Alexandre au pays de la grammaire
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Alexandre au pays de la grammaire
Voici les deux premiers chapitres d’un roman pour enfants de 8 à 11 ans. C’est à la fois un livre didactique sur la grammaire et une histoire. Peut-être y en a-t-il parmi vous qui se sentent capable de le lire avec des yeux d’enfants. Merci de toutes vos remarques.
Alexandre au pays de la grammaire
Chapitre 1
C'était un complot, un véritable complot.
Ma mère et ma maîtresse s'étaient mises d'accord. Elles avaient décidé de me faire faire de la grammaire pendant les vacances. Vous vous rendez compte ? De la grammaire ! Déjà que je ne comprenais rien en classe…
Un jour qu'il faisait très beau, ma mère m'avait autorisé à travailler dans le jardin. Il y avait juste une condition : je devais rester à l'ombre du marronnier. De toute façon, il faisait beaucoup trop chaud pour être au soleil.
Je lisais et relisais toujours les mêmes pages de mon livre. Plus je lisais, moins je comprenais. Tout se mélangeait dans ma tête : les noms, les adjectifs, les déterminants, les adverbes… Au bout d'un moment, mes yeux ont commencé à se fermer. Je me suis endormi, je ne sais pas pour combien de temps…
Tout en dormant d'un demi-sommeil, j'ai senti quelque chose me toucher. J'ai rouvert les yeux. Il n'y avait personne autour de moi. Pourtant, je ressentais comme une présence. C'était très fort comme impression. Je me suis dit que quelqu'un venait juste de passer…
Je me suis levé pour voir. C'est alors que je suis tombé sur un papier. Il était posé dans l'herbe. Il était jaune et écrit avec une drôle d'écriture. Je l'ai ramassé. C'était doux sous les doigts. J'ai pensé que c'était un parchemin, mais je n'en étais pas sûr. Je n'avais jamais touché de parchemin de ma vie.
Et je l'ai lu…
" Si tu veux entrer au pays de la connaissance, passe la porte au fond du jardin."
La porte ? Quelle porte ? Au fond du jardin, il y avait un mur, mais pas de porte. Je suis quand même allé voir.
C'était un petit mur, pas très haut. Il était recouvert de grosses feuilles. Je les ai soulevées. Et j'ai découvert une petite porte en bois.
J'ai trouvé cela curieux.
Personne dans la famille n'en avait jamais parlé. Papa et maman devaient bien le savoir quand même…
J'ai mis ma main en avant pour pousser la porte et puis je me suis arrêté en cours de route. Mon geste s'est retrouvé figé. J'étais comme une statue.
Je suis resté quelques secondes comme cela. Je ne savais pas quoi choisir. Devais-je y aller ou abandonner cette idée ? Qu'y avait-il derrière ? Souvent, je ne sais pas quoi choisir et maman dit que je suis indécis.
Finalement, je n'ai pas réfléchi très longtemps, seulement quelques secondes. J'ai poussé la porte et je suis passé de l'autre côté du mur.
Chapitre 2
Je me suis retrouvé dans un grand champ avec des herbes hautes. C’était la première fois que je le voyais.
Je me suis retourné. J'ai vu la petite porte que je venais de traverser. De ce côté-ci du mur il n'y avait pas de feuilles et on la voyait très bien. Elle était vieille, très vieille même, et très abîmée. Elle avait été peinte un jour en rouge mais la peinture était aux trois-quarts partie.
Pendant quelques secondes, je n’ai pas quitté la porte des yeux. J'avais envie de la traverser de nouveau. J'avais envie de faire marche arrière. Mais la curiosité a été la plus forte. J'ai marché droit devant moi.
Si j'en croyais le parchemin, j'étais sur le chemin de la connaissance. Mais de quelle connaissance s'agissait-il ?
A force de marcher, je suis arrivé sur les bords d'une rivière. Pour la traverser, il y avait un pont. Sur ce pont, il y avait un petit bonhomme.
J'étais heureux de voir quelqu'un même si ce personnage était bizarre. Il était vraiment petit, chauve, avec une grande barbe blanche. Il s'appuyait sur un grand bâton qui était plus haut que lui. Je l'ai salué. Il m'a dit :
- Bonjour mon garçon ! Tu t'es finalement décidé à venir au pays de la connaissance.
- Oui, je…
- Tais-toi et écoute-moi d'abord. Des connaissances, il y en a beaucoup. Tu ne peux pas tout connaître d'un coup. On n'a jamais assez d'une vie pour tout connaître. Moi même, je connais beaucoup de choses mais je ne suis pas encore arrivé au stade ultime de LA connaissance. Tu dois maintenant choisir…
- Choisir ?
- Oui… choisir quelle connaissance tu veux atteindre, a dit l'homme.
- Et cela prend-il du temps ? ai-je demandé. Parce que…
- Ne t'inquiète pas, m'a-t-il répondu. Ne vois-tu pas que tu es dans un autre monde, dans une autre dimension ? Oui, tu vas passer du temps ici. Oui, le chemin de la connaissance est long. Mais le temps ici n'est pas le même que chez toi. Lorsque tu retrouveras ton jardin, quelques secondes seulement se seront écoulées dans ton monde. Tes parents ne se rendront même pas compte de ta disparition…
Puis l'homme s'est arrêté de parler, a fermé les yeux, les a rouverts tout de suite après, et a repris la parole.
- Alors, quelle est la connaissance qui t'intéresse ?
- Heu… je ne sais pas, ai-je répondu.
- Tu dois être très modeste, m'a-t-il expliqué. Ne cherche pas des choses compliquées. Pense juste à quelque chose que tu ne sais pas, que tu n'arrives pas à comprendre.
- Alors, c'est la grammaire, ai-je répondu sans réfléchir.
- Bien, alors traverse le pont et suis le chemin de droite. Bonne chance !
- Merci !
C'est la seule chose que j'ai réussi à dire.
Alexandre au pays de la grammaire
Chapitre 1
C'était un complot, un véritable complot.
Ma mère et ma maîtresse s'étaient mises d'accord. Elles avaient décidé de me faire faire de la grammaire pendant les vacances. Vous vous rendez compte ? De la grammaire ! Déjà que je ne comprenais rien en classe…
Un jour qu'il faisait très beau, ma mère m'avait autorisé à travailler dans le jardin. Il y avait juste une condition : je devais rester à l'ombre du marronnier. De toute façon, il faisait beaucoup trop chaud pour être au soleil.
Je lisais et relisais toujours les mêmes pages de mon livre. Plus je lisais, moins je comprenais. Tout se mélangeait dans ma tête : les noms, les adjectifs, les déterminants, les adverbes… Au bout d'un moment, mes yeux ont commencé à se fermer. Je me suis endormi, je ne sais pas pour combien de temps…
Tout en dormant d'un demi-sommeil, j'ai senti quelque chose me toucher. J'ai rouvert les yeux. Il n'y avait personne autour de moi. Pourtant, je ressentais comme une présence. C'était très fort comme impression. Je me suis dit que quelqu'un venait juste de passer…
Je me suis levé pour voir. C'est alors que je suis tombé sur un papier. Il était posé dans l'herbe. Il était jaune et écrit avec une drôle d'écriture. Je l'ai ramassé. C'était doux sous les doigts. J'ai pensé que c'était un parchemin, mais je n'en étais pas sûr. Je n'avais jamais touché de parchemin de ma vie.
Et je l'ai lu…
" Si tu veux entrer au pays de la connaissance, passe la porte au fond du jardin."
La porte ? Quelle porte ? Au fond du jardin, il y avait un mur, mais pas de porte. Je suis quand même allé voir.
C'était un petit mur, pas très haut. Il était recouvert de grosses feuilles. Je les ai soulevées. Et j'ai découvert une petite porte en bois.
J'ai trouvé cela curieux.
Personne dans la famille n'en avait jamais parlé. Papa et maman devaient bien le savoir quand même…
J'ai mis ma main en avant pour pousser la porte et puis je me suis arrêté en cours de route. Mon geste s'est retrouvé figé. J'étais comme une statue.
Je suis resté quelques secondes comme cela. Je ne savais pas quoi choisir. Devais-je y aller ou abandonner cette idée ? Qu'y avait-il derrière ? Souvent, je ne sais pas quoi choisir et maman dit que je suis indécis.
Finalement, je n'ai pas réfléchi très longtemps, seulement quelques secondes. J'ai poussé la porte et je suis passé de l'autre côté du mur.
Chapitre 2
Je me suis retrouvé dans un grand champ avec des herbes hautes. C’était la première fois que je le voyais.
Je me suis retourné. J'ai vu la petite porte que je venais de traverser. De ce côté-ci du mur il n'y avait pas de feuilles et on la voyait très bien. Elle était vieille, très vieille même, et très abîmée. Elle avait été peinte un jour en rouge mais la peinture était aux trois-quarts partie.
Pendant quelques secondes, je n’ai pas quitté la porte des yeux. J'avais envie de la traverser de nouveau. J'avais envie de faire marche arrière. Mais la curiosité a été la plus forte. J'ai marché droit devant moi.
Si j'en croyais le parchemin, j'étais sur le chemin de la connaissance. Mais de quelle connaissance s'agissait-il ?
A force de marcher, je suis arrivé sur les bords d'une rivière. Pour la traverser, il y avait un pont. Sur ce pont, il y avait un petit bonhomme.
J'étais heureux de voir quelqu'un même si ce personnage était bizarre. Il était vraiment petit, chauve, avec une grande barbe blanche. Il s'appuyait sur un grand bâton qui était plus haut que lui. Je l'ai salué. Il m'a dit :
- Bonjour mon garçon ! Tu t'es finalement décidé à venir au pays de la connaissance.
- Oui, je…
- Tais-toi et écoute-moi d'abord. Des connaissances, il y en a beaucoup. Tu ne peux pas tout connaître d'un coup. On n'a jamais assez d'une vie pour tout connaître. Moi même, je connais beaucoup de choses mais je ne suis pas encore arrivé au stade ultime de LA connaissance. Tu dois maintenant choisir…
- Choisir ?
- Oui… choisir quelle connaissance tu veux atteindre, a dit l'homme.
- Et cela prend-il du temps ? ai-je demandé. Parce que…
- Ne t'inquiète pas, m'a-t-il répondu. Ne vois-tu pas que tu es dans un autre monde, dans une autre dimension ? Oui, tu vas passer du temps ici. Oui, le chemin de la connaissance est long. Mais le temps ici n'est pas le même que chez toi. Lorsque tu retrouveras ton jardin, quelques secondes seulement se seront écoulées dans ton monde. Tes parents ne se rendront même pas compte de ta disparition…
Puis l'homme s'est arrêté de parler, a fermé les yeux, les a rouverts tout de suite après, et a repris la parole.
- Alors, quelle est la connaissance qui t'intéresse ?
- Heu… je ne sais pas, ai-je répondu.
- Tu dois être très modeste, m'a-t-il expliqué. Ne cherche pas des choses compliquées. Pense juste à quelque chose que tu ne sais pas, que tu n'arrives pas à comprendre.
- Alors, c'est la grammaire, ai-je répondu sans réfléchir.
- Bien, alors traverse le pont et suis le chemin de droite. Bonne chance !
- Merci !
C'est la seule chose que j'ai réussi à dire.
Re: Alexandre au pays de la grammaire
...J'ai mis ma main en avant pour pousser la porte et puis je me suis arrêté en cours de route... cette expression sonne mal.
...Je suis resté quelques secondes comme cela...la phrase suivante...Finalement, je n'ai pas réfléchi très longtemps, seulement quelques secondes...Début et fin du chapitre deux... [b]Pendant quelques secondes, [/b] ...quelques secondes seulement se seront écoulées répétitions inutiles.
Proposition : supprime le second.
...J'étais heureux de voir quelqu'un même si ce personnage était bizarre....proposition : attends un peu, tu vas trop vite.
À la fin du chapitre deux tu écris : ...Ne cherche pas des choses compliquées...J'ai envie de te retourner cette réplique.
Voilà mon impression : tu as une idée. Tu l'as développe tant et si bien qu'elle se construit dans ta tête au fur et à mesure que ton récit progresse.
Maintenant que tu as écrit, essaie de couper.
Lis à voix haute face à un interlocuteur, jeune de préférence puisque c'est le public visé, observe sa réaction. S'il t'avoue : je n'ai rien compris, c'est difficile à entendre, mais facile à comprendre.
Crois-tu que les enfants (huit à onze ans) pour qui tu destines le livre, aient réellement ce besoin de découvrir LA connaissance ?
Attention : mes remarques n'ont pas l'intention de te donner des leçons.
...Je suis resté quelques secondes comme cela...la phrase suivante...Finalement, je n'ai pas réfléchi très longtemps, seulement quelques secondes...Début et fin du chapitre deux... [b]Pendant quelques secondes, [/b] ...quelques secondes seulement se seront écoulées répétitions inutiles.
Proposition : supprime le second.
...J'étais heureux de voir quelqu'un même si ce personnage était bizarre....proposition : attends un peu, tu vas trop vite.
À la fin du chapitre deux tu écris : ...Ne cherche pas des choses compliquées...J'ai envie de te retourner cette réplique.
Voilà mon impression : tu as une idée. Tu l'as développe tant et si bien qu'elle se construit dans ta tête au fur et à mesure que ton récit progresse.
Maintenant que tu as écrit, essaie de couper.
Lis à voix haute face à un interlocuteur, jeune de préférence puisque c'est le public visé, observe sa réaction. S'il t'avoue : je n'ai rien compris, c'est difficile à entendre, mais facile à comprendre.
Crois-tu que les enfants (huit à onze ans) pour qui tu destines le livre, aient réellement ce besoin de découvrir LA connaissance ?
Attention : mes remarques n'ont pas l'intention de te donner des leçons.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Alexandre au pays de la grammaire
.
"J'ai mis ma main en avant pour pousser la porte et puis je me suis arrêté en cours de route... "
Non pas que cette expression sonne mal, mais elle n'est pas appropriée : on s'arrête en cours de route quand on est en route, pas en poussant une porte.
Toutes les autres remarques du précédent commentaire sont justes, à mon sens, mais je mettrais un peu à part la connaissance. A dix ou onze ans, c'est vrai on peut être intéressé par ce sujet dans les histoires fantastiques par exemple, mais il n'est pas lié aux connaissances livresques des adultes (et encore moins à huit ans. Détail important : il y a d'ailleurs une grande différence de maturité entre huit ans et dix onze ans : on change de collection !). Ici, on a l'impression d'un sage demandant à l'enfant de choisir entre des savoirs. Peut-être qu'il faudrait, à la place, que l'homme donne un exemple ou deux : comprendre le langage des animaux ? Connaître tous les gens des autres planètes ? Et cette connaissance, pour l'enfant, est souvent plus liée à un pouvoir sur le monde qu'à un savoir. Alors, pour introduire la grammaire là-dedans, on pourrait bien imaginer que l'homme propose quelque chose à la mesure de l'enfant, et que l'enfant réagisse, à cause de son problème de grammaire, d'une manière circonstanciée qui surprenne son interlocuteur.
Je m'arrête là, c'est ma vision personnelle des choses, bien sûr et il y a probablement une foule d'options. Non, une dernière chose : Je relis ton histoire, qui coule bien, on sent ton plaisir d'écrire pour les enfants, mais une chose m'interpelle : ton récit commence, comme beaucoup d'autres du genre, par le passage du monde réel au monde imaginaire, par une porte, par un enfant qui transgresse, par un vieux sage étrange, etc. Là je dis attention : Pourquoi pas une histoire de plus avec tous ces ingrédients, seulement, ne faudrait-il pas, pour apposer ta signature dès l'entrée, une touche qui te distingue des autres récits ? Je te donne un exemple qui me passe par la tête : Le petit aurait une souris blanche sur l'épaule, son petit animal de compagnie qu'il cache peut-être à ses parents et, de l'autre côté du miroir (pardon de la porte), cette petite souris se transformerait, un peu, beaucoup, je ne sais pas, en un animal merveilleux ? Qu'en penses-tu ?
"J'ai mis ma main en avant pour pousser la porte et puis je me suis arrêté en cours de route... "
Non pas que cette expression sonne mal, mais elle n'est pas appropriée : on s'arrête en cours de route quand on est en route, pas en poussant une porte.
Toutes les autres remarques du précédent commentaire sont justes, à mon sens, mais je mettrais un peu à part la connaissance. A dix ou onze ans, c'est vrai on peut être intéressé par ce sujet dans les histoires fantastiques par exemple, mais il n'est pas lié aux connaissances livresques des adultes (et encore moins à huit ans. Détail important : il y a d'ailleurs une grande différence de maturité entre huit ans et dix onze ans : on change de collection !). Ici, on a l'impression d'un sage demandant à l'enfant de choisir entre des savoirs. Peut-être qu'il faudrait, à la place, que l'homme donne un exemple ou deux : comprendre le langage des animaux ? Connaître tous les gens des autres planètes ? Et cette connaissance, pour l'enfant, est souvent plus liée à un pouvoir sur le monde qu'à un savoir. Alors, pour introduire la grammaire là-dedans, on pourrait bien imaginer que l'homme propose quelque chose à la mesure de l'enfant, et que l'enfant réagisse, à cause de son problème de grammaire, d'une manière circonstanciée qui surprenne son interlocuteur.
Je m'arrête là, c'est ma vision personnelle des choses, bien sûr et il y a probablement une foule d'options. Non, une dernière chose : Je relis ton histoire, qui coule bien, on sent ton plaisir d'écrire pour les enfants, mais une chose m'interpelle : ton récit commence, comme beaucoup d'autres du genre, par le passage du monde réel au monde imaginaire, par une porte, par un enfant qui transgresse, par un vieux sage étrange, etc. Là je dis attention : Pourquoi pas une histoire de plus avec tous ces ingrédients, seulement, ne faudrait-il pas, pour apposer ta signature dès l'entrée, une touche qui te distingue des autres récits ? Je te donne un exemple qui me passe par la tête : Le petit aurait une souris blanche sur l'épaule, son petit animal de compagnie qu'il cache peut-être à ses parents et, de l'autre côté du miroir (pardon de la porte), cette petite souris se transformerait, un peu, beaucoup, je ne sais pas, en un animal merveilleux ? Qu'en penses-tu ?
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Difficile de lire avec les yeux d'un enfant, j'ai donc lu avec les miens ! Il y a des pistes intéressantes qui se trament à l'issue de ces deux premiers chapitres mais pour l'instant, je trouve que tu ne prends pas tellement de risque.
Ce garçon qui a des difficultés pour apprendre, la porte vers un autre monde, le sage à la grande barbe... : tout cela se raccroche à un imaginaire déjà vu et revu et du coup, ça ne surprend pas tellement. Ce texte s'adresse à des enfants et ton but n'est sans doute pas de les surprendre, n'empêche, je trouve tout cela un peu trop classique.
Maintenant, ce n'est qu'un début, j'attends donc de lire la suite.
Avec le titre et ton introduction, je m'attendais à quelque chose d'assez proche de "La grammaire est une chanson douce" d'Orsenna...
Ce garçon qui a des difficultés pour apprendre, la porte vers un autre monde, le sage à la grande barbe... : tout cela se raccroche à un imaginaire déjà vu et revu et du coup, ça ne surprend pas tellement. Ce texte s'adresse à des enfants et ton but n'est sans doute pas de les surprendre, n'empêche, je trouve tout cela un peu trop classique.
Maintenant, ce n'est qu'un début, j'attends donc de lire la suite.
Avec le titre et ton introduction, je m'attendais à quelque chose d'assez proche de "La grammaire est une chanson douce" d'Orsenna...
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Oui, moi aussi j'ai tout de suite pensé à La grammaire est une chanson douce d'Orsenna et à C.S Lewis et aussi à l'autre Lewis de prénom.
En d'autres mots, on est en pays de connaissance avec ce début, mais c'est peut-être un moindre mal dans le cas d'enfants lecteurs qui ne possèdent pas forcément encore ces références. D'un autre côté je me demande si le thème du récit tel qu'il se présente est porteur auprès des 8-11 ans. Attendons la suite pour savoir vraiment de quoi il retourne.
En d'autres mots, on est en pays de connaissance avec ce début, mais c'est peut-être un moindre mal dans le cas d'enfants lecteurs qui ne possèdent pas forcément encore ces références. D'un autre côté je me demande si le thème du récit tel qu'il se présente est porteur auprès des 8-11 ans. Attendons la suite pour savoir vraiment de quoi il retourne.
Invité- Invité
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Bienvenue Anne !
Pour moi aussi, difficile de lire avec des yeux d'enfants !
Sur le texte, même remarques que mes collègues sur les quelques remarques de forme. J'ai trouvé l'ensemble agréablement écrit.
Pour le fond : tu mets en place une structure classique (c'est un choix qui me paraît bon par rapport à ton projet). Je pense que pour la suite, il pourrait être intéressant de mettre les autres éléments du conte.
J'ai l'impression que le "danger" est que ton texte devienne plus didactique que plaisant. Mais je suis sûr que tu trouveras des éléments par la suite pour distraire les jeunes lecteurs (n'y a t-il pas mieux que de se distraire pour apprendre ?).
Voilà, je me souviens quand j'étais jeune (ah, oui, ça remonte), je me souviens exactement de ce que je détestais (je le dis parce que ça pourra peut-être te servir) : je détestais les fictions dans lesquelles j'avais l'impression qu'on me faisait la morale. Plus tard, je me suis aperçu que j'aimais bien les livres qui me faisaient la morale sans m'en donner l'impression...
En espérant que ces petites remarques puissent te donner des idées, bon courage pour la suite du récit !
Pour moi aussi, difficile de lire avec des yeux d'enfants !
Sur le texte, même remarques que mes collègues sur les quelques remarques de forme. J'ai trouvé l'ensemble agréablement écrit.
Pour le fond : tu mets en place une structure classique (c'est un choix qui me paraît bon par rapport à ton projet). Je pense que pour la suite, il pourrait être intéressant de mettre les autres éléments du conte.
J'ai l'impression que le "danger" est que ton texte devienne plus didactique que plaisant. Mais je suis sûr que tu trouveras des éléments par la suite pour distraire les jeunes lecteurs (n'y a t-il pas mieux que de se distraire pour apprendre ?).
Voilà, je me souviens quand j'étais jeune (ah, oui, ça remonte), je me souviens exactement de ce que je détestais (je le dis parce que ça pourra peut-être te servir) : je détestais les fictions dans lesquelles j'avais l'impression qu'on me faisait la morale. Plus tard, je me suis aperçu que j'aimais bien les livres qui me faisaient la morale sans m'en donner l'impression...
En espérant que ces petites remarques puissent te donner des idées, bon courage pour la suite du récit !
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Merci pour toutes vos remarques qui sont super intéressantes et très constructives.
Je vais reprendre le début de ce texte et essayer de l’améliorer.
Je suis d’accord : ce début n’est pas très original… Mais, en fait je n’ai pas cherché à l’être. Je voulais qu’un enfant puisse rentrer dans le texte sans trop de difficultés et sans ennui (j’espère…) Si l’histoire ne leur parle pas, si elle est trop étrangère à ce qu’ils connaissent, s’ils ne rentrent pas dedans, ils décrochent tout de suite (enfin, la plupart des enfants). Parce que, c’est vrai Loupbleu, ce que je cherche, c’est à leur parler de quelque chose d’ennuyeux : la grammaire… (je posterai, un peu plus tard, une autre partie du texte.)
Vos remarques m’ont fait réfléchir. On écrit quelquefois des choses déjà connues des lecteurs. Mais le sait-on toujours ? Ici, je ne croyais pas être originale, certes, mais je n’avais pas conscience d’être dans le cliché…
Une fois, j’ai inventé une histoire pour ma fille que j’ai écrite ensuite. Elle était dans un lit, il y avait un placard devant nous, et j’ai raconté l’histoire du placard magique. On le traversait et on allait dans un autre monde… C’était mon histoire à moi, je ne l’avais lue nulle part. Et beaucoup plus tard, j’ai vu le film tiré de Narnia « L’armoire magique ». Exactement le même processus…
Je trouve que l’histoire de la petite souris, que propose Apoutsiak, est intéressante. Mais l’introduire changerait toute mon histoire (que j’ai déjà entièrement réécrite une fois…). Mais là aussi, ça me fait penser à une histoire connue… Il s’agit des royaumes du Nord. Tu connais Apoutsiak ? Les personnages ont un daemon qu’ils peuvent porter sur l’épaule. Ils représentent en quelque sorte leur âme et ceux des enfants changent de forme.
Bon, je m’étale, je m’étale, au lieu de faire court.
Encore merci à tous.
Je vais reprendre le début de ce texte et essayer de l’améliorer.
Je suis d’accord : ce début n’est pas très original… Mais, en fait je n’ai pas cherché à l’être. Je voulais qu’un enfant puisse rentrer dans le texte sans trop de difficultés et sans ennui (j’espère…) Si l’histoire ne leur parle pas, si elle est trop étrangère à ce qu’ils connaissent, s’ils ne rentrent pas dedans, ils décrochent tout de suite (enfin, la plupart des enfants). Parce que, c’est vrai Loupbleu, ce que je cherche, c’est à leur parler de quelque chose d’ennuyeux : la grammaire… (je posterai, un peu plus tard, une autre partie du texte.)
Vos remarques m’ont fait réfléchir. On écrit quelquefois des choses déjà connues des lecteurs. Mais le sait-on toujours ? Ici, je ne croyais pas être originale, certes, mais je n’avais pas conscience d’être dans le cliché…
Une fois, j’ai inventé une histoire pour ma fille que j’ai écrite ensuite. Elle était dans un lit, il y avait un placard devant nous, et j’ai raconté l’histoire du placard magique. On le traversait et on allait dans un autre monde… C’était mon histoire à moi, je ne l’avais lue nulle part. Et beaucoup plus tard, j’ai vu le film tiré de Narnia « L’armoire magique ». Exactement le même processus…
Je trouve que l’histoire de la petite souris, que propose Apoutsiak, est intéressante. Mais l’introduire changerait toute mon histoire (que j’ai déjà entièrement réécrite une fois…). Mais là aussi, ça me fait penser à une histoire connue… Il s’agit des royaumes du Nord. Tu connais Apoutsiak ? Les personnages ont un daemon qu’ils peuvent porter sur l’épaule. Ils représentent en quelque sorte leur âme et ceux des enfants changent de forme.
Bon, je m’étale, je m’étale, au lieu de faire court.
Encore merci à tous.
Re: Alexandre au pays de la grammaire
anne veillac tout à l'écoute
Ta réaction positive renforce le rôle des commentateurs. MerciBon, je m’étale, je m’étale, au lieu de faire court.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Alexandre au pays de la grammaire
J’aurais aimé pouvoir commenter ce texte plus tôt.
C’est une idée originale, mais pas du tout abordée.
Le titre suggère de la fantaisie et plouf le monde réel.
La grammaire est au langage, ce que la mécanique quantique est l’astronomie : ça fait pas rêver.
Où est le pays de la grammaire ? Où sont les contrées faites d’exceptions, de verbes irréguliers ? Où sont les arbres à onomatopées, le mont des alexandrins et toute la féerie d’un conte fantastique ?
La grammaire à l’échelle de l’univers par rapport à la Connaissance, c’est un tout petit pays, et on a l’impression qu’elle occupe tout l’espace.
Et puis on est déçu parce que tu en parles très peu.
Mais l’idée est excellente du point de vue pédagogique.
C’est une idée originale, mais pas du tout abordée.
Le titre suggère de la fantaisie et plouf le monde réel.
La grammaire est au langage, ce que la mécanique quantique est l’astronomie : ça fait pas rêver.
Où est le pays de la grammaire ? Où sont les contrées faites d’exceptions, de verbes irréguliers ? Où sont les arbres à onomatopées, le mont des alexandrins et toute la féerie d’un conte fantastique ?
La grammaire à l’échelle de l’univers par rapport à la Connaissance, c’est un tout petit pays, et on a l’impression qu’elle occupe tout l’espace.
Et puis on est déçu parce que tu en parles très peu.
Mais l’idée est excellente du point de vue pédagogique.
souris- Nombre de messages : 64
Age : 32
Date d'inscription : 02/04/2008
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Oui, je connais les daemon, ma fille de onze ans lit grosso modo trois pavés par semaine, des BD et des mangas et a écumé une grande partie des collections concernées à la bibliothèque municipale ! Mais juré craché que je n'y ai pas pensé une seconde quand j'ai fait ma suggestion.
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Merci Souris,
« La grammaire est au langage, ce que la mécanique quantique est à l’astronomie : ça fait pas rêver. »
Oui… je suis d’accord. Ça ne fait pas rêver mais ça peut être un jeu. De toute façon, mon propos est tout d’abord didactique. Faire comprendre à des enfants des notions de base qu’ils ont souvent du mal à comprendre (eh oui… comme tes parents, je suis enseignante… sorry…)
Je vais poster une autre partie de ce texte qui parle, lui, de grammaire.
« La grammaire est au langage, ce que la mécanique quantique est à l’astronomie : ça fait pas rêver. »
Oui… je suis d’accord. Ça ne fait pas rêver mais ça peut être un jeu. De toute façon, mon propos est tout d’abord didactique. Faire comprendre à des enfants des notions de base qu’ils ont souvent du mal à comprendre (eh oui… comme tes parents, je suis enseignante… sorry…)
Je vais poster une autre partie de ce texte qui parle, lui, de grammaire.
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Juste une question : envisages-tu d'agrémenter ton texte d'illustrations ou non ?
L'histoire part bien mais, c'est juste une impression et non une critique, je trouve qu'on entre bien vite dans le vif du sujet. Je ne parle pas de la grammaire mais du monde imaginaire. Avant de passer dans cet autre monde, peut-être faudrait-il faire durer le plaisir, créer une empathie avec le personnage que je ne ressens pas forcément. C'est un âge où on aime explorer et on s'apprête à vivre une aventure extraordinaire au pays des mots.
J'ai lu ton texte avec grand plaisir, il coule tout seul. Il est vrai que trop d'originalité tue l'originalité dans ce type de récit. C'est, avant tout, un ouvrage didactique et il est bon de faire simple... surtout lorsqu'il est question de grammaire.
J'ai hâte de voir de quelle manière tu vas aborder l'autre partie de ton texte.
L'histoire part bien mais, c'est juste une impression et non une critique, je trouve qu'on entre bien vite dans le vif du sujet. Je ne parle pas de la grammaire mais du monde imaginaire. Avant de passer dans cet autre monde, peut-être faudrait-il faire durer le plaisir, créer une empathie avec le personnage que je ne ressens pas forcément. C'est un âge où on aime explorer et on s'apprête à vivre une aventure extraordinaire au pays des mots.
J'ai lu ton texte avec grand plaisir, il coule tout seul. Il est vrai que trop d'originalité tue l'originalité dans ce type de récit. C'est, avant tout, un ouvrage didactique et il est bon de faire simple... surtout lorsqu'il est question de grammaire.
J'ai hâte de voir de quelle manière tu vas aborder l'autre partie de ton texte.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Apoutsiak,
Je te crois, bien sûr que tu n’y as pas pensé… Je crois aussi que l’on a un inconscient qui rencontre quelquefois l’imaginaire collectif.
Lucy,
Merci pour ton message. Quant aux illustrations, je ne sais pas… En tout cas, ce ne seraient pas les miennes…
Je te crois, bien sûr que tu n’y as pas pensé… Je crois aussi que l’on a un inconscient qui rencontre quelquefois l’imaginaire collectif.
Lucy,
Merci pour ton message. Quant aux illustrations, je ne sais pas… En tout cas, ce ne seraient pas les miennes…
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Il y a un léger malaise dans ce texte qui est celui de la référence, même voilée, déjà vue et relue. Et je retrouve ici un tas d'éléments (trop) proches de Alice au pays des merveilles ou du Monde de Sophie (pour le procédé). Ça me dérange un peu, je l'avoue, pas uniquement pour des questions de manque d'originalité (parce que ça, ça peut se rattraper dans le texte) mais parce qu'existe d'entrée de jeu la crainte de lire un truc archiconnu et de vouloir dès lors placer la barre d'exigence du lecteur (en l'occurence moi) trop haute, avec le risque d'être déçue.
C'est un peu ce qui se passe ici, je n'ai pas réussi à glisser dans cette histoire, à y trouver la touche de magie qui m'aurait fait ouvrir mes yeux d'enfant et pleinement en profiter.
Mais mais mais... comme il se trouve que j'ai sous la main un marsu-cobaye qui entre pile poil dans la tranche d'âge décrite, je lui ai fait lire le texte et il n'a que moyennement adhéré. Si mes réticences concernent avant tout l'histoire en elle-même, les siennes tournent davantage autour du style, de la forme. Il lui manque quelque chose, un truc empli de mystère ou de féérie, quelque chose qui rendrait ce texte intriguant et prenant. Comme Artemis Fowl par exemple, faiblard sur le contenu mais excellent dans la manière de raconter, ça donne envie de terminer le livre même si on ne le trouve pas génial (paradoxal oui, mais la vie est pleine de paradoxes :-)
C'est un peu ce qui se passe ici, je n'ai pas réussi à glisser dans cette histoire, à y trouver la touche de magie qui m'aurait fait ouvrir mes yeux d'enfant et pleinement en profiter.
Mais mais mais... comme il se trouve que j'ai sous la main un marsu-cobaye qui entre pile poil dans la tranche d'âge décrite, je lui ai fait lire le texte et il n'a que moyennement adhéré. Si mes réticences concernent avant tout l'histoire en elle-même, les siennes tournent davantage autour du style, de la forme. Il lui manque quelque chose, un truc empli de mystère ou de féérie, quelque chose qui rendrait ce texte intriguant et prenant. Comme Artemis Fowl par exemple, faiblard sur le contenu mais excellent dans la manière de raconter, ça donne envie de terminer le livre même si on ne le trouve pas génial (paradoxal oui, mais la vie est pleine de paradoxes :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Ah pardon ! la mécanique quantique des cantiques, ça emporte.souris a écrit:ce que la mécanique quantique est l’astronomie : ça fait pas rêver.
C'est très fort, disons que ça emporte la gueule.
à tchaoum- Nombre de messages : 612
Age : 75
Date d'inscription : 06/05/2007
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Bien construit... bien écrit...
peut-être... trop !
j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture, mais il m'a manqué quelque chose.
Ou plutôt quelque chose m'a génée.
La voix du gamin.
Un gamin qui parle trop bien, trop juste. Trop bien et trop juste pour avoir de sérieuses lacunes en grammaire.
Peut-être que je me trompe, mais le langage est quand même le reflet des connaissances acquises en matière de vocabulaire, de conjugaison, et de grammaire. Quand le langage est bon, c'est que l'essentiel est assimilé... même s'il est peut-être difficile de "réciter" une règle d'accord par coeur, le principal est de savoir l'appliquer.
L'intéressant serait peut-être de le faire parler "faux" au début, et puis de plus en plus juste au fur et à mesure de son "apprentissage" au gré des chemins du Pays de la Grammaire...
Du genre... "si j'aurais su, je serais pas venu..." et puis... "ah ! si j'avais su, je serais venu plus tôt !"
Mais c'est une perception très personnelle. Elle ne vaut que ce qu'elle vaut.
peut-être... trop !
j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture, mais il m'a manqué quelque chose.
Ou plutôt quelque chose m'a génée.
La voix du gamin.
Un gamin qui parle trop bien, trop juste. Trop bien et trop juste pour avoir de sérieuses lacunes en grammaire.
Peut-être que je me trompe, mais le langage est quand même le reflet des connaissances acquises en matière de vocabulaire, de conjugaison, et de grammaire. Quand le langage est bon, c'est que l'essentiel est assimilé... même s'il est peut-être difficile de "réciter" une règle d'accord par coeur, le principal est de savoir l'appliquer.
L'intéressant serait peut-être de le faire parler "faux" au début, et puis de plus en plus juste au fur et à mesure de son "apprentissage" au gré des chemins du Pays de la Grammaire...
Du genre... "si j'aurais su, je serais pas venu..." et puis... "ah ! si j'avais su, je serais venu plus tôt !"
Mais c'est une perception très personnelle. Elle ne vaut que ce qu'elle vaut.
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Bon, moi, je n'arrive pas à donner un âge à ce garçon. Les mots que tu utilises me gênent. Peut-être que ça coulerait mieux si ce n'était pas "je" qui raconte. Bref... Et puis c'est trop neutre, dès le début, il faut emmener les jeunes lecteurs, là ton ton est trop neutre et trop lent.
ninananere- Nombre de messages : 1010
Age : 49
Localisation : A droite en haut des marches
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: Alexandre au pays de la grammaire
Reginelle a écrit:Un gamin qui parle trop bien, trop juste. Trop bien et trop juste pour avoir de sérieuses lacunes en grammaire.
Merci Réginelle
Je suis d’accord avec toi. Maintenant que tu l’as dit (ou écrit), ça me saute aux yeux. Ça me paraît tellement évident. Et pourtant, avant, je n’avais rien vu.
Du coup, je suis en train de réécrire le premier chapitre de trois façons différentes :
- Le narrateur est toujours le petit garçon mais son langage est plus simple.
- Le narrateur est Alexandre, mais il écrit son histoire quand il est adulte.
- Le narrateur est extérieur à l’histoire.
Je pense que je posterai, plus tard, les trois versions.
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