Paroles d’un cul-bénit à sa première
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Paroles d’un cul-bénit à sa première
Ca fait longtemps que je ne suis pas venu ici, mais avec les fêtes, les vacances, les révisions et les partiels...
J'ai voulu écrire un poème léger, pour une fois.
Paroles d’un cul-bénit à sa première.
L’aurore transpirait à travers la moiteur,
Et tout juste enlisé dans l’acte sexuel,
J’imaginais déjà le lendemain cruel,
Où tu me quitteras et ma vaine candeur,
Apercevait déjà les fracas de l’amour,
Alors mêm’ que pour moi, c’était le premier jour.
Quel imbécile je fus, j’aurais dû profiter,
De ce moment de joie, si gentiment offert,
Au lieu de dessiner dans ma tête des vers,
Sur l’amour, qu’au final, tu ne me sauras gré.
J’aurais dû profiter de ce moment béni,
Et puis te susurrer, doucement, comme un roi
« Ma mie tes jolies fesses me font muer d’émoi »
Mais je t’ai caressée, d’une main d’ cul-bénit,
Pendant que je pensais : amour, lenteur, été,
Toi, ma douce, tu rêvais : fessées, billevesées.
Je t’aimais tant déjà, que lorsque tu partis,
Je me mis à pleurer, dans mes bras, comme un con,
Ton visage jamais, ne brul’ra l’horizon.
Je t’aimais tellement que le ciel a rougi.
J'ai voulu écrire un poème léger, pour une fois.
Paroles d’un cul-bénit à sa première.
L’aurore transpirait à travers la moiteur,
Et tout juste enlisé dans l’acte sexuel,
J’imaginais déjà le lendemain cruel,
Où tu me quitteras et ma vaine candeur,
Apercevait déjà les fracas de l’amour,
Alors mêm’ que pour moi, c’était le premier jour.
Quel imbécile je fus, j’aurais dû profiter,
De ce moment de joie, si gentiment offert,
Au lieu de dessiner dans ma tête des vers,
Sur l’amour, qu’au final, tu ne me sauras gré.
J’aurais dû profiter de ce moment béni,
Et puis te susurrer, doucement, comme un roi
« Ma mie tes jolies fesses me font muer d’émoi »
Mais je t’ai caressée, d’une main d’ cul-bénit,
Pendant que je pensais : amour, lenteur, été,
Toi, ma douce, tu rêvais : fessées, billevesées.
Je t’aimais tant déjà, que lorsque tu partis,
Je me mis à pleurer, dans mes bras, comme un con,
Ton visage jamais, ne brul’ra l’horizon.
Je t’aimais tellement que le ciel a rougi.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
Si vous voulez marquer les élisions pour faire rentrer les vers dans le cadre des douze syllabes fatidiques, il faudrait le faire complètement... J'ai trouvé le poème marrant, mais justement, avec ces vers longs, ça pèse un peu je trouve.
Invité- Invité
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
La dernière strophe me paraît en rupture avec le reste, moins pétillante. Sinon, j'ai aimé le ton léger, sans grand sérieux, du reste du poème, qui sonne musical.
Attention cependant à l'usage des élisions, elles ne me paraissent pas réussies dans le cas présent, point de vue sonorité.
Attention cependant à l'usage des élisions, elles ne me paraissent pas réussies dans le cas présent, point de vue sonorité.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
ou je me trompe fort ou il y a une erreur syntaxique ici :
Les trois premières strophes suffisent à créer une petite histoire drôle, la dernière est vraiment superflue.
remplacer le "que" par "dont" ; en plus ça ne change rien au nombre de syllabes.Au lieu de dessiner dans ma tête des vers,
Sur l’amour, qu’au final, tu ne me sauras gré.
Les trois premières strophes suffisent à créer une petite histoire drôle, la dernière est vraiment superflue.
Invité- Invité
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
Merci à vous d'avoir pris le temps de répondre.
Pour les élisions, ou les apocopes pour être plus précis vous avez raison que c'est assez déroutant en fait, et ça fait assez surfait.
Donc j'ai retravaillé un peu la forme et ai rajouté une strophe et modifié la dernière pour qu'elle soit moins en contraste avec les autres.
Pour ce que tu dis Easter, je suis assez d'accord mais personne n'a pu me renseigner, donc j'attends que vous m'aidiez.
Voici la nouvelle version.
Paroles d’un cul-bénit à sa première.
L’aurore transpirait à travers la moiteur,
Et tout juste enlisé dans l’acte sexuel,
J’imaginais déjà le lendemain cruel,
Où tu me quitteras et ma vaine candeur,
Apercevait déjà les fracas de l’amour,
Même si pour ma part, c’était le premier jour.
Mais je ne savais pas qu’il fallait profiter,
De ce moment de joie, si gentiment offert,
Au lieu de dessiner dans ma tête des vers,
Sur l’amour, qu’au final, tu ne me sauras gré.
J’aurais dû profiter de ce moment béni,
Et puis te susurrer, doucement, comme un roi
« Ma mie ton joli corps me fait muer d’émoi »
Mais je t’ai caressée, timide et cul-bénit :
Pendant que je pensais : amour, lenteur, été,
Toi, tu t’imaginais : fessées, billevesées.
Nuit en marche forcée, le matin est venu.
Drôle était le tableau, pourtant je n’ai pas ri :
La beauté aguicheuse et l’amoureux transi,
Moi qui ne fermais l’œil et toi qui ronflais nue.
Tu étais ma première, et lorsque tu partis,
Je me mis à pleurer, dans mes bras, comme un con,
En récitant tout seul, des mots d’amour bidons :
Je t’aimais tellement que le ciel a rougi.
Pour les élisions, ou les apocopes pour être plus précis vous avez raison que c'est assez déroutant en fait, et ça fait assez surfait.
Donc j'ai retravaillé un peu la forme et ai rajouté une strophe et modifié la dernière pour qu'elle soit moins en contraste avec les autres.
Pour ce que tu dis Easter, je suis assez d'accord mais personne n'a pu me renseigner, donc j'attends que vous m'aidiez.
Voici la nouvelle version.
Paroles d’un cul-bénit à sa première.
L’aurore transpirait à travers la moiteur,
Et tout juste enlisé dans l’acte sexuel,
J’imaginais déjà le lendemain cruel,
Où tu me quitteras et ma vaine candeur,
Apercevait déjà les fracas de l’amour,
Même si pour ma part, c’était le premier jour.
Mais je ne savais pas qu’il fallait profiter,
De ce moment de joie, si gentiment offert,
Au lieu de dessiner dans ma tête des vers,
Sur l’amour, qu’au final, tu ne me sauras gré.
J’aurais dû profiter de ce moment béni,
Et puis te susurrer, doucement, comme un roi
« Ma mie ton joli corps me fait muer d’émoi »
Mais je t’ai caressée, timide et cul-bénit :
Pendant que je pensais : amour, lenteur, été,
Toi, tu t’imaginais : fessées, billevesées.
Nuit en marche forcée, le matin est venu.
Drôle était le tableau, pourtant je n’ai pas ri :
La beauté aguicheuse et l’amoureux transi,
Moi qui ne fermais l’œil et toi qui ronflais nue.
Tu étais ma première, et lorsque tu partis,
Je me mis à pleurer, dans mes bras, comme un con,
En récitant tout seul, des mots d’amour bidons :
Je t’aimais tellement que le ciel a rougi.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
Ah, je préfère de beaucoup, déjà là je lis de vrais alexandrins, qui coulent bien, et puis il ya une vigueur dans l'expression :
"Nuit en marche forcée, le matin est venu."
"La beauté aguicheuse et l’amoureux transi,
Moi qui ne fermais l’œil et toi qui ronflais nue."
"Je me mis à pleurer, dans mes bras, comme un con,
En récitant tout seul, des mots d’amour bidons :
Je t’aimais tellement que le ciel a rougi."
(Oui, la fin m'a plu plus.)
"Nuit en marche forcée, le matin est venu."
"La beauté aguicheuse et l’amoureux transi,
Moi qui ne fermais l’œil et toi qui ronflais nue."
"Je me mis à pleurer, dans mes bras, comme un con,
En récitant tout seul, des mots d’amour bidons :
Je t’aimais tellement que le ciel a rougi."
(Oui, la fin m'a plu plus.)
Invité- Invité
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
"savoir gré DE qch", par conséquent : "dont tu ne me sauras gré"
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?12;s=1036159860;r=1;nat=;sol=1;
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/visusel.exe?12;s=1036159860;r=1;nat=;sol=1;
2. Mod. [Dans des loc. figées]
Savoir gré, savoir bon gré, un gré infini à qqn (de qqc.). Être reconnaissant envers quelqu'un. Je vous sais gré d'être là, comme je sais gré à un beau jour de luire sur ma tête, à un air parfumé de courir autour de moi (SOULIÉ, Mém. diable, t. 1, 1837, p. 159). Je suis bien curieux de voir ta rédaction et je te sais bon gré de me demander là-dessus mes avis (FLAUB., Corresp., 1846, p. 210) :
11. Elle ne se cabrait pas devant ses questions; peu à peu, elle lui savait même un certain gré de les avoir posées; et elle s'étonnait, la première, d'éprouver une sorte de plaisir à se départir, pour lui, de son habituelle réserve.
MARTIN DU G., Thib., Été 14, 1936, p. 365.
Invité- Invité
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
Je préfère la seconde version mais je ne trouve pas "Même si pour ma part" très réussi. Surtout avec le "Mais" qui débute le vers suivant.
Et je reste toujours réservée sur la qualité, plus faible à mes yeux, de la dernière strophe.
Mais c'est mieux, bien mieux !
Et je reste toujours réservée sur la qualité, plus faible à mes yeux, de la dernière strophe.
Mais c'est mieux, bien mieux !
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
Une préférence pour la seconde version.
Pour ma part, j'ai été gênée par le trop plein de ponctuation. Trop de virgules : m'ont griffé les yeux. Les vers, à mon sens, se suffisent pour donner cette rythmique. Je sais ! Je sais ! Je n'y connais rien mais cela m'a gêné...ben, oui ! ^^
Pour ma part, j'ai été gênée par le trop plein de ponctuation. Trop de virgules : m'ont griffé les yeux. Les vers, à mon sens, se suffisent pour donner cette rythmique. Je sais ! Je sais ! Je n'y connais rien mais cela m'a gêné...ben, oui ! ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
Merci à vous d'avoir répondu encore une fois.
Je suis absolument d'accord avec toutes vos remarques.
D'abord le "savoir " gré qui va falloir que je change.
Ouais je suis d'accord, c'est exactement comme l'inversion dans la phrase " drôle était le tableau... " c'est pour que mon vers soit bien un alexandrin, mais c'est pas vraiment esthétique sinon, je le vois bien ^^
Pour ce qui est de la dernière strophe, j'ai eu moi aussi de toute façon un peu plus de mal à l'écrire et il y a un truc qui cloche mais je sais pas vraiment quoi, les deux vers du milieu, sûrement.
Ensuite il y a le problème de la repetition de " profiter ", qui me choque à chacune de mes relectures.
Pas du tout, tu as raison.
J'ai demndé à un ami les règles de la ponctuation en poèsie parceque je les ignorais et il m'a dit que c'(était exactement comme en prose mais qu'il fallait se contenter des points et virgules les plus importants, simplement pour comprendre bien la phrase, les autres signes étant superflus, les vers, tu as raison, donnent à eux-seuls le rythme.
Je vais revoir ça aussi, alors.
Merci à vous.
Je suis absolument d'accord avec toutes vos remarques.
D'abord le "savoir " gré qui va falloir que je change.
Je préfère la seconde version mais je ne trouve pas "Même si pour ma part" très réussi. Surtout avec le "Mais" qui débute le vers suivant.
Et je reste toujours réservée sur la qualité, plus faible à mes yeux, de la dernière strophe.
Ouais je suis d'accord, c'est exactement comme l'inversion dans la phrase " drôle était le tableau... " c'est pour que mon vers soit bien un alexandrin, mais c'est pas vraiment esthétique sinon, je le vois bien ^^
Pour ce qui est de la dernière strophe, j'ai eu moi aussi de toute façon un peu plus de mal à l'écrire et il y a un truc qui cloche mais je sais pas vraiment quoi, les deux vers du milieu, sûrement.
Ensuite il y a le problème de la repetition de " profiter ", qui me choque à chacune de mes relectures.
Une préférence pour la seconde version.
Pour ma part, j'ai été gênée par le trop plein de ponctuation. Trop de virgules : m'ont griffé les yeux. Les vers, à mon sens, se suffisent pour donner cette rythmique. Je sais ! Je sais ! Je n'y connais rien mais cela m'a gêné...ben, oui ! ^^
Pas du tout, tu as raison.
J'ai demndé à un ami les règles de la ponctuation en poèsie parceque je les ignorais et il m'a dit que c'(était exactement comme en prose mais qu'il fallait se contenter des points et virgules les plus importants, simplement pour comprendre bien la phrase, les autres signes étant superflus, les vers, tu as raison, donnent à eux-seuls le rythme.
Je vais revoir ça aussi, alors.
Merci à vous.
Oeildenuit- Nombre de messages : 168
Age : 36
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Paroles d’un cul-bénit à sa première
Oeildenuit a écrit:
J'ai demndé à un ami les règles de la ponctuation en poèsie parceque je les ignorais et il m'a dit que c'(était exactement comme en prose mais qu'il fallait se contenter des points et virgules les plus importants, simplement pour comprendre bien la phrase, les autres signes étant superflus, les vers, tu as raison, donnent à eux-seuls le rythme.
Je vais revoir ça aussi, alors.
Merci à vous.
Tu as un drôle d'ami, raye-le donc de ta liste...
Sinon, soit pas de ponctuation du tout, soit une ponctuation expressive.
A toi de voir.
Sinon, j'ai bien aimé ta deuxième version, plus rigoureuse, plus vigoureuse aussi.
mouss- Nombre de messages : 208
Age : 51
Date d'inscription : 27/11/2008
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