Exercice éphémère: J'accuse!

Accusez ce ou qui vous voulez, mais faites court et le verbe beau.
Si cela vous dit, bien entendu :-)

J’accuse le sourire des enfants
Celui qu’ils affichent sans gêne avec élan

J’accuse les rires qui s’envolent
Lancés par malice dans une cour d’école

J’accuse les mondes imaginaires
Que les petits se créent partout sur terre

J’accuse ces fous de vie
Qui réveillent nos utopies

J’accuse leur bonne humeur
Responsable de nos plus grands bonheurs.



(pas très satisfaite de la fin... un peu "gnangnan"... mais à choisir entre l'inspiration et les sourires de ma fille, je préfère bacler la fin de mon texte :o) )

J'accuse le printemps paresseux,
caprice et compagnie,
qui fronce les sourcils sur un coin de ciel bleu,
qui torche les espoirs, graffiti malhabiles,
d'un pêcher sous l'averse.
J'accuse l'imprudence des floraisons précoces,
la douloureuse onglée
au bout des doigts meurtris
qui rêvent, secourables, des poches sous l'écorce
en attendant
en vain
le baiser des abeilles.

Arielle, c'est très beau... mais peut-on ne pas être inspiré en ce lieu qu'est Brocéliance? Vive le printemps ;o)

J'accuse:
le soleil de n'avoir frappé ta peau que par zébrures larges
entre deux maillots.
On regardait les canaux qui mènent aux barges de Zebrugge
deux esquimaux.
C'était l'été et tu étais dalmatien.

Un texte que j'ai écrit, il n'y a pas si longtemps. Donc, je suis hors-exercise, mais je le mets quand même...
Je m'accuse, 365 jours à vivre

Nous sommes.
Je suis le dépeceur de l’ennui.
Le dépeceur de cigarettes tristes…

4h30, j’imagine tes seins se coucher sur mon ventre.
La terre me tourne dans la tête.
J’ai mon sexe au milieu de la figure.

Je dépèce les heures , comme on fait brûler des sarments de vigne.
Je suis le vide-ordure d’anciennes passions.
Monter dans la voiture, enclencher le starter, le jour se lève…
Il ne me reste que 365 jours à vivre, à regarder la lune. Est-ce suffisant ?

365 jours à vivre, sanguinolent.



Et pendant que le Tibet brûle, que de jeunes Afghanes s’immolent toujours, que le KUKU clan impose ses idées , qu’on déchiquète des forêts en Amazonie, en Malaisie, pendant que Beyrouth, carrefour du monde Chrétien, Juif et Musulman souffre d’une Syrie tyrannique, d’un Mossad à la solde U.S, padam, padam, Edith chante , pendant que le pape s’obstine à vouloir brûler des capotes, Edith chante, padam, padam, pendant que l’Afrique ressemble de plus en plus à un tas de républiques bananières, blanchiment d’argent noir, padam, padam Edith chante, pendant qu’on parle maintenant de la Chine, qu’on ne parle plus de la Birmanie et de la Corée du nord, puissance tellement nucléaire, qu’elle a inventé un nouveau mot « la famine », padam, padam, Edith chante…

Pendant que je m’esclave à tuer des mots sur un clavier.
Edith chante.
Je m’accuse.
Je m’accuse de tuer le temps de la blessure.
Je m’accuse.
Je m’accuse de ne pas militer contre la torture des bébés qu’on vend sur Internet.
Je m’accuse de ne même pas donner un bol de soupe à ce clochard qui a pissé un jour sur mes godasses propres.
Je m’accuse.

Je vous accuse, monde infanticide, qu’il ne me reste que 365 jours à vivre.

Accusés de réception, levez-vous !
Femmes aux hanches larges, qui procréent le monde, levez-vous !
Hommes, quittez vos lunettes noires, levez-vous !

Les chiens mouillés ne font pas de bébés, alors levez-vous et dites : « Je m’accuse ! ».

J'accuse réception !

Gobu, j'accuse le coup,là, d'un coup de cou qui gobe une brune.

Syracuse
Pas moi

C’est court
Ah ?
Si !
Assis aussi
Oh !
Secours !

.

J'accuse

tous ces accusateurs de tout poil
qui ont osé me précéder
à l'impératif, ouvrant le chemin de la potence à la moindre fougère
au moindre eucaryote,
à nos semences, qui sont aussi nos soeurs et nos pères,
aux saisons, qui sont les marées de nos coeurs,
à l'étoile mystérieuse,
au je crucifié
aux réceptionnistes fatigués
au désert du Gobi, devenu décharge universelle,
aux gobeurs de houblon,
aux réveils zélés
aux Piliers Bétés.

Et j'accuse tous ceux qui les suivront
dans leurs criminelles plaidoieries,
aux mains sales,
aux dents propres,

Moi excepté,
incapable de pointer du doigt
la moindre infirmité.

.

J'accuse le tribun Luculus
D'avoir bouffé toutes les pâtes
Et bien plus

J'accuse les pâtes Panzani d'être confectionnées avec le blé de la Mafia.

pandaworks a écrit:J'accuse les pâtes Panzani d'être confectionnées avec le blé de la Mafia.

Calomnia pura !

(S.Berlusconi)

je n'accuse pas, je récuse !

J'accuse la charge.

Pili a écrit:
C’est court
Ah ?
Si !
Assis aussi
Oh !
Secours !

Jacques use
Jacques muse
Jacques m'use mais ne m'amuse
Jacques court
Jacques ass(er)ies
Jacques usé
J'accours !

Jacques cousit aussi dans la piscine un boléro de Javel.

... parfois j'émilezolate...

Gobu, ton texte est abject. Le monde est abject, j'aime ton "j'accuse"...

Jack customise les accusations!

J'accuse mon coeur d'empêcher ma raison d'être libre

j'accuse la mort de me tarauder l'esprit

Je n’accuse personne parce que les accusations sont sélectives. Je n’accuse personne parce que la paille, parce que la poutre. Je n’accuse personne parce que pour blâmer, peut être vaudrait il mieux ne pas être blâmable.

J’accuse l’innocent d’être blanc comme neige.
J’accuse l’assassin d’esprits.
J’accuse la grâce de porter le coup.
J’accuse l’homme de main après le déjeuner.
J’accuse le nec plus ultra que moi.
J’accuse mon dos de se laisser casser du sucre.

J'accuse le temps de passer trop vite
j'accuse les nuits d'être trop courtes
J'accuse VE d'être prolifique !


J'accuse un sacré coup de fatigue, oui ! (mdrrrrrrrrrrrrrr)