Un lapin rose

Un lapin rose la rend toute chose
son cœur tambourine
une vie sous hypnose

la chose est connue
le cœur à des désirs
obsédants, parfois inconnus

héritière à demi-mots
des surprises de la vie
elle vogue au gré des flots

SUITE ET FIN

on n'entend pas la mouche volait
le silence en fait les frais
la rue charrie les rumeurs

elle s'adossa à la fenêtre
loin d'elle l'idée de paraître
son lapin avait peur

la mouche du coche morte
entre l'allée bordant l’avenue
ce fût la stupeur


plus tard entre chien et loup
des bruits érigés sur la boue
disparurent à la marée

elle s'offrit une rose comme dans les romans
l'attente irriguait ses instants
ou sa vie épiloguait

le chien aboya ses colères
le loup s'intronisa bâtisseur d’éphémère
concert de sons en forêt


coccinelle se posa sur son sein
tatouage blanc-seing
ivresse d' indépendance

elle s'en alla cueillir des rêves
loin des lieux de glaives
où vivent les romances

le rose dansait devant ses yeux
son avenir camaïeux
elle prit la cadence

Bonjour So-Back
Je suis toujours aussi déconcertée à vous lire (et ce matin, je laisse donc un commentaire). Ce que vous publiez ne me semble jamais "finalisé", un peu comme si vous vous entrainiez à produire plusieurs ébauches de vos textes jamais vraiment finis.
Ce qui décourage un peu le passant à vraiment suivre vos productions. C'est vrai rien n'est jamais définitif ni fixé.

Là, je lis du banal et du très beau.
Le passage du présent au passé simple marque une cassure entre la première partie et la suite, et je me perds et comme je ne sais pas vraiment quel genre de commentaire vous attendez (au vu de ceux que vous laissez aux autres), je n'en dirai pas plus avant de connaitre votre réaction à ce premier post.

Cordialement,
Éclaircie

merci de votre commentaire

j'écris des instants des flashs des photos des regards des observations, et je laisse a chacun son interprétation, je ne suis et n'est jamais été un poète au sens que l'on peut lui donner

Mais "ON" ne lui donne pas un sens, tant la poésie a de formes.
Alors, je poursuis le dialogue, vous laissez le lecteur libre d'interpréter, mais qu'attendez-vous dans l'idéal de nos commentaires ?
Si je publie sur un site internet, j'ai, perso, envie qu'on me lise et qu'on me dise ce que l'aime ou pas, éventuellement une réflexion sur le thème, enfin un dialogue. (c'est d'ailleurs ce que théoriquement le site attend de chacun des lecteurs commentateurs.)
Et si personne ne laisse de post sous les vôtres, comment le vivez-vous ? Bien, mal, de manière indifférente.
Si mes questions vous semblent incongrues, dites-le et/ou ne répondez pas.

Bonne après-midi.

vous avez raison , je poste pour avoir un ou des avis, je lis j'écoute ce que l'on me dit, parfois je trouve  que c'est injustifié, parfois le commentaire argumente et j'y réponds, je ne me formalise pas sauf si l'intention est sournoise ou délibérément inappropriée
mais je le redis l'interpretation d'un texte  à comme similitude la peinture, c'est un ressenti on aime ou pas , la critique si elle est constructive sans méchancetés sans équivoques je suis preneur , j'ai commencé à écrire pour pallier mon problème d'oralité suite à mon cancer du larynx , je suis conscient de mes lacunes , mes imprecisions ect, par contre je ne supporte pas les chapelles, et en général tout ce qui est normé , car nous vivons dans des sociétés ou dés l'instant que la personne est connue dans un milieu, où passée à la télé où un pouvoir quelconque , ( il y a pleins d'autres exemples ( style, VIP ) les gens deviennent moutons de panurge et s'extasient alors qu'il n'y a pas de quoi, j'ai des exemples en ce sens , sur d'autres forums j'avais posté des textes sans précisé qu'ils étaient miens( je les associés a des auteurs connus voire reconnus) et avaient reçu un accueil enthousiaste alors qu'ailleurs  le même était démoli, parce qu'untel n'avait pas aimé et l'esprit grégaire avait fait le reste  (qui plus est quand la présence journalière peut gêner, alors que le but de forum c'est sa vitalité , ce qui se passait ici d'ailleurs avant )

voila j'ai essayé de vous répondre, vos questions en aucun cas ne sont incongrues
et je vous remercie de votre franchise de votre esprit ouvert
surement votre pseudo qui est un rayon de soleil( n'y voyez aucune forfanterie)

ps il y a surement des fautes , c'est un de mes points faible entre autre

Merci pour cette réponse sincère. je ne vois pas les fautes, j'en fais moi-même beaucoup.
Si j'ai eu envie d'échanger sur le sujet, c'est que je sais que vous avez et que vous êtes souvent seul à participer sur VE, et je trouve ça assez désespérant (j'ai aimé VE, ce qu'il est devenu me plaît beaucoup moins), mais j'aime aussi lire et commenter certains, ici, raison de mes passages.

Concernant votre "lapin rose", j'ai bien mieux aimé la "suite et fin" plus originale.
je me suis demandée si au premier vers :"on n'entend pas la mouche volait" le verbe voler est volontairement conjugué à l'imparfait ou si c'est une faute frappe et qu'il soit à lire à l'infinitif.
Et pris dans son ensemble votre poème gagnerait à commencer par "Le lapin rose" puisque plus loin, on apprend que c'est "son lapin" (c'est perso, hein, le "Un" peut convenir à d'autres).
Globalement, vous présentez un texte assez surréaliste, tendance conte de fées, mais avec en demi-teintes un réel assez dramatique. Mais qui pourrait être retravaillé pour être plus attractif pour le lecteur de passage.
Merci du partage,
Éclaircie

merci a vous

effectivement le forum ne décolle pas, c'est dommage quand on se souvient de ce qu'il était avant