour ne pas ressasser les contraintes existentielles qui nuisent aux relations