Proposition d’exercice : " Quatre lignes, quatre dictons "

Voici l’idée :

Créez quatre dictons (ou proverbes) originaux bien entendu, sur le thème que vous souhaitez.

Puis inscrivez-les sur quatre lignes bien séparées, en prenant soin de mettre une majuscule à chaque début de dicton afin que chacun des lecteurs puisse bien dissocier les dictons les uns des autres.

En effet, chaque dicton doit être autonome et doit pouvoir être lu et compris isolément.

CEPENDANT ! Dans la même veine qu’une compilation des phrases du jour, vous devrez faire en sorte de lier les quatre dictons de façon à ce qu’ils constituent un texte cohérent.

Donc, je résume : quatre lignes, quatre dictons indépendants, et cohésion du tout.

Je vous donne ici un exemple à partir de dictons que j’ai pêchés sur Internet :



Les paroles sont comme la toile d'araignée : pour l'homme habile, elles sont un abri mais, pour le maladroit, un piège,

Car les paroles sont comme des œufs ; à peine écloses, elles ont des ailes,

Et retentissent plus loin que le fusil.

On apprend à connaître ses propres défauts par la langue d'autrui.



Bon exo !

La soif est une pute, qui t'attend au comptoir,avec des arguments

La Pute a bon dos, assise sur un tabouret , l'argent se fout de la santé

La santé en prison passe par le savon, mais faut pas chuter

C'est en chutant que la soif gagne, la pute engrange , la santé un con-dis-ment

à bon dos, belles fesses.

à belles fesses, belles promesses.

à belles promesses vaut bien une messe...

Mais que vaudrait la messe sans le confesse ?

autre version possible pour la dernière phrase :

aucune messe ne vaut confesse !

Ben, ça commence bien mais je ne sais pas s'il faut ouvrir un nouveau post à chaque fois comme on fait d'habitude ou si chacun poste ici. Faut voir avec modé.

Ici, c'est bien, vu la taille réduite des textes.

Pasque ici c'est la proposition d'exo.

Le toujours plus est une course ou personne n'a les mêmes chaussures

À chaque chaussure son pied, dit le chausseur sachant chaussé

Si on se lève du pied gauche, pourra-t-on au prendre son pied

L'important n'est ni la chaussure , ni le pied, mais la meilleure façon de marcher

le moins peut toujours plus que le plus

un sachet de chaussette vaut moins que deux dit Laura

grand pied vaut petit plaisir

à pied les courses ? marché vide bourses.

Quand le temps est incertain, l’humain pense à son destin

Destinée, voilà le leitmotiv d'une vie, ou le temps fuit

De temps à autre

Autre destin, autre dessein , la mort en aparté

quand la main prend son pied c'est qu'elle est bonne

fuite entre les doigts, temps de passoire

tant qu'il pleut de l'eau, c'est déjà bon signe

un coup de pouce au destin veut pas dire toute la main !

Facilité d’adaptation, laisse place à l’improvisation

Improviser rime avec créer

S'adapter pour ne pas sombrer

quand nécessité fait loi, faut s'adapter en improvisant

tomber n'est pas brûler

le feu au cuit n'est pas un signe d'intelligence

qui se développe n'est pas nyctalope

quand un pro vise, c'est l'amateur qui regarde.

Si le hasard a deux ailes, il est nécessaire d'apprendre à voler

Icare a voulu essayer, le hasard s'est échauffé , voler n'est pas jouer

Elle ne croit pas au hasard, elle a jouer ses repères

L'art et la manière sont les larrons de l'aléa hasard

L'argent n'a pas d'odeur,l'odeur imprègne l'argent

Quand l'argent manque, il n'y a point d'odeurs en cuisine

Souvent pour de l'argent , on fait sa propre cuisine

L'argent propre a l'odeur du travail bien fait

c'est celui qui dit , qui doit,

qui doit voir la paille dans l'œil du voisin, si ce n'est la poutre du sien

l'œil aux aguets n'est rien sans le partage

À paille humide cachot, aux jean-foutre la poutre

Écrire pour ne rien dire, ça vaut dix sous

Dix sous pour le dire, autant l'écrire

L'Oral c'est trachéal, viscéral, vital

S'exprimer va de pair avec l'art de le dire , de l'écrire

une hirondelle fait le printemps

un printemps sans hirondelles est-ce l'automne

en automne les couleurs rouillent, dans l'attente de l'hiver

l'hiver fortifie, l'été ramollît

On est toujours le nègre de quelqu'un.
Qui veut grimper plus haut doit soigner les échelles.
La table est dressée, apportez la soupe.
Que vaut la soupe si le pain manque.

À cheval donné, le jockey n’a pas forcement course gagnée »

À saute-mouton c’est l'ovin qui me donne faim

A priori, c'est la vache qui rit, l'alibi

À caractère de cochon, c'est la truie qui change de port

So-Back a écrit:À caractère de cochon, c'est la truie qui change de port

je le trouve excellent, mais j'opterais bien pour une forme un peu plus resserrée: Caractère de cochon, la truie change de port

ok pour ta suggestion

merci de participer

À l'unisson, le son fait l'âne

À l'âne le la de la chanson

À la chanson l'ersatz de sons

À son émit brait l'âne

A bon entendeur, porc salut
A bon port, franco d'emballage
A pore bouchée, peau grasse
Apport minimum , emprunt maximum

Je te sens en verve So-back, j'aime beaucoup le dernier !

merci , oui çà m'amuse

À bouche que veux-tu, baisers volés
À baiser chaste, vertu revêtue
À baiser amical, minimum syndical
À réclamer un baiser, espoir suscité

Un Etienne valant mieux que deux Laura
Et une blanche valant deux noires
Que vaut s'il n'est plus là le chat grisé dans ma gorge noire,
Deux souris blanches y danseront elles mieux qu'un rat ?

A temps imparti, fini parti
Au temps suspend ton vol
A vol, vol-au-vent
Au vent mauvais, temps imparfait

Qui va par ici va par là ;
Là est le commencement, là est la fin ;
La fin justifie le moyen ;
Le moyen se meurt quand arrive la fin.

PARTICIPATION SCORE :

So-Back : 16
Fred : 5
Pcp : 5
Annie : 2
Sahkti : 1
Rebecca : 1


Note du MDC : peut mieux faire.

Si un chien mord, c'est qu'il a faim.

Ventre vide n'a pas d'odeur.

Senteurs de fromage vont souvent de pair avec les pieds.

Un chien qui lèche des orteils est un chien affamé.

très bon shakti, l'association fromages pieds

Courir a sa perte, finir inerte
Perte et profit, adieu Berthe
Berthe aux grands pieds, certes
Pieds et poings liés, offerte

Tant va la cruche à l'eau qu'elle a pas de shampooing, nan mais t'y crois toi ?
C'est comme si t'es une fille et t'as pas de cheveux, nan mais allo quoi
C'est comme si Gaston entendait le téléphon comme si Ducroc oubliait qu'il se décarcasse
C'est comme si y avait plein de dents dans la bouche à Jean, mais qu'à la fin elles se cassent

Tant va la cruche à l'eau qu'elle a pas de shampooing, nan mais t'y crois toi ?
C'est comme si t'es une fille et t'as pas de cheveux, nan mais allo quoi
C'est comme si Gaston entendait le téléphon comme si Ducroc oubliait qu'il se décarcasse
C'est comme si y avait plein de dents dans la bouche à Jean, mais qu'à la fin elles se cassent

euh c'est comme si y'avait eu une erreur de manip

Auberge espagnole, Sancho pensa
Avoir la cote, l'âne sans bât
Peu ou prou, pipi de chat
Chat échaudé, bonnet d'âne

Pascal-Claude Perrault a écrit:Voici l’idée :

Créez quatre dictons (ou proverbes) originaux bien entendu, sur le thème que vous souhaitez.

Puis inscrivez-les sur quatre lignes bien séparées, en prenant soin de mettre une majuscule à chaque début de dicton afin que chacun des lecteurs puisse bien dissocier les dictons les uns des autres.

En effet, chaque dicton doit être autonome et doit pouvoir être lu et compris isolément.

CEPENDANT ! Dans la même veine qu’une compilation des phrases du jour, vous devrez faire en sorte de lier les quatre dictons de façon à ce qu’ils constituent un texte cohérent.

Donc, je résume : quatre lignes, quatre dictons indépendants, et cohésion du tout.

Je vous donne ici un exemple à partir de dictons que j’ai pêchés sur Internet :



Les paroles sont comme la toile d'araignée : pour l'homme habile, elles sont un abri mais, pour le maladroit, un piège,

Car les paroles sont comme des œufs ; à peine écloses, elles ont des ailes,

Et retentissent plus loin que le fusil.

On apprend à connaître ses propres défauts par la langue d'autrui.



Bon exo !

Je veux bien jouer à ton jeu Pascal mais ton 3e diction n'en est pas un, c'est une extension-suite du 2e, c'est un vers : Et retentissent plus loin que le fusil.

Où est le diction ?

A compromis, chose due
A concession, deux parties liées
La concussion brise le lien
A la conquête nul n'est tenu

So-Back et Fred sont de vraies mitraillettes, tout feu tout flamme ! et c'est bon en plus... pas facile ce jeu,