Leçon de vulgarité
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mentor
Krystelle
Yali
Sahkti
Jean-Michel Bollinger
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Leçon de vulgarité
D'aucunes pensent que le terme "salope" est une insulte. Certes, la première des définitions susceptible de venir à l'esprit n'est pas éloignée du Petit Robert : terme d'injure pour désigner une femme qu'on méprise. Soit.
Le sujet est loin d'être clos cependant. L’adjectif, dans la bouche masculine, peut signifier l'admiration profonde, pour ne pas dire la dévotion, de même qu'il peut prendre de multiples significations avant d'arriver à ce total dédain du sexe dit faible.
Loin de moi l'idée d'être exhaustif ; je souhaite simplement éclairer d'un jour nouveau ce petit mot de deux syllabes et demie afin que celles qui l'entendront à leur endroit aient une ouverture d'esprit suffisamment grande pour ne plus s'offusquer systématiquement de cette appellation protéiforme.
Il faut toujours se référer au contexte, lequel donne très vite la connotation du substantif.
Murmuré en pleine nuit, quand, tous vos sens frémissants, vous laissez votre douce main caresser le vit endormi jusqu'à le rendre apte à se faire enfourcher ; que d'une bouche chaude vous réchauffez le membre assoupi et laissez sentir à l'autre, émergeant d'un demi-sommeil, que la femme amoureuse et gourmande qui est en vous vient frotter ses hanches contre un ventre que vous rendez à la folie incontrôlable de l'amour physique alors, à ce moment-là, Madame, c'est un des plus beaux compliments, sinon le plus beau qui vous puisse être fait. Soyez donc heureuse : c'est un bel hommage que votre compagnon vous rend... Si la fidélité s'allie à cette virtuosité de catin, le mot est incommensurablement plus beau, sans cesse repris, par pur émerveillement masculin. Jouissez alors avec délice du petit possessif affectueux qui précède souvent le terme en question et qu'accompagnent parfois les adjectifs grande, petite, belle... vous rendant merveilleusement unique.
Je vous informe que vous serez quasiment déifiée à votre insu lorsque, le jour venu, votre mari (restons pour ce court instant dans la plus commune des situations familiales), vous observant en mère exemplaire, à la fois tendre, espiègle, affectueuse, stricte juste ce qu'il faut pour parler aux enfants que vous aurez eu le bon goût de concevoir et d'élever à deux, repensera à ce que vous lui aurez fait vivre dans la nuit et reprendra mentalement l'expression en question tout en vous souriant benoîtement. Mais ceci reste entre nous.
Dans le même registre sexuel, vous pourrez être un peu vexée -encore en est-il qui apprécient- si ce mot n'est le fruit que d'une nuit extraordinaire qui ne reviendra plus, soit que vous ayez été la femme d'un soir, la maîtresse d'une nuit, soit qu'au titre de légitime, vous eussiez vu un film classé X et vous fussiez laissé aller à vous encanailler, pour voir. L'homme, guidé par la surprise, étonné d'un délire nymphomane pour le moins inhabituel, n'aura que le refuge de ce mot pour exprimer son joyeux étonnement face à un tel appétit.
Il peut légitimement provoquer une certaine jalousie de votre part si votre compagnon, mari, partenaire ou autre, le dit en s'émerveillant des prouesses d'une actrice vue à la télé... C'est par envie, par manque de piment érotique dans votre propre vie que cela aura été prononcé. Considérez-le en quelque sorte comme un petit reproche interposé et ce malgré les dénégations qui pourraient suivre votre réaction offusquée en de telles circonstances.
Prenez-le comme amical, empreint d'une ironie généreuse quand, au détour d'une discussion sérieuse, d'un jeu demandant une certaine concentration (Trivial Pursuit, échecs, scrabble...), vous triomphez de la bêtise masculine. L'homme perd moins la face en étant vulgaire. Il vous en veut gentiment de vous découvrir ses faiblesses. Si, au jugé de la prononciation, vous sentez une vraie rancœur, une réelle animosité, c'est que, Madame, vous êtes en compagnie d'un con. Cela arrive parfois. D'ailleurs ce terme aussi mériterait que l'on s'y attarde et, avec tout le respect que je dois au poète, je vous renvoie à Brassens dont la chanson Le Temps ne fait rien à l'affaire vaut, en ce domaine, toutes les introductions et préambules universitaires .
J'en viens à celles d'entre vous qui se reconnaîtront ; les plus sournoises, les plus calculatrices, les plus fausses, celles qui se jouent de leur congénères des deux sexes, triomphantes devant une larme, exultant d'avoir déchiré un cœur, pire : indifférentes à leurs méfaits ; ces Valmont au féminin qui séduisent, par tous les moyens même les plus condamnables (mensonges, flatteries, correspondance aux mots bien choisis, laissant de fausses espérances parfumées -au propre comme au figuré- envoyant des photos ravivées de mots doux). J'en viens à ces pseudo femmes libérées, égoïstes qui ne voient dans leur vie que leur propre avenir -mais savez-vous seulement ce que c'est qu'un avenir, nous en reparlerons dans une trentaine d'années, lorsque, décaties, salpêtrées, aucun fils ne vous prendra dans ses bras, vous faisant comprendre par ce simple geste ce qu'aurait été une vie digne de ce nom ; lorsque vous vous retrouverez seules, désespérément, pour n'avoir pas su voir plus loin que le bout de votre clitoris trentenaire et prétentieux - mesquines, petites, ambitieuses, prêtes à tout, à faire mal surtout ; j'entends moralement car c'est bien là que vous causez le plus de cicatrices, de ces irréversibles, qui sur la peau ne laissent rien mais ajoutent une ride au plus profond de l'âme. Tourbillons virevoltants, au rire de cristal mais qui ne laissez après vous que la coupure d'un éclat d'où jaillit notre sang.
Méprisables ordures, c'est vous que je dénonce ; vous, à la recherche de votre plaisir ou plutôt d'une lubrification vétérinaire de vos trompes de Fallope et de tout l'appareil génital qui vous tient chaud parfois plus que de raison. C'est vous que j'exècre et qui me dégoûtez, laissant confondre au pauvre bougre la simple animalité du coït avec l'acte sexuel auquel j'associe chez les humains (et quand ce n'est pas un métier respectable où personne ne se sent trompé) une petite once, au moins, de sentiment. Lâches femelles, qui préparez vos coups la tête froide avant de disparaître en catimini, méritez bien d'être ravalées au rang d'immonde salissure, renvoyées dans le lisier de la plus ignoble porcherie que même Hercule ne saurait nettoyer. Comprenez bien que c'est le reflet de votre esprit putréfié, tordu, instable et malsain de charogne, de harpie, qui accompagne alors l'injure que vous ne manquerez pas de recevoir en plein visage, tel le crachat maladif et huîtreux d'un tuberculeux à l'agonie : SALOPE.
Peu me chaut d'être taxé de misogynie. Que l'on dise de moi que je ne suis qu'un aigri, un pauvre malheureux tristement éloigné des bonheurs simples de l'existence m'est complètement égal. Mes propos, si violents soient-ils, ont valeur sociale, se veulent didactiques. J'ai souhaité essentiellement informer la gent féminine de quelques possibles variations sémantiques d'un mot trop souvent décrié, réduit à un sens unique. J'ai tenté de montrer que les hommes aiment les femmes ou les haïssent alors même qu'ils les traitent d'une façon identique dans leur vocabulaire. Je demande donc l'indulgence du tribunal féminin qui pointe déjà vers moi un doigt accusateur : mon dessein était noble, j'ai voulu instruire.
Que l'on me permette de conclure sur une note d'espoir : celle de la femme en devenir, la petite adolescente qui aux beaux jours se découvre Lolita et feint de ne pas vouloir que l'on regarde ce qu'elle laisse voir. Cet amusement de fillette qui se fait les griffes comme une jeune chatte est adorable. On y sent déjà les prémices d'une salope qui, dans l'instant, conserve le charme d'une petite allumeuse, d'une... salopette. L'avenir dira en quelle espèce elle s'est transformée. Un vœu : que son choix s'effectue avec intelligence et discernement...
J-M
ps : texte assez ancien mais qui m'auto-satisfait toujours autant. Tssss, ce que je peux être imbu de ma personne.
Le sujet est loin d'être clos cependant. L’adjectif, dans la bouche masculine, peut signifier l'admiration profonde, pour ne pas dire la dévotion, de même qu'il peut prendre de multiples significations avant d'arriver à ce total dédain du sexe dit faible.
Loin de moi l'idée d'être exhaustif ; je souhaite simplement éclairer d'un jour nouveau ce petit mot de deux syllabes et demie afin que celles qui l'entendront à leur endroit aient une ouverture d'esprit suffisamment grande pour ne plus s'offusquer systématiquement de cette appellation protéiforme.
Il faut toujours se référer au contexte, lequel donne très vite la connotation du substantif.
Murmuré en pleine nuit, quand, tous vos sens frémissants, vous laissez votre douce main caresser le vit endormi jusqu'à le rendre apte à se faire enfourcher ; que d'une bouche chaude vous réchauffez le membre assoupi et laissez sentir à l'autre, émergeant d'un demi-sommeil, que la femme amoureuse et gourmande qui est en vous vient frotter ses hanches contre un ventre que vous rendez à la folie incontrôlable de l'amour physique alors, à ce moment-là, Madame, c'est un des plus beaux compliments, sinon le plus beau qui vous puisse être fait. Soyez donc heureuse : c'est un bel hommage que votre compagnon vous rend... Si la fidélité s'allie à cette virtuosité de catin, le mot est incommensurablement plus beau, sans cesse repris, par pur émerveillement masculin. Jouissez alors avec délice du petit possessif affectueux qui précède souvent le terme en question et qu'accompagnent parfois les adjectifs grande, petite, belle... vous rendant merveilleusement unique.
Je vous informe que vous serez quasiment déifiée à votre insu lorsque, le jour venu, votre mari (restons pour ce court instant dans la plus commune des situations familiales), vous observant en mère exemplaire, à la fois tendre, espiègle, affectueuse, stricte juste ce qu'il faut pour parler aux enfants que vous aurez eu le bon goût de concevoir et d'élever à deux, repensera à ce que vous lui aurez fait vivre dans la nuit et reprendra mentalement l'expression en question tout en vous souriant benoîtement. Mais ceci reste entre nous.
Dans le même registre sexuel, vous pourrez être un peu vexée -encore en est-il qui apprécient- si ce mot n'est le fruit que d'une nuit extraordinaire qui ne reviendra plus, soit que vous ayez été la femme d'un soir, la maîtresse d'une nuit, soit qu'au titre de légitime, vous eussiez vu un film classé X et vous fussiez laissé aller à vous encanailler, pour voir. L'homme, guidé par la surprise, étonné d'un délire nymphomane pour le moins inhabituel, n'aura que le refuge de ce mot pour exprimer son joyeux étonnement face à un tel appétit.
Il peut légitimement provoquer une certaine jalousie de votre part si votre compagnon, mari, partenaire ou autre, le dit en s'émerveillant des prouesses d'une actrice vue à la télé... C'est par envie, par manque de piment érotique dans votre propre vie que cela aura été prononcé. Considérez-le en quelque sorte comme un petit reproche interposé et ce malgré les dénégations qui pourraient suivre votre réaction offusquée en de telles circonstances.
Prenez-le comme amical, empreint d'une ironie généreuse quand, au détour d'une discussion sérieuse, d'un jeu demandant une certaine concentration (Trivial Pursuit, échecs, scrabble...), vous triomphez de la bêtise masculine. L'homme perd moins la face en étant vulgaire. Il vous en veut gentiment de vous découvrir ses faiblesses. Si, au jugé de la prononciation, vous sentez une vraie rancœur, une réelle animosité, c'est que, Madame, vous êtes en compagnie d'un con. Cela arrive parfois. D'ailleurs ce terme aussi mériterait que l'on s'y attarde et, avec tout le respect que je dois au poète, je vous renvoie à Brassens dont la chanson Le Temps ne fait rien à l'affaire vaut, en ce domaine, toutes les introductions et préambules universitaires .
J'en viens à celles d'entre vous qui se reconnaîtront ; les plus sournoises, les plus calculatrices, les plus fausses, celles qui se jouent de leur congénères des deux sexes, triomphantes devant une larme, exultant d'avoir déchiré un cœur, pire : indifférentes à leurs méfaits ; ces Valmont au féminin qui séduisent, par tous les moyens même les plus condamnables (mensonges, flatteries, correspondance aux mots bien choisis, laissant de fausses espérances parfumées -au propre comme au figuré- envoyant des photos ravivées de mots doux). J'en viens à ces pseudo femmes libérées, égoïstes qui ne voient dans leur vie que leur propre avenir -mais savez-vous seulement ce que c'est qu'un avenir, nous en reparlerons dans une trentaine d'années, lorsque, décaties, salpêtrées, aucun fils ne vous prendra dans ses bras, vous faisant comprendre par ce simple geste ce qu'aurait été une vie digne de ce nom ; lorsque vous vous retrouverez seules, désespérément, pour n'avoir pas su voir plus loin que le bout de votre clitoris trentenaire et prétentieux - mesquines, petites, ambitieuses, prêtes à tout, à faire mal surtout ; j'entends moralement car c'est bien là que vous causez le plus de cicatrices, de ces irréversibles, qui sur la peau ne laissent rien mais ajoutent une ride au plus profond de l'âme. Tourbillons virevoltants, au rire de cristal mais qui ne laissez après vous que la coupure d'un éclat d'où jaillit notre sang.
Méprisables ordures, c'est vous que je dénonce ; vous, à la recherche de votre plaisir ou plutôt d'une lubrification vétérinaire de vos trompes de Fallope et de tout l'appareil génital qui vous tient chaud parfois plus que de raison. C'est vous que j'exècre et qui me dégoûtez, laissant confondre au pauvre bougre la simple animalité du coït avec l'acte sexuel auquel j'associe chez les humains (et quand ce n'est pas un métier respectable où personne ne se sent trompé) une petite once, au moins, de sentiment. Lâches femelles, qui préparez vos coups la tête froide avant de disparaître en catimini, méritez bien d'être ravalées au rang d'immonde salissure, renvoyées dans le lisier de la plus ignoble porcherie que même Hercule ne saurait nettoyer. Comprenez bien que c'est le reflet de votre esprit putréfié, tordu, instable et malsain de charogne, de harpie, qui accompagne alors l'injure que vous ne manquerez pas de recevoir en plein visage, tel le crachat maladif et huîtreux d'un tuberculeux à l'agonie : SALOPE.
Peu me chaut d'être taxé de misogynie. Que l'on dise de moi que je ne suis qu'un aigri, un pauvre malheureux tristement éloigné des bonheurs simples de l'existence m'est complètement égal. Mes propos, si violents soient-ils, ont valeur sociale, se veulent didactiques. J'ai souhaité essentiellement informer la gent féminine de quelques possibles variations sémantiques d'un mot trop souvent décrié, réduit à un sens unique. J'ai tenté de montrer que les hommes aiment les femmes ou les haïssent alors même qu'ils les traitent d'une façon identique dans leur vocabulaire. Je demande donc l'indulgence du tribunal féminin qui pointe déjà vers moi un doigt accusateur : mon dessein était noble, j'ai voulu instruire.
Que l'on me permette de conclure sur une note d'espoir : celle de la femme en devenir, la petite adolescente qui aux beaux jours se découvre Lolita et feint de ne pas vouloir que l'on regarde ce qu'elle laisse voir. Cet amusement de fillette qui se fait les griffes comme une jeune chatte est adorable. On y sent déjà les prémices d'une salope qui, dans l'instant, conserve le charme d'une petite allumeuse, d'une... salopette. L'avenir dira en quelle espèce elle s'est transformée. Un vœu : que son choix s'effectue avec intelligence et discernement...
J-M
ps : texte assez ancien mais qui m'auto-satisfait toujours autant. Tssss, ce que je peux être imbu de ma personne.
Jean-Michel Bollinger- Nombre de messages : 11
Localisation : Aquitaine
Date d'inscription : 04/03/2006
Re: Leçon de vulgarité
Il existe trois catégories de femmes : les putes, les salopes et les emmerdeuses. Les putes couchent avec tout le monde, les salopes couchent avec tout le monde sauf avec toi, les emmerdeuses ne couchent qu'avec toi.
Fréderic Dard (Les pensées de San-Antonio, Éditions Pocket, 1996, page 52)
Fréderic Dard (Les pensées de San-Antonio, Éditions Pocket, 1996, page 52)
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Leçon de vulgarité
Jean-Michel, il existe une notion dans ton texte qui saute aux yeux dès la première lecture: celle du refoulement, de la castration masculine tellement présente qu'elle en étouffe le moindre désir de soumission.
Sans doute là l'un des problèmes majeurs de l'homme du XXIe siècle, celui de vouloir à tout prix dominer, comprendre et considérer sa vision du monde féminin comme étant seule et unique, et donc parfaite.
As-tu lu le dernier ouvrage, ridicule pamphlet, de Eric Zemmour? Je te le conseille vivement, ne doutant pas que tu y trouveras le bonheur cher à tout homme qui ne peut considérer la femme qu'en se plaçant lui-même au centre de la discussion.
Vois-tu, ton texte n'est pas inintéressant mais il lui manque une dimension profonde, celle de la femme en qualité d'être qui s'assume et qui choisit. Tu te contentes de citer les diverses acceptions du terme "salope" en oubliant totalement l'antithèse dans ton programme. En dissertation, cela te vaudrait un zéro pointé et c'est une spécialiste qui te parle (de la dissertation hein! quoi que... du reste aussi...)
Pourquoi omets-tu de parler de la salope qui le choisit et défend cette caractéristique? Celle qui aime cela. Qui sait que de la sorte, elle s'épanouit, prend du plaisir, voire son pied et, mieux encore, asseoit cette domination féminine sur l'être masculin, ce que lui refuse absolument de reconnaître.
C'est une dimension incontournable qui n'apparaît pas ici dans ton texte. Du coup, je ne retiens de celui-ci non pas la qualité du fond mais le vice de la forme, le besoin de choquer pour être lu et affirmer sa pensée, trop boîteuse que pour paraître cohérente, tant elle manque d'arguments.
Je ne suis pas du genre féministe (je rends grâce à mes racines!), mais mon poil se hérisse lorsque je lis que seul l'homme estime avoir le droit de décerner le titre de salope à telle ou telle femme, en créant des catégories qui 'en sont pas et en oubliant le libre-arbitre. Les femmes n'ont pas attentu la permission pour se sentir salope et c'est, sans doute, ce qui fera toujours la différence entre une queue qui se dresse et une queue qu'on dresse...
Sans doute là l'un des problèmes majeurs de l'homme du XXIe siècle, celui de vouloir à tout prix dominer, comprendre et considérer sa vision du monde féminin comme étant seule et unique, et donc parfaite.
As-tu lu le dernier ouvrage, ridicule pamphlet, de Eric Zemmour? Je te le conseille vivement, ne doutant pas que tu y trouveras le bonheur cher à tout homme qui ne peut considérer la femme qu'en se plaçant lui-même au centre de la discussion.
Vois-tu, ton texte n'est pas inintéressant mais il lui manque une dimension profonde, celle de la femme en qualité d'être qui s'assume et qui choisit. Tu te contentes de citer les diverses acceptions du terme "salope" en oubliant totalement l'antithèse dans ton programme. En dissertation, cela te vaudrait un zéro pointé et c'est une spécialiste qui te parle (de la dissertation hein! quoi que... du reste aussi...)
Pourquoi omets-tu de parler de la salope qui le choisit et défend cette caractéristique? Celle qui aime cela. Qui sait que de la sorte, elle s'épanouit, prend du plaisir, voire son pied et, mieux encore, asseoit cette domination féminine sur l'être masculin, ce que lui refuse absolument de reconnaître.
C'est une dimension incontournable qui n'apparaît pas ici dans ton texte. Du coup, je ne retiens de celui-ci non pas la qualité du fond mais le vice de la forme, le besoin de choquer pour être lu et affirmer sa pensée, trop boîteuse que pour paraître cohérente, tant elle manque d'arguments.
Je ne suis pas du genre féministe (je rends grâce à mes racines!), mais mon poil se hérisse lorsque je lis que seul l'homme estime avoir le droit de décerner le titre de salope à telle ou telle femme, en créant des catégories qui 'en sont pas et en oubliant le libre-arbitre. Les femmes n'ont pas attentu la permission pour se sentir salope et c'est, sans doute, ce qui fera toujours la différence entre une queue qui se dresse et une queue qu'on dresse...
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Leçon de vulgarité
Moi je me tais, mais remue la mienne :-)Les femmes n'ont pas attentu la permission pour se sentir salope et c'est, sans doute, ce qui fera toujours la différence entre une queue qui se dresse et une queue qu'on dresse...
Yali- Nombre de messages : 8624
Age : 60
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Leçon de vulgarité
Je lis, relis et me demande dans quelle catégorie me situer. Heureusement, tu précises ne pas prétendre à l’exhaustivité parce que sans cela j’étais bonne pour me creuser la tête quelques bonnes heures encore.
Je m’étais dit que je ne commenterai pas ceci, non parce que j’ai déjà fait dériver un poète ce matin, mais parce que je me sentais incapable de donner un avis sur ce texte en tant que création littéraire. Et puis après tout je me suis dit que c’en était peut-être pas une, de création littéraire, mais juste quelques lignes qui se voudraient polémiques et provocantes, peut-être drôles aussi mais ça à vrai dire, je n’en suis même pas certaine. S’il y a une réelle démarche artistique derrière ton texte, je la cherche encore, s’il y a autre chose que du mépris derrière le mot « salope », il me faudra bien plus qu’une logorrhée de médiocre qualité pour m’en convaincre.
Ton dessein était didactique dis-tu et je veux bien te croire. En tout cas à moi tu m’as appris une chose: tant qu’il y aura des hommes pour écrire de telles inepties, il y aura toujours des filles bafouées.
Je m’étais dit que je ne commenterai pas ceci, non parce que j’ai déjà fait dériver un poète ce matin, mais parce que je me sentais incapable de donner un avis sur ce texte en tant que création littéraire. Et puis après tout je me suis dit que c’en était peut-être pas une, de création littéraire, mais juste quelques lignes qui se voudraient polémiques et provocantes, peut-être drôles aussi mais ça à vrai dire, je n’en suis même pas certaine. S’il y a une réelle démarche artistique derrière ton texte, je la cherche encore, s’il y a autre chose que du mépris derrière le mot « salope », il me faudra bien plus qu’une logorrhée de médiocre qualité pour m’en convaincre.
Ton dessein était didactique dis-tu et je veux bien te croire. En tout cas à moi tu m’as appris une chose: tant qu’il y aura des hommes pour écrire de telles inepties, il y aura toujours des filles bafouées.
Re: Leçon de vulgarité
Malheureux ! Qu'as-tu fait ? croyais-tu tromper nos lecteurs attentifs ?
Pensais-tu qu'il suffisait de quelques détours sarcastiques pour dissimuler la leçon grossière ; le fait que l'essentiel de ton texte n'est qu'un développement frustré et bileux de la définition du petit robert - bien maladroitement nommé ici.
Ta diatribe enflammée ressemble terriblement à l'excitation de celui, à qui la nature n'a attribué que quelques millimètres de muscle viril, et qui s'enfonce violemment, sans lubrifiant, dans sa compagne en hurlant : « tu la sens là ma grosse bite ? »
Cependant, je vous le demande mesdames, n'allez pas brûler plus encore de vos sécrétions acides notre petit membre, et surtout, Sahkti, souviens toi que ton humble mari, homme du XXI ème siècle, ne porte plus la culotte sous son tablier, mais garde la tête haute.*
Pour finir, à l'instar de l'évêque de D., je vous demande de pardonner à ce garçon
« Sa faute, ainsi faîtes, est vénielle. C'est une chute, mais une chute sur les genoux, qui peut s'achever en prière. » **
Ou encore, en tout autre chose, si le cœur vous en dit.
* envolée pseudo-lyrique sous la ceinture (pour krys)
** Victor Hugo, « Les Misérables »
Pensais-tu qu'il suffisait de quelques détours sarcastiques pour dissimuler la leçon grossière ; le fait que l'essentiel de ton texte n'est qu'un développement frustré et bileux de la définition du petit robert - bien maladroitement nommé ici.
Ta diatribe enflammée ressemble terriblement à l'excitation de celui, à qui la nature n'a attribué que quelques millimètres de muscle viril, et qui s'enfonce violemment, sans lubrifiant, dans sa compagne en hurlant : « tu la sens là ma grosse bite ? »
Cependant, je vous le demande mesdames, n'allez pas brûler plus encore de vos sécrétions acides notre petit membre, et surtout, Sahkti, souviens toi que ton humble mari, homme du XXI ème siècle, ne porte plus la culotte sous son tablier, mais garde la tête haute.*
Pour finir, à l'instar de l'évêque de D., je vous demande de pardonner à ce garçon
« Sa faute, ainsi faîtes, est vénielle. C'est une chute, mais une chute sur les genoux, qui peut s'achever en prière. » **
Ou encore, en tout autre chose, si le cœur vous en dit.
* envolée pseudo-lyrique sous la ceinture (pour krys)
** Victor Hugo, « Les Misérables »
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Leçon de vulgarité
Leçon de Vulgarité (bis)
D’aucuns pensent que le terme « salaud » est une insulte. Certes, la définition d’Antidote (désolée, je n’ai pas le Petit Robert sous la main), nous parle d’un homme méprisable, moralement dégoûtant, déloyal, malhonnête, dont la conduite nous déplaît beaucoup. Soit.
Il serait dommage de s’arrêter à cela cependant. L’adjectif, dans la bouche féminine, peut avoir un ton léger, presque admiratif envers son objet. S’il est précédé du pronom possessif, c’est peut-être que vous avez atteint un niveau d’efficacité sexuelle jusque là inégalé (ce qui est tout à fait possible si d’ordinaire vous manquez d’endurance).
Tout dépend du contexte.
De même, vous étant encanaillé à commander quelques accessoires dans le catalogue Pabo (http://www.pabo.be/index_wl.php), ce petit mot de deux syllabes prononcé à la vue du mini ensemble en cuir, des menottes et des préservatifs Tutti Frutti (à 7,99€) ne doit pas être à mal interpréter. C’est un merci déguisé ! Ah… à moins que le prix du petit ensemble lingerie ne soit inversement proportionnel à la surface de tissu, c’est aussi envisageable. Il faut donc être prudent.
Je ne voudrais pas paraître féministe, mais il est vrai que vous pourriez être vexé face aux réactions de votre compagne louant les performances d’un acteur vu à la télé. Prenez-en de la graine, après tout, la vie est un long apprentissage…
Surtout, chers amis de la gent masculine, voyez ce texte comme un conseil amical…
Ne reste qu’à aborder l’ultime catégorie de signifiant. Vous, mâles abjects qui déguisez en séduction votre honteux besoin primaire et décérébré, vous, méprisables ordures, c'est vous que je dénonce. Vous usez des pauvres femmes soumises et faibles afin de leur extorquer un espace où vous vous sentez maître pendant quelques minutes (secondes, instants ?...). Vraiment, vous êtes la lie de l’humanité, la déjection terrestre n’amenant l’eau à la bouche que pour un ultime crachat : SALAUDS.
Que l’on me permette de conclure sur note d’espoir : que vous, cher penseur et grand étymologiste du mot, malgré toute l’affection que vous semblez porter au pourcentage « X » de salopes sur Terre, puissiez vous hissez à leur hauteur.
Cordialement
V. :o)
P.S. : madame la prof de dissert, vous me mettez combien ? (J’avoue j’ai copié sur mon voisin, et apparemment, je risque de pas avoir la moyenne… hum)
D’aucuns pensent que le terme « salaud » est une insulte. Certes, la définition d’Antidote (désolée, je n’ai pas le Petit Robert sous la main), nous parle d’un homme méprisable, moralement dégoûtant, déloyal, malhonnête, dont la conduite nous déplaît beaucoup. Soit.
Il serait dommage de s’arrêter à cela cependant. L’adjectif, dans la bouche féminine, peut avoir un ton léger, presque admiratif envers son objet. S’il est précédé du pronom possessif, c’est peut-être que vous avez atteint un niveau d’efficacité sexuelle jusque là inégalé (ce qui est tout à fait possible si d’ordinaire vous manquez d’endurance).
Tout dépend du contexte.
De même, vous étant encanaillé à commander quelques accessoires dans le catalogue Pabo (http://www.pabo.be/index_wl.php), ce petit mot de deux syllabes prononcé à la vue du mini ensemble en cuir, des menottes et des préservatifs Tutti Frutti (à 7,99€) ne doit pas être à mal interpréter. C’est un merci déguisé ! Ah… à moins que le prix du petit ensemble lingerie ne soit inversement proportionnel à la surface de tissu, c’est aussi envisageable. Il faut donc être prudent.
Je ne voudrais pas paraître féministe, mais il est vrai que vous pourriez être vexé face aux réactions de votre compagne louant les performances d’un acteur vu à la télé. Prenez-en de la graine, après tout, la vie est un long apprentissage…
Surtout, chers amis de la gent masculine, voyez ce texte comme un conseil amical…
Ne reste qu’à aborder l’ultime catégorie de signifiant. Vous, mâles abjects qui déguisez en séduction votre honteux besoin primaire et décérébré, vous, méprisables ordures, c'est vous que je dénonce. Vous usez des pauvres femmes soumises et faibles afin de leur extorquer un espace où vous vous sentez maître pendant quelques minutes (secondes, instants ?...). Vraiment, vous êtes la lie de l’humanité, la déjection terrestre n’amenant l’eau à la bouche que pour un ultime crachat : SALAUDS.
Que l’on me permette de conclure sur note d’espoir : que vous, cher penseur et grand étymologiste du mot, malgré toute l’affection que vous semblez porter au pourcentage « X » de salopes sur Terre, puissiez vous hissez à leur hauteur.
Cordialement
V. :o)
P.S. : madame la prof de dissert, vous me mettez combien ? (J’avoue j’ai copié sur mon voisin, et apparemment, je risque de pas avoir la moyenne… hum)
Re: Leçon de vulgarité
Aucun mot selon moi n’est jamais à proscrire et donc « salope » pas plus qu’un autre.
Maintenant, je nuance. L’usage que l’on fait des mots, leur agencement plus ou moins habile pour exprimer une pensée, rendre une atmosphère avec style ou sans, là oui, je peux dire si j’adhère ou pas. Et ici, JMB, désolée, non, j’adhère pas et même ton texte me révulse. Car enfin il est dicté par quoi ? Pas par l’amour me semble-t-il. Par la peur, peut-être… Quand on a peur on étiquette, on met à la poésie des menottes et un bâillon sur la gueule des mots.
Et moi je préfère les mots libres, comme ici :
Ton style, Léo Ferré
Tous ces cris de la rue ces mecs ces magasins
Où je te vois dans les rayons comme une offense
Aux bijoux de trois sous aux lingeries de rien
Ces ombres dans les yeux des femmes quand tu passes
Tous ces bruits tous ces chants et ces parfums passants
Quand tu t'y mets dedans ou quand je t'y exile
Pour t'aimer de plus loin comme ça en passant
Tous ces trucs un peu dingues tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ma loi quand tu t'y plies salope !
C'est mon sang à ta plaie c'est ton feu à mes clopes
C'est l'amour à genoux et qui n'en finit plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Tous ces ports de la nuit ce môme qu'on voudrait bien
Et puis qu'on ne veut plus dès que tu me fais signe
Au coin d'une réplique enfoncée dans ton bien
Par le sang de ma grappe et le vin de ta vigne
Tout cela se mêlant en mémoire de nous
Dans ces mondes perdus de l'an quatre-vingt mille
Quand nous n'y serons plus et quand nous renaîtrons
Tous ces trucs un peu fous tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ton droit quand j'ai droit à ton style
C'est ce jeu de l'enfer de face et puis de pile
C'est l'amour qui se tait quand tu ne chantes plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
A tant vouloir connaître on ne connaît plus rien
Ce qui me plaît chez toi c'est ce que j'imagine
A la pointe d'un geste au secours de ma main
A ta bouche inventée au-delà de l'indigne
Dans ces rues de la nuit avec mes yeux masqués
Quand tu ne reconnais de moi qu'un certain style
Quand je fais de moi-même un autre imaginé
Tous ces trucs imprudents tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ta loi quand je m'y plie salope !
C'est ta plaie c'est mon sang c'est ma cendre à tes clopes
Quand la nuit a jeté ses feux et qu'elle meurt
Ton style c'est ton cœur c'est ton cœur c'est ton cœur
Maintenant, je nuance. L’usage que l’on fait des mots, leur agencement plus ou moins habile pour exprimer une pensée, rendre une atmosphère avec style ou sans, là oui, je peux dire si j’adhère ou pas. Et ici, JMB, désolée, non, j’adhère pas et même ton texte me révulse. Car enfin il est dicté par quoi ? Pas par l’amour me semble-t-il. Par la peur, peut-être… Quand on a peur on étiquette, on met à la poésie des menottes et un bâillon sur la gueule des mots.
Et moi je préfère les mots libres, comme ici :
Ton style, Léo Ferré
Tous ces cris de la rue ces mecs ces magasins
Où je te vois dans les rayons comme une offense
Aux bijoux de trois sous aux lingeries de rien
Ces ombres dans les yeux des femmes quand tu passes
Tous ces bruits tous ces chants et ces parfums passants
Quand tu t'y mets dedans ou quand je t'y exile
Pour t'aimer de plus loin comme ça en passant
Tous ces trucs un peu dingues tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ma loi quand tu t'y plies salope !
C'est mon sang à ta plaie c'est ton feu à mes clopes
C'est l'amour à genoux et qui n'en finit plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Tous ces ports de la nuit ce môme qu'on voudrait bien
Et puis qu'on ne veut plus dès que tu me fais signe
Au coin d'une réplique enfoncée dans ton bien
Par le sang de ma grappe et le vin de ta vigne
Tout cela se mêlant en mémoire de nous
Dans ces mondes perdus de l'an quatre-vingt mille
Quand nous n'y serons plus et quand nous renaîtrons
Tous ces trucs un peu fous tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ton droit quand j'ai droit à ton style
C'est ce jeu de l'enfer de face et puis de pile
C'est l'amour qui se tait quand tu ne chantes plus
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
A tant vouloir connaître on ne connaît plus rien
Ce qui me plaît chez toi c'est ce que j'imagine
A la pointe d'un geste au secours de ma main
A ta bouche inventée au-delà de l'indigne
Dans ces rues de la nuit avec mes yeux masqués
Quand tu ne reconnais de moi qu'un certain style
Quand je fais de moi-même un autre imaginé
Tous ces trucs imprudents tout cela c'est ton style
Ton style c'est ton cul c'est ton cul c'est ton cul
Ton style c'est ta loi quand je m'y plie salope !
C'est ta plaie c'est mon sang c'est ma cendre à tes clopes
Quand la nuit a jeté ses feux et qu'elle meurt
Ton style c'est ton cœur c'est ton cœur c'est ton cœur
Kilis- Nombre de messages : 6085
Age : 78
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Leçon de vulgarité
vous êtes la lie de l’humanité, la déjection terrestre n’amenant l’eau à la bouche que pour un ultime crachat : SALAUDSBluewitch a écrit:P.S. : madame la prof de dissert, vous me mettez combien ? (J’avoue j’ai copié sur mon voisin, et apparemment, je risque de pas avoir la moyenne… hum)
Cette formule ne vous honore pas... quatre navets (copyright Mentor) pour avoir dit un gros mot... et 5 euros dans ma caisse perso
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
j'adore
J'adore faire l'unanimité. N'en jetez plus !
Le texte se voulait humoristique et coquin, vous m'ouvrez les yeux et le coeur : il est vulgaire et provocateur. Jamais je n'aurais dû aider mon fils à faire son devoir de sixième "Expliquez à votre grand-mère qu'un mot grossier n'est pas forcément une insulte". Déjà en voyant le sujet j'aurais dû me méfier. Ce salaud de prof, j'aurais dû lui demander un rendez-vous... Mais c'était il y a si longtemps.
Je me demande si mon analyste n'est pas un escroc. Depuis le temps que je le paye, il aurait dû régler depuis belle lurette les problèmes que Freud m'a imposés.
Acte de contrition.
Pardonnez-moi de vous avoir à ce point choqué(e)s (pas déçus, on ne peut l'être que quand on aime et je sens bien que là, c'est mal parti).
Le texte se voulait humoristique et coquin, vous m'ouvrez les yeux et le coeur : il est vulgaire et provocateur. Jamais je n'aurais dû aider mon fils à faire son devoir de sixième "Expliquez à votre grand-mère qu'un mot grossier n'est pas forcément une insulte". Déjà en voyant le sujet j'aurais dû me méfier. Ce salaud de prof, j'aurais dû lui demander un rendez-vous... Mais c'était il y a si longtemps.
Je me demande si mon analyste n'est pas un escroc. Depuis le temps que je le paye, il aurait dû régler depuis belle lurette les problèmes que Freud m'a imposés.
Acte de contrition.
Pardonnez-moi de vous avoir à ce point choqué(e)s (pas déçus, on ne peut l'être que quand on aime et je sens bien que là, c'est mal parti).
Jean-Michel Bollinger- Nombre de messages : 11
Localisation : Aquitaine
Date d'inscription : 04/03/2006
Re: Leçon de vulgarité
Ben merde alors!Sahkti a écrit:vous êtes la lie de l’humanité, la déjection terrestre n’amenant l’eau à la bouche que pour un ultime crachat : SALAUDSBluewitch a écrit:P.S. : madame la prof de dissert, vous me mettez combien ? (J’avoue j’ai copié sur mon voisin, et apparemment, je risque de pas avoir la moyenne… hum)
Cette formule ne vous honore pas... quatre navets (copyright Mentor) pour avoir dit un gros mot... et 5 euros dans ma caisse perso
(pfff, suis ruinée, me demande rien pour ce 2e gros mot)
Re: j'adore
Freud n'a jamais rien imposé, il s'est contenté de suggérer. Et encore... souvent de bien vilaine manière! Ne lui faisons point porter un chapeau que sa tête aurait beaucoup de mal à supporter (voir sur ce point Nata Minor)Jean-Michel Bollinger a écrit:il aurait dû régler depuis belle lurette les problèmes que Freud m'a imposés.
Perso, ce mot ne me choque en rien. Le traitement plus que médiocre qui lui a été appliqué, par contre, ouiPardonnez-moi de vous avoir à ce point choqué(e)s
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: j'adore
ça c'est de la contrition, ça vaut tous les navets et tous les pâtés. Pas de souci...Jean-Michel Bollinger a écrit:Acte de contrition.
Pardonnez-moi de vous avoir à ce point choqué(e)s (pas déçus, on ne peut l'être que quand on aime et je sens bien que là, c'est mal parti).
Re: Leçon de vulgarité
Te ferai crédit... mieux, je ne te les réclame pas, ta contribution était bien trop belle!Bluewitch a écrit:(pfff, suis ruinée, me demande rien pour ce 2e gros mot)
PS/ Merci Mentor et son oeil vigilant sur mes quote mal placés
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: j'adore
Heu, par curiosité, il a eu quelle note ton fiston???Jean-Michel Bollinger a écrit:Jamais je n'aurais dû aider mon fils à faire son devoir de sixième "Expliquez à votre grand-mère qu'un mot grossier n'est pas forcément une insulte".
Non parce que si un gosse de 10 ans rend une copie comme ça sans que personne ne s'étonne de rien, moi je dis tout fout l'camp
Re: Leçon de vulgarité
Hep hep hep, c'est pas censé être notre caisse ? :0)et 5 euros dans ma caisse perso
Re: Leçon de vulgarité
Zut, elle l'a vu!!Lyra will a écrit:Hep hep hep, c'est pas censé être notre caisse ? :0)et 5 euros dans ma caisse perso
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Leçon de vulgarité
En ce qui concerne le texte... mouais. Je crois que tout a été dit. Disons qu'au départ j'ai trouvé ça plutôt intéressant dans le sens ou ça paraissait tellement gros comme discours que ça en devenait drôle et ironique, parce que si on le prend au serieux... hum :0)
Par la suite ça devient un peu lourd, et bof, choquer pour choquer, si il n y a rien derrière, je n'en vois pas vraiment l'intérêt. Surtout la dernière moitié du texte, me parait pas du tout concluante, plutôt facile, pleine de clichés.
Enfin voilà je ne vais pas continuer à répéter ce qui a été dit.
Cela dit, il y a un point positif, c'est plutôt bien écrit point de vue style, et donc je crois, cela gagnerait à être exploité autrement.
Par la suite ça devient un peu lourd, et bof, choquer pour choquer, si il n y a rien derrière, je n'en vois pas vraiment l'intérêt. Surtout la dernière moitié du texte, me parait pas du tout concluante, plutôt facile, pleine de clichés.
Enfin voilà je ne vais pas continuer à répéter ce qui a été dit.
Cela dit, il y a un point positif, c'est plutôt bien écrit point de vue style, et donc je crois, cela gagnerait à être exploité autrement.
Re: Leçon de vulgarité
Eh eh, j'aime pas qu'on m'arnaque :0)Sahkti a écrit:Zut, elle l'a vu!!Lyra will a écrit:Hep hep hep, c'est pas censé être notre caisse ? :0)et 5 euros dans ma caisse perso
Re: Leçon de vulgarité
ça fait pas trop mal quand tu rigoles ?! :-)))Sahkti a écrit: ...mes quote mal placés
Re: Leçon de vulgarité
:0))mentor a écrit:ça fait pas trop mal quand tu rigoles ?! :-)))Sahkti a écrit: ...mes quote mal placés
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