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"Alla Mamma"

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Message  muzzo Lun 29 Sep 2008 - 14:30

Je vous soumets la première partie d'une petite nouvelle .



C’était en ces temps lointains où tout était permis, enfin presque tout. Dans les bistrots enfumés on vous servait à volonté tous les breuvages et alcools que vous dégustiez sans vous préoccuper de vos points de permis. On roulait sur les routes et autoroutes sans avoir l’œil rivé sur le compteur ni tressaillir au moindre flash. Les amoureux s’aimaient sans crainte de s’entretuer. On ignorait superbement le cholestérol qui était bien emm… de ne pas encore nous pourrir la vie. Les paquets de cigarettes n’évoquaient pas les « grands cimetières sous la lune ». Bref, la civilisation des interdits tous azimuts en était probablement à son premier stade de gestation mais personne alors ne se souciait alors de pratiquer la moindre I.V.G.
Tout cela est authentique, ce n’est pas un conte de fées, c’était comme ça dans les années 60 à 80 ! Alors, tout aurait dû paraître rose à Paolo, le co- gérant de « La Mamma », accoudé au rebord d’un des deux fours à pizzas, éteints pour le moment, comme le regard du bel Italien : mal rasé, avec cette fausse négligence made in Italy, l’œil fixé sur quelque mystérieux horizon, il n’avait pas son flegme séducteur habituel. Il pensait à Denise…Voilà une semaine qu’elle était partie ….

Ils s’étaient connus dix ans plus tôt ; il avait alors trente ans mais n’en faisait pas vingt-cinq et il aurait pu séduire toutes les femmes qui eussent croisé sa route et son regard angélique. Mais il savait user sans abuser de cette aptitude à charmer en attendant de rencontrer le vrai, le grand amour ! Etonnant, non ? (N.D.L.R : il s’agissait probablement de cette espèce aujourd’hui disparue d’"homo erectus italiano monogamis"). Un samedi soir de novembre, il y avait donc dix ans, à la fin du « Grand Bal des Châtaignes », un de ces bals populaires disparus eux aussi, une rixe sans prétexte véritable éclata entre bandes rivales, comme d’habitude. Les coups se mirent à pleuvoir, les cannettes de bière - de vraies bouteilles en verre – à voler, le sang à gicler. Pendant que les musiciens se mettaient provisoirement à l’abri attendant la fin de ces hostilités coutumières, Paolo avait saisi par le bras une jeune et belle danseuse abandonnée par un des belligérants imbibé de vin blanc et l’avait entraînée derrière une table renversée, au fond de la salle… Et cela avait été le début de leur histoire.

- Venez, on va sortir d’ici ! Je vais vous mettre à l’abri de ces fous !

Il faisait exprès de parler avec un léger accent italien (les femmes adorent ça) pensant ainsi accentuer son charme qui n’avait nul besoin de cet artifice. C’était en effet un bel échantillon de l’espèce humaine : plutôt grand et mince, chevelure courte, noire, à peine ondulée, œil clair, vestige chromosomique d’une lointaine incursion des Vikings dans sa Sicile natale, le sourire naturel, spontané, illuminé par une denture parfaite, bref le séducteur type, « livré clefs en mains, toutes options comprises ».
Et Denise Mallet avait dit banco, instantanément, sans la moindre hésitation, subjuguée par le ton protecteur en parfaite adéquation avec l’urgence de la situation.
Une seconde plus tard ils étaient à l’abri des projections, serrés instinctivement l’un contre l’autre ; et presque aussitôt Paolo sentit croître, à l’inverse du danger, un sentiment brutal qui lui noua la gorge, lui écrasa le plexus, et augmenta considérablement une partie de son anatomie !
- Mamma mia, pensa-t-il, je suis amoureux ! (« Mi sono innamorato di questa ragazza », se dit-il en réalité, parce que, s’il parlait très bien le français, il pensait toujours en italien, allez donc savoir pourquoi !)
Au même moment, la belle Denise était saisie exactement du même vertige, avec les mêmes effets, sauf, peut-être en ce qui concerne les dilatations sus évoquées… quoique…

- Sortons vite ; emmenez-moi, parvint-elle à lui murmurer en dépit du vacarme ambiant dû aux hostilités portées alors à leur paroxysme.

Nul ne prit garde à leur fuite ; les belligérants belligéraient, les spectateurs spectataient, excités à la vue du sang généreusement répandu sur maint et maint visages, mimaient les coups portés, retirés derrière le bar qui abritait leurs prudentes velléités guerrières. Ils sortirent sous la pluie d’orage, se tenant par la main - on dirait du Piaf -, sous le regard indifférent des gendarmes, qui, assis dans leur Estafette, attendaient une accalmie externe et interne avant d’intervenir pour « rétablir l’ordre ».

Paolo la conduisit chez lui, tout près de la salle des fêtes, lui défit son ciré rouge et sous l’électrochoc de leur coup de foudre respectif, lui joua plusieurs fois de suite… l’ouverture du Barbier de Séville.
Attention ! Ce ne fut pas un amour feu de paille ! Au contraire, la flamme allumée par le briquet malicieux du hasard un soir de novembre, continuait de les embraser l’un et l’autre. Cet amour éclair les avait dopés, stimulés, catalysés ! Et non contents de jouir inlassablement des fruits de leur amour, ils sentirent croître leurs ambitions et décidèrent presque illico d’unir leurs autres talents. Au lieu de continuer à officier dans ce tout nouveau self service de la banlieue sud où la clientèle était aussi bariolée et insipide que les hots choses et les bigs trucs qu’elle préparait machinalement, elle s’exclama un matin, illuminée malgré les cernes qui témoignaient de leur activité nocturne :

- Paolino – oui, elle s’était mise à l’italien sans pour autant se soumettre à l’Italien – Paolino, pizza, tagliatelles, lasagnes, c’est ça qu’il nous faut !
- Ma, (quand il était surpris il reparlait en italien !) ma, tu es folle, on n’a même pas bu le café !

Et chacun sait qu’un Italien, au réveil, sans son espresso concentré et matinal est plus déstabilisé qu’une chaisière de cathédrale sans son pèlerinage concentrique et machinal à Lourdes.

- Non, Paolo mio (voir plus haut), on va ouvrir un restaurant italien ! Tu laisses tomber les voitures d’occasion et les combines qui vont avec ; chut ! Tais-toi, je sais ce que je dis ! Et à tous les deux on va faire un malheur !

Elle ne croyait pas si bien dire ! Mais allez savoir ce que le destin vous réserve !



A suivre...
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Message  Invité Lun 29 Sep 2008 - 14:44

Il y a de l'idée, c'est vif, mais je trouve l'humour laborieux par moments, et l'intrigue mince. C'est pour l'instant, je sais bien, on pose les personnages...

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Message  Invité Lun 29 Sep 2008 - 15:44

Ah ! mi piace sentire parlare dell' Italia ! Je sors mon italien de derrière les fagots, pas trop au point... tant pis ! L'Italie me sentimentalise. Alors j'attends la suite, et redemande de ces passages en v.o, per favore !

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Message  pierre-henri Mar 30 Sep 2008 - 6:16

Pas vraiment convaincu... sans trop pouvoir cerner ce qui me laisse sur ma faim.
L'odeur des pizzas, tagliatelles, etc., me rassasiera peut-être ?
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Message  muzzo Mar 30 Sep 2008 - 6:56

Elle ne croyait pas si bien dire ! Mais allez savoir ce que le destin vous réserve ! Fasciné par son enthousiasme autant que par son charme de plus en plus actif, Paolo s’enflamma derechef et surenchérit :
- Chérie, tu as raison… On l’appellera « la Mamma » !
Et ils scellèrent illico leur union commerciale par une communion nuptiale ! Joindre l’utile à l’agréable, n’est-ce pas le meilleur moyen de réussir sa vie ?

Et les choses étaient allées très vite ; le local, une ancienne boulangerie cédée à contrecœur par un artisan souffrant d’allergie à la farine, réaménagée et agrandie, le mobilier récupéré à une vente aux enchères - personne n’ayant poussé l’enchère au-delà de la mise à prix - , vaisselle, verres et ustensiles rachetés en douce à un restaurateur en faillite, bref, ils s’étaient mis à l’ouvrage heureux d’être à leur compte à peu de frais.

- C’est nous les patrons (Siamo padroni !) cara Denise !

En quelques mois, leur établissement fut connu de toute la ville. C’est vrai qu’ils ne ménageaient pas leur peine. Denise avait pris une assurance de grand chef et orchestrait le récital midi et soir en cuisine aidée par une vieille mamma originaire de Toscane, « la Nordiste », comme l’appelait Paolo. Lui, avait obtenu de quelques tantes restées à Syracuse, des recettes et secrets de cuisine qui allaient faire leur réputation. Il s’occupait de la cave et du service.
Bref tout allait pour le mieux. Il fallait voir la mine réjouie des clients quand arrivait devant leurs yeux et sous leurs narines une portion de lasagnes aux fruits de mer, large comme une main de moine-pèlerin en quête d’aumône : le dessus, couvert d’une vraie sauce tomate, à peine croustillante, frémissant encore de la chaleur du four, la tranche avec ses strates de pâte aux épinards entre lesquels bavait un peu de béchamel striée de coulis de tomate et d’où tentaient une fuite impossible quelque crevette, moule ou praire engluée dans de moelleux fils de fromage fondu !Et l’odeur ! Après en avoir fait profiter tout le quartier, c’était au client d’en jouir seul, en égoïste hilare : des senteurs mêlées de romarin, de thym, de sauge, liées, coordonnées, sublimées par l’odeur à peine dominante du vrai Parmesan « reggiano »… Et tout était à l’avenant. Les nids de tagliatelles aux deux saumons, les spaghettis à la carbonara servis mousseux sur une assiette chaude, les « saltinbocca » à la sauge… bref, malgré son inquiétude Paolo ne pouvait s’empêcher de sourire à cette évocation.

Quel chemin parcouru en quelques années ! Le vieux four à pain de la boulangerie, avec son brûleur à gaz avait été remplacé par des fours électriques plus petits, mieux adaptés. Ils l’avaient gardé en souvenir de leurs débuts et pour ne pas contrarier davantage l’ancien boulanger fort peiné de cette désaffection ; Denise avait décoré le rebord, devant la lourde porte noire à balancier, de pots de fleurs, de bibelots genre foire du trône ; par la porte laissée ouverte, les clients pouvaient jouir d’une fausse flambée électrique du plus bel effet, achetée sur catalogue à Manufrance, c’est vous dire ! Il se retourna machinalement pour le regarder et s’étonna à peine que la porte fût fermée et de ne plus y voir les éléments décoratifs habituels. Il lui en demanderait la raison dès qu’elle serait de retour. Elle avait reçu un télégramme d’un notaire lui annonçant la mort d’une parente, dans la région de Valence.

- Tu te débrouilleras avec Vittoria, la Nordiste, et sa nièce ; il y a de quoi faire pour au moins deux jours, et je serai alors de retour pour la foire aux châtaignes, l’anniversaire de notre rencontre, tu te souviens, amore ?

Il l’avait vue partir avec une sorte de gêne, presqu’un sombre pressentiment ; elle avait eu beau le couvrir de baisers, le réconforter amoureusement avant de se lever et d’aller prendre l’autorail, il ne s’était pas senti rassuré. Il entendit claquer un dernier baiser, écho ses escarpins vernis rouges.

- Ciao, amore mio, tornami presto, reviens-moi vite !

Et les jours étaient passés, trois, quatre… Il reçut un télégramme, au matin du cinquième jour : « Ne t’en fais pas ; plus long que prévu ; je te téléphonerai, je reviens bientôt avec une belle surprise ; ferme le restaurant. Je t’aime. Denise ».

- Ma ! m’bè ! s’était-il contenté de dire, en haussant les épaules. Et de s’étonner in petto : « Non mi ha nemmeno lasciato un indirizzo o un numero di telefono » (Elle ne m’a même pas laissé une adresse ou un numéro de téléphone !)

Pour le restaurant, pas de problème : la boutique du marchand de cycles et motos d’en face, « Chez Lulu », avait été ravagée par un incendie deux jours après son départ : toute la rue avait été empuantie par l’odeur des pneus et des huiles diverses consumées pendant des heures. Les victuailles restantes s’étaient imprégnées de cette odeur tenace de gomme carbonisée. Il décida de fermer pour quelques jours, jusqu’au retour de Denise.
Et puis, il était donc revenu dans l’établissement au bout d’une semaine, pour aérer et effectuer quelques rangements. « Puzza sempre » (ça pue toujours) pensa-t-il. Accoudé au rebord du four, il entreprit machinalement de se remémorer les faits désagréables ou simplement curieux qui avaient émaillé les dernières semaines…
Il y avait eu cette altercation ponctuée de menaces à peine voilées entre lui et Victor Erzakian, le roi de la voiture d’occasion avec qui il avait autrefois maquillé une multitude de compteurs de quelques 403, 404 et autres Dauphines. Elles gagnaient grâce à ce lifting de précieuses heures de vol et eux de confortables bénéfices. C’était dans les mœurs commerciales automobilistiques d’alors. Victor venait assez souvent en compagnie d’associés douteux ou de clients à convaincre, déjeuner ou dîner « Alla Mamma ». Et chaque fois il jouait au grand seigneur, familier avec Denise, condescendant avec « la Nordiste » et flatteur avec Paolo.

- J’aimerais bien investir dans ton affaire, lui avait-il proposé plusieurs fois, et d’une façon de plus en plus pressante. Tu pourrais t’agrandir, embaucher du personnel. Et surtout, avec moi à tes côtés tu ne risquerais rien !, avait-il ajouté, protecteur, en fronçant ses épais sourcils.
- Nous ne voulons pas nous agrandir, merci.
- Tu as tort ! penses-y !

Cette allusion à des dangers possibles avait fait naître en lui une ombre, un doute. On ne parle pas de protection et de parrainage à un Sicilien. Ils en avaient discuté avec Denise

- De quoi il se mêle celui-là ? La prochaine fois, c’est moi qui m’en occuperai !

Et dès le lendemain, alors qu’il pérorait comme s’il était maître des lieux, devant une crémière à caniche, émoustillée à la pensée d’acquérir un superbe coupé D.S 19, elle s’arrangea pour trébucher en se prenant volontairement le pied dans la laisse du chien, couleur crème, évidemment.
Le tableau ! Erzakian couvert d’un plat de « spaghetti alla marinaia », des pâtes accrochées en pendentifs, des ronds de calamars sur le plastron de son gilet de soie à rayures, de la sauce tomate pour fond de teint… une vraie scène à la Charlie Chaplin, mais pas en cinéma muet ! La crémière, la bouche ronde comme un trou d’emmenthal, les mains levées, interdite et impuissante devant le désastre poussait des « Oh ! mon dieu ! ». Le fou-rire saisit Denise, et elle eut le tort de manifester ainsi sa joie. Les excuses et les promesses de faire le nécessaire furent vaines. Erzakian ne fut pas dupe, et malgré l’intervention empressée de Paolo, son regard perfora la coupable, la découpa en tranches de mortadelle, la crucifia sur la croix de son orgueil à jamais déshonoré. Denise, en le croisant, sentit sa moelle se cristalliser dans ses os ; elle l’entendit à peine dire :

-Tu me le paieras, salope !

Et Paolo, qui avait bien entendu, frissonna lui aussi.
Et puis deux semaines s’étaient écoulées…
Il y avait eu aussi le passage de Monsieur Raffin, l’ancien boulanger, qui après avoir dîné, seul – sa femme ne l’accompagnait plus, atteinte d’Alzheimer et de Parkinson – insista pour revoir son ancien four. Il lui avait paru bien déprimé malgré l’acuité de son regard et son obstination. Il n’émit aucun commentaire au sujet de la décoration très kitch, s’enquit de l’état du brûleur, examina le fond du local avec sa porte donnant sur la courette aux livraisons, et s’en alla, pensif.
A part ces incidents, la routine habituelle, la ronde des clients satisfaits de leur repas. Tout lui avait paru normal, alors pourquoi cette inquiétude sourde ?

Il n’avait pas tort ! S’il avait pu être présent, deux jours après le départ de Denise, dans la courette, derrière l’entrée du four, il aurait assisté à un curieux spectacle. Il était un peu plus de vingt-deux heures.
D’abord, poussant sa femme sur son fauteuil roulant Monsieur Raffin, s’approcha de la porte arrière du four, sortit une clé qu’il avait secrètement conservée, ouvrit et disparut dans l’obscurité de la pièce avec sa femme.
Un peu plus tard, trois ombres se glissaient près de l’officine du marchand de motos et cycles. Un carreau de la porte d’entrée, maintenu par une ventouse, fut découpé et déposé sans bruit ; un grand bidon d’alcool à brûler vidé par l’ouverture, une allumette jetée, et un retrait rapide en direction de la courette.
Dans le local, tout en grommelant, le boulanger avait ouvert la vanne d’arrivée du gaz, rallumé le brûleur et mis le four en chauffe, sans même retirer l’ersatz de feu décoratif et illusoire placé par Denise. Il était survolté : « Ah, t’as voulu qu’on vende mon four, ça t’arrangeait mes histoires d’allergie ! Eh ben, c’est lui qu’aura le dernier mot ! Chienne de vie ! » Sur la chaise roulante, sa femme gisait : pour mettre fin à sa déchéance, il l’avait étouffée sous un coussin ; elle était si faible qu’elle ne s’était probablement rendue compte de rien. Dès que le four aurait atteint 400°, il la ferait disparaître et il irait en finir aussi, son fusil de chasse l’attendait. Pour la hisser, ça ne serait pas facile, mais elle ne pesait plus aussi lourd qu’auparavant.
A ce moment il ressentit un coup sur le crâne et s’effondra.

- Qui c’est ce vieux schnock, demanda Fredo à Erzakian qui le suivait ? Je l’ai estourbi.
- Pas grave, au contraire il nous a facilité la tâche ! Quand y en a pour une y en a pour trois, pas vrai ? ça, pour une surprise annoncée, le Paolo il va en avoir une triple !

Le corps de Denise déballé d’un sac poubelle fut le premier enfourné, suivi de celui du boulanger mort sur le coup, et enfin, la boulangère disparut en grésillant légèrement elle aussi.
L’odeur de chair grillée fut masquée par celle des pneumatiques et des produits divers qui se consumaient allègrement, car dans la rue, l’incendie avait pris des proportions gigantesques, et les pompiers s’affairaient.

- C’est vachement bien pensé ton truc, hein Fredo ? dit Momo, à Erzakian. Le coup de l’incendie chapeau pour les odeurs ! Et en plus on est peinards avec tout ce bouzin ! Dommage pour les bécanes à Lulu !
- T’occupe pas de Lulu, il était aussi en compte avec mézigue ! Le Victor, y faut pas le chercher, qu’on se le dise !

Et ils s’esbignèrent sans se faire remarquer, en emportant le fauteuil roulant.

- Je vais l’offrir à ma belle-mère, rien que pour la faire ch… conclut Victor en riant violemment de sa bonne blague.


Paolo, interrompit sa rêverie soucieuse, s’approcha du four, et ouvrit la porte…
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Message  Invité Mar 30 Sep 2008 - 7:02

Bon rebondissement ! J'ai nettement préféré cette partie...

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Message  Invité Mar 30 Sep 2008 - 10:20

Mamma mia ! On a le sang chaud dans cette nouvelle !

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Message  muzzo Mar 30 Sep 2008 - 10:27

Island a écrit:Mamma mia ! On a le sang chaud dans cette nouvelle !
Ce n'est pas une nouvelle fraîche! merci pour la lecture.

Blague à part;c'est la première fois que je m'essaie à ce genre, et mon souci est de savoir si j'ai su être cohérent dans l'énoncé des divers éléments, si le déroulement est logique.
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Message  Yali Mar 30 Sep 2008 - 11:13

muzzo a écrit:
Blague à part;c'est la première fois que je m'essaie à ce genre, et mon souci est de savoir si j'ai su être cohérent dans l'énoncé des divers éléments, si le déroulement est logique.
Parfaitement logique.

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Message  muzzo Mar 30 Sep 2008 - 12:21

Yali a écrit:
muzzo a écrit:
Blague à part;c'est la première fois que je m'essaie à ce genre, et mon souci est de savoir si j'ai su être cohérent dans l'énoncé des divers éléments, si le déroulement est logique.
Parfaitement logique.

Avis précieux, merci.
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Message  Invité Mar 30 Sep 2008 - 13:14

Pas facile parce qu'on se promène un peu partout dans le passé lointain et plus proche, mais tu t'en sors bien. Et la dernière phrase nous ramène pile poil au présent, bien comme il faut.

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Message  Tristan Mar 30 Sep 2008 - 14:16

C'est bien mené, ça fonctionne. Mais je trouve qu'il y a pas mal de clichés, comme les pâtes, la pizza, le mythe du beau rital négligé, tout droit sorti de sa Sicile natale, qui fait rêver les petites françaises, etc. C'est dommage que tu réduises l'Italie à ces stéréotypes, et à la vison que les français se font de l'Italien. Par exemple, lorsque tu utilises des expressions en italien, à "mamma mia", qui est assez passe partout, voire presque cliché, tu aurais pu substituer des expressions comme "oddio", ou "diocane", plus révélatrice du personnage, du milieu social, etc. je chipote, mais c'est pour illustrer ce que je voulais dire.

sinon, le "vrai parmesan reggiano", c'est presque un pléonasme :-)

et ça :
la vieille mamma originaire de Toscane, « la Nordiste », comme l’appelait Paolo
Ce n'est que trop vrai. Et encore, là, tu es gentil dans le surnom. Quand on sait que certains milanais nomment toutes les personnes vivant au sud de Rome "les arabes" (et encore, j'atténue, le vrai terme est péjoratif et xénophobe), on comprend mieux les tensions Nord/Sud.

Mais c'est, et ça reste, un bon texte. A toi de ne pas en faire "trop" dans la description de la vie à l'italienne.
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Message  Arielle Mar 30 Sep 2008 - 14:30

Je ne dirais pas mieux que Tristan. Un peu moins de sauce sur la pasta et ce serait parfait à mon goût...pas forcément le meilleur ni le plus traditionnel, d'ailleurs ;-)
En tout cas la cohérence et le récit des évènements me paraissent s'enchaîner parfaitement.

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Message  Lucy Mar 30 Sep 2008 - 14:53

Un peu du même avis que Tristan et Arielle.
il avait alors trente ans mais n’en faisait pas vingt-cinq et il aurait pu séduire toutes les femmes qui eussent croisé sa route et son regard angélique.
^)^
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Message  mentor Mar 30 Sep 2008 - 15:31

Une bonne petite nouvelle bien alerte et drôle dans la noirceur. C'est mon genre. Donc j'ai aimé.
il avait alors trente ans mais n’en faisait pas vingt-cinq : ça, ça rappelle un truc récent, non ? :-)))
Je n'ai pas trouvé de longueurs ni de lourdeurs particulières, même dans les descriptions gastronomiques, parce que ça fait vrai et que ça sent bon ;-)
Merci muzzo

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Message  muzzo Mar 30 Sep 2008 - 15:42

mentor a écrit:Une bonne petite nouvelle bien alerte et drôle dans la noirceur. C'est mon genre. Donc j'ai aimé.
il avait alors trente ans mais n’en faisait pas vingt-cinq : ça, ça rappelle un truc récent, non ? :-)))
Je n'ai pas trouvé de longueurs ni de lourdeurs particulières, même dans les descriptions gastronomiques, parce que ça fait vrai et que ça sent bon ;-)
Merci muzzo
Merci à tous de dire ce que vous pensez; seul mentor aura droit à deux mentions, l'une purement honorifique (il a vu la petite citation "incipit" proposée par Yali), l'autre, plus matérielle: un pasto all'italiana (un repas à l'italienne) si tu croises mon chemin! Promis.
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Message  mentor Mar 30 Sep 2008 - 15:46

hahaha ! je ne savais pas que tu t'étais imposé cette petite contrainte !! :-))

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Message  Tristan Mar 30 Sep 2008 - 15:46

le meilleur plat que j'aie jamais mangé, c'est le carpaccio d'espadon
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Message  muzzo Mar 30 Sep 2008 - 16:03

Tristan a écrit:le meilleur plat que j'aie jamais mangé, c'est le carpaccio d'espadon
Tout à fait d'accord, "ma fresco pescato!" c'est excellent!
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Message  Tristan Mar 30 Sep 2008 - 16:08

muzzo a écrit:
Tristan a écrit:le meilleur plat que j'aie jamais mangé, c'est le carpaccio d'espadon
Tout à fait d'accord, "ma fresco pescato!" c'est excellent!

évidemment ! pas de la m... surgelée ! en discutant avec des pêcheurs, j'ai appris qu'en pêchant l'espadon, parfois, dans leurs filets, ils trouvent des dauphins. Et ben ils les mangent, ces cochons ! ça doit être assez proche du requin.
ah, et l'espadon grillé avec de l'ail et des poivrons à l'huile d'olive aussi...
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Message  pierre-henri Mar 30 Sep 2008 - 16:11

Tristan a écrit:le meilleur plat que j'aie jamais mangé, c'est le carpaccio d'espadon
- Pas meilleur que le mahi-mahi, je dirais. Et, dans le même genre, une noix de bénitier au citron, mmh ?
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Message  Tristan Mar 30 Sep 2008 - 16:13

pierre-henri a écrit:
Tristan a écrit:le meilleur plat que j'aie jamais mangé, c'est le carpaccio d'espadon
- Pas meilleur que le mahi-mahi, je dirais. Et, dans le même genre, une noix de bénitier au citron, mmh ?
le mahi-mahi ? connais pas ? décris voir ?
Noix de bénitier... si c'est bien un coquillage, c'est pas mon truc
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Message  muzzo Mar 30 Sep 2008 - 16:13

C'est vrai que le dauphin jouit d'une faveur particulière dans notre bestiaire...Mais après tout, les protéines n'ont pas de patrie. On dit que certains orientaux mangent chiens et chats ...
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Message  Tristan Mar 30 Sep 2008 - 16:14

ça me dégouterait pas d'en manger, mais bon, c'est comme le requin, c'est une espèce à protéger
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Message  Tristan Mar 30 Sep 2008 - 16:16

muzzo a écrit:C'est vrai que le dauphin jouit d'une faveur particulière dans notre bestiaire...Mais après tout, les protéines n'ont pas de patrie. On dit que certains orientaux mangent chiens et chats ...

Si tu ne vois ni chiens ni chats dans les quartiers chinois de Rome, c'est que c'est peut-être pas si faux que ça ;-)
nan, j'déconne, c'est pas fondé
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Message  Ole Touroque Mar 30 Sep 2008 - 17:19

Je me suis arrêté dès le premier paragraphe, en fait sur cette phrase "mais personne alors ne se souciait alors de pratiquer la moindre I.V.G. ".

Je veux bien que tu rappelles le bon temps d'avant si ça peux te figer un sourire sur le visage, mais l'IVG c'est autre chose. Beaucoup l'auraient bien pratiquée si elle avait existé "à la belle époque". Combien ont tué leur enfant de leurs propres mains ou mangé je ne sais quoi pour détruire le foetus?

Par conséquent, aucun commentaire sur le texte, juste sur cette partie que je trouve d'une bêtise étonnante.
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Message  mentor Mar 30 Sep 2008 - 17:24

muzzo a écrit:Mais après tout, les protéines n'ont pas de patrie. On dit que certains orientaux mangent chiens et chats ...
et d'autres, j'en connais, qui grillent des teraphosas, beuk, faut avoir faim !

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Message  roro Mar 30 Sep 2008 - 19:12

Bonjour,

Tout d'abord, j'aime :

Alors, tout aurait dû paraître rose à Paolo, le co- gérant de « La Mamma », accoudé au rebord d’un des deux fours à pizzas, éteints pour le moment, comme le regard du bel Italien : mal rasé, avec cette fausse négligence made in Italy, l’œil fixé sur quelque mystérieux horizon, il n’avait pas son flegme séducteur habituel.
Je trouve que le mot "angélique" n'est pas vraiment approprié ici :
"son regard angélique" n'évoque pas la séduction! Il est un peu trop gentillet.

Mon avis :

Une belle description vive et dynamique, avec des excès qui rendent la grille de lecture parfois confuse! Attention à ne pas trop embrouiller le lecteur. Le style gagnerait par moments à être allégé. Beaucoup d'éléments rassemblés en peu d'espace me donnent cette impression de cave aux mille objets! Pour un petit texte ça peut aller, mais il faudra veiller à alléger! Un passage chez le coiffeur?

Ce qui m'a dérangée c'est l'absence de sentiments : on peine à ressentir le coup de foudre et l'amour entre les deux personnages. Le ton humoristique phagocyte la relation qui n'arrive pas à s'imposer. Du coup, j'en retiens une belle description, mais je n'ai pas été touchée au cœur!

Je dirais que le texte mériterait à être revu, mais que l'écriture est intéressante. Mais c'est subjectif : certains pourront justement apprécier cette description humoristique du coup de foudre!
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Message  muzzo Mer 1 Oct 2008 - 7:24

Ole Touroque a écrit:Je me suis arrêté dès le premier paragraphe, en fait sur cette phrase "mais personne alors ne se souciait alors de pratiquer la moindre I.V.G. ".

Je veux bien que tu rappelles le bon temps d'avant si ça peux te figer un sourire sur le visage, mais l'IVG c'est autre chose. Beaucoup l'auraient bien pratiquée si elle avait existé "à la belle époque". Combien ont tué leur enfant de leurs propres mains ou mangé je ne sais quoi pour détruire le foetus?

Par conséquent, aucun commentaire sur le texte, juste sur cette partie que je trouve d'une bêtise étonnante.
Merci de ta lecture, mais visiblement tu n'as rien compis à ce passage! C'est de l'humour!!! On a le droit de ne pas apprécier, évidemment, mais il y a des degrés dans la lecture d'un texte. Toutefois, si tu veux, essaie quand même de voir la comparaison : la gestation de la société d'interdits aurait peut-être pu être interrompue, comme ce fut le cas un peu plus tard , en mai 68, hélas sans succès. De là à croire qu'il s'agit de massacrer des bébés... Je me demande si ce que tu dis est un gag?
Quantà évoquer le bon vieux temps, ça aussi c'est un gag! Tous les papis de mon âge nous cassent les choses avec leur: "ah, de mon temps..."
Allez, bonne journée.
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Message  Lucy Mer 1 Oct 2008 - 7:46

Merci à tous de dire ce que vous pensez; seul mentor aura droit à deux mentions, l'une purement honorifique (il a vu la petite citation "incipit" proposée par Yali), l'autre, plus matérielle: un pasto all'italiana (un repas à l'italienne) si tu croises mon chemin! Promis.
Ben... moi aussi, j'l'avais vu. Pff, c'est pas juste ! ^^
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Message  muzzo Mer 1 Oct 2008 - 7:51

Lucy a écrit:
Merci à tous de dire ce que vous pensez; seul mentor aura droit à deux mentions, l'une purement honorifique (il a vu la petite citation "incipit" proposée par Yali), l'autre, plus matérielle: un pasto all'italiana (un repas à l'italienne) si tu croises mon chemin! Promis.
Ben... moi aussi, j'l'avais vu. Pff, c'est pas juste ! ^^

Allez, tu auras droit aussi aux deux médailles, on rajoutera un couvert!
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Message  Lucy Mer 1 Oct 2008 - 7:59

Médaille en chocolat ? Si tu parles gastronomie italienne, je dis OUI.
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Message  Sahkti Lun 13 Oct 2008 - 16:23

pierre-henri a écrit:
Tristan a écrit:le meilleur plat que j'aie jamais mangé, c'est le carpaccio d'espadon
- Pas meilleur que le mahi-mahi, je dirais. Et, dans le même genre, une noix de bénitier au citron, mmh ?
Hmmmm, ça me rappelle de très bons souvenirs ça!
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Message  Sahkti Lun 13 Oct 2008 - 16:24

J'aime ce côté esbrouffe à l'italienne, ces phrases dans le texte, cette langue qui chante et tout le reste. Ça part dans plusieurs directions mais tu retombes sur tes pattes et tu mènes la danse d'un pas habile. C'était pourtant casse-tronche au vu des nombreuses idées présentes dans le récit, mais impecc, tout se suit et s'emboîte.
Vif, fluide, agréable à lire... que dire de plus?
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Message  muzzo Lun 13 Oct 2008 - 16:34

Merci Sahkti: c'était un essai dans le genre humour noir, avec dépose d'indices divers qui devaient se recouper et permettre la chute, un mini roman en somme(mini!)
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Message  milo Lun 13 Oct 2008 - 17:15

j'ai beaucoup aimé. l'humour aussi.

et puis ce passage:

"C’était en effet un bel échantillon de l’espèce humaine : plutôt grand et mince, chevelure courte, noire, à peine ondulée, œil clair, vestige chromosomique d’une lointaine incursion des Vikings dans sa Sicile natale, le sourire naturel, spontané, illuminé par une denture parfaite, bref le séducteur type, « livré clefs en mains, toutes options comprises ».
Et Denise Mallet avait dit banco, instantanément, sans la moindre hésitation, subjuguée par le ton protecteur en parfaite adéquation avec l’urgence de la situation."

quel régal !

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