Lettre à ma mère
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Lettre à ma mère
Maman,
Que ce simple mot pour m'adresser à toi me paraît lointain
Nous sommes de deux côtés du mur
Je suis de celui de la raison...
Je t'ai laissé partir et dériver sur la mer de tes délires
Moi, je suis resté seul sur la plage,
Sage, immobile, et désolé
Je ne suis pas le sauveur en lequel tu as cru
Qui aurait pu venir te chercher là où tu es ?
J'aurais pu être moins lâche, tenter l'aventure,
Celle de la confiance d'aimer
Il n'est pas besoin d'en savoir beaucoup
Car elle est instinctive.
J'ai perdu l'instinct et je n'ai pas trouvé la confiance.
Le monde où tu dérives m'aurait fait sombrer
Je n'étais pas le capitaine de cette aventure.
Comme une louve vigilante
Tu n'es jamais restée loin malgré les flots
J'ai voulu te fuir et j'ai voulu t'oublier
M'oublier moi-même et renaître à nouveau
Je me suis fuis jusqu'à me perdre
Mais renaître n'est qu'un mythe
Un délire...
Que de flots, que de désolation
La vie passe malgré tout
Tu t'es noyée cent fois dans les larmes de tes tourments,
Mais tes voyages te protègent,
Et tu domptes parfois la dérive.
Je me suis recroquevillé contre le vent des solitudes,
Je savais que tu étais là,
Mais avais-je conscience de ce fil qui nous relie ?
Celui de l'amour que je n'ai jamais perdu,
Même enfoui et caché au plus profond de moi,
Celui de ma mère en lequel je me retrouve,
Car malgré les flots et les vents contraires,
Malgré le temps qui nous ensable,
Il est resté une flamme qui brûle encore,
Une flamme qui se ravive dans les ténèbres,
Un flambeau capable d'éclairer mes déserts sans étoiles,
Dans le peu de temps que tu as eu,
Tu m'a montré un seul chemin,
Le plus essentiel,
Celui-ci qui conduit à la vie...
Que ce simple mot pour m'adresser à toi me paraît lointain
Nous sommes de deux côtés du mur
Je suis de celui de la raison...
Je t'ai laissé partir et dériver sur la mer de tes délires
Moi, je suis resté seul sur la plage,
Sage, immobile, et désolé
Je ne suis pas le sauveur en lequel tu as cru
Qui aurait pu venir te chercher là où tu es ?
J'aurais pu être moins lâche, tenter l'aventure,
Celle de la confiance d'aimer
Il n'est pas besoin d'en savoir beaucoup
Car elle est instinctive.
J'ai perdu l'instinct et je n'ai pas trouvé la confiance.
Le monde où tu dérives m'aurait fait sombrer
Je n'étais pas le capitaine de cette aventure.
Comme une louve vigilante
Tu n'es jamais restée loin malgré les flots
J'ai voulu te fuir et j'ai voulu t'oublier
M'oublier moi-même et renaître à nouveau
Je me suis fuis jusqu'à me perdre
Mais renaître n'est qu'un mythe
Un délire...
Que de flots, que de désolation
La vie passe malgré tout
Tu t'es noyée cent fois dans les larmes de tes tourments,
Mais tes voyages te protègent,
Et tu domptes parfois la dérive.
Je me suis recroquevillé contre le vent des solitudes,
Je savais que tu étais là,
Mais avais-je conscience de ce fil qui nous relie ?
Celui de l'amour que je n'ai jamais perdu,
Même enfoui et caché au plus profond de moi,
Celui de ma mère en lequel je me retrouve,
Car malgré les flots et les vents contraires,
Malgré le temps qui nous ensable,
Il est resté une flamme qui brûle encore,
Une flamme qui se ravive dans les ténèbres,
Un flambeau capable d'éclairer mes déserts sans étoiles,
Dans le peu de temps que tu as eu,
Tu m'a montré un seul chemin,
Le plus essentiel,
Celui-ci qui conduit à la vie...
VAL V- Nombre de messages : 4
Age : 51
Date d'inscription : 03/01/2017
ponctuation
Si je peux corriger : la ponctuation est relativement libre, mais il y a deux virgules en trop après solitudes et après étoiles.
Merci aux lecteurs
Merci aux lecteurs
VAL V- Nombre de messages : 4
Age : 51
Date d'inscription : 03/01/2017
Re: Lettre à ma mère
Bienvenue sur ce forum.
Ce texte ne m'a pas fait grande impression, c'est une parole libre, spontanée, attendrie, pas très intense, à mon sens ça ne suffit pas à faire un poème.
mais là, pas de souci, les phôtes on en fait tous !
Ce texte ne m'a pas fait grande impression, c'est une parole libre, spontanée, attendrie, pas très intense, à mon sens ça ne suffit pas à faire un poème.
fui, sans sJe me suis fuis jusqu'à me perdre
as avec un sTu m'a montré un seul chemin
mais là, pas de souci, les phôtes on en fait tous !
Annie- Nombre de messages : 1452
Age : 74
Date d'inscription : 07/07/2010
Re: Lettre à ma mère
Merci pour votre commentaire que je trouve très juste concernant ce texte tout à fait spontané.
Pardon pour les fautes.
Pardon pour les fautes.
VAL V- Nombre de messages : 4
Age : 51
Date d'inscription : 03/01/2017
Re: Lettre à ma mère
Bonjour et bienvenue,
c'est le second texte que je lis de vous, après que le sol ciré m'a donnée le tour ni cotton... ☺
Si j'avais un conseil de mise en page à vous soumettre, ce serait de retirer l'interligne, le texte répondrait plus au thème développé, c'est un point de vue...
Si j'avais un conseil d'écriture à vous donner, ce serait de ne pas arrêter le fil de votre pensée à la fin de chaque phrase mais de la faire vivre sur deux, trois vers.
Si j'avais un conseil sur la syntaxe à vous glisser au creux de l'oreille, évitez les répétitions qui alourdissent l'expression :
Que ce simple mot pour m'adresser à toi me => "pour m'" / "à toi" / "à toi me"...
Moi, je suis => moije
"Confiance/confiance... instinctive/instinct" : vers 11 et 13 / 14 et 15
Évitez aussi le déjà lu : Que de flots, que de désolation / La vie passe malgré tout / Tu t'es noyée cent fois dans les larmes de tes tourments,
Mais renaître n'est qu'un mythe / Un délire... : cela mériterait d'être développé !
Ce genre de texte est difficile, vous écrivez sur le fil, sans filet, nus pieds sur la crête qui vous arrache la plante jusqu'à vous dénerver... le moindre écart peut vous faire chuter dans la pathos lourdingue.
Je salue la tentative et la bienveillance qui vous anime.
c'est le second texte que je lis de vous, après que le sol ciré m'a donnée le tour ni cotton... ☺
Si j'avais un conseil de mise en page à vous soumettre, ce serait de retirer l'interligne, le texte répondrait plus au thème développé, c'est un point de vue...
Si j'avais un conseil d'écriture à vous donner, ce serait de ne pas arrêter le fil de votre pensée à la fin de chaque phrase mais de la faire vivre sur deux, trois vers.
Si j'avais un conseil sur la syntaxe à vous glisser au creux de l'oreille, évitez les répétitions qui alourdissent l'expression :
Que ce simple mot pour m'adresser à toi me => "pour m'" / "à toi" / "à toi me"...
Moi, je suis => moije
"Confiance/confiance... instinctive/instinct" : vers 11 et 13 / 14 et 15
Évitez aussi le déjà lu : Que de flots, que de désolation / La vie passe malgré tout / Tu t'es noyée cent fois dans les larmes de tes tourments,
Mais renaître n'est qu'un mythe / Un délire... : cela mériterait d'être développé !
Ce genre de texte est difficile, vous écrivez sur le fil, sans filet, nus pieds sur la crête qui vous arrache la plante jusqu'à vous dénerver... le moindre écart peut vous faire chuter dans la pathos lourdingue.
Je salue la tentative et la bienveillance qui vous anime.
Pussicat- Nombre de messages : 4846
Age : 57
Localisation : France
Date d'inscription : 17/02/2012
Re: Lettre à ma mère
Je me suis excusée d'avoir lu ce texte qui ne me regardait pas.
Autrement dit, si vous voulez le partager et non le jeter au nez des gens, il faut le travailler un tant soit peu (suivre les conseils de Pussicat, d'emblée). Il en vaut la peine, il est riche, mais riche pour vous seulement, en l'état.
Autrement dit, si vous voulez le partager et non le jeter au nez des gens, il faut le travailler un tant soit peu (suivre les conseils de Pussicat, d'emblée). Il en vaut la peine, il est riche, mais riche pour vous seulement, en l'état.
Polixène- Nombre de messages : 3298
Age : 62
Localisation : Dans un pli du temps . (sohaz@mailo.com)
Date d'inscription : 23/02/2010
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