Jo label bleu
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Jo label bleu
Il était une fois un homme richissime qui habitait une région de France dont on n’a rien à foutre (car cela n’a aucune incidence sur l’histoire), et qui vivait dans un temps reculé (qui n’est toujours pas daté, mais je crois que c’est entre le paléolithique et le mardi 22 juin 1920).
Cet homme était barbu. Il arborait une longue et épaisse barbe… (Bon, jusque là, tout va bien)… Oui, mais elle était bleue fluo ! (alors là, je vous en bouche un coin hein ?).
Donc le type avait des biens dans tous les sens : des bijoux, des pierreries, de la vaisselle d’or et d’argent, des chewing-gum, des kalachnikovs, des châteaux en Espagne, des dents en platine, le jeu des sept familles, et une tringle à rideau, entre autres.
Il avait aussi un violon dingue – il en jouait d’ailleurs très mal, l’instrument étant génétiquement désaccordé –, qui consistait à se marier avec toutes les jeunes filles post-pubères de la région, lesquelles, immatures, succombaient régulièrement au charme de la barbe bleue du susdit sieur richissime fluo.
… Bien, jusqu’ici tout le monde me suit, on va faire une petite pause publicité :
Ayaya ayaya ayaya ! Por favor ! Y su banana ! Ayaya !
… Fin de pause pub.
Un jour (ne me demandez pas quand exactement si vous n’êtes pas de la police), Jo – on va l’appeler comme ça hein, car on n’a jamais dit son prénom dans le conte de Perrault –, donc Jo Barbebleue fait mander l’annonceur public afin qu’il fasse une annonce publique avec son tambour ni trompette. Le tambourineur se présente alors au centre du village et déclame, après avoir effectué un roulement dégueulasse qui aurait fait vomir Dave Weckl :
« Oyez, oyez bonnes gens ! (j’le fais bien hein ?),
Oyez, oyez ! (je le refais un p’tit coup, j’ai toujours aimé ça, dire oyez)
OYEZ OYEZ ! Bonnes gens bandes de nazes ! Les damoiselles d’ici-bas ayant moins de 20 ans sont conviées au bal qui sera donné en leur honneur par Jo, le Maistre barbu de la région, en ce samedi prochain au centre du village, ce sera donc le balajo ! »
Alors là, je ne vous dis pas… Ah mais non hein, c’est trop bizarre… Je vous le dis quand même ? Bon, allez, je vous le dis : L’annonceur public a perdu une baguette ! … Ouah la honte hé !
Bon, après ça, il dit comme ça :
« Et il y aura une élue à la suite d’un vote qui se déroulera autour du bar Jo, l’élue aura donc l’honneur après dépouillement de cette dernière de la faveur du Jo bar… »
… Bon, là on va refaire une courte pause pub :
Alala Alala Alala! Ci bon l’harissa ! Alala !
Du coup, le barbu, présent en la sise place du village, est autant content qu’un turfiste qui aurait réussi à foutre ses boules contre le cochonnet, sauf qu’il n’y connait rien ni en pétanque ni en water-polo d’ailleurs, non plus qu’en matière de recette de salade niçoise ou de repiquage de poireaux.
Le bal se déroule sans encombre, les artificiers font exploser des trucs lumineux, tout ça.
A suivre…
Cet homme était barbu. Il arborait une longue et épaisse barbe… (Bon, jusque là, tout va bien)… Oui, mais elle était bleue fluo ! (alors là, je vous en bouche un coin hein ?).
Donc le type avait des biens dans tous les sens : des bijoux, des pierreries, de la vaisselle d’or et d’argent, des chewing-gum, des kalachnikovs, des châteaux en Espagne, des dents en platine, le jeu des sept familles, et une tringle à rideau, entre autres.
Il avait aussi un violon dingue – il en jouait d’ailleurs très mal, l’instrument étant génétiquement désaccordé –, qui consistait à se marier avec toutes les jeunes filles post-pubères de la région, lesquelles, immatures, succombaient régulièrement au charme de la barbe bleue du susdit sieur richissime fluo.
… Bien, jusqu’ici tout le monde me suit, on va faire une petite pause publicité :
Ayaya ayaya ayaya ! Por favor ! Y su banana ! Ayaya !
… Fin de pause pub.
Un jour (ne me demandez pas quand exactement si vous n’êtes pas de la police), Jo – on va l’appeler comme ça hein, car on n’a jamais dit son prénom dans le conte de Perrault –, donc Jo Barbebleue fait mander l’annonceur public afin qu’il fasse une annonce publique avec son tambour ni trompette. Le tambourineur se présente alors au centre du village et déclame, après avoir effectué un roulement dégueulasse qui aurait fait vomir Dave Weckl :
« Oyez, oyez bonnes gens ! (j’le fais bien hein ?),
Oyez, oyez ! (je le refais un p’tit coup, j’ai toujours aimé ça, dire oyez)
OYEZ OYEZ ! Bonnes gens bandes de nazes ! Les damoiselles d’ici-bas ayant moins de 20 ans sont conviées au bal qui sera donné en leur honneur par Jo, le Maistre barbu de la région, en ce samedi prochain au centre du village, ce sera donc le balajo ! »
Alors là, je ne vous dis pas… Ah mais non hein, c’est trop bizarre… Je vous le dis quand même ? Bon, allez, je vous le dis : L’annonceur public a perdu une baguette ! … Ouah la honte hé !
Bon, après ça, il dit comme ça :
« Et il y aura une élue à la suite d’un vote qui se déroulera autour du bar Jo, l’élue aura donc l’honneur après dépouillement de cette dernière de la faveur du Jo bar… »
… Bon, là on va refaire une courte pause pub :
Alala Alala Alala! Ci bon l’harissa ! Alala !
Du coup, le barbu, présent en la sise place du village, est autant content qu’un turfiste qui aurait réussi à foutre ses boules contre le cochonnet, sauf qu’il n’y connait rien ni en pétanque ni en water-polo d’ailleurs, non plus qu’en matière de recette de salade niçoise ou de repiquage de poireaux.
Le bal se déroule sans encombre, les artificiers font exploser des trucs lumineux, tout ça.
A suivre…
Pascal-Claude Perrault- Nombre de messages : 5422
Age : 64
Localisation : Paris, ah Paris, ses ponts, ses monuments et ses merdes de chiens !
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: Jo label bleu
J'me suis dit - ça m'arrive de parler seule et à haute voix -, "Tiens, pourquoi pas lire la nouvelle de Pascal postée depuis un mois et qui ne recueille aucune réponse !". Ce que je fis séance tenante , et je n'ai pas eu à le regretter.
Je retrouve le style décalé de Pascal, les interventions hors texte, les jeux de mots sur tout et rien, sur des expressions courantes... tout est prétexte au jeu dans cette histoire de bleubar qui s'illumine la nuit et fait tomber les jeunes filles comme des mouches au-dessus d'un camembert trop fait, si fait qu'il en est devenu gris-coulant.
Une lecture matinale qui fait commencer la journée du bon pied, quand bien même les grosses ficelles n'ont pas réussies à me faire dévier d'un poucet de cette relecture du célèbre conte. Du bon, du rire, du bon Pascal ! ( non, je n'ai pas voulu plagier la pub...;))))
à bientôt de te lire
Je retrouve le style décalé de Pascal, les interventions hors texte, les jeux de mots sur tout et rien, sur des expressions courantes... tout est prétexte au jeu dans cette histoire de bleubar qui s'illumine la nuit et fait tomber les jeunes filles comme des mouches au-dessus d'un camembert trop fait, si fait qu'il en est devenu gris-coulant.
Une lecture matinale qui fait commencer la journée du bon pied, quand bien même les grosses ficelles n'ont pas réussies à me faire dévier d'un poucet de cette relecture du célèbre conte. Du bon, du rire, du bon Pascal ! ( non, je n'ai pas voulu plagier la pub...;))))
à bientôt de te lire
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Jo label bleu
Allez, je fais remonter deux trois trucs sympas.
A suivre donc.... Arghhhh !
Un brin fébrile, peut-être un chouïa trop par rapport au format, ça crée un déséquilibre mais ce sentiment est sans doute aussi (certainement, même) dû à la frustration d'une fin qui te place en attente/ en demande.
J'aime bien te lire, c'est sûr, ça file le sourire.
A suivre donc.... Arghhhh !
Un brin fébrile, peut-être un chouïa trop par rapport au format, ça crée un déséquilibre mais ce sentiment est sans doute aussi (certainement, même) dû à la frustration d'une fin qui te place en attente/ en demande.
J'aime bien te lire, c'est sûr, ça file le sourire.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Jo label bleu
Tiens pour une fois on a des inspirations jumelles ! ( cf le premier amour de Barbebleue) et ......j'ai bien envie de connaitre la suite, comment tu te débrouilles avec le trousseau et tout ça...
Y a une chose que je n'aime pas : c'est tes interventions dans l'histoire du style " on n'en a rien foutre". Mais si, mais si on en a à foutre ! Sinon on te lirait pas ! A chaque fois que tu dis un truc comme ça, c'est comme si tu me renvoyais dans mon coin ! Sans blague, c'est désagréable que tu démolisses à l'avance ce que tu commences à construire, un peu comme si avant de raconter une blague, tu disais : elle est nulle et pis je sais pas la raconter. Je veux bien que tu démolisses, mais APRES avoir construit, pas avant !
Y a une chose que je n'aime pas : c'est tes interventions dans l'histoire du style " on n'en a rien foutre". Mais si, mais si on en a à foutre ! Sinon on te lirait pas ! A chaque fois que tu dis un truc comme ça, c'est comme si tu me renvoyais dans mon coin ! Sans blague, c'est désagréable que tu démolisses à l'avance ce que tu commences à construire, un peu comme si avant de raconter une blague, tu disais : elle est nulle et pis je sais pas la raconter. Je veux bien que tu démolisses, mais APRES avoir construit, pas avant !
coline dé- Nombre de messages : 353
Age : 25
Date d'inscription : 24/12/2019
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