EXERCICE EN DIRECT lundi 7 janvier 2008

Nechez a écrit:Merci, mais vrai dire je suis désolé, j'ai vu bien trop tard avoir poster une version de mon texte antérieur à ma version finale. Lorsque je crée des textes comme cela j'ai plusieurs relecture m'interogeant sur rythme, son, autre et abstraction. Si l'on veut bien, je posterais la version recente.

bien sûr ! poste ! mais on laissera malgré tout la version actuelle sinon les premiers commentaires ne tiendraient plus la route ! ;-)
pas de souci, moi aussi j'ai posté 2 versions si tu as remarqué ! :-)))

8 : Scorpion : Votre opinion personnelle sur un sujet sans grand intérêt pourrait choquer votre entourage. Modérez vos passions…

Sans faute, point de barrière ; une bonne impression. C’est ce que la lune me conta, un jour, lorsque l’expression des pensées me perdait, lorsque des mots jouaient avec d’autres qu’ils ne connaissaient pas. Un avis pour les sauteurs, ceux qui sont verts, ceux qu’on écrase sans pied comme si le soleil ne suffisait pas, et une louche, je me demande bien ce que ça vient faire ici. Aucun intérêt c’est un écrit coloré, et sans doute, c’est ici qu’il faut travailler, encore et toujours à prix d’appel. Une autre fois, et ce sera un autre style. Trop cher pensaient certains, et là, une pomme. Dorénavant j’étais plus que sérieux ; j’errais ailleurs, là où d’autres rigolaient. Mais personne n’avait respecté la pause sur ce satané chemin. Cela me choquait et ce choc gribouillait sur mes dessins. C’est qu’ils avaient failli y croire, eux, ces petits êtres verdâtres. Au moins un parachute, avait-je suggéré. Car pour bronzer rien de mieux, c’est un avantage négligeable. Est-il vrai ? Qu’on ne commence point une phrase ainsi ? Evident ou presque parfait, c’est comme ça et ainsi c’est parfait, plus que parfait et on peut continuer ; c’est ce qu’ils m’avaient répondu, eux, les autres, les humains. Pardon sous l’orange, je me suis emballé. Toi aussi, tu es déçu ? Pourtant c’est un problème juste moins que banal ; et ceci même lorsque bleu et jaune se mélangent et que ça peint des taches vertes sur l’autoroute, quand criquet et autobus passent en même temps.

AUTRE VERSION, NE PAS TENIR COMPTE DE LA PRECEDENTE ;-)

Corrigé Exo 07-01-08



SOCQUE :

Court, mais un peu bref…Ceci étant j’aime bien la chute finale et ton quatrain tient la route. Après tout pourquoi pas ?

SAHKTI :

Décidément, c’est quand tu manies l’humour assaisonné d’une bonne mesure de dérision que je te trouve au top. J’ai vu scintiller les sunligths de l’actualité politico-people dans cette assez hilarante histoire de jouvencelle aux quenottes qui rayent le parquet. Et le nabot Sapristi me rappelle aussi furieusement quelqu’un. Mais je peux me gourer…

ZOU :

La route de Rorsach n’est pas toujours un chemin pavé de roses. Même quand cette fleur parfume le sachet de thé-destin. Une ambiance et des formules qui tapent juste (les yeux bleu soleil, par exemple) avec cette pointe d’inexpliqué qui caractérise souvent tes productions.

MENTOR :

Balance ascendant fléau 1er décan de l’indécision, 2ème maison de l’incertitude, j’adore et j’adhère. On dirait ma conjonction astrale ! Bien que balance, bof…Sans chercher à démêler la part de l’autobio et de l’imaginaire, j’ai bien ri à la lecture de cette destinée antillaise jouée à face ou face.

NUMERIPLUME :

J’avoue que j’ai aussi bloqué sur cette histoire de piquouze ! Pour le reste, j’ai un faible pour les courts récits entièrement dialogués, et le tien ne manque ni de ressort ni de piquant, même si on est un peu perplexe quand au genre des deux protagonistes.

NINANANERE :

Ah Nina, cette manière que tu as, comme toujours, de brosser une existence entière en quelques phrases ! Tes personnages ont toujours l’air de vouloir régler leurs comptes, mais on ne se lasse pas de les voir se débattre dans l’emprise du filet de mots que tu leur a tendu. L’horoscope est un piège dans lequel on ne peut que frétiller, surtout lorsqu’il est tendu par une mère aussi abusive. J’aime beaucoup…

PANDAWORKS :

Tu me les brises menu (ce qui est normal pour un cuistot), Chef ! On te commande un petit en-cas et tu nous sers un somptueux banquet de douze service avec café, pousse-café, liqueurs, pousse-liqueurs, le beurre, le fric du beur et le cul(te) de la crémière en prime. Une cataracte de mots télescopés, un torrent d’images délirantes, un tsunami de sentiments rageurs, et un grand cœur déchiqueté qui bat pour la Création entière. Toque basse, Chef. C’est commak…

ARIELLE :

…Et pour des coups d’essai, veulent des coups de maître…Bienvenue chez les déjantés du clavier, chère Arielle. Un merveilleux petit récit désenchanté et charmeur, rédigé d’une plume admirablement fluide, et baignant dans une poésie aussi rurale qu’universelle. Bref j’en redemande, et à la louche, encore !

NECHEZ :

Amusant second degré par rapport au sujet et aux contraintes, plus proche de l'exercice de style que du récit. Et la chute est assez féroce !

Merci a Nina pour les contraintes sympas !

je commente en qwerty je suis au boulot. désolé pour l'accentuation hérétique.

Miss S: une bio qui me parait plausible. Du coup c'est moins marrant.
un bon moment de bonne humeur.
Miss Z: moi des qu'il y a une femme sculptrice et des bouts de bois rejetes par la mer je suis emporte par les images. bravo. c'est contenu et beau.
Mister Gobu: la vie est une comptine qui s'éternise ou s'éternue selon les cas.
Mister M:Balance ascendant fléau. J'adore les aventure d'Amedee.
Nina: féminin, familial,désabusé: charmant.
Arielle: Un premier exo, un bout de charme, intimiste barde de poésie discrète: A la prochaine!
Nechez: quelle chute! sympa.
Socques: je fatigue quelque peu de lire ''sperme'' cette semaine.
vraiment.
Numeriplume: je ne vais pas te commenter une deuxieme fois, il y a deja des modos qui postent en double, cétacé.

Jonjon t'es pardonne, taper sur un clavier en dansant la samba bourre, c'est loin d'etre accessible a tout le monde. :-)

Actuellement, je manque de temps pour lire vos textes, mais je les lirais bien entendu dans les jours qui viennent !

Chiffre attribué 5
Signe correspondant Lion
Prévision astrologique servant de base de départ du texte :
« Vous allez faire de beaux projets financiers . Vous cherchez le consentement d'une personne que vous tenez en estime... »
Introduire un ou plusieurs des mots suivants :
autobus, voyager, Gaston Lagaffe, louche, criquet.


- Ô toi ! Roi des rois ! Ecoute ce que j'ai à te dire.
- Parle et fais vite Figoulou, dit le Lion à son singe préféré.
- Soit. Souleyman te propose la livraison clef en main de ce fabuleux projet de la première ligne de tramway solaire desservant les départements des zèbres, celui des gazelles, reliant de fait, l'enclave des éléphants. Cette installation sera soi-disant rentabilisée après l'achat du billet de transport du deux millionnième utilisateur.
- Oui Figoulou. Notre communauté va s'enrichir avec cette installation qui attirera, sois-en persuadé, de nombreux voyageurs. Ainsi aménagé, notre royaume pourra alors investir dans d'autres équipements plus distrayants, donc lucratifs. Imagine un complexe de trois unités de dix hectares couvert en pleine brousse, proposant à nos clients l'hôtellerie, la restauration, les équipements de détente comme la piscine réfrigérée, et surtout les modernes acquisitions spécialisées pour les sportifs de haut niveau genre terrain de polo, cricket. Tu vois le tableau Figoulou ?
- Ô toi, Roi des rois, écoute mon conseil. S'il est facile de penser que la fortune régisse les choses de ton royaume, je crains, sans remettre en cause tes capacités de dirigeant et la prudence que l'on te connaît, que tu ne puisses en arrêter ni en régler le cours. La fortune montre son pouvoir là où aucune résistance n'a été préparée et porte ses fureurs là où elle sait qu'il n'y a point d'obstacle disposé pour l'arrêter.
- Sois plus clair Koualou. Tu préfères que je réalise mes chefs-d'oeuvre dans la construction d'un simple barrage ? Mais ça ne rapporte rien, ce n'est pas distrayant ! Et qui crois-tu voudra investir dans une telle entreprise ? Souleyman est très explicite : c'est son projet ou rien.
- Vous avez en vous les solutions à nos maux. Les distractions ludiques destinées à satisfaire nos besoins dérisoires ne doivent pas te faire oublier, que même toi, ô Roi des rois tu vas mourir un jour ou l'autre « memento mori ».
- Ne me parle pas de mort alors que je veux semer la vie, la joie.
- Les plaisirs naturels se satisfont de peu.
- Il suffit Figoulou. Tes conseils frustrent mes ambitions.
Le roi Lion fit décapiter le singe et ordonna à la taupe architecte de prendre la place vacante.
- Ô toi, Roi des rois, écoute mon conseil. N'aimerais-tu pas plutôt une ligne souterraine ?
- Voilà qui est sage et pertinent. Seulement, personne ne pourrait constater de visu l'étendue de ma puissance.
- Crois-tu avoir besoin de montrer cette force ? La crainte de ta majesté, réside surtout dans l'imaginaire bâti sur ta renommée. Personne n'ose t'affronter, hormis les vaniteux et les inconscients.
- Je suis de la race des francs. Ton idée me déplait à présent.
Le roi Lion fit sacrifier la taupe architecte et ordonna à l'homme blanc de le conseiller.
- Ô Roi des rois. Ta bêtise est la reine de tes qualités. Mort tu seras un bon trophée.
L'homme blanc tua le Roi Lion. L'homme blanc engagea Souleyman, aménagea la savane en parc d'attractions.
Moralité : une carpette ne parle pas, n'entend plus, ne voit rien.

Bertrand, j'aime bien comme, toujours, tu nous fais voyager au continent des légendes, même si là, tu casses un peu le rêve ;-)
avec une morale La Fontainienne à la fin
bravo pour les contraintes qui passent inaperçues
bravo aussi pour cette participation, même tardive, très sympa

Bertrand. J'ai aimé ça :

-

Ô toi, Roi des rois, écoute mon conseil. S'il est facile de penser que la fortune régisse les choses de ton royaume, je crains, sans remettre en cause tes capacités de dirigeant et la prudence que l'on te connaît, que tu ne puisses en arrêter ni en régler le cours. La fortune montre son pouvoir là où aucune résistance n'a été préparée et porte ses fureurs là où elle sait qu'il n'y a point d'obstacle disposé pour l'arrêter.
- Sois plus clair Koualou. Tu préfères que je réalise mes chefs-d'oeuvre dans la construction d'un simple barrage ? Mais ça ne rapporte rien, ce n'est pas distrayant ! Et qui crois-tu voudra investir dans une telle entreprise ? Souleyman est très explicite : c'est son projet ou rien.

tu corriges le tir de la philosophie "en palabre" d'un coup sec.
c'est magistralement drôle.

SAHKTI :
tes connaissances du milieu des grands de ce monde, te donne l'aisance d'en dépeindre les traits, caricaturaux ou non. J'ai cru reconnaître un personnage, car la brune y est.

Mentor pile ou face :
la phase prise de décision sied bien à la balance qu'il est. Les choix restent toujours un moment crucial de nos existences. C'est drôle que tu parles de l'âne de Buridan. J'ai lu il y a peu, l'histoire de cet asinus perplexe devant une botte de foin et un seau d'eau. (petite philosophie de l'ennui de Svendsen) Il n'arrivait pas à se décider entre l'un et l'autre. Il mourut de faim et de soif. Moralité : on a toujours besoin d'une petite pièce d'un sou .

Zou :
juste une question d'ordre. Faut-il écrire, ...gémeaux, elle dit... ou se dit elle? Et faut-il écrire ...Volontiers il dit... ou bien volontiers se dit-il ? Je ne sais pas. Sinon, je suis fan de ces rencontres imprévues qui se soldent par une décision impulsive pleine d'imprévu. En cela, je déteste l'astrologie. Bravo Zou pour le texte bien sculpté.

Gobu :
serais-tu un adepte de ces bandes dansinnées divertissantes ? Elles t'inspirent une création poétique originale. La composition est guillerette, plaisante. Désolé l'ami, je ne change pas d'un iota mon sentiment à l'égard de tes textes : je reste toujours amoureux.

Numériplume :
Court intense. La raison de l'un modère la passion de l'autre. Voilà typique une des limites de blocage de la vie de couple. De mon côté je suis pour le partage, et aurais volontiers injecté la dose éléphantesque à la personne sage et mesurée de sorte qu'ils connaissent à deux un moment d'extase à partager à deux.

Ninananère :
belle fusion entre la mère et la fille, où conflit, amour, passion s'entrecroisent entre les conseils de l'une, les incertitudes de l'autre ! La reine Mère régente la vie de sa progéniture. A quand le grand saut ?

Pandaworks :
j'ai envie que tu sortes de ton enveloppe corporelle. J'ai la certitude que tu as la disposition de revêtir la peau d'inconnus, la carapace des saints, des dérangés, celles des personnes âgées. L'exercice est délicat car il demande une observation méticuleuse, argumentée. Je ne trouve pas de délire dans tes propos, mais seulement une libération des convenances, dérangeant les logiques pré-formatées. Bravo l'ami de progresser dans ce sens.

Arielle :
tu sais partir de ces petits riens concentrés sur les espoirs qui aménagent l'imaginaire des doux rêveurs que nous sommes. Bonne scène, jolie déception.

Nechez :
nechez, mon bon, à te lire je ris de mon incompétence à saisir toutes les subtilités cachées, les symboles dissimulés. Mon côté terrien a du mal à suivre le cours de ton ru qui incline jusqu'à se perdre dans un marécage grouillant d'amibes vivaces. J'ai besoin d'une certaine habitude pour arriver à comprendre tes écrits. Je ne perds pas espoir.

SAHKTI : J'ai adoré ! Et cette petite chute à la fin ; le personnage demasqué de moitié, c'est jolie. J'ai vraiment aimé. On rentre bien dans le texte, les phrases sont agréables, un bon rythme. Bref, un écrit bien sympa.

Gobu : Amusant poême. Un sens du rythme certain.

Mentor : Texte sympa qui incarne l'idée du choix. Ici très bien :

- « Un poste à Bourail, sur la Grande Terre, tu sais… Nouméa… Trois ans Animateur et Moniteur spécialisé Tir à l’arc. Possibilité de CDI. 13 mois à SMIC + 25 % »
- « Et ? »
- « Ou Guide Touristique à Basse-Terre… tu sais.. Pointe-à-Pitre. Pareil pour les conditions. Y a rien de louche. »

Le "Et" rentre bien en opposition au choix ; ce n'est pas "ou" , c'est "et ", j'aime tant à autre des minuscules passages.

Autre chose ici

Baba.
Au rhum, ça va de soi.

Amusant jeu temporelle !


bertrand-môgendre : Magnifique ! Le regne animal personnifié. La loi du plus fort, structurée, conditionnée, copiant l'humain ; la loi de l'idée et l'amour du pouvoir. Belle chute, l'homme blanc, ici symbolisé en l'être suivant, celui qui est plus haut, dans la chaine hiérarchique sans fin.

Un passage amusant que j'ai bien aimé :

Ô Roi des rois. Ta bêtise est la reine de tes qualités

Numériplume : Amusant ! L'équipe de football ivorienne. Gentil texte.

ninananere: Un texte fluide et agréable. Belle entrée des criquets dans le recit !

pandaworks : Je me suis laissé emporté par la force des mots, je n'ai chercher à comprendre le sens premier du texte, j'était ailleurs, mais cet 'ailleurs' se trouvais bien dans ton texte

Arielle Une lecture qui va toute seule ; j'aime ta façon d'écrire. Des belles images aussi.

Sahkti : Sympathique parallèle avec l'actualité, et u peu d'humour. Je préfère d'autres textes...

Zou : J'ai vraiment été touchée, attendrie. C'est plein d'espoir, de tendresse, de poésie. J'aime...

Gobu : : Jeu de mots, de rythme. C'est leger, ça s'enchaine. Agréable et bien construit comme souvent.

Mentor : Bien vu. Joli texte d'un faux looser... Celui qui ne sait, ou ne veux pas savoir, choisir... Tendre

Numéri : Au début on ne sais pas qui est l'homme et la femme, dans ton dialogue. Et le coup de la piqure est étrange. Tu vas à l'essentiel, peut-être trop : Il me semble qui tu t'es speedé, c'est dommage, car l'idée est géniale, drôle.

Panda : Cela me fait penser à H. F. Tiaiffeine (pas sûr de l'ortho)
Un assemblage de mots / images, même si je n'ai pu aller au bout de la lecture...

Arielle : c'est tendre, et doux. Un joli portrait qui se lit bien et qui mériterait plus de traitement. Pourquoi ne pas developper, en faire une suite ?

Nechez : L'histoire d'un criquet, il me semble ? Il faudrait être plus clair...

Et oui, je commente seulement maintenant...
Mieux vaut tard que j...
Merci à vous tous pour votre participation et vos commentaires.

Bertrand : désolé, je t'avais oublié. Belle et cruelle fable avec trsite morale. Ça ma plaît.