Théâtre de rue

On voit les chefs d'orchestre du bruit et du silence
On voit des musiciens immenses tours grises
Sortant d'un magasin ou d'une ruelle comme ils entrent sur scène on voit des piétons comédiens
Ils ne sont pas artistes cela se voit ils déambulent sur l'avenue sans savoir où aller
On voit ces grands châtaigniers éléments du décor
On voit des feux de voitures à la tombée du jour, éclairant la scène
On voit de ci de là, des bancs servant de fauteuils à un maigre public.
Il passe, observe, le spectacle ne l'intéresse pas
Et c'est bien vrai, qui cette scène si banale qu'est la ville pourrait intéresser aujourd'hui
A présent les chefs d'orchestre du bruit et du silence sont partis.
Le spectacle est fini pour quelques heures, juste un peu de répit.
Au petit jour il reprendra
La pluie ou la neige peut-être en feront partie
Quoi qu'il en soit et même s'il n'en vaut pas le coup, il faut savoir le voir et l'entendre au moins une fois, le spectacle de la ville

J’ai l'impression que émilie a réussi à croquer loup bleu devant sa rue Moyenne à Bourges.

et pourtant je ne suis pas du tout près de Bourges j'habite juste à côté de Monaco. Non quand j'ai écris ce texte j'ai plutôt pensée à la vie Parisienne !

J’ai l'impression qu' Émilie a réussi à croquer Loupbleu devant sa rue Moyenne à Bourges.
:-)

Ouais, il a un charme de kiosque du Luxembourg, ton texte.

Vous me faites voyager c'est génial, je connais pas tous ces endroits !

C'est quand même pas à Fontvieille que tu vois tout ça ?

J'aime ton texte.

Manu

Efficace

Non, c'est juste un bref passage à Paris qui m'a fait penser à ça ! Ce texte à été écrit il y a un an déjà !

J'ai bien aimé. Tu as su creuser la comparaison pour établir des parallèles originaux, il y a des éléments bien trouvés. Par contre au niveau du style ce n'est pas toujours impeccable, les phrases pourraient être un peu retravaillées pour arriver à quelque chose de plus abouti, plus lisse. Cette phrase m'a génée : "Et c'est bien vrai, qui cette scène qu'est la ville pourrait intéresser aujourd'hui" il manque un point d'interrogation, et même un "pourrait-elle", je crois que ça passerait déjà mieux.

La forme m'a gênée. Ce n'est ni de la poésie, ni de la prose. Moyennement convaincue par les images. Je pense que ce texte mériterait d'être retravaillé en optant définitivement pour une forme et en affinant le détail.

Pas de soucis, je vais retravailler ce texte. Je pense que je vais en faire un texte en prose, ayant trop de mal à travailler en vers. Je l'ai mis sous cette forme car il a été écrit dans un atelier poésie près de chez moi mais je ne sais pas faire sous cette forme. En tout cas merci de l'avoir lu et de m'avoir aidée à voir mes erreurs !

Zou a écrit:Ce n'est ni de la poésie, ni de la prose.

Bien sûr que c'est de la poésie. Et le résultat est même intéressant, pas non plus abouti mais disons... très prometteur. Tu as réussi à garder une vue d'ensemble, à ne pas t'égarer dans l'exploration de ton ego, et surtout c'est d'un calme envoutant. Merci de ne pas en avoir trop fait. Attention tout de même à l'abus de définition d'un même point fixe. A relire (je dis celà pour moi)

Ah oui et j'oubliais... ça me rappelle les poèmes de jeunesse de Leo Ferré

Il y a un bon point de départ, une volonté d'esquisser un instant et un espace. On sent que c'est présent, là, quelque part mais ce qui l'empêche sans doute complètement d'éclater, c'est le fait de mélanger divers aspects de la poésie, au point de surfer trop près sur la vague de la prose poétique. Cela déforce un peu ton texte et l'empêche de trouver sa place, ce qui est dommage, car il y a de belles choses dedans.

La poésie n'est vraiment pas mon fort je le sais. Cet écrit à été fait pour un atelier poésie mais je ne suis pas non plus convaincue, j'avais donc dans l'idée de réécrire en prose en le retravaillant bien sûr !