De ta voix... En écho à Rachel
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Tristan
moun
muzzo
kazar
Lucy
9 participants
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De ta voix... En écho à Rachel
Bon, d'habitude on envoie des incipit alors, pour changer, je glisse une fin aléatoire bourrée de pathos pathologiques. Au moins ça ! ^)^ Vous allez voir à quel point je ne suis pas douée pour les rimailles de tout poil.
Il y aura les enfants, leurs rires et leurs cris.
Marchant sur l’asphalte
Exalté, aux premières lueurs du jour
Cette musique lancinante, l’aubade de l’oubli
Sortie des ténèbres m’enveloppera de sa douce mélodie.
Ce sera le moment.
Il n’irait pas au studio d’enregistrement, aujourd’hui.
Il ne se souvenait plus de ce qu’il faisait, ce matin-là. Il avait dû travailler. C’était un mardi. Oh, oui ! Il rentrait chez lui. Il avait fini de bonne heure et il avait fait un léger détour. Il ne passait jamais par là, d’habitude. Il faut croire que c’était le destin. Toujours ce foutu destin à la con !
Il fit le lit. Il aimait que les choses soient en ordre.
Elle dormait à droite, à sa droite. Ils n’avaient rien décidé. Ils n’en avaient même jamais discuté. Les choses s’étaient faites comme ça, tout naturellement.
Tout s’était fait si vite et si simplement.
Il alla ouvrir la fenêtre. En bas, on pouvait entendre les cris et les rires des enfants. Ils s’agitaient dans tous les sens. De temps en temps, on entendait des pleurs, échos lointains de ces tragédies enfantines que l’on oublie rapidement.
Il scruta le ciel menaçant, avec un peu de chance, il ne pleuvrait pas. On ne sentait pas d’humidité dans l’air, à peine un peu de vent.
Il se chaussa, vérifia une dernière fois que tout était en ordre, avant de passer la porte de l’appartement.
Perdu dans mes délires
Guidé par ce souvenir
Cette musique
J’irai seul, par les rues désertes
Au matin de ma perte
Ni pluie, ni vent, ni intempéries
Juste les reliques d’une antique mélodie
Accordant mes pas à son rythme
Laissant mes pensées suivre la cadence
J’entrerai dans la mort comme on entre dans la danse.
Un souffle d’air vint frôler son visage, soulever ses cheveux, c’était comme une caresse. Quelque chose flottait dans l’air. Paris était étrangement calme. Il ne l’avait jamais vue comme ça mais, peut-être était-ce lui qui était en paix.
Il regardait tout avec un regard neuf. Il aurait pu écrire une chanson, si seulement…
Il reconnaissait le quartier. Il l’avait évité, ces derniers mois. Il ne voulait plus rien savoir. Il aurait aimé oublier. Tout oublier.
Peut-être seront-ils là, comme autrefois
Peut-être qu’ils ne sauront pas.
Mais il sera trop tard, car, je pars…
Il déboucha sur le pont. Il le reconnut tout de suite. S’arrêtant là où il s’était arrêté la première fois, il y avait de cela un an, quand il l’avait vue tomber, quand elle n’était, pour lui, qu’une étrangère ; il se souvint de tout :
Elle tombe.
Il la rattrape, inconsciente, l’empêche de s’écraser au sol.
Il la soutient pendant qu’elle reprend ses esprits. Des larmes noient ses yeux, elle le regarde, ne dit rien, se contente de pleurer en le regardant.
Lui, il ne veut rien savoir. Ni qui elle est, ni d’où elle vient. Elle n’est rien.
Elle n’a aucune importance, aucun intérêt, elle n’est rien. Rien.
Il avançât jusqu’au milieu du pont, suspendu entre l’eau et le ciel, accroché au vide. Des gens passaient, de vagues silhouettes sans forme ni consistance. Personne ne s’arrêta lorsqu’il enjamba le muret de pierre.
Le fleuve était sombre, sale, invitant.
À peine le temps d’un souffle et il ne restait rien.
Alors, je partirai. Je partirai.
Hors cadre
Il y aura les enfants, leurs rires et leurs cris.
Marchant sur l’asphalte
Exalté, aux premières lueurs du jour
Cette musique lancinante, l’aubade de l’oubli
Sortie des ténèbres m’enveloppera de sa douce mélodie.
Ce sera le moment.
Il n’irait pas au studio d’enregistrement, aujourd’hui.
Il ne se souvenait plus de ce qu’il faisait, ce matin-là. Il avait dû travailler. C’était un mardi. Oh, oui ! Il rentrait chez lui. Il avait fini de bonne heure et il avait fait un léger détour. Il ne passait jamais par là, d’habitude. Il faut croire que c’était le destin. Toujours ce foutu destin à la con !
Il fit le lit. Il aimait que les choses soient en ordre.
Elle dormait à droite, à sa droite. Ils n’avaient rien décidé. Ils n’en avaient même jamais discuté. Les choses s’étaient faites comme ça, tout naturellement.
Tout s’était fait si vite et si simplement.
Il alla ouvrir la fenêtre. En bas, on pouvait entendre les cris et les rires des enfants. Ils s’agitaient dans tous les sens. De temps en temps, on entendait des pleurs, échos lointains de ces tragédies enfantines que l’on oublie rapidement.
Il scruta le ciel menaçant, avec un peu de chance, il ne pleuvrait pas. On ne sentait pas d’humidité dans l’air, à peine un peu de vent.
Il se chaussa, vérifia une dernière fois que tout était en ordre, avant de passer la porte de l’appartement.
Perdu dans mes délires
Guidé par ce souvenir
Cette musique
J’irai seul, par les rues désertes
Au matin de ma perte
Ni pluie, ni vent, ni intempéries
Juste les reliques d’une antique mélodie
Accordant mes pas à son rythme
Laissant mes pensées suivre la cadence
J’entrerai dans la mort comme on entre dans la danse.
Un souffle d’air vint frôler son visage, soulever ses cheveux, c’était comme une caresse. Quelque chose flottait dans l’air. Paris était étrangement calme. Il ne l’avait jamais vue comme ça mais, peut-être était-ce lui qui était en paix.
Il regardait tout avec un regard neuf. Il aurait pu écrire une chanson, si seulement…
Il reconnaissait le quartier. Il l’avait évité, ces derniers mois. Il ne voulait plus rien savoir. Il aurait aimé oublier. Tout oublier.
Peut-être seront-ils là, comme autrefois
Peut-être qu’ils ne sauront pas.
Mais il sera trop tard, car, je pars…
Il déboucha sur le pont. Il le reconnut tout de suite. S’arrêtant là où il s’était arrêté la première fois, il y avait de cela un an, quand il l’avait vue tomber, quand elle n’était, pour lui, qu’une étrangère ; il se souvint de tout :
Elle tombe.
Il la rattrape, inconsciente, l’empêche de s’écraser au sol.
Il la soutient pendant qu’elle reprend ses esprits. Des larmes noient ses yeux, elle le regarde, ne dit rien, se contente de pleurer en le regardant.
Lui, il ne veut rien savoir. Ni qui elle est, ni d’où elle vient. Elle n’est rien.
Elle n’a aucune importance, aucun intérêt, elle n’est rien. Rien.
Il avançât jusqu’au milieu du pont, suspendu entre l’eau et le ciel, accroché au vide. Des gens passaient, de vagues silhouettes sans forme ni consistance. Personne ne s’arrêta lorsqu’il enjamba le muret de pierre.
Le fleuve était sombre, sale, invitant.
À peine le temps d’un souffle et il ne restait rien.
Alors, je partirai. Je partirai.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
C'est joli mais on sent un peu vite ce qui va se passer...Je crois que la fin n'est pas un but, mais je l'ai comprise dès le deuxième paragraphe.
Ca vient sûrement de l'écriture, courte, essoufflée, saccadée, dépressive.
Toutes ces choses que ton personnage range dans le placard des trucs-qui-n'ont-plus-d'importance.
On ne sait pas vraiment (ou alors je suis neuneu) ce qui l'a poussé à l'abandon de tout instinct de vie, et j'aime ça.
On se doute. On suppute. On fantasme.
Ma Lucy, une merveille se cache dans ton texte :
Dur.
;-)
Ca vient sûrement de l'écriture, courte, essoufflée, saccadée, dépressive.
Toutes ces choses que ton personnage range dans le placard des trucs-qui-n'ont-plus-d'importance.
On ne sait pas vraiment (ou alors je suis neuneu) ce qui l'a poussé à l'abandon de tout instinct de vie, et j'aime ça.
On se doute. On suppute. On fantasme.
Ma Lucy, une merveille se cache dans ton texte :
Il avançât
Dur.
;-)
Re: De ta voix... En écho à Rachel
Gasp ! De la pure merveille, en effet ! ^)^Ma Lucy, une merveille se cache dans ton texte :
Citation:
Il avançât
Dur.
;-)
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
Une jolie ambiance (un peu languissante à mon goût, un peu terne), mais je n'ai pas compris pourquoi le gars s'était tué après avoir sauvé la suicidaire... Qu'est-ce qui a cloché ?
Invité- Invité
Re: De ta voix... En écho à Rachel
C'est vrai, si j'osais, je dirais qu'il se suicide "comme ça, pour le plaisir". Mais j'aime l'écriture.socque a écrit:Une jolie ambiance (un peu languissante à mon goût, un peu terne), mais je n'ai pas compris pourquoi le gars s'était tué après avoir sauvé la suicidaire... Qu'est-ce qui a cloché ?
muzzo- Nombre de messages : 618
Age : 90
Localisation : Va savoir...!
Date d'inscription : 13/07/2008
reponse
j'ai definitivement aimé ce paragraphe:
Elle tombe.
Il la rattrape, inconsciente, l’empêche de s’écraser au sol.
Il la soutient pendant qu’elle reprend ses esprits. Des larmes noient ses yeux, elle le regarde, ne dit rien, se contente de pleurer en le regardant.
Lui, il ne veut rien savoir. Ni qui elle est, ni d’où elle vient. Elle n’est rien.
Elle n’a aucune importance, aucun intérêt, elle n’est rien. Rien.
enfin surtout cette phrase : "elle n'est rien"
et aussi : à peine le temps d'un souffle et il ne restait rien.
le temps d'un souffle
c'est beau.
Mais pourquoi le suicide??? je pije pas moi non plus
Elle tombe.
Il la rattrape, inconsciente, l’empêche de s’écraser au sol.
Il la soutient pendant qu’elle reprend ses esprits. Des larmes noient ses yeux, elle le regarde, ne dit rien, se contente de pleurer en le regardant.
Lui, il ne veut rien savoir. Ni qui elle est, ni d’où elle vient. Elle n’est rien.
Elle n’a aucune importance, aucun intérêt, elle n’est rien. Rien.
enfin surtout cette phrase : "elle n'est rien"
et aussi : à peine le temps d'un souffle et il ne restait rien.
le temps d'un souffle
c'est beau.
Mais pourquoi le suicide??? je pije pas moi non plus
moun- Nombre de messages : 122
Age : 61
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
Désolée, je réponds une bonne fois pour toute puis je me tais, promis !
Il vous manque les onze chapitres précédents pour comprendre le pourquoi du comment du suicide. Hm !
Disons que j'ai placé ce petit morceau, ici, par rapport au texte publié par Rachel. C'est pour ça.
C'est juste que le pont, la fille, le suicidaire, ça m'a ramené à ça... Voilà ! Désolée si je vous ai embrouillé ! Ce n'était pas le but.
Mais pourquoi le suicide??? je pije pas moi non plus
Il vous manque les onze chapitres précédents pour comprendre le pourquoi du comment du suicide. Hm !
Disons que j'ai placé ce petit morceau, ici, par rapport au texte publié par Rachel. C'est pour ça.
C'est juste que le pont, la fille, le suicidaire, ça m'a ramené à ça... Voilà ! Désolée si je vous ai embrouillé ! Ce n'était pas le but.
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
Lucy a écrit:Désolée, je réponds une bonne fois pour toute puis je me tais, promis !Mais pourquoi le suicide??? je pije pas moi non plus
Il vous manque les onze chapitres précédents pour comprendre le pourquoi du comment du suicide. Hm !
Disons que j'ai placé ce petit morceau, ici, par rapport au texte publié par Rachel. C'est pour ça.
C'est juste que le pont, la fille, le suicidaire, ça m'a ramené à ça... Voilà ! Désolée si je vous ai embrouillé ! Ce n'était pas le but.
heu???? le pont ok. la fille , ok. le suicidaire.... je ne capte toujours pas. et tu m'as perso, definitivement embrouillée
dommage car ce texte me plait bien hormis... ce suicide qui fait un peu ... tâche.
vas falloir y remédier ma belle
Moun
moun- Nombre de messages : 122
Age : 61
Localisation : au delà des rêves...
Date d'inscription : 25/09/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
" Y remédier ", je sais pas trop. Tout ce que je peux te dire, c'est va sur ce lien:heu???? le pont ok. la fille , ok. le suicidaire.... je ne capte toujours pas. et tu m'as perso, definitivement embrouillée
dommage car ce texte me plait bien hormis... ce suicide qui fait un peu ... tâche.
vas falloir y remédier ma belle
Moun
https://vosecrits.1fr1.net/forum-vos-ecrits-f1/de-ta-voix-t2165.htm
Il t'aidera, peut-être, à y voir plus clair.
Ne fais pas remonter ce texte, s'il te plaît ! ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
Outre le passage où il sauve la suicidaire qui en effet fait trop pathos (je pensais un peu à carrie23...), j'ai aimé ce texte pour l'écriture surtout, toute en finesse, en touches légères. Qu'il se suicide et qu'on ne sache pas pourquoi ne m'intéresse pas, c'est surtout l'ambiance qui se dégage du texte que j'aime.
Invité- Invité
Re: De ta voix... En écho à Rachel
Je n'ai pas vraiment accroché sans avoir, pour autant, de critique de fond à émettre.
Deux détails
- je ne pige pas à qui "exalté" se rapporte dans le poème initial;
- quand elle n’était, pour lui, qu’une étrangère : j'ai l'impression qu'il y aurait plus de force à le sire d'une seule traite, sans virgule.
Deux détails
- je ne pige pas à qui "exalté" se rapporte dans le poème initial;
- quand elle n’était, pour lui, qu’une étrangère : j'ai l'impression qu'il y aurait plus de force à le sire d'une seule traite, sans virgule.
pierre-henri- Nombre de messages : 699
Age : 66
Localisation : Raiatea
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
J'ai beaucoup aimé ton texte, l'ambiance et l'écriture. Mais il y a des petites choses qui m'ont gênées.
Cette "poésie" coule vraiment bien, sauf les deux derniers vers. J'essaie quelque chose :
Cette musique, lancinante,
Sortie des ténébres,
Aubade de l'oubli,
elle m'enveloppera de sa douce mélodie,
ce sera le moment.
Là encore, je suis perdu dans la suite des événements. Je comprends qu'il va sur un pont, qu'il le reconnaît, qu'il se souvient avoir sauvé une femme. Le souvenir est au présent, ça fonctionne. Je crois comprendre aussi que cette femme est celle qui est dans son lit, puisque tu parlais de destin et qu'après tu parlais de cette femme.
Et après ? C'est après l'avoir attrapée qu'il se laisse tomber ? Alors pourquoi revenir au passé ? Ou bien, c'est au moment du souvenir. C'est ce qu'il y a de plus logique, mais alors il manque un petit enchaînement, je ne sais pas lequel. A ma première lecture, j'étais vraiment encore sur le pont quand il sauvait cette femme.
Je ne sais pas si si je suis très claire dans mes commentaires. J'espère que si.
J'espère aussi que ces commentaires te seront utiles.
Pour reprendre la remarque de Pierre Henri, pour "exalté", j'avais lu "exaltés", je croyais qu'il s'agissait des enfants.Lucy a écrit:
Il y aura les enfants, leurs rires et leurs cris.
Marchant sur l’asphalte
Exalté, aux premières lueurs du jour
Cette musique lancinante, l’aubade de l’oubli
Sortie des ténèbres m’enveloppera de sa douce mélodie.
Ce sera le moment.
Cette "poésie" coule vraiment bien, sauf les deux derniers vers. J'essaie quelque chose :
Cette musique, lancinante,
Sortie des ténébres,
Aubade de l'oubli,
elle m'enveloppera de sa douce mélodie,
ce sera le moment.
Là, j'ai été un peu perdu. Où est-il ? Il est dans la rue, puis il fait son lit. Peut-être que tu pourrais jouer sur le temps des verbes pour qu'on comprenne bien l'avant et l'après, jouer sur la concordance des temps.Lucy a écrit:
Il n’irait pas au studio d’enregistrement, aujourd’hui.
Il ne se souvenait plus de ce qu’il faisait, ce matin-là. Il avait dû travailler. C’était un mardi. Oh, oui ! Il rentrait chez lui. Il avait fini de bonne heure et il avait fait un léger détour. Il ne passait jamais par là, d’habitude. Il faut croire que c’était le destin. Toujours ce foutu destin à la con !
Il fit le lit. Il aimait que les choses soient en ordre.
Elle dormait à droite, à sa droite. Ils n’avaient rien décidé. Ils n’en avaient même jamais discuté. Les choses s’étaient faites comme ça, tout naturellement.
Tout s’était fait si vite et si simplement.
Lucy a écrit:
Il déboucha sur le pont. (...)
Elle tombe.
Il la rattrape, (...)
Il avançât jusqu’au milieu du pont
(...)
[i]Alors, je partirai. Je partirai.
Là encore, je suis perdu dans la suite des événements. Je comprends qu'il va sur un pont, qu'il le reconnaît, qu'il se souvient avoir sauvé une femme. Le souvenir est au présent, ça fonctionne. Je crois comprendre aussi que cette femme est celle qui est dans son lit, puisque tu parlais de destin et qu'après tu parlais de cette femme.
Et après ? C'est après l'avoir attrapée qu'il se laisse tomber ? Alors pourquoi revenir au passé ? Ou bien, c'est au moment du souvenir. C'est ce qu'il y a de plus logique, mais alors il manque un petit enchaînement, je ne sais pas lequel. A ma première lecture, j'étais vraiment encore sur le pont quand il sauvait cette femme.
Je ne sais pas si si je suis très claire dans mes commentaires. J'espère que si.
J'espère aussi que ces commentaires te seront utiles.
Re: De ta voix... En écho à Rachel
J'ai aimé ton texte, Lucy, qui fait effectivement vibrer la fibre du pathos et tu le sais, tu l'assumes. Pas trop pathos je trouve, ça reste dans la ligne générale de l'ensemble, qui s'écoule lentement.
L'idée qu'il se suicide après avoir sauvé une femme me plaît quelque part. C'est le rapport que j'entretiens au suicide qui veut, ça, c'est perso et donc subjectif, mais voilà, faire jaillir par un sauvetage tous les tourments enfouis depuis si longtemps peut justifier que...
L'idée qu'il se suicide après avoir sauvé une femme me plaît quelque part. C'est le rapport que j'entretiens au suicide qui veut, ça, c'est perso et donc subjectif, mais voilà, faire jaillir par un sauvetage tous les tourments enfouis depuis si longtemps peut justifier que...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: De ta voix... En écho à Rachel
^^ Pas mieux...J'ai aimé ton texte, Lucy, qui fait effectivement vibrer la fibre du pathos et tu le sais, tu l'assumes. Pas trop pathos je trouve, ça reste dans la ligne générale de l'ensemble, qui s'écoule lentement.
L'idée qu'il se suicide après avoir sauvé une femme me plaît quelque part. C'est le rapport que j'entretiens au suicide qui veut, ça, c'est perso et donc subjectif, mais voilà, faire jaillir par un sauvetage tous les tourments enfouis depuis si longtemps peut justifier que...
Et désolée d'avoir répondu !
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: De ta voix... En écho à Rachel
Hors cadre , je me suis perdu.
Hors cadre me déstabilise.
Est-ce le manque de repère temporel, de suite chronologique ?
À relire, un souffle d'air plus tard.
Hors cadre me déstabilise.
Est-ce le manque de repère temporel, de suite chronologique ?
À relire, un souffle d'air plus tard.
bertrand-môgendre- Nombre de messages : 7526
Age : 104
Date d'inscription : 15/08/2007
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