Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
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ninananere- Nombre de messages : 1010
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bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
me faudrait encore 4 lettres
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Y a pas écrit "la poste", là !Sahkti a écrit:me faudrait encore 4 lettres
Ehu, je veux dire: "E"
Alfosaure- Nombre de messages : 151
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Gobu- Nombre de messages : 2400
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Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
ok ok... 2 secondes, je tire au sort
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Voyelle.. Tiding ding!Alfosaure a écrit:Y a pas écrit "la poste", là !Sahkti a écrit:me faudrait encore 4 lettres
Ehu, je veux dire: "E"
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Votre compte est bon !!ninananere a écrit:Voyelle.. Tiding ding!Alfosaure a écrit:Y a pas écrit "la poste", là !Sahkti a écrit:me faudrait encore 4 lettres
Ehu, je veux dire: "E"
Alfosaure- Nombre de messages : 151
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Il était donc question dans "Débats et billevesées", avec Zou, de consacrer l'exo à Claude François :-) mais bon, on ne va pas tomber dans l'hommage à deux francs, donc ça sera juste un prétexte!
Le but est donc de: Ecrire un texte autour du titre qui vous est attribué, en y insérant d'une manière ou d'une autre le lieu et l'initiale (qui peut être la première lettre d'un mot qu'on remarquera), figurant à côté de votre pseudo.
Texte pas trop long de préférence, pour que chacun puisse commenter.
Le but est donc de: Ecrire un texte autour du titre qui vous est attribué, en y insérant d'une manière ou d'une autre le lieu et l'initiale (qui peut être la première lettre d'un mot qu'on remarquera), figurant à côté de votre pseudo.
Texte pas trop long de préférence, pour que chacun puisse commenter.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
BM : Je vais à Rio / Paris / G
REGINELLE: Toi et moi contre le monde entier / Tokyo / S
ARIELLE: C'est la même chanson / La Place Rouge/ A
NINA : Le Nabout Twist / Rue Mouffetard / H
GOBU : Cette année-là / Le Pont Neuf / E
ALFOSAURE: Le chanteur malheureux / Marrakech / L
SAHKTI : Le lundi au soleil / 34 rue Mozart à Pantin / V
ZOU: Si j'avais un marteau / La Bergerie / L
Pour plus tard:
PANDA : Magnolias for ever/ L'arrêt de bus "Place du Marché", ligne 28 / K
CLAIRE : Belles, belles, belles / Los Angeles / O
Et si jamais, d'autres... :-)
Ce soir je vais boire / Le Caire / Z
Sale bonhomme / L'église de la Madeleine / P
Quand la pluie finira de tomber / Nancy / T
REGINELLE: Toi et moi contre le monde entier / Tokyo / S
ARIELLE: C'est la même chanson / La Place Rouge/ A
NINA : Le Nabout Twist / Rue Mouffetard / H
GOBU : Cette année-là / Le Pont Neuf / E
ALFOSAURE: Le chanteur malheureux / Marrakech / L
SAHKTI : Le lundi au soleil / 34 rue Mozart à Pantin / V
ZOU: Si j'avais un marteau / La Bergerie / L
Pour plus tard:
PANDA : Magnolias for ever/ L'arrêt de bus "Place du Marché", ligne 28 / K
CLAIRE : Belles, belles, belles / Los Angeles / O
Et si jamais, d'autres... :-)
Ce soir je vais boire / Le Caire / Z
Sale bonhomme / L'église de la Madeleine / P
Quand la pluie finira de tomber / Nancy / T
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Pas compris...Sahkti a écrit:l'initiale (qui peut être la première lettre d'un mot qu'on remarquera)
Puni ?
Alfosaure- Nombre de messages : 151
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Vous avez tous des contraintes ou j'ai oublié qqn?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
et bien, si tu as T par exemple, tu devras glisser dans ton texte la lettre T seule (à toi de voir comment) ou bien t'en servir comme première lettre d'un mot qui ne sera pas anodin et perdu au milieu du texte, il faudra qu'il ait une importance, d'une manière ou d'une autre, ou qu'il soit répété, un truc du genreAlfosaure a écrit:Pas compris...Sahkti a écrit:l'initiale (qui peut être la première lettre d'un mot qu'on remarquera)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Ah ok !!Sahkti a écrit:et bien, si tu as T par exemple, tu devras glisser dans ton texte la lettre T seule (à toi de voir comment) ou bien t'en servir comme première lettre d'un mot qui ne sera pas anodin et perdu au milieu du texte, il faudra qu'il ait une importance, d'une manière ou d'une autre, ou qu'il soit répété, un truc du genreAlfosaure a écrit:Pas compris...Sahkti a écrit:l'initiale (qui peut être la première lettre d'un mot qu'on remarquera)
Alfosaure- Nombre de messages : 151
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Pour moi, c'est bon.
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
bien, bien, bien. Commençons. A plus tard.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
c'est ok pour tout le monde?
On se laisse une heure, +/- ?
On se laisse une heure, +/- ?
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Tout baigne...
Gobu- Nombre de messages : 2400
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
pour moi aussi...
"toi et moi contre le monde entier"... euh... ça ferait un bon titre pour un conte à l'eau de rose... j'ai rien dit... rien... S(ilence absolu)
"toi et moi contre le monde entier"... euh... ça ferait un bon titre pour un conte à l'eau de rose... j'ai rien dit... rien... S(ilence absolu)
Reginelle- Nombre de messages : 1753
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Voisine, tout reste au chaud :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Sahkti a écrit:Voisine, tout reste au chaud :-)
Chaud devant !
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
M.....pas de Word sur ce PC ;=(((((((((((((((((((
Zou- Nombre de messages : 5470
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Le lundi au soleil / 34 rue Mozart à Pantin / V
- Combien il en a vendu?
- 34
- 34? Rien que ça?!
- Hé, attends! 34, c'est pas si mal je trouve!
- Oui mais bon, tout de même, 34 disques, c'est rien…
34, comme leur numéro de maison. 34 rue Mozart à Pantin. Condamné à tout jamais à vivre au 34 rue Mozart à Pantin, parce que des CD, il n'en avait vendu que 34.
Vendre, vendre, vendre, avec un grand V… Colette n'avait plus que ce mot-là à la bouche. C'est qu'elle en avait marre du 34 rue Mozart à Pantin! Alors ce nombre 34 qui venait de lui exploser au visage, c'est sûr, elle l'avait en travers de la gorge.
Pourtant, elle y avait cru. Dur comme fer. Elle se voyait déjà passer les lundis au soleil et aussi les mardis, les mercredis, tous les jours de la semaine, en plus de celui du Bon Dieu.
Après tout, le gamin, il avait quand même gagné le concours de chant à l'école maternelle. Et aussi, le concours de la chorale de Cergy et le radio-crochet du Auchan de Pantin. Non, vraiment, y avait aucune raison que le disque ne se vende pas.
Colette y avait mis tout son cœur, acheté un beau costume pour qu'il le porte pour la pochette du disque, demandé au voisin de bricoler une image avec Photoshop et dépensé tous les sous de la semaine de vacances à Palavas pour payer la location du studio d'enregistrement.
Alors 34, évidemment…
Josie lui avait pourtant dit que des chants religieux de Tasmanie, ça allait attirer le client, que ça devait forcément être recherché puisque inconnu, donc très rare. Question musique, Josie, elle s'y connaissait, elle arrêtait pas d'écouter la radio dans sa cuisine, elle savait ce qui était à la mode et ce qu'on n'entendait jamais. Qui disait jamais disait marché à prendre, voilà ce que Josie avait dit à Colette en entendant le gamin chanter. Y avait de l'argent à se faire et aussi une petite gloire dans le quartier, voire même dans la ville. Colette s'était prise à rêver, Jean-Pierre Foucault annonçant son enfant à la télévision. Ha oui, ça serait quelque chose ça!
Mais voilà, 34... c'est pas ça qui allait lui ouvrir les portes de la célébrité.
A moins que… peut-être… si elle envoyait un exemplaire du disque à TF1? A la Star Ac? Ou mieux, à la Nouvelle Star. Quelle chaîne encore la Nouvelle Star? M6, oui, c'est vrai!
Et bien voilà! Elle allait les avoir ses lundis au soleil, Colette, et aussi ses mardis, ses mercredis…
Parce que Colette, pour elle, pas question de se dire:
Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
- Combien il en a vendu?
- 34
- 34? Rien que ça?!
- Hé, attends! 34, c'est pas si mal je trouve!
- Oui mais bon, tout de même, 34 disques, c'est rien…
34, comme leur numéro de maison. 34 rue Mozart à Pantin. Condamné à tout jamais à vivre au 34 rue Mozart à Pantin, parce que des CD, il n'en avait vendu que 34.
Vendre, vendre, vendre, avec un grand V… Colette n'avait plus que ce mot-là à la bouche. C'est qu'elle en avait marre du 34 rue Mozart à Pantin! Alors ce nombre 34 qui venait de lui exploser au visage, c'est sûr, elle l'avait en travers de la gorge.
Pourtant, elle y avait cru. Dur comme fer. Elle se voyait déjà passer les lundis au soleil et aussi les mardis, les mercredis, tous les jours de la semaine, en plus de celui du Bon Dieu.
Après tout, le gamin, il avait quand même gagné le concours de chant à l'école maternelle. Et aussi, le concours de la chorale de Cergy et le radio-crochet du Auchan de Pantin. Non, vraiment, y avait aucune raison que le disque ne se vende pas.
Colette y avait mis tout son cœur, acheté un beau costume pour qu'il le porte pour la pochette du disque, demandé au voisin de bricoler une image avec Photoshop et dépensé tous les sous de la semaine de vacances à Palavas pour payer la location du studio d'enregistrement.
Alors 34, évidemment…
Josie lui avait pourtant dit que des chants religieux de Tasmanie, ça allait attirer le client, que ça devait forcément être recherché puisque inconnu, donc très rare. Question musique, Josie, elle s'y connaissait, elle arrêtait pas d'écouter la radio dans sa cuisine, elle savait ce qui était à la mode et ce qu'on n'entendait jamais. Qui disait jamais disait marché à prendre, voilà ce que Josie avait dit à Colette en entendant le gamin chanter. Y avait de l'argent à se faire et aussi une petite gloire dans le quartier, voire même dans la ville. Colette s'était prise à rêver, Jean-Pierre Foucault annonçant son enfant à la télévision. Ha oui, ça serait quelque chose ça!
Mais voilà, 34... c'est pas ça qui allait lui ouvrir les portes de la célébrité.
A moins que… peut-être… si elle envoyait un exemplaire du disque à TF1? A la Star Ac? Ou mieux, à la Nouvelle Star. Quelle chaîne encore la Nouvelle Star? M6, oui, c'est vrai!
Et bien voilà! Elle allait les avoir ses lundis au soleil, Colette, et aussi ses mardis, ses mercredis…
Parce que Colette, pour elle, pas question de se dire:
Le lundi au soleil
C'est une chose qu'on n'aura jamais
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Le chanteur malheureux / Marrakech / L
Le premier janvier de cette année-là, j’avais pris la ferme décision de rencontrer la femme de ma vie. C’est dans ce but que je m’offris deux semaines d’investigation à Marrakech.
Le sept juin de cette même année, je percutai Laurence, elle-aussi fraîchement club-medisée. Les CDs qu’elle portait furent également bouleversés, ils se crurent frisbees – l’air salé de la plage sans doute. Pourtant, personne ne me croit quand j’explique que Claude François a failli me trancher la gorge.
« Vous aimez la musique ? tentai-je – j’avais l’intention, mais pas encore la verve.
- Oh oui ! J’adore les chanteurs de charme. Ils me font littéralement craquer.
- Vraiment ? Il se trouve qu’on admire souvent mon org… ma voix.
- Mais c’est super ! J’ai vu qu’il y avait une soirée karaoké dans une semaine. J’espère bien vous y entendre.
- Avec joie ! »
L. m’avait donné des ailes ; j’imaginais déjà le déploiement de notre amour, tissant ses liens jusqu’autour de nos annulaires. La chute n’en fut que plus brutale lorsque j’entrevis entre les grains de riz le grain de sable qui allait enrayer cette belle mécanique : je ne savais pas chanter !
Cependant, ma détermination avait une tête de plus que mon désespoir, c’est donc tout naturellement que je passai ma semaine cloîtré dans ma chambre à fredonner, à vocaliser, à gazouiller. Croyez le ou non, je jour J, j’étais devenu un bon chanteur.
Comme promis, L. était dans le public. Je lui fis un signe de la scène où je m’étais précipité pour y interpréter « Le chanteur malheureux ». Ses yeux fixés sur moi répondirent qu’ils aimaient qu’on les fasse embrumer d’émotion. Tout son être lançait un appel à l’amour. C’est à ce moment qu’elle se tourna vers un bellâtre que je n’avais pas aperçu auparavant à côté d’elle. Leur bouches qui se rencontrèrent aspirèrent mon oxygène, je m’étranglai.
« Merci pour cette belle interprétation » furent les dernières paroles que L. m’accorda. Pourtant, personne ne me croit quand j’explique que Claude François a failli me trancher la gorge deux fois.
Le premier janvier de cette année-là, j’avais pris la ferme décision de rencontrer la femme de ma vie. C’est dans ce but que je m’offris deux semaines d’investigation à Marrakech.
Le sept juin de cette même année, je percutai Laurence, elle-aussi fraîchement club-medisée. Les CDs qu’elle portait furent également bouleversés, ils se crurent frisbees – l’air salé de la plage sans doute. Pourtant, personne ne me croit quand j’explique que Claude François a failli me trancher la gorge.
« Vous aimez la musique ? tentai-je – j’avais l’intention, mais pas encore la verve.
- Oh oui ! J’adore les chanteurs de charme. Ils me font littéralement craquer.
- Vraiment ? Il se trouve qu’on admire souvent mon org… ma voix.
- Mais c’est super ! J’ai vu qu’il y avait une soirée karaoké dans une semaine. J’espère bien vous y entendre.
- Avec joie ! »
L. m’avait donné des ailes ; j’imaginais déjà le déploiement de notre amour, tissant ses liens jusqu’autour de nos annulaires. La chute n’en fut que plus brutale lorsque j’entrevis entre les grains de riz le grain de sable qui allait enrayer cette belle mécanique : je ne savais pas chanter !
Cependant, ma détermination avait une tête de plus que mon désespoir, c’est donc tout naturellement que je passai ma semaine cloîtré dans ma chambre à fredonner, à vocaliser, à gazouiller. Croyez le ou non, je jour J, j’étais devenu un bon chanteur.
Comme promis, L. était dans le public. Je lui fis un signe de la scène où je m’étais précipité pour y interpréter « Le chanteur malheureux ». Ses yeux fixés sur moi répondirent qu’ils aimaient qu’on les fasse embrumer d’émotion. Tout son être lançait un appel à l’amour. C’est à ce moment qu’elle se tourna vers un bellâtre que je n’avais pas aperçu auparavant à côté d’elle. Leur bouches qui se rencontrèrent aspirèrent mon oxygène, je m’étranglai.
« Merci pour cette belle interprétation » furent les dernières paroles que L. m’accorda. Pourtant, personne ne me croit quand j’explique que Claude François a failli me trancher la gorge deux fois.
Alfosaure- Nombre de messages : 151
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
J'ai une mise en page un peu galère à faire. Je me dépêche.
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Contraintes : Le Nabout Twist / Rue Mouffetard / H
Une question de danse
Scène en un acte, pour deux acteurs, un homme et une femme.
La scène se déroule un soir d’été, dans un parc.
H porte une chemise et un pantalon de flanelle beige.
F porte une robe boutonnée dans le dos, à manche courte, beige également.
Tous les deux sont pieds nus. Ils sont assis sur un banc, face public.
H regarde droit devant lui.
F regarde ses pieds.
Une clochette est posée à côté de H, sur le banc.
Un long silence
F : Le Nabout Twist !
H regardant toujours devant lui : Oui, et bien quoi ?!
F : Le Nabout Twist !
H regardant toujours devant lui : Oui, et bien quoi ?!
Silence
H regardant toujours devant lui : Bah alors ?
F : Alors quoi ?
H regardant toujours devant lui : Ton « Kabuki » ?
Silence
H regardant toujours devant lui : Bon, alors ! Ton « Kabuki » ?
F : Connais pas. C’est qui ?
H regardant toujours devant lui, avec des yeux énormes : T’as oublié ? Déjà ?
Silence
F : Ça n’existe pas !
H : Quoi donc ?
F : Avec toi, c’est toujours pareil !
H : Ha ?…
F : Oui ! Tu es un menteur !
H : Ha ?
F : Oui, et je te dis que ça n’existe pas ! Menteur ! ÇA N’EXISTE PAS !
H : Oh, mais moi aussi, je peux crier. Et je peux sonner aussi !
F : Ha oui ! Essaye un peu pour voir !
H : Mais je vais me gêner, tiens !
F : Menteur !
H : Vieille folle alzheimer !
F : Répète un peu pour voir ?!
H : Vieille folle alzheimer !
F : REPETE UN PEU POUR VOIR !
H regardant à nouveau devant lui, les yeux énormes, il hurle : ALZEIMER !
F chuchotant : Ça n’existe pas !
Silence
F regardant H : « Tonkabuki », ça n’existe pas !
Silence
F : Menteur ! C’est le « Katakali » !
Silence
F: Le katakali ! Ça, ça existe, le katakali !
Silence
F : Et tu sais ce qu’elle te dis la vieille alzheimer : le katakali, ça existe. Parfaitement, monsieur. Le katakali, ça existe. C’est une danse sacrée en Inde. Voilà ce qu’elle te dis l’alzheimer !
Silence
F : Moi j’ai dis…
H : Arrête de faire ta maligne. Le Kabuki aussi, ça existe ! Et oui, Madame.
F : Menteur !
H : Et si, vieille folle !
F : Menteur !
H : Moi aussi, j’ai la science infuse !
F : Et c’est quoi alors, le Kabuki ?
H : Le Kabuki, toi vieille qui sait tout, c’est une forme de théâtre japonais qui est dansé. Mais comme ça parle de choses peu recommandables, c’est pour ça, probablement que tu ne connais pas. Et toc !
F : T’as toujours été le roi pour raconter des choses invraisemblables ! Menteur !
H : Alzheimer.
Silence
F regarde ses pieds. H regarde devant lui.
Silence.
F : Le Nabout Twist !
H : Ah,…
F : Le Nabout Twist !
H : Ça t’est revenu...
F : Le Nabout Twist !
H : Oui, j’ai compris.
F : Le Nabout Twist !
H : Je te dis que j’ai compris. Ça t’est revenu.
F : Le Nabout Twist !
H : Tu te répète, je me répète, on se répète.
Silence
H : Alors c’est quoi ?
F : Quoi ?
H : Mais le Nabout Twist, bordel ! LE NABOUT TWIST ! C’EST QUOI BORDEL DE MERDE !!!
F : Bah, le premier tube de Claude François ?! Je l’avais entendu chez ma tante, rue Mouffetard…
H : Tu m’emmerdes, je sonne.
F : Non !
H prend la clochette et la secoue comme un dingue.
F : Donne moi ça. Je vais lui dire moi. Je vais lui dire que c’est toi qu’est malade. T’as pas pris tes médicaments. Et moi je vais lui dire…
H : Essaie un peu pour voir !
F : Donne moi la cloche. Donne, je te dis.
H : Tu m’emmerdes !
F : Donne la cloche ! Et je te donne mes biscuits… euh, je te danserais le Nabout Twist ! Mais donne moi la cloche…
Une question de danse
Scène en un acte, pour deux acteurs, un homme et une femme.
La scène se déroule un soir d’été, dans un parc.
H porte une chemise et un pantalon de flanelle beige.
F porte une robe boutonnée dans le dos, à manche courte, beige également.
Tous les deux sont pieds nus. Ils sont assis sur un banc, face public.
H regarde droit devant lui.
F regarde ses pieds.
Une clochette est posée à côté de H, sur le banc.
Un long silence
F : Le Nabout Twist !
H regardant toujours devant lui : Oui, et bien quoi ?!
F : Le Nabout Twist !
H regardant toujours devant lui : Oui, et bien quoi ?!
Silence
H regardant toujours devant lui : Bah alors ?
F : Alors quoi ?
H regardant toujours devant lui : Ton « Kabuki » ?
Silence
H regardant toujours devant lui : Bon, alors ! Ton « Kabuki » ?
F : Connais pas. C’est qui ?
H regardant toujours devant lui, avec des yeux énormes : T’as oublié ? Déjà ?
Silence
F : Ça n’existe pas !
H : Quoi donc ?
F : Avec toi, c’est toujours pareil !
H : Ha ?…
F : Oui ! Tu es un menteur !
H : Ha ?
F : Oui, et je te dis que ça n’existe pas ! Menteur ! ÇA N’EXISTE PAS !
H : Oh, mais moi aussi, je peux crier. Et je peux sonner aussi !
F : Ha oui ! Essaye un peu pour voir !
H : Mais je vais me gêner, tiens !
F : Menteur !
H : Vieille folle alzheimer !
F : Répète un peu pour voir ?!
H : Vieille folle alzheimer !
F : REPETE UN PEU POUR VOIR !
H regardant à nouveau devant lui, les yeux énormes, il hurle : ALZEIMER !
F chuchotant : Ça n’existe pas !
Silence
F regardant H : « Tonkabuki », ça n’existe pas !
Silence
F : Menteur ! C’est le « Katakali » !
Silence
F: Le katakali ! Ça, ça existe, le katakali !
Silence
F : Et tu sais ce qu’elle te dis la vieille alzheimer : le katakali, ça existe. Parfaitement, monsieur. Le katakali, ça existe. C’est une danse sacrée en Inde. Voilà ce qu’elle te dis l’alzheimer !
Silence
F : Moi j’ai dis…
H : Arrête de faire ta maligne. Le Kabuki aussi, ça existe ! Et oui, Madame.
F : Menteur !
H : Et si, vieille folle !
F : Menteur !
H : Moi aussi, j’ai la science infuse !
F : Et c’est quoi alors, le Kabuki ?
H : Le Kabuki, toi vieille qui sait tout, c’est une forme de théâtre japonais qui est dansé. Mais comme ça parle de choses peu recommandables, c’est pour ça, probablement que tu ne connais pas. Et toc !
F : T’as toujours été le roi pour raconter des choses invraisemblables ! Menteur !
H : Alzheimer.
Silence
F regarde ses pieds. H regarde devant lui.
Silence.
F : Le Nabout Twist !
H : Ah,…
F : Le Nabout Twist !
H : Ça t’est revenu...
F : Le Nabout Twist !
H : Oui, j’ai compris.
F : Le Nabout Twist !
H : Je te dis que j’ai compris. Ça t’est revenu.
F : Le Nabout Twist !
H : Tu te répète, je me répète, on se répète.
Silence
H : Alors c’est quoi ?
F : Quoi ?
H : Mais le Nabout Twist, bordel ! LE NABOUT TWIST ! C’EST QUOI BORDEL DE MERDE !!!
F : Bah, le premier tube de Claude François ?! Je l’avais entendu chez ma tante, rue Mouffetard…
H : Tu m’emmerdes, je sonne.
F : Non !
H prend la clochette et la secoue comme un dingue.
F : Donne moi ça. Je vais lui dire moi. Je vais lui dire que c’est toi qu’est malade. T’as pas pris tes médicaments. Et moi je vais lui dire…
H : Essaie un peu pour voir !
F : Donne moi la cloche. Donne, je te dis.
H : Tu m’emmerdes !
F : Donne la cloche ! Et je te donne mes biscuits… euh, je te danserais le Nabout Twist ! Mais donne moi la cloche…
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Bon j'ai lu Sahkti et Alf, mais suis claquée avec mal de tête, vais me coucher. A demain pour les autres textes et les commentaires.
ninananere- Nombre de messages : 1010
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Merci Nina et à demain! Repose-toi (et n'oublie pas de faire semblant de tomber dans l'escalier à l'étage en-dessous, pour l'entorse, hein :-))ninananere a écrit:Bon j'ai lu Sahkti et Alf, mais suis claquée avec mal de tête, vais me coucher. A demain pour les autres textes et les commentaires.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
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Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
BM : Je vais à Rio / Paris / G
Sur le courrier international, un article comportant le nom Brésil, attire mon attention : L’État de Rio de Janeiro demeure le foyer principal (826 cas)de cette forme maligne de la maladie... pouvant entraîner la mort. Mais l’épidémie se manifeste désormais partout, conférant au moustique Aedes aegypti, vecteur des virus de la dengue et de la fièvre jaune, l’allure d’un fléau national.......En l’absence de vaccin... il est indispensable de diagnostiquer... les cas de dengue, afin d'éviter l'apparition des formes graves. Le ministère de la Santé a donc entrepris de décentraliser la lutte avec.... la création de laboratoires d’analyse....
Je regarde mon billet d'avion : validité, un mois. Impossible de reculer. Départ Paris Charles de Gaulle le 13 mars à 21 h 30, porte G, arrivée prévue à Rio le 14 mars, à 5 h 15 heures. Douze heures de vol. Lire et puis dormir, vomir et puis lire à nouveau. Rien ne me fait peur. Maladie ou non, j'irai dans les quartiers populaires. Comme ce n'est pas recommandé sur le guide du routard à Rio, j'oublierai de monter là-haut.
«...La plupart des habitants vivent du recyclage des ordures, ils ne jettent pas les pneus usagés, les canettes, tous ces déchets qui retiennent l’eau et où le moustique prolifère. De plus, faute d’accès au réseau, ils stockent de l’eau dans des réservoirs à l’air libre..."
Je n'ai pas de sac à dos. Juste celui en bandoulière, de vieilles chaussures, des vêtements défraichis, mais propres. Je vais là bas en laissant mon étiquette touriste dans les soutes. Un petit appareil enregistreur de sons me suit avec son chargeur de pile.
Sans rien dire (je ne parle ni portugais, ni américain) je vais rencontrer les représentants de l'IRD ( l’Institut de Recherche pour le Développement en Amérique Latine). Tout est organisé pour me permettre d'aider à diagnostiquer les cas de dengue. Je dois travailler avec GéGé, mon correspondant local, avec lequel, j'ai pu échanger de nombreux courriels.
Depuis l'accord de ma Bourse de Formation Continue obtenue dans le cadre de la coopération pour la lutte contre ce fléau, j'ai hâte de rejoindre ces scientifiques. Je suis bénévole. Je paye mon billet d'avion et mon séjour pour le mois complet. Après 17 ans le nez dans le guidon, je vais enfin sortir de mon bureau de superviseur comptable à la chambre du commerce et de l'industrie de Limoges. Les collègues (masculins et féminins) m'ont informé sur les Brésiliennes, belles, belles, belles, les plages, le soleil du lundi, la samba de ce pays où il fait beau, il fait bon. Je trouverai bien des cartes postales capables de satisfaire leurs fantasmes de filles sauvages.
L'avion n'est pas fait pour moi. Le mal de l'air ne me quitte pas. Je me lève et je les bouscule, comme d'habitude. De nouveau au dessus des toilettes, j'ai l'impression de souiller l'océan. La pression au robinet d'eau m'arrose les mains et les avant-bras. Plus de serviette à disposition. Tant pis. De ma sacoche, je sors mon rasoir électrique. Lorsque je branche le fil sur la prise, le néon grésille et c'est le trou noir...
J'ai mal de l'air du temps
Sur le courrier international, un article comportant le nom Brésil, attire mon attention : L’État de Rio de Janeiro demeure le foyer principal (826 cas)de cette forme maligne de la maladie... pouvant entraîner la mort. Mais l’épidémie se manifeste désormais partout, conférant au moustique Aedes aegypti, vecteur des virus de la dengue et de la fièvre jaune, l’allure d’un fléau national.......En l’absence de vaccin... il est indispensable de diagnostiquer... les cas de dengue, afin d'éviter l'apparition des formes graves. Le ministère de la Santé a donc entrepris de décentraliser la lutte avec.... la création de laboratoires d’analyse....
Je regarde mon billet d'avion : validité, un mois. Impossible de reculer. Départ Paris Charles de Gaulle le 13 mars à 21 h 30, porte G, arrivée prévue à Rio le 14 mars, à 5 h 15 heures. Douze heures de vol. Lire et puis dormir, vomir et puis lire à nouveau. Rien ne me fait peur. Maladie ou non, j'irai dans les quartiers populaires. Comme ce n'est pas recommandé sur le guide du routard à Rio, j'oublierai de monter là-haut.
«...La plupart des habitants vivent du recyclage des ordures, ils ne jettent pas les pneus usagés, les canettes, tous ces déchets qui retiennent l’eau et où le moustique prolifère. De plus, faute d’accès au réseau, ils stockent de l’eau dans des réservoirs à l’air libre..."
Je n'ai pas de sac à dos. Juste celui en bandoulière, de vieilles chaussures, des vêtements défraichis, mais propres. Je vais là bas en laissant mon étiquette touriste dans les soutes. Un petit appareil enregistreur de sons me suit avec son chargeur de pile.
Sans rien dire (je ne parle ni portugais, ni américain) je vais rencontrer les représentants de l'IRD ( l’Institut de Recherche pour le Développement en Amérique Latine). Tout est organisé pour me permettre d'aider à diagnostiquer les cas de dengue. Je dois travailler avec GéGé, mon correspondant local, avec lequel, j'ai pu échanger de nombreux courriels.
Depuis l'accord de ma Bourse de Formation Continue obtenue dans le cadre de la coopération pour la lutte contre ce fléau, j'ai hâte de rejoindre ces scientifiques. Je suis bénévole. Je paye mon billet d'avion et mon séjour pour le mois complet. Après 17 ans le nez dans le guidon, je vais enfin sortir de mon bureau de superviseur comptable à la chambre du commerce et de l'industrie de Limoges. Les collègues (masculins et féminins) m'ont informé sur les Brésiliennes, belles, belles, belles, les plages, le soleil du lundi, la samba de ce pays où il fait beau, il fait bon. Je trouverai bien des cartes postales capables de satisfaire leurs fantasmes de filles sauvages.
L'avion n'est pas fait pour moi. Le mal de l'air ne me quitte pas. Je me lève et je les bouscule, comme d'habitude. De nouveau au dessus des toilettes, j'ai l'impression de souiller l'océan. La pression au robinet d'eau m'arrose les mains et les avant-bras. Plus de serviette à disposition. Tant pis. De ma sacoche, je sors mon rasoir électrique. Lorsque je branche le fil sur la prise, le néon grésille et c'est le trou noir...
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
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Date d'inscription : 15/08/2007
c'est horrible...
Toi et moi contre le monde entier/Tokyo/S
Toi et moi contre le monde entier !
N'est-ce point ce que nous nous jurions sans cesse, autrefois ?
Ah ! le monde entier ! Avec quel panache tu me jurais de le défier, de le réduire à merci, de me l'offrir… Et je te jurais, éblouie, de toujours et partout t'y suivre ! Sauf que…
Oui… Il y a toujours un "mais" ou un "sauf" !
Parce que, il faut bien le reconnaître, nous n'avons pas eu grand-chose à affronter. Sinon l'ennui. L'ennui du quotidien, saboteur des rêves et des désirs… Spirale infernale dans laquelle nous avons sombré !
Non, nous n'avons mené nulle glorieuse bataille, sinon nous soumettre sans méfiance à une routine assassine. Ta faute, la mienne ? Aux deux, sans doute. A cause de la fatigue de journées trop laborieuses, les petites querelles mesquines, et puis… les corps trop connus pour surprendre encore, et les premières rides, les premiers bourrelets…
Mais non ! Non… Je n'y suis pour rien ! C'est faux. C'est toi… Toi seul qui es à la base de cette spirale ! Toi et seulement toi ! Toi et tes habitudes, toi et tes principes, toi et tes idées bien arrêtées sur le comment et où nous devions vivre… toi… toi !
Tiens… Regarde-toi un peu ! Avachi dans ce fauteuil, avec ton estomac qui déborde d'une ceinture obstinément trop serrée. A dodeliner de la tête aux notes du dernier tube du dernier groupe à la mode. Il y a trente ans, tu te gavais des accords des Beatles, aujourd'hui te voilà accro à ceux du Tokyo hôtel ! Question d'époque !
Sauf que… (tu vois : encore un "sauf que"…) cette spirale, j'ai décidé d'en sortir, de m'en échapper. Et sans toi.
J'ai soif et j'ai faim d'émotions. J'ai soif et j'ai faim de contacts, de regards, de frôlements. J'ai soif et j'ai faim de séduire et câliner de la voix et d'un rire, de me laisser aller encore et encore au jeu du badinage. Et courir dans les rues, et chanter, et bouger et… ah ! affronter dans un lit et subir et être dominée et prise et lutter… de cette lutte animale et brûlante… et aussi… aussi…
Mais… voila que… tu me regardes ? Et tes yeux… tes yeux semblent demander… ah ! Quelle sotte je fais !
Oui… Bien sûr… ton verre est vide ! Vide… comme ma vie…
" T'en veux un autre ?"
Toi et moi contre le monde entier !
N'est-ce point ce que nous nous jurions sans cesse, autrefois ?
Ah ! le monde entier ! Avec quel panache tu me jurais de le défier, de le réduire à merci, de me l'offrir… Et je te jurais, éblouie, de toujours et partout t'y suivre ! Sauf que…
Oui… Il y a toujours un "mais" ou un "sauf" !
Parce que, il faut bien le reconnaître, nous n'avons pas eu grand-chose à affronter. Sinon l'ennui. L'ennui du quotidien, saboteur des rêves et des désirs… Spirale infernale dans laquelle nous avons sombré !
Non, nous n'avons mené nulle glorieuse bataille, sinon nous soumettre sans méfiance à une routine assassine. Ta faute, la mienne ? Aux deux, sans doute. A cause de la fatigue de journées trop laborieuses, les petites querelles mesquines, et puis… les corps trop connus pour surprendre encore, et les premières rides, les premiers bourrelets…
Mais non ! Non… Je n'y suis pour rien ! C'est faux. C'est toi… Toi seul qui es à la base de cette spirale ! Toi et seulement toi ! Toi et tes habitudes, toi et tes principes, toi et tes idées bien arrêtées sur le comment et où nous devions vivre… toi… toi !
Tiens… Regarde-toi un peu ! Avachi dans ce fauteuil, avec ton estomac qui déborde d'une ceinture obstinément trop serrée. A dodeliner de la tête aux notes du dernier tube du dernier groupe à la mode. Il y a trente ans, tu te gavais des accords des Beatles, aujourd'hui te voilà accro à ceux du Tokyo hôtel ! Question d'époque !
Sauf que… (tu vois : encore un "sauf que"…) cette spirale, j'ai décidé d'en sortir, de m'en échapper. Et sans toi.
J'ai soif et j'ai faim d'émotions. J'ai soif et j'ai faim de contacts, de regards, de frôlements. J'ai soif et j'ai faim de séduire et câliner de la voix et d'un rire, de me laisser aller encore et encore au jeu du badinage. Et courir dans les rues, et chanter, et bouger et… ah ! affronter dans un lit et subir et être dominée et prise et lutter… de cette lutte animale et brûlante… et aussi… aussi…
Mais… voila que… tu me regardes ? Et tes yeux… tes yeux semblent demander… ah ! Quelle sotte je fais !
Oui… Bien sûr… ton verre est vide ! Vide… comme ma vie…
" T'en veux un autre ?"
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
dernière visite à la bergerie.
Bonne nuit les jeunes. Je lirai plus tard.
Merci pour l'exercice, en souvenir de ce mal aimé.
Bonne nuit les jeunes. Je lirai plus tard.
Merci pour l'exercice, en souvenir de ce mal aimé.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
et je te jurais (avec un s) ffffff...
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Bye Bertrand, belle nuit!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
Bon ben moi aussi, je lirais demain.
Bonne nuit à tous.
Bonne nuit à tous.
Alfosaure- Nombre de messages : 151
Age : 47
Localisation : Mons - Belgique
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
j'ai corrigé :-)Reginelle a écrit:et je te jurais (avec un s) ffffff...
Bonne nuit Alf et merci!
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
bon désolée ... je fais que des bêtises...
J'ai pas pris les contraintes lors du copié collé :
Toi et moi contre le monde entier/Tokyo/S
J'ai pas pris les contraintes lors du copié collé :
Toi et moi contre le monde entier/Tokyo/S
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Exercice en direct mercredi 12 mars 2008
si si, c'est bon ;-)Reginelle a écrit:bon désolée ... je fais que des bêtises...
J'ai pas pris les contraintes lors du copié collé :
Toi et moi contre le monde entier/Tokyo/S
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
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