EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Contraintes :
1/Placer les mots suivants :
autobus
voyager
Gaston Lagaffe
Une louche
Criquet
2/Ambiance :
Gémeaux :
Vous serez à l’affût d’une proposition intéressante qui pourrait vous enchanter. Vous penserez voir décroché la timbale…
Sur la route de Rorschach
Elle voulait voir la montagne. Pensez un peu, elle était née au creux des vagues, celles du nord, les grises ourlées d’écume qui deux fois par jour venaient baver au bord des dunes.
Il lui semblait qu’en prenant de l’altitude, sa vie serait plus légère. Surtout que la poisse ne lui collerait plus à la peau comme le sable au visage lors des ses longues promenades sur la grève à ramasser du bois flotté pour ses sculptures.
Oui il lui fallait y aller là haut, arrêter de marcher plat, troquer embruns contre longues goulées d’air vif, cuisse-tax contre tire-fesses, mouette contre lagopède.
Elle repoussa une mèche brune qui lui zébrait le front pendant que penchée sur ses morceaux de bois secs et blanchis, elle tentait de les assembler en une figure qu’elle jugea finalement inquiétante et un peu louche avant de tout laisser tomber. L’assemblage se disloqua bruyamment. Se relevant, elle lui trouva des airs de tâches de Rorschach. On jurerait des criquets siamois. Rorschach devait sûrement être du signe des gémeaux, elle se dit.
S’attablant alors devant une tasse d’eau chaude , elle y balança une petit sachet de tulle, un peu comme un pendule aromatisé jasmin. Si le petit sachet faisait des cercles au bout du fil, elle réfléchirait encore un peu avant de prendre l’autobus, elle pensa. Si il s’agitait linéairement, elle filerait d’un trait.
On frappa. Elle quitta son banc comme on descend de cheval et galopa un pied dans une botte de caoutchouc, l’autre en chaussette, vers les coups qui martelaient à nouveau le vert et blanc de sa porte. Le type ressemblait à Gaston Lagaffe. Le duffle-coat sans doute. La corne des boutons lui fit repenser aux cornes des vaches d’Hérens. C’est à peine si elle l’entendit lui demander si elle était bien Vérone Tuin, la sculptrice, que déjà elle lui proposait un thé. Volontiers il dit tandis que ses yeux bleu soleil caressait un à un les entrelacs veinés et délavés qui colonisaient l’unique pièce de cette ancienne maison de pêcheur agrippée à la dune. Il ne les avait toujours pas quittés du regard alors même qu’il retirait à son tour de l’eau chaude le petit sachet destin. Verone était hypnotisée par son balancement rectiligne, plein sud-est.
- Monsieur, c’est loin la montagne ?
Alors il la regarda enfin, c’est chez moi qu’il répondit.
- Alors j’attendrai que vous ayez bu votre thé et nous irons.
1/Placer les mots suivants :
autobus
voyager
Gaston Lagaffe
Une louche
Criquet
2/Ambiance :
Gémeaux :
Vous serez à l’affût d’une proposition intéressante qui pourrait vous enchanter. Vous penserez voir décroché la timbale…
Sur la route de Rorschach
Elle voulait voir la montagne. Pensez un peu, elle était née au creux des vagues, celles du nord, les grises ourlées d’écume qui deux fois par jour venaient baver au bord des dunes.
Il lui semblait qu’en prenant de l’altitude, sa vie serait plus légère. Surtout que la poisse ne lui collerait plus à la peau comme le sable au visage lors des ses longues promenades sur la grève à ramasser du bois flotté pour ses sculptures.
Oui il lui fallait y aller là haut, arrêter de marcher plat, troquer embruns contre longues goulées d’air vif, cuisse-tax contre tire-fesses, mouette contre lagopède.
Elle repoussa une mèche brune qui lui zébrait le front pendant que penchée sur ses morceaux de bois secs et blanchis, elle tentait de les assembler en une figure qu’elle jugea finalement inquiétante et un peu louche avant de tout laisser tomber. L’assemblage se disloqua bruyamment. Se relevant, elle lui trouva des airs de tâches de Rorschach. On jurerait des criquets siamois. Rorschach devait sûrement être du signe des gémeaux, elle se dit.
S’attablant alors devant une tasse d’eau chaude , elle y balança une petit sachet de tulle, un peu comme un pendule aromatisé jasmin. Si le petit sachet faisait des cercles au bout du fil, elle réfléchirait encore un peu avant de prendre l’autobus, elle pensa. Si il s’agitait linéairement, elle filerait d’un trait.
On frappa. Elle quitta son banc comme on descend de cheval et galopa un pied dans une botte de caoutchouc, l’autre en chaussette, vers les coups qui martelaient à nouveau le vert et blanc de sa porte. Le type ressemblait à Gaston Lagaffe. Le duffle-coat sans doute. La corne des boutons lui fit repenser aux cornes des vaches d’Hérens. C’est à peine si elle l’entendit lui demander si elle était bien Vérone Tuin, la sculptrice, que déjà elle lui proposait un thé. Volontiers il dit tandis que ses yeux bleu soleil caressait un à un les entrelacs veinés et délavés qui colonisaient l’unique pièce de cette ancienne maison de pêcheur agrippée à la dune. Il ne les avait toujours pas quittés du regard alors même qu’il retirait à son tour de l’eau chaude le petit sachet destin. Verone était hypnotisée par son balancement rectiligne, plein sud-est.
- Monsieur, c’est loin la montagne ?
Alors il la regarda enfin, c’est chez moi qu’il répondit.
- Alors j’attendrai que vous ayez bu votre thé et nous irons.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Poissons Violents (comptine)
Dans l’autobus
Dans l’autobaffe
J’ai rencontrus
Gaston Lagaffe
Mon horoscope
Mon horoscaphe
Etait plus myope
Qu’un hagiographe
Pour les Poissons
Dans leur carafe
Pas de frissons
Rien que des baffes
Rien que du louche
Style télégraphe
Vaut mieux qu’tu t’couches
Me dit Lagaffe
Passe ton briquet
Que j’tire une taffe
V’là mon criquet
Mon vieux Lagaffe
Moi je voyage
En batyscaphe
Poisson volage
Au bout d’une gaffe
Au terminus
Pas d’épitaphe
Rien que l’rictus
Du cher Lagaffe
Et M’oiselle Jeanne
Qui se dégrafe
J’en suis morgane
Mais c’est pour Lagaffe…
Gobaffe
Dans l’autobus
Dans l’autobaffe
J’ai rencontrus
Gaston Lagaffe
Mon horoscope
Mon horoscaphe
Etait plus myope
Qu’un hagiographe
Pour les Poissons
Dans leur carafe
Pas de frissons
Rien que des baffes
Rien que du louche
Style télégraphe
Vaut mieux qu’tu t’couches
Me dit Lagaffe
Passe ton briquet
Que j’tire une taffe
V’là mon criquet
Mon vieux Lagaffe
Moi je voyage
En batyscaphe
Poisson volage
Au bout d’une gaffe
Au terminus
Pas d’épitaphe
Rien que l’rictus
Du cher Lagaffe
Et M’oiselle Jeanne
Qui se dégrafe
J’en suis morgane
Mais c’est pour Lagaffe…
Gobaffe
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Elle est forte celle-ci ! Je suis sûr d'avoir lu du Yali comme je suis certain d'avoir posté un 2ème texte incluant les contraintes oubiées dans le premier !!
Sahkti, qu'est-ce que t'as fait encore ? C'est le toast au nouveau contrat qui t'a fait déraper ?? :-))))
Balance : Vous allez devoir prendre une difficile décision à la suite d’une avance alléchante. Prenez un temps de réflexion suffisant
PILE OU PILE
J’en connais un qui est mort à ce petit jeu. Buridan il s’appelait. C’était pas un criquet de Provence, c’était le petit âne de Daudet. Je crois bien qu’il s’est laissé crever de ne pas savoir choisir entre boire et manger alors qu’il mourait d’envie des deux. Ben il est vraiment mort. Et c’est ce qui risque de m’arriver. Quoique… Moi j’aurais choisi boire, dans n’importe quel cas je choisis boire, une évidence.
Mais là c’est pas de ça que je veux parler. Non. Là on m’a dit :
- « Maintenant que tu l’as ton diplôme et que les vacances sont finies, Amédée, il va falloir choisir. Ta mère et moi on a épluché toutes les annonces, on a écrit partout. Pendant que toi tu faisais la crêpe sur la plage de La Baule. Alors voilà. Tu nous as dit que tu voulais voyager. Mais pas qu’il fasse trop froid et que ça parle pas trop étranger. On t’a trouvé deux trucs. Et pas n’importe quoi en plus ! Des missions en intérim, de 3 ans, déménagement payé et un retour métropole par an. Et pas en autobus ! Qu’est-ce que tu en dis, hein ? »
- « Chic ! Mais où et pour quoi faire ? »
- « Un poste à Bourail, sur la Grande Terre, tu sais… Nouméa… Trois ans Animateur et Moniteur spécialisé Tir à l’arc. Possibilité de CDI. 13 mois à SMIC + 25 % »
- « Et ? »
- « Ou Guide Touristique à Basse-Terre… tu sais.. Pointe-à-Pitre. Pareil pour les conditions. Y a rien de louche. »
J’en suis resté coi.
Baba.
Au rhum, ça va de soi.
J’ai dit :
- « Papa, maman, vous me foutez dans la merde ! Vous le savez quand même ! Vous le savez que je suis Balance, ascendant Fléau, au 1er décan de l’Indécision et dans la 2ème maison de l’Incertitude ! Vous le savez que je sais pas me décider ! Pourquoi vous m’avez pas annoncé direct : tu prends l’avion dimanche prochain pour Saint-Domingue ?! »
- …
Pas de réponse, Deux paires d’yeux ronds d’étonnement et de reproche.
Je les comprends, cela dit.
Avoir un fils aussi indécis, torturé, aussi mou que Gaston Lagaffe et si relax quant à son avenir, à leur place je me serais depuis longtemps mis un pied aux fesses et vogue la galère !
J’ai sorti une pièce de 10 cents, l’ai fait sauter d’une pichenette et la face me retombant bien a plat dans la paume m’a fait apparaître à l’évidence la réponse que j’attendais : ce serait la Guadeloupe, Basse-Terre et Grande-Terre, la Soufrière, les chutes du Carbet, les bananes et la canne, le rhum et les langoustes.
Tant pis.
Je suis sûr que je sais pas ce que je perds, mais tant pis.
Alea et cætera…
Sahkti, qu'est-ce que t'as fait encore ? C'est le toast au nouveau contrat qui t'a fait déraper ?? :-))))
Balance : Vous allez devoir prendre une difficile décision à la suite d’une avance alléchante. Prenez un temps de réflexion suffisant
PILE OU PILE
J’en connais un qui est mort à ce petit jeu. Buridan il s’appelait. C’était pas un criquet de Provence, c’était le petit âne de Daudet. Je crois bien qu’il s’est laissé crever de ne pas savoir choisir entre boire et manger alors qu’il mourait d’envie des deux. Ben il est vraiment mort. Et c’est ce qui risque de m’arriver. Quoique… Moi j’aurais choisi boire, dans n’importe quel cas je choisis boire, une évidence.
Mais là c’est pas de ça que je veux parler. Non. Là on m’a dit :
- « Maintenant que tu l’as ton diplôme et que les vacances sont finies, Amédée, il va falloir choisir. Ta mère et moi on a épluché toutes les annonces, on a écrit partout. Pendant que toi tu faisais la crêpe sur la plage de La Baule. Alors voilà. Tu nous as dit que tu voulais voyager. Mais pas qu’il fasse trop froid et que ça parle pas trop étranger. On t’a trouvé deux trucs. Et pas n’importe quoi en plus ! Des missions en intérim, de 3 ans, déménagement payé et un retour métropole par an. Et pas en autobus ! Qu’est-ce que tu en dis, hein ? »
- « Chic ! Mais où et pour quoi faire ? »
- « Un poste à Bourail, sur la Grande Terre, tu sais… Nouméa… Trois ans Animateur et Moniteur spécialisé Tir à l’arc. Possibilité de CDI. 13 mois à SMIC + 25 % »
- « Et ? »
- « Ou Guide Touristique à Basse-Terre… tu sais.. Pointe-à-Pitre. Pareil pour les conditions. Y a rien de louche. »
J’en suis resté coi.
Baba.
Au rhum, ça va de soi.
J’ai dit :
- « Papa, maman, vous me foutez dans la merde ! Vous le savez quand même ! Vous le savez que je suis Balance, ascendant Fléau, au 1er décan de l’Indécision et dans la 2ème maison de l’Incertitude ! Vous le savez que je sais pas me décider ! Pourquoi vous m’avez pas annoncé direct : tu prends l’avion dimanche prochain pour Saint-Domingue ?! »
- …
Pas de réponse, Deux paires d’yeux ronds d’étonnement et de reproche.
Je les comprends, cela dit.
Avoir un fils aussi indécis, torturé, aussi mou que Gaston Lagaffe et si relax quant à son avenir, à leur place je me serais depuis longtemps mis un pied aux fesses et vogue la galère !
J’ai sorti une pièce de 10 cents, l’ai fait sauter d’une pichenette et la face me retombant bien a plat dans la paume m’a fait apparaître à l’évidence la réponse que j’attendais : ce serait la Guadeloupe, Basse-Terre et Grande-Terre, la Soufrière, les chutes du Carbet, les bananes et la canne, le rhum et les langoustes.
Tant pis.
Je suis sûr que je sais pas ce que je perds, mais tant pis.
Alea et cætera…
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
8 : Scorpion : Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions…
-Mais c’est quoi ce vacarme dans la cuisine, tu fais quoi chérie dans cette tenue ?
-T'as reconnu ma tenue ! ça flashe non ?
-Attends t’es pas bien, c’est quoi cette tenue de foot ? et qu’est-ce que tu fais dans la cuisine ?
-C’est la tenue des éléphants. Tu sais ! l’équipe nationale ivoirienne.
-Non, mais tu débloques ? et c’est quoi cette odeur de pourriture ?
-Pas de panique je vais t’expliquer. Gérard Gili vient d’être nommé sélectionneur de l’équipe de foot ivoirienne, c’est génial non ? Et là, dans la marmite je prépare la mixture que j’appliquerai sur mon maillot pour leur porter bonheur à la CAN. Un gri-gri en quelque sorte.
-La CAN mais c’est quoi ça encore ?
-Passe-moi la petite boite, faut que je mette la touche finale à ma potion !
-Mais c’est du n’importe quoi ton idée ? t'as vu ton psy aujourd’hui ?
-Non j’ai annulé, je suis trop excité à l’idée de participer à ma façon à la Coupe d’Afrique des Nations.
-Ca tourne pas rond chez toi. Je vais te faire ta piqûre.
-Mais non c’est pas le moment, et passe-moi la boite s’il te plait.
-Y’a quoi dans cette boite ?
-Donne, MAIS NON NE L’OUVRE PAS !
-Ah !!! c’est quoi cette bête… mais fais quelque chose, ah !!! elle s’est fourrée dans mes bigoudis, saloperie de bestiole.
-Panique pas, elle est inoffensive, mais arrête de secouer ta tête comme ça, comment veux-tu que je l’attrape, mais pose cette louche, tu ne vas pas la tuer quand même. C’est bon je l’ai, bouge plus. Voilà ! Du calme mon petit Gaston Lagaffe.
-En plus tu lui as donné un nom. Je vais te faire ta piqûre tout de suite, c’en est trop !
-C’est le nom que m’a donné le vendeur ivoirien, c’est une variété de Criquet très recherchée, il a voyagé huit jours en autobus pour finir sur le marché de Rungis. Et hop dans la marmite ! AÏE !!! c’était quoi ?
-Ta piqûre idiot, et j’ai mis la dose d’éléphant comme ça je participerai à ma façon à la CAN.
Le sorcier blanc
-Mais c’est quoi ce vacarme dans la cuisine, tu fais quoi chérie dans cette tenue ?
-T'as reconnu ma tenue ! ça flashe non ?
-Attends t’es pas bien, c’est quoi cette tenue de foot ? et qu’est-ce que tu fais dans la cuisine ?
-C’est la tenue des éléphants. Tu sais ! l’équipe nationale ivoirienne.
-Non, mais tu débloques ? et c’est quoi cette odeur de pourriture ?
-Pas de panique je vais t’expliquer. Gérard Gili vient d’être nommé sélectionneur de l’équipe de foot ivoirienne, c’est génial non ? Et là, dans la marmite je prépare la mixture que j’appliquerai sur mon maillot pour leur porter bonheur à la CAN. Un gri-gri en quelque sorte.
-La CAN mais c’est quoi ça encore ?
-Passe-moi la petite boite, faut que je mette la touche finale à ma potion !
-Mais c’est du n’importe quoi ton idée ? t'as vu ton psy aujourd’hui ?
-Non j’ai annulé, je suis trop excité à l’idée de participer à ma façon à la Coupe d’Afrique des Nations.
-Ca tourne pas rond chez toi. Je vais te faire ta piqûre.
-Mais non c’est pas le moment, et passe-moi la boite s’il te plait.
-Y’a quoi dans cette boite ?
-Donne, MAIS NON NE L’OUVRE PAS !
-Ah !!! c’est quoi cette bête… mais fais quelque chose, ah !!! elle s’est fourrée dans mes bigoudis, saloperie de bestiole.
-Panique pas, elle est inoffensive, mais arrête de secouer ta tête comme ça, comment veux-tu que je l’attrape, mais pose cette louche, tu ne vas pas la tuer quand même. C’est bon je l’ai, bouge plus. Voilà ! Du calme mon petit Gaston Lagaffe.
-En plus tu lui as donné un nom. Je vais te faire ta piqûre tout de suite, c’en est trop !
-C’est le nom que m’a donné le vendeur ivoirien, c’est une variété de Criquet très recherchée, il a voyagé huit jours en autobus pour finir sur le marché de Rungis. Et hop dans la marmite ! AÏE !!! c’était quoi ?
-Ta piqûre idiot, et j’ai mis la dose d’éléphant comme ça je participerai à ma façon à la CAN.
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Sahkti : "se laisser caresser l'élastique de la culotte" mais où vas tu les chercher ? ;-))) jouissif comme tout, j'ai adoré.
Mentor : pfff tellement prise par l'histoire 1 j'avais même pas vu que t'avais zappé les contraintes mots. Un Amédée nouveau qui m'a agréablement surprise, texte intelligent.
Numéri : dommage pour les fautes d'ortho un peu grosses mais c'est bien enlevé, du rythme, bien pensé, me suis amusée
Mentor : pfff tellement prise par l'histoire 1 j'avais même pas vu que t'avais zappé les contraintes mots. Un Amédée nouveau qui m'a agréablement surprise, texte intelligent.
Numéri : dommage pour les fautes d'ortho un peu grosses mais c'est bien enlevé, du rythme, bien pensé, me suis amusée
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Scorpion : Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions…
J’aurais aimé être légère, insouciante. Avoir encore cette nonchalance, ce côté « on verra bien ». Pouvoir ne pas penser à demain. «Demain est un autre jour ». Bien sûr… !
Et puis ce sourire. Celui qui dit « Je suis ton ami ». Ce sourire qui montre toutes les dents, y compris celle du bas, et de façon complètement sincère.
Et aussi, les cheveux… Ceux qui ont des boucles qui rebondissent de façon harmonieuse, qui flottent dans le vent, même quand il n’y en a pas…
Avoir le teint frais, le même qu’une petite fille qui vient de trottiner…
Si je pouvais être douée, sûre de moi. Je suis tellement intimidée ou impressionnée que je fais n’importe quoi. Le café renversé, la photocopieuse bourrée, la boite à lettre bloquée, un disque de la nuque coincé, une réservation au restaurant décommandée. La liste pourrait être longue. Je suis Gaston Lagaffe.
C’est comme ça que m’appelle ma mère, quand ce n’est pas Fanfan.
Je ne sais jamais quoi faire de moi. Toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Pas de chance. Miss Gaff’. Miss Poisse.
Aussi intelligente qu’une poule qui a trouvé un couteau. Aussi douée qu’une louche qui fait une mayonnaise…
Pourtant, je ne suis pas trop moche, juste quelconque. Celle qu’on ne voit pas.
D’ailleurs, sur les photos de classe, je suis systématiquement mal placée. Derrière un trop grand, à côté d’une trop belle…
Ma mère me dit que je suis l’énigme de l’horoscope. Je suis Scorpion. Née un 16 novembre.
Elle me dit que pour un Scorpion, je suis plutôt quelqu’un de faible.
Je ne sais pas. Probablement.
Mais je préfère ne pas lire ces âneries. Ce qu’ils écrivent pour les Scorpions, de toutes façons, cela ne m’arrive pas : « Vous allez entreprendre de grands voyages… »
En dehors du trajet quotidien que je fais en autobus pour aller travailler, je n’ai jamais pris l’avion. Et le seul grand voyage que j’ai fait, c’était en classe de 5°, en Angleterre.
Ma mère me dit que le jour de ma naissance, elle a entendu des criquets. Je suis née à Lille, en plein mois de novembre. Il ne faisait pas particulièrement beau.
Pour elle, cela n’a rien à voir avec une fatigue d’accouchement, avec un délire ou un drôle de bruit. Non, elle a entendu des criquets ! Ce qui fait que je ne suis pas un vrai Scorpion, selon elle. Je serai un Scorpion –Criquet…
Les criquets sont des sales bestioles aussi dangereuses et ravageuses que le Scorpion.
Moi pas…
Je préfère laisser ma mère penser ce qu’elle pense. C’est une de ces femmes révolutionnaires de mai 68 ; autonome, belle et qui a toujours raison…
Hier, je n’ai pas lu mon horoscope, comme tous les jours.
J’ai déjeuné, comme je le fais souvent le dimanche midi, chez ma mère. Il y avait une vieille tante à elle, et un couple de cousins éloignés.
Ils parlaient de tout, de rien, de la pluie, du beau temps, en évitant soigneusement les sujets fâcheux.
Ils ont fini par parler de l’horoscope. Ma mère leur a annoncé fièrement, comme-ci je venais d’être reçu à l’Ecole Centrale : « Fanfan est Scorpion-criquet ! ». Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je lui ai dit que si j’étais aussi confiante qu’une serpillière, aussi belle qu’un dessous de bras et aussi adroite qu’une massue, c’était de sa faute à elle. Elle, la parfaite, la belle, la douée, la tout… LA MERE !
Et j’ai claqué la porte.
Je suis rentrée à pieds, sous la pluie. Quel soulagement… !
En arrivant chez moi, le voyant rouge du répondeur clignotait. Après le Bip, ma mère me disait que vraiment, mais vraiment, je n’avais aucun sens de l’humour…
Dans la soirée, j’ai commencé à préparer une soupe.
J’ai pris une page du journal pour y mettre les épluchures. C’était celle de l’horoscope. Il était écrit :
« Scorpion : Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions… »
Scorpion
J’aurais aimé être légère, insouciante. Avoir encore cette nonchalance, ce côté « on verra bien ». Pouvoir ne pas penser à demain. «Demain est un autre jour ». Bien sûr… !
Et puis ce sourire. Celui qui dit « Je suis ton ami ». Ce sourire qui montre toutes les dents, y compris celle du bas, et de façon complètement sincère.
Et aussi, les cheveux… Ceux qui ont des boucles qui rebondissent de façon harmonieuse, qui flottent dans le vent, même quand il n’y en a pas…
Avoir le teint frais, le même qu’une petite fille qui vient de trottiner…
Si je pouvais être douée, sûre de moi. Je suis tellement intimidée ou impressionnée que je fais n’importe quoi. Le café renversé, la photocopieuse bourrée, la boite à lettre bloquée, un disque de la nuque coincé, une réservation au restaurant décommandée. La liste pourrait être longue. Je suis Gaston Lagaffe.
C’est comme ça que m’appelle ma mère, quand ce n’est pas Fanfan.
Je ne sais jamais quoi faire de moi. Toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Pas de chance. Miss Gaff’. Miss Poisse.
Aussi intelligente qu’une poule qui a trouvé un couteau. Aussi douée qu’une louche qui fait une mayonnaise…
Pourtant, je ne suis pas trop moche, juste quelconque. Celle qu’on ne voit pas.
D’ailleurs, sur les photos de classe, je suis systématiquement mal placée. Derrière un trop grand, à côté d’une trop belle…
Ma mère me dit que je suis l’énigme de l’horoscope. Je suis Scorpion. Née un 16 novembre.
Elle me dit que pour un Scorpion, je suis plutôt quelqu’un de faible.
Je ne sais pas. Probablement.
Mais je préfère ne pas lire ces âneries. Ce qu’ils écrivent pour les Scorpions, de toutes façons, cela ne m’arrive pas : « Vous allez entreprendre de grands voyages… »
En dehors du trajet quotidien que je fais en autobus pour aller travailler, je n’ai jamais pris l’avion. Et le seul grand voyage que j’ai fait, c’était en classe de 5°, en Angleterre.
Ma mère me dit que le jour de ma naissance, elle a entendu des criquets. Je suis née à Lille, en plein mois de novembre. Il ne faisait pas particulièrement beau.
Pour elle, cela n’a rien à voir avec une fatigue d’accouchement, avec un délire ou un drôle de bruit. Non, elle a entendu des criquets ! Ce qui fait que je ne suis pas un vrai Scorpion, selon elle. Je serai un Scorpion –Criquet…
Les criquets sont des sales bestioles aussi dangereuses et ravageuses que le Scorpion.
Moi pas…
Je préfère laisser ma mère penser ce qu’elle pense. C’est une de ces femmes révolutionnaires de mai 68 ; autonome, belle et qui a toujours raison…
Hier, je n’ai pas lu mon horoscope, comme tous les jours.
J’ai déjeuné, comme je le fais souvent le dimanche midi, chez ma mère. Il y avait une vieille tante à elle, et un couple de cousins éloignés.
Ils parlaient de tout, de rien, de la pluie, du beau temps, en évitant soigneusement les sujets fâcheux.
Ils ont fini par parler de l’horoscope. Ma mère leur a annoncé fièrement, comme-ci je venais d’être reçu à l’Ecole Centrale : « Fanfan est Scorpion-criquet ! ». Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je lui ai dit que si j’étais aussi confiante qu’une serpillière, aussi belle qu’un dessous de bras et aussi adroite qu’une massue, c’était de sa faute à elle. Elle, la parfaite, la belle, la douée, la tout… LA MERE !
Et j’ai claqué la porte.
Je suis rentrée à pieds, sous la pluie. Quel soulagement… !
En arrivant chez moi, le voyant rouge du répondeur clignotait. Après le Bip, ma mère me disait que vraiment, mais vraiment, je n’avais aucun sens de l’humour…
Dans la soirée, j’ai commencé à préparer une soupe.
J’ai pris une page du journal pour y mettre les épluchures. C’était celle de l’horoscope. Il était écrit :
« Scorpion : Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions… »
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Ha rien du tout, je le jure sur la tête de mon marsu et sur la mienne!!!mentor a écrit:Sahkti, qu'est-ce que t'as fait encore ? C'est le toast au nouveau contrat qui t'a fait déraper ?? :-))))
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Localisation : Suisse et Belgique
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Nina : Un style nouveau et agréable. Scorpion-criquet j'adore et je risque de m'en souvenir longtemps. Et toujours cette facilité et ce plaisir que l'on devine à raconter des histoires. Très chouette.
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Bon, je lis demain.
J'ai les yeux qui clignotent, les pieds gélés.
Par bonheur, les cauchemards se sont envolés, l'enfant dort enfin...
A plus tard...
J'ai les yeux qui clignotent, les pieds gélés.
Par bonheur, les cauchemards se sont envolés, l'enfant dort enfin...
A plus tard...
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Belle nuit Nina et merci pour cet exo live !
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Gobu : ça rime et c'est rythmé... comme une contine ! De jolies trouvailles.
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Promis, je serai plus claire la prochaine fois...
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Je vous commenterai demain...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
ninananere a écrit:Promis, je serai plus claire la prochaine fois...
No souci, on sait que c'est stressant quelque part ici ou là ;-)
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Bonne nuit.
Numériplume- Nombre de messages : 543
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
On attend qui encore ? Yali, Jonjon et Nechez qui a annoncé poster demain ? J'en oublie ?
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Sinon j'attends aussi le marchand de sable !
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
autobus, voyager, Gaston Lagaffe, Une louche et Criquet.
9 : Sagittaire : Une personne proche de vous qui vous déclare ses desseins paraît sincère. Vous êtes sceptique. La raison l’emporte
lundi
Nous avons fermé des yeux noirs un peu partout
emmenés en ce lieu-paysage, mais je couve
un feu qui ne cesse, ardent, assassin, douve
une veuve noire gît au long de mon cou qu'une
perle de sueur vient de fleurir, opportune
nous avons éclos des yeux mort-nés sur des clous.
et soudainement je crains le soir.
mais toi, tu somnoles.
Mardi
Nous avons cligné des yeux hagards beaux atouts
déchirés, immolés d'images et de la faim
de ceux qui ne dînent pas de ceux qui ne disent pas
nos cils noirs de glue lentement se sont éteints
devant le plasma qui crache les chocs et les fous,
j'ai débranché la machine à pleurs rectangle
Car certainement je crains de voir.
mais toi tu pleures.
Je te caresse donc.
tu me souris alors, j'ai gagné un peu sur le vide.
Je voudrais me casser si loin dans tes commissures quand tu es belle comme ça.
Mercredi
Nous avons froissé nos yeux épars sur la mi-nuit
questionné les lampes au tungstène, filaments
tortueux des fils torturés de par-delà
juste à côté, juste leurs douleurs me touchent
farandole maudite pour moi l'ange à reflets bleus
ailes arrachées je tombe en spirale, ébahi
je ne chante plus du tout quand le monde me ment
de ses poches de sang, de sang vidé de bouches
je me disloque pour ne pas s'en arriver là :
la balle qui perce la peau qui perce la chair qui perce coeur qui volera encore.
la faim qui troue la peau qui troue la chair qui troue le coeur qui trouvera encore
la mort qui trouve la peau qui trouve la chair qui trouve le coeur qui volera encore
en éclats.
Je voudrais me casser si loin des moisissures mais tu me dis que la vie c'est comme ça.
Je ne suis que témoin impuissant
alors je t'aime d'un je t'aime lorsque ton regard s'en va en paix.
Un de moins dans le tumulte du monde
je me retrouve seul en cadence.
d'ange je passe à criquet, statut moins regardé
Jeudi
d'un coup d'un seul de mes cuisses, je danse avec
un solitaire de marbre
un solstice de nuit
les solives de la joie ne suffisent plus à empêcher les morts de pleuvoir
les souffrants de crier
le décomposé du monde fait mon corps tourbe
je saute à rebours dans du péroxyde de monde
puis
je crève et je m'échappe
dans l'ozone du sommeil aussi.
tué par mon temps
sauvé pour un temps
un moment.
vendredi
à peine l'éveil et j'ai vomi une rose des vents
parmi les débris, une rose des sables, fanée
le jour commence seul, commence étourdi
à peine l'éveil et le sang se fait nuit, d'avant
celui qu'on avait fuit, perles de morts à trachées
goutte à goutte déposé dans un désert aigri
anéanti.
constant
balayé, rayé.
rougeoyant, s'époumonant.
sablé, mouvant,
meurtri
vipérin.
Samedi
seule parmi les seules ta main s'est posée là
où l'aube a relancé sa furie céphalée
ta joue finit sel, éclusant mes souffrances
j'ai les nerfs en larmes qui se sont réfugiés là.
tu me berces dans ta douceur frêle,éclatée
si tu me lâches alors renaissent mes errances
inassouvies
souveraines
brutales, fractales
déchaînées, libérées
bicéphales, torrentielles
vivantes
vipérines.
frelatées.
et dans mes yeux je ne vois déjà plus que les tourments d'acide de Neptune
et dans tes mains je repose en paix si tu me touches encore
et dans mes mains je ne sens déjà vus que les sarments d'un boisseau de ciguë
et tu me donnes ton sein, antidote, je gémis moi qui hurlait.
le soleil nous trouve aux aguets, détruit, mais tu me maintiens à la vie,
de justesse.
tu me dis que tu sers à ça.
Dimanche
à peine lâché et j'ai détruit les choses du temps
sous les abris, une chose des sables, un enfant né
le jour commande seul, commande banni
à peine lâchée et la danse se fait froide si
tu t'écartes de plus d'un atome, telle affolée
je sombre indéfini à l'indéfiniment
seul
grelottant
enivré, brasier
tournoyant, suffocant
sauvé, mourant
écalé
ovipare
je bouffe ma propre chrysalide.
Lundi
capte-moi encore et/ou je n'aime plus l'homme
sauve-moi encore des averses drues qui tonnent
prends-moi dans tes limbes encore je t'en supplie,si
prends-moi encore dans tes cercles ovariens, ici
où je crèverai sans élytres là
sans que ton soleil me chauffe
sans que je lute les brumes
désemparé
dés amplifié
destitué
seulement
Mardi
Hôte des misères noires pour journées blanches.
Celles ou la terreur me parle si fort que nulle pluie ne lave
nul temps ne retient
nul avenir n'attend
et sans toi je ne que rêverai
de la vie vipère
de la vie venin
de la vie linceul
de la vie desquamée,
joie muée.
Mercredi
En surveillant sa survie l'homme a déployé son ombre
C'est elle qui s'étend sur mes tempes en trombe.
alors, solitaire du sombre ou solidaire du monde je n'y échappe.
il me reste toi et ton amour, je m'y échappe
avant que le monde ne nous décapite.
je, détaché des chairs
tu, détachée des chers
nous, déteints de la joie
oui, détruits sans bruit, on s'aime encore hein dis ?
j'aimerais me casser si loin dans cet amour, tu me dis qu'il est fait pour ça.
Alors je m'exécute:
Jeudi ne sentira pas l'encre car je serais en toi jusqu'au vendredi inclus.
déjà ça de pris:
Je ne vais pas passer ma vie à la passer.
Elle s'en ira un samedi ou un dimanche.
Vers le nord, vers le diable ou bien mon cul.
Les pieds devant on ne compte plus les vers qui rongent
les eaux blanchies des os de tous les temps
les os salis de tous les maux
les maux sortis de tous les mots
Je me ferai poète à la con juste comme ça cinq minute avant de partir, à l'écrit
comme un merci
pour toi qui l'es à la vie
je reviendrai à la raison, froid, tard, par l'autobus d'un Simoun
je t'en remettrai une louche
de mots comme ça qui t'attristent ou qui te ravissent
je me choisirai un nom d'auteur tiens :
Gastaffe Lagon
un nom de voyage juste comme ça
assez souriant pour t'arracher
cinq minutes de plus
putain ce que tu es belle comme ça
cinq années de plus
putain ce que tu es belle comme ça
cinq vies et même plus.
J'ai changé d'avis et
que le monde crève sans nous.
Depuis le temps que tu me répètes ça.
....
9 : Sagittaire : Une personne proche de vous qui vous déclare ses desseins paraît sincère. Vous êtes sceptique. La raison l’emporte
De six à sept,le journal des aubes incomplètes est un sable mouvant.
lundi
Nous avons fermé des yeux noirs un peu partout
emmenés en ce lieu-paysage, mais je couve
un feu qui ne cesse, ardent, assassin, douve
une veuve noire gît au long de mon cou qu'une
perle de sueur vient de fleurir, opportune
nous avons éclos des yeux mort-nés sur des clous.
et soudainement je crains le soir.
mais toi, tu somnoles.
Mardi
Nous avons cligné des yeux hagards beaux atouts
déchirés, immolés d'images et de la faim
de ceux qui ne dînent pas de ceux qui ne disent pas
nos cils noirs de glue lentement se sont éteints
devant le plasma qui crache les chocs et les fous,
j'ai débranché la machine à pleurs rectangle
Car certainement je crains de voir.
mais toi tu pleures.
Je te caresse donc.
tu me souris alors, j'ai gagné un peu sur le vide.
Je voudrais me casser si loin dans tes commissures quand tu es belle comme ça.
Mercredi
Nous avons froissé nos yeux épars sur la mi-nuit
questionné les lampes au tungstène, filaments
tortueux des fils torturés de par-delà
juste à côté, juste leurs douleurs me touchent
farandole maudite pour moi l'ange à reflets bleus
ailes arrachées je tombe en spirale, ébahi
je ne chante plus du tout quand le monde me ment
de ses poches de sang, de sang vidé de bouches
je me disloque pour ne pas s'en arriver là :
la balle qui perce la peau qui perce la chair qui perce coeur qui volera encore.
la faim qui troue la peau qui troue la chair qui troue le coeur qui trouvera encore
la mort qui trouve la peau qui trouve la chair qui trouve le coeur qui volera encore
en éclats.
Je voudrais me casser si loin des moisissures mais tu me dis que la vie c'est comme ça.
Je ne suis que témoin impuissant
alors je t'aime d'un je t'aime lorsque ton regard s'en va en paix.
Un de moins dans le tumulte du monde
je me retrouve seul en cadence.
d'ange je passe à criquet, statut moins regardé
Jeudi
d'un coup d'un seul de mes cuisses, je danse avec
un solitaire de marbre
un solstice de nuit
les solives de la joie ne suffisent plus à empêcher les morts de pleuvoir
les souffrants de crier
le décomposé du monde fait mon corps tourbe
je saute à rebours dans du péroxyde de monde
puis
je crève et je m'échappe
dans l'ozone du sommeil aussi.
tué par mon temps
sauvé pour un temps
un moment.
vendredi
à peine l'éveil et j'ai vomi une rose des vents
parmi les débris, une rose des sables, fanée
le jour commence seul, commence étourdi
à peine l'éveil et le sang se fait nuit, d'avant
celui qu'on avait fuit, perles de morts à trachées
goutte à goutte déposé dans un désert aigri
anéanti.
constant
balayé, rayé.
rougeoyant, s'époumonant.
sablé, mouvant,
meurtri
vipérin.
Samedi
seule parmi les seules ta main s'est posée là
où l'aube a relancé sa furie céphalée
ta joue finit sel, éclusant mes souffrances
j'ai les nerfs en larmes qui se sont réfugiés là.
tu me berces dans ta douceur frêle,éclatée
si tu me lâches alors renaissent mes errances
inassouvies
souveraines
brutales, fractales
déchaînées, libérées
bicéphales, torrentielles
vivantes
vipérines.
frelatées.
et dans mes yeux je ne vois déjà plus que les tourments d'acide de Neptune
et dans tes mains je repose en paix si tu me touches encore
et dans mes mains je ne sens déjà vus que les sarments d'un boisseau de ciguë
et tu me donnes ton sein, antidote, je gémis moi qui hurlait.
le soleil nous trouve aux aguets, détruit, mais tu me maintiens à la vie,
de justesse.
tu me dis que tu sers à ça.
Dimanche
à peine lâché et j'ai détruit les choses du temps
sous les abris, une chose des sables, un enfant né
le jour commande seul, commande banni
à peine lâchée et la danse se fait froide si
tu t'écartes de plus d'un atome, telle affolée
je sombre indéfini à l'indéfiniment
seul
grelottant
enivré, brasier
tournoyant, suffocant
sauvé, mourant
écalé
ovipare
je bouffe ma propre chrysalide.
Lundi
capte-moi encore et/ou je n'aime plus l'homme
sauve-moi encore des averses drues qui tonnent
prends-moi dans tes limbes encore je t'en supplie,si
prends-moi encore dans tes cercles ovariens, ici
où je crèverai sans élytres là
sans que ton soleil me chauffe
sans que je lute les brumes
désemparé
dés amplifié
destitué
seulement
Mardi
Hôte des misères noires pour journées blanches.
Celles ou la terreur me parle si fort que nulle pluie ne lave
nul temps ne retient
nul avenir n'attend
et sans toi je ne que rêverai
de la vie vipère
de la vie venin
de la vie linceul
de la vie desquamée,
joie muée.
Mercredi
En surveillant sa survie l'homme a déployé son ombre
C'est elle qui s'étend sur mes tempes en trombe.
alors, solitaire du sombre ou solidaire du monde je n'y échappe.
il me reste toi et ton amour, je m'y échappe
avant que le monde ne nous décapite.
je, détaché des chairs
tu, détachée des chers
nous, déteints de la joie
oui, détruits sans bruit, on s'aime encore hein dis ?
j'aimerais me casser si loin dans cet amour, tu me dis qu'il est fait pour ça.
Alors je m'exécute:
Jeudi ne sentira pas l'encre car je serais en toi jusqu'au vendredi inclus.
déjà ça de pris:
Je ne vais pas passer ma vie à la passer.
Elle s'en ira un samedi ou un dimanche.
Vers le nord, vers le diable ou bien mon cul.
Les pieds devant on ne compte plus les vers qui rongent
les eaux blanchies des os de tous les temps
les os salis de tous les maux
les maux sortis de tous les mots
Je me ferai poète à la con juste comme ça cinq minute avant de partir, à l'écrit
comme un merci
pour toi qui l'es à la vie
je reviendrai à la raison, froid, tard, par l'autobus d'un Simoun
je t'en remettrai une louche
de mots comme ça qui t'attristent ou qui te ravissent
je me choisirai un nom d'auteur tiens :
Gastaffe Lagon
un nom de voyage juste comme ça
assez souriant pour t'arracher
cinq minutes de plus
putain ce que tu es belle comme ça
cinq années de plus
putain ce que tu es belle comme ça
cinq vies et même plus.
J'ai changé d'avis et
que le monde crève sans nous.
Depuis le temps que tu me répètes ça.
....
Invité- Invité
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Nechez : peut mieux faire, nettement. Mais au moins j'ai compris ce que j'ai lu ;-)
Sahkti : quel cursus cette Cxxxa ! Elle sait y faire. Bien raconté sapristi !
Gobu : rien à voir avec tes grandes et belles tirades habituelles au vocabulaire riche, là tu t'es laissé aller à du léger, virevoltant et farfelu, c'est sympa
Zou : touchant, une très belle écriture toute en finesse, de très jolies expressions comme se lever du banc comme on descend d'un cheval. Bravo.
Numériplume : cocasse, dialogue effréné et déjanté, ça l'a fait rie, alors merci !
Ninananère : long et lourd monologue qui fait bien ressentir le mal-être de la fille, c'est donc très bien rendu et raconté. Oui, une belle narration. Pas mal du tout.
Et donc merci à la MC nouvelle, bravo aux participants, présents couchés et à venir
A la prochaine, le plus vite possible ! ;-)
Sahkti : quel cursus cette Cxxxa ! Elle sait y faire. Bien raconté sapristi !
Gobu : rien à voir avec tes grandes et belles tirades habituelles au vocabulaire riche, là tu t'es laissé aller à du léger, virevoltant et farfelu, c'est sympa
Zou : touchant, une très belle écriture toute en finesse, de très jolies expressions comme se lever du banc comme on descend d'un cheval. Bravo.
Numériplume : cocasse, dialogue effréné et déjanté, ça l'a fait rie, alors merci !
Ninananère : long et lourd monologue qui fait bien ressentir le mal-être de la fille, c'est donc très bien rendu et raconté. Oui, une belle narration. Pas mal du tout.
Et donc merci à la MC nouvelle, bravo aux participants, présents couchés et à venir
A la prochaine, le plus vite possible ! ;-)
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Panda : Quelle performance. Ce texte, je l'ai trouvé magnifique. Puissance évocatrice de tes mots. Bravo et encore bravo. Lu tout ça d'un trait et on n'en sort pas pareil ;-)
Zou- Nombre de messages : 5470
Age : 62
Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Je lis les comm de Mentor. Mais où est donc passé le texte de Nechez ?
Par contre en relisant pour le retrouver, ce que je n'ai pas réussi à faire, suis tombée sur la "contribution" de socque, discrète à tout le moins ! C'est vrai qu'on n' avait pas imopsé un nombre de signes minimum et donc tu ne perds rien pour attendre socque. Je suis restée un peu sur ma faim tu le comprendras.
désolé, c'est socque, j'ai confondu avec Nechez, d'où ma remarque (désobligeante ?). La précipitation ;-) - Mentor
Par contre en relisant pour le retrouver, ce que je n'ai pas réussi à faire, suis tombée sur la "contribution" de socque, discrète à tout le moins ! C'est vrai qu'on n' avait pas imopsé un nombre de signes minimum et donc tu ne perds rien pour attendre socque. Je suis restée un peu sur ma faim tu le comprendras.
désolé, c'est socque, j'ai confondu avec Nechez, d'où ma remarque (désobligeante ?). La précipitation ;-) - Mentor
Zou- Nombre de messages : 5470
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Localisation : Poupée nageuse n°165, Bergamini, Italie, 1950-1960
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Et bien j'y vais aussi. Merci encore Nina et belle nuit à tous.
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Bon...j'ai les gobilles en compote, les paupières en fonte, et le tarbouif en chute libre. Le voyage pour moi, c'est terminus La Couette. Des tas de bonnes et belles choses à commenter...demain.
Merci-bravo à tout le monde et double ration pour Ninotchka en MC premier jet.
A +
Gobulle
Merci-bravo à tout le monde et double ration pour Ninotchka en MC premier jet.
A +
Gobulle
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
• Vous serez à l’affût d’une proposition intéressante qui pourrait vous enchanter. Vous penserez voir décroché la timbale…
Elle n'avait jamais quitté Saint- Méloir- les -Fleurs. Elle y était née, y avait grandi, s'y était peu à peu fanée de bégonias en chrysanthèmes entre l'épicerie et le cimetière mais aussi loin qu'elle se souvienne ses rêves l'avaient embarquée dans des croisières vers la Chine, des vols vers des lagons sucrés. Un article évoquant dans le journal l'Orient-Express ou la Route de la Soie la mettait en transe, elle en oubliait ses chers mots croisés de la dernière page pour caresser du bout des lèvres pendant de longues minutes ces syllabes magiques.
Elle crut s'évanouir, un nuage de criquets s'abattant sur le paysage, ce matin-là, quand le facteur lui remit la fameuse lettre lui annonçant qu'elle venait de gagner le troisième prix du concours de mots-croisés du Bon Jardinier Ardennais : Un voyage en autobus à travers la Forêt Noire.
Evidemment la Forêt Noire n'était pas précisément le Pérou mais c'était tout de même un peu plus loin que le mur du cimetière de Saint-Méloir et l'autobus sans avoir le prestige de l'Orient -Express lui offrirait certainement des sensations plus exaltantes que la vieille bicyclette qu'elle enfourchait pour aller visiter sa vieille tante au village voisin.
La suite ne fut plus, de découvertes en découvertes, qu'un long chapelet d'émerveillements, un rêve éveillé, un vertige…
Elle était entrée sans efforts dans la peau de ces nobles héroïnes avec lesquelles elle voyageait depuis si longtemps à travers le monde. Tout la dépaysait, tout l'enchantait, jusqu'à ce bal costumé offert par le journal qui devait être le bouquet final de ce feu d'artifices.
Elle dansait, légère, espiègle dans son costume de Marsupilami entre les bras d'un Gaston Lagaffe lunaire et charmant qui lui servait après chaque valse une délicieuse Sangria à la louche…
Epuisée, peut –être un peu grise, elle s'était endormie pendant le trajet du retour, bercée par le doux ronflement du moteur mêlé à celui de Gaston débarrassé de sa perruque, qui sommeillait à côté d'elle, son crâne rose luisant doucement sous la lune.
- Mademoiselle Marguerite! Mademoiselle Marguerite! Remettez-vous, tout va bien, ce n'est rien de grave!
Elle ouvrit les yeux. Le facteur, penché sur elle l'éventait avec une enveloppe qu'il agitait sous son nez en lui tapotant la joue… Elle déchiffrait RECOMMANDE en grosses lettres rouges sur l'enveloppe.
-Ca doit être la pension de la Violette mais comme il n'y a personne chez elle j'ai pensé que vous pourriez signer à sa place, ça lui rendrait service même si ce n'est pas très légal…Je ne pensais pas vous faire une telle peur!
Elle n'avait jamais quitté Saint- Méloir- les -Fleurs. Elle y était née, y avait grandi, s'y était peu à peu fanée de bégonias en chrysanthèmes entre l'épicerie et le cimetière mais aussi loin qu'elle se souvienne ses rêves l'avaient embarquée dans des croisières vers la Chine, des vols vers des lagons sucrés. Un article évoquant dans le journal l'Orient-Express ou la Route de la Soie la mettait en transe, elle en oubliait ses chers mots croisés de la dernière page pour caresser du bout des lèvres pendant de longues minutes ces syllabes magiques.
Elle crut s'évanouir, un nuage de criquets s'abattant sur le paysage, ce matin-là, quand le facteur lui remit la fameuse lettre lui annonçant qu'elle venait de gagner le troisième prix du concours de mots-croisés du Bon Jardinier Ardennais : Un voyage en autobus à travers la Forêt Noire.
Evidemment la Forêt Noire n'était pas précisément le Pérou mais c'était tout de même un peu plus loin que le mur du cimetière de Saint-Méloir et l'autobus sans avoir le prestige de l'Orient -Express lui offrirait certainement des sensations plus exaltantes que la vieille bicyclette qu'elle enfourchait pour aller visiter sa vieille tante au village voisin.
La suite ne fut plus, de découvertes en découvertes, qu'un long chapelet d'émerveillements, un rêve éveillé, un vertige…
Elle était entrée sans efforts dans la peau de ces nobles héroïnes avec lesquelles elle voyageait depuis si longtemps à travers le monde. Tout la dépaysait, tout l'enchantait, jusqu'à ce bal costumé offert par le journal qui devait être le bouquet final de ce feu d'artifices.
Elle dansait, légère, espiègle dans son costume de Marsupilami entre les bras d'un Gaston Lagaffe lunaire et charmant qui lui servait après chaque valse une délicieuse Sangria à la louche…
Epuisée, peut –être un peu grise, elle s'était endormie pendant le trajet du retour, bercée par le doux ronflement du moteur mêlé à celui de Gaston débarrassé de sa perruque, qui sommeillait à côté d'elle, son crâne rose luisant doucement sous la lune.
- Mademoiselle Marguerite! Mademoiselle Marguerite! Remettez-vous, tout va bien, ce n'est rien de grave!
Elle ouvrit les yeux. Le facteur, penché sur elle l'éventait avec une enveloppe qu'il agitait sous son nez en lui tapotant la joue… Elle déchiffrait RECOMMANDE en grosses lettres rouges sur l'enveloppe.
-Ca doit être la pension de la Violette mais comme il n'y a personne chez elle j'ai pensé que vous pourriez signer à sa place, ça lui rendrait service même si ce n'est pas très légal…Je ne pensais pas vous faire une telle peur!
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Je rends ma copie un peu tard...Une visite à l'improviste!
Mais "cochon qui s'en dédit"
Bonne fin de nuit à tous ;-o
Mais "cochon qui s'en dédit"
Bonne fin de nuit à tous ;-o
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Arielle : Une plume dont la tessiture me plait. De jolies images souriantes. Juste un peu déçue par la lettre, le rêve ... moyens un peu trop faciles.
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
J'ai lu de bien belles choses ! Le poème de pandaworks, notamment, m'a paru puissant...
Invité- Invité
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Désolé, je me suis endormi d'un coup hier soir, je n'ai pas pu participer avec vous !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Loupbleu a écrit:Désolé, je me suis endormi d'un coup hier soir, je n'ai pas pu participer avec vous !
Il n'est pas trop tard ......et bonjour le Loup ! ;-)
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Je fais une récap' pous ceux qui voudrait éventuellement participer. Ce sera plus compréhensible.
Jonjon, tu es 11 : Vérseau
Nechez, tu es 8 : Scorpion
Gobu, tu es 12 : Poissons
Sahkti, tu es 10 : Capricorne
Yali, tu es 9 : Sagittaire
Arielle, tu es : Gémeaux
Numériplume, tu es 8 : Scorpion
Socque, tu es Vierge
Nina, tu es 8 : Scorpion
Zou, tu es 3 : Gémeaux
Mentor, tu es 7 : Balance
Panda, tu es 9 : Sagittaire
Bertrand, tu es 5 : Lion
Loup, tu es 1 : Bélier
Je me suis dis, qu'en cette début d'année...
Horoscope à lire ci-dessous…
1 : Bélier : Vous retrouvez le bon moral et un grand sourire illuminera votre vie. Vous allez finalement bien vous en sortir…
2 : Taureau : Ce sera la réussite complète si vous savez prendre les choses du bon côté. D’excellents sentiments de compréhension se nouent à votre égard…
3 : Gémeaux : Vous serez à l’affût d’une proposition intéressante qui pourrait vous enchanter. Vous penserez voir décroché la timbale…
4 : Cancer : La période n’est pas aux grands épanchements de sentiments. Chacun cherche à observer l’autre et cela n’est pas pour plaire…
5 : Lion : Vous allez faire de beaux projets financiers. Vous cherchez le consentement d’une personne que vous tenez en estime…
6 : Vierge : Vous aimeriez que l’on parle de vous. Votre fierté sera flattée par une marque d’attention particulière…
7 : Balance : Vous allez devoir prendre une difficile décision à la suite d’une avance alléchante. Prenez un temps de réflexion suffisant…
8 : Scorpion : Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions…
9 : Sagittaire : Une personne proche de vous qui vous déclare ses desseins paraît sincère. Vous êtes sceptique. La raison l’emporte…
10 : Capricorne : Vous avez des doutes au sujet de la réalisation d’un projet qui vous tient à cœur. Vous gagnerez grâce à votre détermination…
11 : Verseau : Ce sera un virage décisif qu’il faudra négocier avec beaucoup de prudence. Vous aurez la belle récompense que vous méritez…
12 : Poissons : Attention vous êtes dans une période de transition. Cela doit se répercuter sur votre environnement amical ou familial…
(Source : Le fort des Halles / La Gazette du Marché – Parution du 20/12/07 au 20/01/08)
L’horoscope est un point de départ, une ligne de fond, le thème…
A partir de votre signe astral qui vous a été imposé pour un soir, vous devez composer un texte. Et ce texte, de la longueur de votre choix, mais rédigé en un temps pas trop long, devra comporter un ou les mots suivants : autobus, voyager, Gaston Lagaffe, Une louche et Criquet.
(Il est possible de ne pas tous les utiliser)
C’est bon pour vous ?
Jonjon, tu es 11 : Vérseau
Nechez, tu es 8 : Scorpion
Gobu, tu es 12 : Poissons
Sahkti, tu es 10 : Capricorne
Yali, tu es 9 : Sagittaire
Arielle, tu es : Gémeaux
Numériplume, tu es 8 : Scorpion
Socque, tu es Vierge
Nina, tu es 8 : Scorpion
Zou, tu es 3 : Gémeaux
Mentor, tu es 7 : Balance
Panda, tu es 9 : Sagittaire
Bertrand, tu es 5 : Lion
Loup, tu es 1 : Bélier
Je me suis dis, qu'en cette début d'année...
Horoscope à lire ci-dessous…
1 : Bélier : Vous retrouvez le bon moral et un grand sourire illuminera votre vie. Vous allez finalement bien vous en sortir…
2 : Taureau : Ce sera la réussite complète si vous savez prendre les choses du bon côté. D’excellents sentiments de compréhension se nouent à votre égard…
3 : Gémeaux : Vous serez à l’affût d’une proposition intéressante qui pourrait vous enchanter. Vous penserez voir décroché la timbale…
4 : Cancer : La période n’est pas aux grands épanchements de sentiments. Chacun cherche à observer l’autre et cela n’est pas pour plaire…
5 : Lion : Vous allez faire de beaux projets financiers. Vous cherchez le consentement d’une personne que vous tenez en estime…
6 : Vierge : Vous aimeriez que l’on parle de vous. Votre fierté sera flattée par une marque d’attention particulière…
7 : Balance : Vous allez devoir prendre une difficile décision à la suite d’une avance alléchante. Prenez un temps de réflexion suffisant…
8 : Scorpion : Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions…
9 : Sagittaire : Une personne proche de vous qui vous déclare ses desseins paraît sincère. Vous êtes sceptique. La raison l’emporte…
10 : Capricorne : Vous avez des doutes au sujet de la réalisation d’un projet qui vous tient à cœur. Vous gagnerez grâce à votre détermination…
11 : Verseau : Ce sera un virage décisif qu’il faudra négocier avec beaucoup de prudence. Vous aurez la belle récompense que vous méritez…
12 : Poissons : Attention vous êtes dans une période de transition. Cela doit se répercuter sur votre environnement amical ou familial…
(Source : Le fort des Halles / La Gazette du Marché – Parution du 20/12/07 au 20/01/08)
L’horoscope est un point de départ, une ligne de fond, le thème…
A partir de votre signe astral qui vous a été imposé pour un soir, vous devez composer un texte. Et ce texte, de la longueur de votre choix, mais rédigé en un temps pas trop long, devra comporter un ou les mots suivants : autobus, voyager, Gaston Lagaffe, Une louche et Criquet.
(Il est possible de ne pas tous les utiliser)
C’est bon pour vous ?
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Date d'inscription : 14/03/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Ninananère: Un beau portrait tout en pinces, crochets, dards, mandibules tournés contre soi-même et une chouette idée de fermer la boucle avec le sujet en conclusion.
Gobu: J'adore ce jeu créatif avec les mots et leurs sonorité, un rythme de comptine et la puissance d'un auteur qui ne se prend pas au sérieux .
Zou: Un camaïeu de couleurs tendres (gris, bleu, vert) pour une histoire très poétique avec de jolies images "elle était née au creux des vagues, celles du nord, les grises ourlées d’écume qui deux fois par jour venaient baver au bord des dunes." Ou "il lui fallait y aller là haut, arrêter de marcher plat" J'aime beaucoup.
Panda: Je lis, je relis…Eblouissant! Mais dis-moi, tout cela entre 22h et minuit? C'est prodigieux!
Je n'arrive pas à commenter tout le monde, mais tout ce que j'ai lu m'a enthousiasmée d'une manière ou d'une autre. Je suis de plus en plus heureuse d'entrer dans votre groupe et finalement j'ai pris bien du plaisir à participer à cet exercice qui me faisait un peu peur même si la prose et mon clavier se regardent toujours un peu de travers.
Gobu: J'adore ce jeu créatif avec les mots et leurs sonorité, un rythme de comptine et la puissance d'un auteur qui ne se prend pas au sérieux .
Zou: Un camaïeu de couleurs tendres (gris, bleu, vert) pour une histoire très poétique avec de jolies images "elle était née au creux des vagues, celles du nord, les grises ourlées d’écume qui deux fois par jour venaient baver au bord des dunes." Ou "il lui fallait y aller là haut, arrêter de marcher plat" J'aime beaucoup.
Panda: Je lis, je relis…Eblouissant! Mais dis-moi, tout cela entre 22h et minuit? C'est prodigieux!
Je n'arrive pas à commenter tout le monde, mais tout ce que j'ai lu m'a enthousiasmée d'une manière ou d'une autre. Je suis de plus en plus heureuse d'entrer dans votre groupe et finalement j'ai pris bien du plaisir à participer à cet exercice qui me faisait un peu peur même si la prose et mon clavier se regardent toujours un peu de travers.
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
merci ninananère pour l'exercice dans lequel jonjon m'a attribué le lion 5.
Je peux réaliser la contrainte ce soir. Je poste demain. Mes commentaires avant la fin de semaine.
Je peux réaliser la contrainte ce soir. Je poste demain. Mes commentaires avant la fin de semaine.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Sahkti : Un autre regard plus littéraire sur l’actualité trépidante de Mr Sapristi. Il y a eu les « romans-photos » Sahkti invente le « roman-people » et ce n’est pas racoleur ce qui rend son récit plus attractif.
Zou : Je n’ai pas vue où était « Vous serez à l’affût d’une proposition intéressante qui pourrait vous enchanter. Vous penserez voir décroché la timbale… » c’est peut-être trop subtil pour moi. Sinon on se laise porter par une brise légère en lisant ton texte. C’est plaisant et reposant.
Gobu : Ah Gobu ! Toujours aussi à l’aise avec les mots, il suffit de regarder la qualité des rimes en « affe ; aphe » quelle imagination ! De toutes petites phrases qui vous restent dans la tête comme une comptine. Par contre quel est le rapport avec le sujet « Attention vous êtes dans une période de transition. Cela doit se répercuter sur votre environnement amical ou familial… » ?
Mentor : Voilà un texte qui respecte parfaitement le sujet et les contraintes demandés. Bravo. L’aparté du début aurait pu me déstabiliser mais finalement il colle parfaitement au personnage un peu immature de ton récit.
Nina : Malgré le sérieux de ton texte il y’a une expréssions qui m’a fait rire :
« aussi belle qu’un dessous de bras »
Le sujet:« Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions… » cette phrase prend toute son ampleur dans cette histoire, c’est original, subtil et puissant. Bravo c’est magnifiquement réussis.
Panda : C’est sublime, profond, et triste. J’adore ce genre d’émotion que sa me procure surtout quand il est servit dans un texte aussi magistral. Chapeau bas !
Arielle : Très agréable à lire, c’est un joli songe dans le bal du « jardinier Ardennais »
Très bien pour une première Arielle.
Zou : Je n’ai pas vue où était « Vous serez à l’affût d’une proposition intéressante qui pourrait vous enchanter. Vous penserez voir décroché la timbale… » c’est peut-être trop subtil pour moi. Sinon on se laise porter par une brise légère en lisant ton texte. C’est plaisant et reposant.
Gobu : Ah Gobu ! Toujours aussi à l’aise avec les mots, il suffit de regarder la qualité des rimes en « affe ; aphe » quelle imagination ! De toutes petites phrases qui vous restent dans la tête comme une comptine. Par contre quel est le rapport avec le sujet « Attention vous êtes dans une période de transition. Cela doit se répercuter sur votre environnement amical ou familial… » ?
Mentor : Voilà un texte qui respecte parfaitement le sujet et les contraintes demandés. Bravo. L’aparté du début aurait pu me déstabiliser mais finalement il colle parfaitement au personnage un peu immature de ton récit.
Nina : Malgré le sérieux de ton texte il y’a une expréssions qui m’a fait rire :
« aussi belle qu’un dessous de bras »
Le sujet:« Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions… » cette phrase prend toute son ampleur dans cette histoire, c’est original, subtil et puissant. Bravo c’est magnifiquement réussis.
Panda : C’est sublime, profond, et triste. J’adore ce genre d’émotion que sa me procure surtout quand il est servit dans un texte aussi magistral. Chapeau bas !
Arielle : Très agréable à lire, c’est un joli songe dans le bal du « jardinier Ardennais »
Très bien pour une première Arielle.
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
SOCQUE: un peu court, je reste sur ma faim :-) Mais j'aime l'idée.
ZOU: Y a plein de trucs dedans et derrière ton texte et j'avoue être subjective, tu te doutes bien pourquoi... quoi qu'il en soit, je le trouve beau, profond, tendre aussi et puis en même temps triste et désabusé, je crois que c'est surtout ça que j'aime.
GOBU: Je suis fan de ce genre d'exercices, musical, bien balancé, riche en rebondissements sonores... Tu as écrit là quelque chose d'allégé et de percutant, j'aime beaucoup.
MENTOR: L'âne Buridan... :-) Et Bourail, de bleu! (soupir)
Y a beaucoup de toi là-dedans je pense, hein et j'aime beaucoup comme tu racontes tout cela, partagé entre humour et gravité.
NUMERIPLUME: Hahahaha, je me suis bien marrée en te lisant!! Juste une petite remarque car il me semble qu'il y a confusion à un moment donné, parce que tu commences par "chérie" et tu termines par "idiot". C'est bien un homme et une femme qui se parlent?
NINA: un registre un peu différent de d'habitude et j'aime bien ça! Ton texte est drôle et en même temps très sensible, sérieux, avec des blessures apparentes et des envies maladroites de les cacher. J'ai aimé!
PANDA: que dire... que j'ai trouvé ça magnifique et que les mots me manquent pour dire tout ce que j'ai ressenti. Commentaire pauvret, désolée... et bravo! (et aussi merci)
ARIELLE: un petit régal, savoureux, drôle, amer, tendre aussi et une écriture fluide, très agréable.
ZOU: Y a plein de trucs dedans et derrière ton texte et j'avoue être subjective, tu te doutes bien pourquoi... quoi qu'il en soit, je le trouve beau, profond, tendre aussi et puis en même temps triste et désabusé, je crois que c'est surtout ça que j'aime.
GOBU: Je suis fan de ce genre d'exercices, musical, bien balancé, riche en rebondissements sonores... Tu as écrit là quelque chose d'allégé et de percutant, j'aime beaucoup.
MENTOR: L'âne Buridan... :-) Et Bourail, de bleu! (soupir)
Y a beaucoup de toi là-dedans je pense, hein et j'aime beaucoup comme tu racontes tout cela, partagé entre humour et gravité.
NUMERIPLUME: Hahahaha, je me suis bien marrée en te lisant!! Juste une petite remarque car il me semble qu'il y a confusion à un moment donné, parce que tu commences par "chérie" et tu termines par "idiot". C'est bien un homme et une femme qui se parlent?
NINA: un registre un peu différent de d'habitude et j'aime bien ça! Ton texte est drôle et en même temps très sensible, sérieux, avec des blessures apparentes et des envies maladroites de les cacher. J'ai aimé!
PANDA: que dire... que j'ai trouvé ça magnifique et que les mots me manquent pour dire tout ce que j'ai ressenti. Commentaire pauvret, désolée... et bravo! (et aussi merci)
ARIELLE: un petit régal, savoureux, drôle, amer, tendre aussi et une écriture fluide, très agréable.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Numériplume:
Il faut absolument éviter les fautes d'orthographes liées aux genre car dès le début je me suis trompé sur le qui-est-qui.
Le sujet lui-même est souriant. Ton écriture un peu affolée par la montre, donc tu joues la carte de la sincérité. Tu écris ce que tu pense en retranscription immédiate. N'hésite pas à prendre quelques minutes de plus.
L'exo n'est pas le bagne. En exemple je n'ai pas clairement capté le pourquoi de la piqure. Un indice tout petit m'aurais permis d'y voir plus clair, sachant que les injections faites par un des membre du couple sur un autre ne sont pas courantes. Le lecteur a besoin de cette info.
Au final, j'ai lu jusqu'au bout et l'humour est présent. Encourageant. Au plaisir de lire tes tentatives.
Il faut absolument éviter les fautes d'orthographes liées aux genre car dès le début je me suis trompé sur le qui-est-qui.
Le sujet lui-même est souriant. Ton écriture un peu affolée par la montre, donc tu joues la carte de la sincérité. Tu écris ce que tu pense en retranscription immédiate. N'hésite pas à prendre quelques minutes de plus.
L'exo n'est pas le bagne. En exemple je n'ai pas clairement capté le pourquoi de la piqure. Un indice tout petit m'aurais permis d'y voir plus clair, sachant que les injections faites par un des membre du couple sur un autre ne sont pas courantes. Le lecteur a besoin de cette info.
Au final, j'ai lu jusqu'au bout et l'humour est présent. Encourageant. Au plaisir de lire tes tentatives.
Invité- Invité
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Le crime abstrait
Sans faute, point de barrière ; une bonne impression. C’est que la lune me conta, un jour, lorsque l’expression de mes pensées se perdaient, lorsque des mots jouaient avec d’autres qu’ils ne connaissaient pas. Un avis pour les sauteurs, ceux qui son vert, ceux qu’on écrase sans pied. Et comme si le soleil ne suffisait, une louche, je me demande ce que ça vient faire ici. Aucun intérêt c’est un écrit coloré, et sans doute, c’est ceci qu’il faut raconter, encore et toujours à prix d’appel. Une autre fois ce sera un autre style. Trop cher pensais certains, et là, une pomme. Dorénavant j’étais plus que sérieux ; j’errais ailleurs, là où d’autres m’engueulèrent. Personne n’a respecté la pause sur ce satané chemin. Cela me choquait et mon choc gribouillait sur mes amis. C’est qu’ils avaient failli y croire, eux, ces petits êtres verdâtres. Au moins un parachute, avait-je suggéré. Car pour bronzer rien de mieux, c’est un avantage négligeable. Evident ou presque parfait, c’est comme ça et ainsi c’est parfait, plus que parfait et on peut continuer ; c’est ce qu’ils m’avaient répondu, eux, les autres humains. Pardon, sous l’orange, je me suis emballé. Toi aussi, tu es déçu ? Pourtant c’est un problème juste moins que banale ; et ceci lorsque bleu et jaune se mélange ; ça donne des taches vertes sur l’autoroute, quand criquet et autobus passe en même temps.
Sans faute, point de barrière ; une bonne impression. C’est que la lune me conta, un jour, lorsque l’expression de mes pensées se perdaient, lorsque des mots jouaient avec d’autres qu’ils ne connaissaient pas. Un avis pour les sauteurs, ceux qui son vert, ceux qu’on écrase sans pied. Et comme si le soleil ne suffisait, une louche, je me demande ce que ça vient faire ici. Aucun intérêt c’est un écrit coloré, et sans doute, c’est ceci qu’il faut raconter, encore et toujours à prix d’appel. Une autre fois ce sera un autre style. Trop cher pensais certains, et là, une pomme. Dorénavant j’étais plus que sérieux ; j’errais ailleurs, là où d’autres m’engueulèrent. Personne n’a respecté la pause sur ce satané chemin. Cela me choquait et mon choc gribouillait sur mes amis. C’est qu’ils avaient failli y croire, eux, ces petits êtres verdâtres. Au moins un parachute, avait-je suggéré. Car pour bronzer rien de mieux, c’est un avantage négligeable. Evident ou presque parfait, c’est comme ça et ainsi c’est parfait, plus que parfait et on peut continuer ; c’est ce qu’ils m’avaient répondu, eux, les autres humains. Pardon, sous l’orange, je me suis emballé. Toi aussi, tu es déçu ? Pourtant c’est un problème juste moins que banale ; et ceci lorsque bleu et jaune se mélange ; ça donne des taches vertes sur l’autoroute, quand criquet et autobus passe en même temps.
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Panda : tu me surpandas toujours ;-) Décidément, sous couvert d'humour et de légèreté souvent, tu as, comme ici, des fulgurances d'écriture, une profondeur dont je n'entrevois même pas très bien le vrai fond ;-)
Il y aurait tant à dire que je crois que ma fainéantise naturelle va m'empêcher de m'y mettre
Arielle : très rigolo, léger, bien écrit, alerte, juste la chute qui me déçoit un peu parce que facile. Je sais de quoi je parle, je me souviens de l'avoir utilisée cette ficelle dans un appel à texte (je crois que c'était une histoire de fuite dans le blizzard, à voir). Depuis, j'évite ça pour éviter les "reproches" ;-)
Nechez : j'ai la vague impresion d'un moindre hermétisme ici, mais c'est juste un sentiment furtif, parce que, en me penchant un peu plus sur ce texte, j'ai manqué y sombrer, j'ai pu rejoindre la rive, ouf ! En tout cas c'est chouette que tu sois venu participer, et courageux quelque part
Il y aurait tant à dire que je crois que ma fainéantise naturelle va m'empêcher de m'y mettre
Arielle : très rigolo, léger, bien écrit, alerte, juste la chute qui me déçoit un peu parce que facile. Je sais de quoi je parle, je me souviens de l'avoir utilisée cette ficelle dans un appel à texte (je crois que c'était une histoire de fuite dans le blizzard, à voir). Depuis, j'évite ça pour éviter les "reproches" ;-)
Nechez : j'ai la vague impresion d'un moindre hermétisme ici, mais c'est juste un sentiment furtif, parce que, en me penchant un peu plus sur ce texte, j'ai manqué y sombrer, j'ai pu rejoindre la rive, ouf ! En tout cas c'est chouette que tu sois venu participer, et courageux quelque part
Dernière édition par le Mar 8 Jan 2008 - 20:16, édité 1 fois
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
Merci, mais vrai dire je suis désolé, j'ai vu bien trop tard avoir poster une version de mon texte antérieur à ma version finale. Lorsque je crée des textes comme cela j'ai plusieurs relecture m'interogeant sur rythme, son, autre et abstraction. Si l'on veut bien, je posterais la version recente.
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
pandaworks a écrit:Numériplume:
Il faut absolument éviter les fautes d'orthographes liées aux genre car dès le début je me suis trompé sur le qui-est-qui.
Le sujet lui-même est souriant. Ton écriture un peu affolée par la montre, donc tu joues la carte de la sincérité. Tu écris ce que tu pense en retranscription immédiate. N'hésite pas à prendre quelques minutes de plus.
L'exo n'est pas le bagne. En exemple je n'ai pas clairement capté le pourquoi de la piqure. Un indice tout petit m'aurais permis d'y voir plus clair, sachant que les injections faites par un des membre du couple sur un autre ne sont pas courantes. Le lecteur a besoin de cette info.
Au final, j'ai lu jusqu'au bout et l'humour est présent. Encourageant. Au plaisir de lire tes tentatives.
Désolé pour les fautes, j'étais tellement dans mon texte que j'ai oublié "le féminin" dans le dialogue.
Je te rassure "l'exo life" n'est pas un bagne pour moi bien au contraire, c'est mon exercice préféré.
Merci à tous pour vos commentaires.
Numériplume- Nombre de messages : 543
Age : 53
Localisation : Au-delà des dunes
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008
merci bien ! mon personnage, Amédée, finalement je crois bien que c'est hier qu'il est vraiment né ! En effet, j'ai déjà commis quelques textes où je le mets en scène, et là je m'aperçois que j'en parle comme si c'était sa première apparition. Chouette, mon début de roman est là ! :-)))Numériplume a écrit:Mentor : il colle parfaitement au personnage un peu immature de ton récit.
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