Le Masque de Noël

Si on parle d’un jour de fête, c’est aussi un jour de deuil
Jour de deuil pour la tempête, allongée dans son cercueil
Cercueil ouvert qui, doucement, doit être refermé
Ainsi, la paix règnera au pays des oliviers.

La rosée du matin ne saura plus illuminer
Si nous, frêles d’esprit, ne pouvons pas exterminer,
Vaincre cet ouragan, ce qui reste très difficile
Surtout quand attisé par des bourrasques assassines

Ô carillon ! Résonne comme le funeste adieu
Crachant ton venin, qui tue les pauvres malheureux
Faisant confiance à ton apparence douce et chantante
Qui, sournoise, les enchantera d’une mort belle et lente.

Mais je sais que Noël possède une voix de cristal
Ralliant amis, famille, thé menthe et papier journal
Cadeaux, chaleur, fine bulle de convivialité
Pour un soir peu banal, et hors de la réalité.

Je trouve que le poème manque de rythme, en outre "difficile" et "assassines" ne riment pas (puisque vous avez fait le choix de la rime). Le sujet ne m'intéresse guère, mais ça c'est mon problème.

Désolé, je n'ai pas vraiment accroché. Je suppose que ta tempête est une référence au tsunami de 2004?
Il y a quelques vers que j'aime bien:

Ralliant amis, famille, thé menthe et papier journal

Toutefois attention: "difficile" et "assassines" ne riment pas (et les versificateurs les plus chevronnés diront également que "refermé" et "oliviers" sont tirés par les cheveux) et certaines constructions sont encore maladroites

Surtout quand attisé par des bourrasques assassines

Et le rythme est irrégulier: 15 pieds, 14 pieds, 12 pieds, 13 pieds...
L'ensemble reste donc un peu maladroit. Selon moi, tu gagnerais à vraiment définir ce que tu veux en faire: soit un texte en vers et rimes solides (fixe-toi une limite pour le nombre de pieds, à la limite l'alexandrin puisque tu aimes les longs vers), soit du vers libre, ou carrément de la prose. Là, c'est un peu confus.
Allez courage, je suis sûr que retravaillé tu pourras en faire quelque chose de bien!

Non Chako, les oliviers ça serait plutôt du côté du Moyen-Orient... genre Palestine, enfin, c'est comme ça que je le comprends
Ceci dit, le texte me paraît un peu beaucoup opaque, et manque en effet de rythme. Peut-être qu'une forme plus libre, moins contrainte par la satanée rime donnerait plus de force à ton expression.

Easter(Island) a écrit:Non Chako, les oliviers ça serait plutôt du côté du Moyen-Orient...

Oui, c'est aussi ce que je me disais, c'est pour ça que je captais pas trop...

Chako a déjà dis ce qu'il y avait à dire alors je me contente de noter un vers que j'ai aimé :

Ralliant amis, famille, thé menthe et papier journal

Aoshi a écrit:Ainsi, la paix règnera au pays des oliviers.

Utopie, quand tu nous tiens :-(

Noël ne me parle en général pas du tout, en particulier pour cet esprit cliché d'amour, fraternité, paillettes et tutti quanti. Des images convenues que je retrouve dans ton texte, alignées à côté d'autres sur la mort, le deuil et la souffrance des morts injustes.
Je reste donc extérieure au sujet tout en tentant de me concentrer sur la forme mais celle-ci me convainc assez peu, elle aussi. Pas de ruptures de rythme, pas de découpage audacieux ou de rimes curieuses; c'est trop linéaire et attendu pour moi, désolée.