Hommage à Killgrieg
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Hommage à Killgrieg
Le Rossignol est un bistrot du 10e arrondissement, qui se transforme le samedi soir en un bar borgne pour les couche-tard. A l’angle d’une rue à sens unique et d’une impasse, sa façade a l’aspect d’un granite basaltique crépi à l’étoupe et à la graisse de moteur. Les lettres peintes de l’enseigne s’estompent comme une gloire déchue. A travers la vitrine crasseuse et le rideau de fer piqué de rouille, une lumière fatiguée éclabousse une douzaine de silhouettes recourbées, le nez dans un verre, un verre dans le nez, qui parfois se redressent et se tendent sous l’impulsion d’un éclat de voix ou de rire, avant de revenir à leur point initial. Un cumulonimbus tabagique pèse plus qu’il ne flotte au-dessus des têtes. A cette heure avancée de la nuit, Le Rossignol n’est plus ouvert au public. Les enfermés volontaires sont des habitués, hormis Diane.
Physique anguleux, mi Bashung mi John Fante, économe en gestes, toujours tiré à quatre épingles et peigné avec un soin maniaque, Gobu a entrepris la nouvelle :
- On m’appelle le Nostradamus de Ménilmontant. Je peux déjà te dire que ta couleur favorite est le rouge, le rouge soutenu, foncé, presque rouge sang coagulé. Mais ce que est très présent chez toi, c’est la ténacité. On te juge souvent obstinée, alors que t’es juste déterminée… mais surtout, et peut-être que tu ne le sais pas encore, tu ne peux pas t’épanouir dans une relation amoureuse sans une relation sexuelle intense. Pour toi, le sexe est une question d’équilibre… tu es née aux beaux jours, tu es Scorpion.
- Bien vu, je suis Vierge.
- Alors, c’est du côté de ton ascendant que t’es Scorpion, sourit Gobu qui réussit son coup une fois sur douze.
- Re-bien vu : Sagittaire !
Gobu ne se démonte pas pour autant. Il sait que ce qui compte avec les filles, c’est qu’on leur parle d’elles, si possible en bien, même si on est complètement à côté de la plaque.
- Il faudrait quand même que je vérifie ton thème astral… tu permets que je regarde la paume de tes mains…
Diane se prête au jeu tout en lorgnant sans équivoque du côté de Grégoire.
Diane est arrivée avec Krystelle. Elles se sont rencontrées cet après-midi. Diane faisait l’aumône d’un passant à l’autre quand Krystelle est venue vers elle. Krystelle est un peu la voiture-balai du quartier. Elle ramasse les traîne-savates et les accompagne un bout de chemin.
- Gobu, arrête un peu de tripoter les doigts de la p’tite, tu veux !
- Je tripote pas, je divinise !
Grégoire se marre et dit solennellement à l’adresse de Gobu en ondulant un sourcil charmant vers Diane :
- Moi aussi je peux te faire une prédiction : ce soir, je vois un Gobu rentrer bredouille dans sa piaule d’astrologue maudit et chercher du côté de la constellation de la Vierge une image érotique, pour le bercer.
Grégoire termine sa prédiction en mimant l’onanisme masculin. Des rires rocailleux roulent dans les gorges comme des chutes de pierres. A l’autre bout du zinc, Totsi pouffe et recrache en aérosol une partie de sa lampée de bière sur la veste de Sahkti.
- T’as sans doute raison, Greg, c’est pas sur le mien de berceau que les fées se sont penchées... C’est à toi qu’elles ont tout refilé : l’intelligence, l’humour, la prestance, le charme, la belle gueule, tout quoi, la classe… et avoue quand même que c’est mal foutu, toi qui pourrais te taper que des premiers prix de beauté, tu prends ton pad avec des pochardes. Mais méfie-toi, Greg, ta chance pourrait bien tourner un de ces jours. Tes fées pourraient te reprendre sans crier gare ce qu’elles t’ont généreusement donné…
- S’il te plaît, Gobu, reste dans la limite de la plaisanterie de potache, intervient Mentor, le taulier du Rossignol.
- Tu me fais penser à du pain béni qu’on donnerait à manger aux lépreuses, continue Gobu en prenant un ton plus enjoué.
- Merci pour la lépreuse, se rebiffe Krystelle qui en profite pour se flatter d’avoir eu, elle aussi, les honneurs du beau Greg.
- La preuve ! surenchérit Gobu en désignant mollement de la main Krystelle dont l’impression disgracieuse d’ensemble n’ouvrirait pas l’appétit d’un homme mentalement sain, même sous l’emprise de l’alcool.
- D’avoir couché avec Krystelle ne fait pas de moi un pervers… Si ?
Tous les types présents opinent du chef ou acquiescent d’une moue comique.
- Bande de salauds, souffle Krystelle avec un sourire mitigé.
- Ça va, on déconne ! tranche le Mentor.
- Je remets juste un peu d’équité dans les rapports humains. J’ai le sens du partage, c’est tout. Je pars du principe que les moches aussi ont droit à leur part de bonheur ! Mais tu peux continuer de penser que c’est dans le sordide que j’prends mon pied, l’idée ne me déplaît pas non plus.
Gobu lui sourit :
- Va chier ! Paie-nous plutôt une tournée !
- Mentor, la même chose pour mes amis.
Grégoire accompagne ses paroles d’un geste du pouce en direction du zinc. Les plaisanteries reprennent le cours normal du badinage ordinaire. Gobu remet une tournée. Diane murmure à l’oreille de Krystelle, puis à l’oreille de Godu. Le temps que l’information active le bon nerf, l’œil de Gobu s’écarquille sur une étincelle de surprise qui s’embrase bien vite en une joie mêlée de fierté. Diane se lève et termine son verre d’un trait. Gobu l’imite, demande au Mentor combien il lui doit et paie.
- Greg, tes prédictions ne valent pas mieux que les miennes, savoure Gobu en ouvrant la porte du Rossignol pour laisser passer Diane.
- Bonsoir à tous, miaule Diane avant de disparaître dans la rue au bras de Gobu.
Un court silence salue leur départ.
- Elle est pourtant choucarde, la môme Diane, s’étonne Totsi à l’autre bout du zinc, comme si l’évidence venait de le frapper.
Grégoire glisse une main dans le dos de Krystelle, qui frémit.
- Ouais, pas mal ! Mais moi, tu sais, je ne bande que pour les tas…
Kryss se raidit, mais ne moufte pas.
Mentor offre la tournée du patron à la santé de Gobu.
- En fin de compte, cette nuit, Gobu va voir l’étoile d’une Vierge, tente de synthétiser Sahkti dont la veste est constellée d’auréoles.
Cette perspective laisse les autres pensifs. L’ambiance est tout à coup retombée. Peu à peu Le Rossignol se vide. Krystelle et Grégoire font la fermeture.
- Tu viens chez moi, propose Krystelle à Grégoire une fois sur le trottoir.
- Non merci, ma belle ! La charité, je l’a fait qu’une fois par tête de pipe.
- T’es vraiment qu’une ordure !
Krystelle grimace de dégoût et s’éloigne d’un pas chancelant. Grégoire la regarde un court instant osciller vers son destin, jette son mégot et se désole :
- C’est à vous dissuader de faire un don de soi !
Puis il s’avance dans l’impasse qui longe le mur du Rossignol et s’arrête près de la gouttière. La nuit blanchit. Quelques oiseaux chantent sous les soliveaux. L’idée de soulager sa vessie le ravit, mais bute contre l’obstacle de sa fermeture éclair qui se coince dans la flanelle de son pantalon. Son envie est maintenant monté en pression jusque dans son urètre.
Alors qu’il est aux prises avec sa braguette, une substance molle lui tombe sur le haut du crâne. Par un interstice du tissu, il réussit à frayer un passage à l’extrémité de sa verge hors de son pantalon. Il lève la tête pour regarder en l’air et reçoit une seconde salve de la même substance visqueuse sur le front. Surpris, Greg cède sous la pression et entame sa miction. La peau de son prépuce entortillée dévie le jet de pisse qui humidifie rapidement, à travers la fine épaisseur de ses vêtements, diverses parties de son anatomie. Grégoire parvient à stabiliser sa trajectoire d’urine, et d’une main, essuie ce qui commence à dégouliner sur son visage. Pas de doute, la seule substance de cette consistance provenant d’un toit ne peut être qu’une fiente.
- Putain de piaf ! maugrée-t-il.
Dans son dos, un froissement de l’air le glace.
- Cui Cui !
- Qu… ?
En réponse, une barre de fer s’abat violemment sur sa tempe droite. Après un bref éclair sub-crânien, la nuit noire soudainement revient, tandis que Grégoire s’effondre sur le pavé de l’impasse.
(Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut être que fortuite)
Physique anguleux, mi Bashung mi John Fante, économe en gestes, toujours tiré à quatre épingles et peigné avec un soin maniaque, Gobu a entrepris la nouvelle :
- On m’appelle le Nostradamus de Ménilmontant. Je peux déjà te dire que ta couleur favorite est le rouge, le rouge soutenu, foncé, presque rouge sang coagulé. Mais ce que est très présent chez toi, c’est la ténacité. On te juge souvent obstinée, alors que t’es juste déterminée… mais surtout, et peut-être que tu ne le sais pas encore, tu ne peux pas t’épanouir dans une relation amoureuse sans une relation sexuelle intense. Pour toi, le sexe est une question d’équilibre… tu es née aux beaux jours, tu es Scorpion.
- Bien vu, je suis Vierge.
- Alors, c’est du côté de ton ascendant que t’es Scorpion, sourit Gobu qui réussit son coup une fois sur douze.
- Re-bien vu : Sagittaire !
Gobu ne se démonte pas pour autant. Il sait que ce qui compte avec les filles, c’est qu’on leur parle d’elles, si possible en bien, même si on est complètement à côté de la plaque.
- Il faudrait quand même que je vérifie ton thème astral… tu permets que je regarde la paume de tes mains…
Diane se prête au jeu tout en lorgnant sans équivoque du côté de Grégoire.
Diane est arrivée avec Krystelle. Elles se sont rencontrées cet après-midi. Diane faisait l’aumône d’un passant à l’autre quand Krystelle est venue vers elle. Krystelle est un peu la voiture-balai du quartier. Elle ramasse les traîne-savates et les accompagne un bout de chemin.
- Gobu, arrête un peu de tripoter les doigts de la p’tite, tu veux !
- Je tripote pas, je divinise !
Grégoire se marre et dit solennellement à l’adresse de Gobu en ondulant un sourcil charmant vers Diane :
- Moi aussi je peux te faire une prédiction : ce soir, je vois un Gobu rentrer bredouille dans sa piaule d’astrologue maudit et chercher du côté de la constellation de la Vierge une image érotique, pour le bercer.
Grégoire termine sa prédiction en mimant l’onanisme masculin. Des rires rocailleux roulent dans les gorges comme des chutes de pierres. A l’autre bout du zinc, Totsi pouffe et recrache en aérosol une partie de sa lampée de bière sur la veste de Sahkti.
- T’as sans doute raison, Greg, c’est pas sur le mien de berceau que les fées se sont penchées... C’est à toi qu’elles ont tout refilé : l’intelligence, l’humour, la prestance, le charme, la belle gueule, tout quoi, la classe… et avoue quand même que c’est mal foutu, toi qui pourrais te taper que des premiers prix de beauté, tu prends ton pad avec des pochardes. Mais méfie-toi, Greg, ta chance pourrait bien tourner un de ces jours. Tes fées pourraient te reprendre sans crier gare ce qu’elles t’ont généreusement donné…
- S’il te plaît, Gobu, reste dans la limite de la plaisanterie de potache, intervient Mentor, le taulier du Rossignol.
- Tu me fais penser à du pain béni qu’on donnerait à manger aux lépreuses, continue Gobu en prenant un ton plus enjoué.
- Merci pour la lépreuse, se rebiffe Krystelle qui en profite pour se flatter d’avoir eu, elle aussi, les honneurs du beau Greg.
- La preuve ! surenchérit Gobu en désignant mollement de la main Krystelle dont l’impression disgracieuse d’ensemble n’ouvrirait pas l’appétit d’un homme mentalement sain, même sous l’emprise de l’alcool.
- D’avoir couché avec Krystelle ne fait pas de moi un pervers… Si ?
Tous les types présents opinent du chef ou acquiescent d’une moue comique.
- Bande de salauds, souffle Krystelle avec un sourire mitigé.
- Ça va, on déconne ! tranche le Mentor.
- Je remets juste un peu d’équité dans les rapports humains. J’ai le sens du partage, c’est tout. Je pars du principe que les moches aussi ont droit à leur part de bonheur ! Mais tu peux continuer de penser que c’est dans le sordide que j’prends mon pied, l’idée ne me déplaît pas non plus.
Gobu lui sourit :
- Va chier ! Paie-nous plutôt une tournée !
- Mentor, la même chose pour mes amis.
Grégoire accompagne ses paroles d’un geste du pouce en direction du zinc. Les plaisanteries reprennent le cours normal du badinage ordinaire. Gobu remet une tournée. Diane murmure à l’oreille de Krystelle, puis à l’oreille de Godu. Le temps que l’information active le bon nerf, l’œil de Gobu s’écarquille sur une étincelle de surprise qui s’embrase bien vite en une joie mêlée de fierté. Diane se lève et termine son verre d’un trait. Gobu l’imite, demande au Mentor combien il lui doit et paie.
- Greg, tes prédictions ne valent pas mieux que les miennes, savoure Gobu en ouvrant la porte du Rossignol pour laisser passer Diane.
- Bonsoir à tous, miaule Diane avant de disparaître dans la rue au bras de Gobu.
Un court silence salue leur départ.
- Elle est pourtant choucarde, la môme Diane, s’étonne Totsi à l’autre bout du zinc, comme si l’évidence venait de le frapper.
Grégoire glisse une main dans le dos de Krystelle, qui frémit.
- Ouais, pas mal ! Mais moi, tu sais, je ne bande que pour les tas…
Kryss se raidit, mais ne moufte pas.
Mentor offre la tournée du patron à la santé de Gobu.
- En fin de compte, cette nuit, Gobu va voir l’étoile d’une Vierge, tente de synthétiser Sahkti dont la veste est constellée d’auréoles.
Cette perspective laisse les autres pensifs. L’ambiance est tout à coup retombée. Peu à peu Le Rossignol se vide. Krystelle et Grégoire font la fermeture.
- Tu viens chez moi, propose Krystelle à Grégoire une fois sur le trottoir.
- Non merci, ma belle ! La charité, je l’a fait qu’une fois par tête de pipe.
- T’es vraiment qu’une ordure !
Krystelle grimace de dégoût et s’éloigne d’un pas chancelant. Grégoire la regarde un court instant osciller vers son destin, jette son mégot et se désole :
- C’est à vous dissuader de faire un don de soi !
Puis il s’avance dans l’impasse qui longe le mur du Rossignol et s’arrête près de la gouttière. La nuit blanchit. Quelques oiseaux chantent sous les soliveaux. L’idée de soulager sa vessie le ravit, mais bute contre l’obstacle de sa fermeture éclair qui se coince dans la flanelle de son pantalon. Son envie est maintenant monté en pression jusque dans son urètre.
Alors qu’il est aux prises avec sa braguette, une substance molle lui tombe sur le haut du crâne. Par un interstice du tissu, il réussit à frayer un passage à l’extrémité de sa verge hors de son pantalon. Il lève la tête pour regarder en l’air et reçoit une seconde salve de la même substance visqueuse sur le front. Surpris, Greg cède sous la pression et entame sa miction. La peau de son prépuce entortillée dévie le jet de pisse qui humidifie rapidement, à travers la fine épaisseur de ses vêtements, diverses parties de son anatomie. Grégoire parvient à stabiliser sa trajectoire d’urine, et d’une main, essuie ce qui commence à dégouliner sur son visage. Pas de doute, la seule substance de cette consistance provenant d’un toit ne peut être qu’une fiente.
- Putain de piaf ! maugrée-t-il.
Dans son dos, un froissement de l’air le glace.
- Cui Cui !
- Qu… ?
En réponse, une barre de fer s’abat violemment sur sa tempe droite. Après un bref éclair sub-crânien, la nuit noire soudainement revient, tandis que Grégoire s’effondre sur le pavé de l’impasse.
(Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut être que fortuite)
Troglo- Nombre de messages : 6
Age : 57
Date d'inscription : 26/03/2008
Re: Hommage à Killgrieg
Troglo a écrit:
- Krystelle dont l’impression disgracieuse d’ensemble n’ouvrirait pas l’appétit d’un homme mentalement sain, même sous l’emprise de l’alcool.
Pour un peu ce serait vexant !!!
Re: Hommage à Killgrieg
Perplexité saumâtre avec arrière-goût rance.
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Hommage à Killgrieg
Krystelle a écrit:Troglo a écrit:
- Krystelle dont l’impression disgracieuse d’ensemble n’ouvrirait pas l’appétit d’un homme mentalement sain, même sous l’emprise de l’alcool.
Pour un peu ce serait vexant !!!
Euh... je me suis même dit hyper-sexiste, et pas seulement pour ce personnage-là, mais maintenant si tu connais chacun un par un et qu'ils trouvent ton humour sympa, c'est entre toi et eux : ce qui enlève un peu de sel, je dois dire, pour le lecteur lambda comme moi, qui ne les connaît guère dans l'intimité.
Re: Hommage à Killgrieg
Hum...
Comment qu'elle disait encore Socque? :-)
Comment qu'elle disait encore Socque? :-)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Hommage à Killgrieg
Euh...
Tu es qui Troglo, et c'est quoi ce texte ?
Tu es qui Troglo, et c'est quoi ce texte ?
Loupbleu- Nombre de messages : 5838
Age : 52
Localisation : loupbleu@vosecrits.com
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Hommage à Killgrieg
Parfois l'humour n'efface pas les mots qui fachent.
Surtout avec une telle phrase "(Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut être que fortuite)Il est de bon ton de modifier les noms des personnages. Non ?
Surtout avec une telle phrase "(Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut être que fortuite)Il est de bon ton de modifier les noms des personnages. Non ?
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
Re: Hommage à Killgrieg
j'm'suis dit "ouf ! j'y suis pas dedans !"
ok ok je sors !
ok ok je sors !
Reginelle- Nombre de messages : 1753
Age : 74
Localisation : au fil de l'eau
Date d'inscription : 07/03/2008
Re: Hommage à Killgrieg
bof bof disait Socque ? et même très bof
Je crois qu'il suffirait de ne pas utiliser plusieurs de nos pseudos pour faire de ce texte un bon début de petite nouvelle noire, pourquoi pas ?
Mis à part cela, il y a d'autres fautes de goût caractéristiques qui relèvent effectivement d'un machisme forcené, ou alors le niveau d'humour est hors de ma portée
Tu sembles connaître l'ami Killgrieg puisque tu en parlais à la suite de ta présentation
Oui, réponds donc à Loupbleu et dis nous un peu qui tu es, ce que tu cherches vraiment sur VE, s'il s'agit d'une petite provoc sans méchanceté ou si tu es là pour toute autre chose svp, merci !
Je crois qu'il suffirait de ne pas utiliser plusieurs de nos pseudos pour faire de ce texte un bon début de petite nouvelle noire, pourquoi pas ?
Mis à part cela, il y a d'autres fautes de goût caractéristiques qui relèvent effectivement d'un machisme forcené, ou alors le niveau d'humour est hors de ma portée
Tu sembles connaître l'ami Killgrieg puisque tu en parlais à la suite de ta présentation
Oui, réponds donc à Loupbleu et dis nous un peu qui tu es, ce que tu cherches vraiment sur VE, s'il s'agit d'une petite provoc sans méchanceté ou si tu es là pour toute autre chose svp, merci !
Re: Hommage à Killgrieg
Pour ce qui est du Casting il est purement imaginaire vu que tu n'as pu rencontrer les personnages que tu cites — en tous cas pas tous — et encore moins dans ce bistro-là.
Je préfère pas commenter ça, vaut mieux pas.Krystelle dont l’impression disgracieuse d’ensemble n’ouvrirait pas l’appétit d’un homme mentalement sain, même sous l’emprise de l’alcool.
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Hommage à Killgrieg
Troglo a écrit:
En réponse, une barre de fer s’abat violemment sur sa tempe droite.
A mon avis il l'avait bien cherché!
Re: Hommage à Killgrieg
Pour répondre, et en dépit du respect dû aux gens qu’on ne connaît pas, je suis obligé de vous infliger la réapparition en tête de gondole d’un texte que je commis (comme un crime) et qui manifestement n’a pas plu.
Je viens de le relire. Effectivement, je n’ai pas fait dans la dentelle et aurais dû prendre un peu de recul avant de le poster.
C’est la première fois que je m’inscris sur un forum. Je n’ai même jamais posé une question sur un site de bricolage. Je ne connais donc personnellement aucune des personnes présentes sur celui-ci, ni ne sais à quoi elles ressemblent. La seule personne que j’ai bien connue, un ami de 20 ans comme je l’ai déjà signalé, est Killgrieg.
Je suis désolé de vous avoir vexé ou choqué en utilisant vos pseudos pour écrire ce texte ordurier de pure fiction en clin d’oeil à mon vieux pote (dimanche soir, il n’y avait rien de bien passionnant à la téloche et un événement fâcheux avait mis du noir dans mon humeur). Killgrieg aime les polars noirs et n’achève pas ses histoires. Ce pastiche parodique aux traits grossiers se termine donc dans l’impasse d’où j’espère il est littérairement sorti.
Utiliser vos pseudos, au hasard, ne me fiant qu’à leurs sonorités, était un moyen de mettre en scène son personnage dans l’espace où il a évolué : ce forum. Je pensais à tort que vous aviez un peu de distance par rapport à vos pseudos… mais je mesure l’étendue de ma maladresse et comprends que vous ayez pu en prendre ombrage.
Ce n’est pas parce qu’on partage sa vie avec une psy qu’on devient fin psychologue, mais j’y travaille.
Krystelle : je ne te connais pas et tu es sans doute une fille délicieuse. Yali (je crois) a bien de la chance. Et ceci n’est pas dit par une visqueuse limace.
Mentor : tu dis « l’ami Killgrieg », ce qui signifie sans doute que tu le connais en dehors des liens virtuels qui vous unissent. A l’occasion, merci de lui dire qu’il peut me donner signe de vie à partir des infos présentes sur mon jeu, s’il l’a conservé ou de mémoire sur le site dudit jeu, ou de l’adresse de Catwonderwomam.
Bertrand-môgendre : dans mon boulot, la ligne éditoriale est tellement aseptisée, tellement politiquement correcte, que je n’ai pas pu résister à l’envie de la prendre à contre-pied dans ces pages. Le « il serait de bon ton » ou bien pensant sont les ingrédients d’une soupe tiède et farde que je sers pour gagner ma croûte. Cuisiner épicé donne du relief aux plats livrés gratis et la vie n’est pas à ce point grave qu’il faille prendre les mots avec de révérencielles pincettes.
Apoutsiak : ce n’est pas de l’humour sympa, c’est un grincement de dents cariées. Il ne faut savoir écrire que sur soi pour penser qu’un auteur est forcément à l’image de ce qu’il écrit. En l’occurrence, croire qu’il puisse y avoir un lien entre ce que je suis et ce que je raconte dans un texte à la noix est aussi pertinent que de croire qu’il y a un lien entre les pseudos que j’ai détournés et les personnes de ce forum. Pour dénoncer la déchéance et la dépeindre dans toute sa laideur, pour retranscrire la bêtise humaine et la noirceur des âmes dans leur quotidien, il faut accepter de se salir un peu soi-même ? D’une manière générale, ce qu’on peut déplorer chez les auteurs contemporains français, c’est d’en être resté au stade nombriliste et intimiste d’un « je » qui raconte ses états d’âme, en restant très consensuel. Pour peindre, certains utilisent un pinceau et une peinture à l’eau, d’autres un couteau et une peinture à l’huile, là je me suis servi d’un rouleau et d’une peinture glycérique. Et quand on a la main lourde sur la couleur, ça mène à la faute de goût (sic). S’il doit y avoir une prochaine fois, j’essaierai le fusain.
L’expérience reste intéressante et si j’étais plus disponible pour être plus réactif, j’essaierais de lutter contre les apparences trompeuses et de lire entre les lignes des textes publiés ici pour approfondir mon exégèse psychologique du profil de leurs auteurs.
Désolé pour le dérangement.
Je viens de le relire. Effectivement, je n’ai pas fait dans la dentelle et aurais dû prendre un peu de recul avant de le poster.
C’est la première fois que je m’inscris sur un forum. Je n’ai même jamais posé une question sur un site de bricolage. Je ne connais donc personnellement aucune des personnes présentes sur celui-ci, ni ne sais à quoi elles ressemblent. La seule personne que j’ai bien connue, un ami de 20 ans comme je l’ai déjà signalé, est Killgrieg.
Je suis désolé de vous avoir vexé ou choqué en utilisant vos pseudos pour écrire ce texte ordurier de pure fiction en clin d’oeil à mon vieux pote (dimanche soir, il n’y avait rien de bien passionnant à la téloche et un événement fâcheux avait mis du noir dans mon humeur). Killgrieg aime les polars noirs et n’achève pas ses histoires. Ce pastiche parodique aux traits grossiers se termine donc dans l’impasse d’où j’espère il est littérairement sorti.
Utiliser vos pseudos, au hasard, ne me fiant qu’à leurs sonorités, était un moyen de mettre en scène son personnage dans l’espace où il a évolué : ce forum. Je pensais à tort que vous aviez un peu de distance par rapport à vos pseudos… mais je mesure l’étendue de ma maladresse et comprends que vous ayez pu en prendre ombrage.
Ce n’est pas parce qu’on partage sa vie avec une psy qu’on devient fin psychologue, mais j’y travaille.
Krystelle : je ne te connais pas et tu es sans doute une fille délicieuse. Yali (je crois) a bien de la chance. Et ceci n’est pas dit par une visqueuse limace.
Mentor : tu dis « l’ami Killgrieg », ce qui signifie sans doute que tu le connais en dehors des liens virtuels qui vous unissent. A l’occasion, merci de lui dire qu’il peut me donner signe de vie à partir des infos présentes sur mon jeu, s’il l’a conservé ou de mémoire sur le site dudit jeu, ou de l’adresse de Catwonderwomam.
Bertrand-môgendre : dans mon boulot, la ligne éditoriale est tellement aseptisée, tellement politiquement correcte, que je n’ai pas pu résister à l’envie de la prendre à contre-pied dans ces pages. Le « il serait de bon ton » ou bien pensant sont les ingrédients d’une soupe tiède et farde que je sers pour gagner ma croûte. Cuisiner épicé donne du relief aux plats livrés gratis et la vie n’est pas à ce point grave qu’il faille prendre les mots avec de révérencielles pincettes.
Apoutsiak : ce n’est pas de l’humour sympa, c’est un grincement de dents cariées. Il ne faut savoir écrire que sur soi pour penser qu’un auteur est forcément à l’image de ce qu’il écrit. En l’occurrence, croire qu’il puisse y avoir un lien entre ce que je suis et ce que je raconte dans un texte à la noix est aussi pertinent que de croire qu’il y a un lien entre les pseudos que j’ai détournés et les personnes de ce forum. Pour dénoncer la déchéance et la dépeindre dans toute sa laideur, pour retranscrire la bêtise humaine et la noirceur des âmes dans leur quotidien, il faut accepter de se salir un peu soi-même ? D’une manière générale, ce qu’on peut déplorer chez les auteurs contemporains français, c’est d’en être resté au stade nombriliste et intimiste d’un « je » qui raconte ses états d’âme, en restant très consensuel. Pour peindre, certains utilisent un pinceau et une peinture à l’eau, d’autres un couteau et une peinture à l’huile, là je me suis servi d’un rouleau et d’une peinture glycérique. Et quand on a la main lourde sur la couleur, ça mène à la faute de goût (sic). S’il doit y avoir une prochaine fois, j’essaierai le fusain.
L’expérience reste intéressante et si j’étais plus disponible pour être plus réactif, j’essaierais de lutter contre les apparences trompeuses et de lire entre les lignes des textes publiés ici pour approfondir mon exégèse psychologique du profil de leurs auteurs.
Désolé pour le dérangement.
Troglo- Nombre de messages : 6
Age : 57
Date d'inscription : 26/03/2008
Re: Hommage à Killgrieg
.
Il n'y a pas de quoi. Et ce n'était pas la peine d'en faire des tartines : tu t'emmerdais, tu voulais faire un truc marrant à partir des pseudos, point barre. Ah si, un dernier truc : tu n'as écrit qu'un texte et pourtant, ton profil psychologique se dessine déjà (c'est bien un de tes sujets de prédilection, non ?). Ecrire un premier texte de style machiste sur un forum, donc plutôt convenu, gratuit et sans beaucoup de sel (avec une écriture intéressante, tout de même) en utilisant des pseudos, c'est à mon avis ne pas savoir que l'on peut être attaché affectivement à son pseudo, à son deuxième (ou énième) moi, c'est à mon sens un défaut d'altérité, puisque d'emblée, au lieu de jouer avec les mots, ce qui est un des buts, ici, tu joues avec des images de personnes réelles. Mais c'est aussi manquer, peut-être, d'un peu d'imagination (j'ai dit peut-être, hein ?). Pas besoin d'éplucher beaucoup de textes, parfois, pour commencer de dresser des portraits, hein ? Bien entendu, je sais fort bien que la psychologie n'est pas une science exacte. Désolé pour le dérangement !
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Il n'y a pas de quoi. Et ce n'était pas la peine d'en faire des tartines : tu t'emmerdais, tu voulais faire un truc marrant à partir des pseudos, point barre. Ah si, un dernier truc : tu n'as écrit qu'un texte et pourtant, ton profil psychologique se dessine déjà (c'est bien un de tes sujets de prédilection, non ?). Ecrire un premier texte de style machiste sur un forum, donc plutôt convenu, gratuit et sans beaucoup de sel (avec une écriture intéressante, tout de même) en utilisant des pseudos, c'est à mon avis ne pas savoir que l'on peut être attaché affectivement à son pseudo, à son deuxième (ou énième) moi, c'est à mon sens un défaut d'altérité, puisque d'emblée, au lieu de jouer avec les mots, ce qui est un des buts, ici, tu joues avec des images de personnes réelles. Mais c'est aussi manquer, peut-être, d'un peu d'imagination (j'ai dit peut-être, hein ?). Pas besoin d'éplucher beaucoup de textes, parfois, pour commencer de dresser des portraits, hein ? Bien entendu, je sais fort bien que la psychologie n'est pas une science exacte. Désolé pour le dérangement !
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Re: Hommage à Killgrieg
bon ... je mets un petit mot ici puisque le texte est en tête de liste et que donc, je ne contribue pas à le faire remonter ...
perplexe ... même après la tentative d'explication ... si simple jeu sur les pseudos il y a, sans arrières pensées, j'aurais préféré que cela soit précisé clairement et "avant" le texte ... pour le reste, je répète ... perplexe ...
perplexe ... même après la tentative d'explication ... si simple jeu sur les pseudos il y a, sans arrières pensées, j'aurais préféré que cela soit précisé clairement et "avant" le texte ... pour le reste, je répète ... perplexe ...
Charles- Nombre de messages : 6288
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Localisation : Hte Savoie - tophiv@hotmail.com
Date d'inscription : 13/12/2005
Re: Hommage à Killgrieg
bon, il est remonté, hein, "en tête de gondole", ;-) alors moi je dis que l'argumentation est étayée et j'en resterai là
maladresse il y a eu, contrition il y a, impec
non, je ne connais pas "l'ami Kill" plus que les autres, sans doute même moins que les autres puisque certains l'ont rencontré en vrai et pas moi
ce que j'ai regretté, ô combien
c'était, c'est "l'ami Killgrieg" pour tous ceux qui ont pu échanger agréablement avec lui, écrire avec lui, le lire et tout ça
je ne pourrai donc pas faire suivre ton message, mais si tu demandes à l'Admin Loupbleu, ce dernier te répondra et décidera lui-même je pense
à +
maladresse il y a eu, contrition il y a, impec
non, je ne connais pas "l'ami Kill" plus que les autres, sans doute même moins que les autres puisque certains l'ont rencontré en vrai et pas moi
ce que j'ai regretté, ô combien
c'était, c'est "l'ami Killgrieg" pour tous ceux qui ont pu échanger agréablement avec lui, écrire avec lui, le lire et tout ça
je ne pourrai donc pas faire suivre ton message, mais si tu demandes à l'Admin Loupbleu, ce dernier te répondra et décidera lui-même je pense
à +
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