Un poème sans titre, un titre sans importance

J'ai eu peur que les "sans" multiples du début (titre + 1ère strophe) n'agissent pas en faveur du poème. Pourtant ça commence bien avec une idée qui promettait d'être originale :

Un chat qui tombe du ciel
Caressé par les vents
Frissonnant de tendresse

Se pose, délicat sur l'eau
Dans l'onde fraiche
Ronds de rire, malicieux

je trouve ces vers vraiments charmants. Dommage que tu n'aies pas poursuivi dans cette direction. Parce qu'après, je ne sais pas, j'ai décroché, malgré plusieurs lectures. Je n'ai pas vu de fil conducteur, juste des images posées les unes après les autres, ça manque de liant. Et le refrain ne m'a pas séduite, je l'ai trouvé répétitif et pertubateur.

Tes remarques sont pertinentes, je vais retravailler tout ça.
Merci beaucoup de ton commentaire. =)

Intéressant : deux strophes en avant une strophe en arrière : c'est le tango de la vie.
Bien vu!

Je trouve qu'il y a de l'idée, mais comme Island, j'ai un peu décroché faute de fil directeur... puis je me suis reprise et, en lisant chaque "strophe" de façon indépendante (ou presque), tout d'un coup, les images sont venues... du coup j'ai plus accroché sur la fin, à partir de "Juste une route de rêve", où j'ai commencé à entrevoir un "sens" au tout...

Bon je ne sais pas si tout cela va t'éclairer... Mais je trouve qu'il y a vraiment un potentiel là dessous, tu essayes peut-être juste d'en dire trop, du coup chaque petite perle est perdue dans le long collier, qui en lui-même à tendance à la monotonie... Je trouve aussi que si tu réussissais à traduire tout cela en prose, ça serait vraiment quelque chose ! (simple suggestion, peut-être n'es-tu pas un amateur de prose^^).

Et juste une question, comme ça : il vient d'où ton pseudo ? (Je trouve que ça a des accents à la David Gemmell mais je me trompe peut-être complètement)

En tout cas, au plaisir de te lire bientôt,
Ruin.

Un chat qui tombe du ciel
Caressé par les vents
Frissonnant de tendresse

Se pose, délicat sur l'eau
Dans l'onde fraiche
Ronds de rire, malicieux

Pour ça : bravo, deux fois, dix fois. :-)

Après, c'est moins fin, plus facile.
Dommage. Peut-être un peu long aussi. J'ai l'impression que tu as essayé d'en faire plus alors que tu avais déjà tout bon.
J'ai décroché, préféré m'en tenir à ces deux strophes magnifiques, auxquelles j'ajoute :

Et l'encre des baisers

J'aime :-)


En particulier, me semblent excessivement faciles, lieux communs :

Clin d'œil dans la nuit

Comme un voile de tristesse

Fils des nuages cotonneux

Juste une route de rêve

Au parfum entêtant de douceur
D'un lit au drap froissés

Tout d'abord, merci à tous d'avoir pris le temps de lire et de commenter. =)

Alors, pour répondre à Loreena Ruin mon pseudo vient du nom (enfin du statut plutôt ) d'un des personnage de Pierre Bottero ( auteur fantaisy pour jeunesse ). =)

Donc j'ai pas mal retravaillé ce poème en ne gardant que l'idée d'un sens un peu "flou" et les deux premières strophes...
Plus quelques petits bout que j'ai reformulés.

C'était la première fois que je me frottais à ce "style" au fil conducteur un peu délaissé.
Je voulais ici, jouer surtout sur les images et les sentiments qu'elles provoquent chez le lecteur pour créer une ambiance un peu douce/amère. J'ignore si j'y suis parvenue...

Je ne sais pas si je peux mettre ici la version reprise... =x
Je la met en Spoiler, si ça pose problème je retirerai.

Spoiler:

Voila, voila. Donc si vous pouvez me dire si c'est mieux, moins bien, ou juste différent, je vous en serai reconnaissante. =)

Bonne fin de journée,
Marchombre.

Bon j'ai lu la deuxième version et, étrangement, cela m'est apparu comme dans la continuité exacte de la première, pas de bouleversement dans la forme ni dans l'esprit, sinon peut-être un thème véritablement suivi (autour de la nuit, de la neige, du cristal...). Je trouve aussi dommage de rayer d'un trait cette fin si jolie :

Juste une route de rêve
Qui soupir doucement
Entre les collines endormies

Qui tremble entre les blés
Et ne mène vers rien
Ou juste vers nul part

Un chant sans paroles
Des paroles sans sens
Un sens sans idée

Une maison trop grande
Avec ses murs multicolores
Et l'odeur du diner qui rode

Avec sa chambre trop vide
Au parfum entêtant de douceur
D'un lit au drap froissés

Mais peut-être comptes-tu la retravailler séparément pour en faire un autre poème ?

La première version était peut-être un peu plus décousue et maladroite, la deuxième ayant l'avantage d'être plus courte, mais je crois avoir senti davantage de maturité dans le poème d'origine (qui était peut-être moins versé dans le merveilleux), du moins est-ce mon impression. Mais en tout cas on dirait que tu as encore beaucoup à faire dire à cette forme de poème...!

PS: pour ton pseudo, je me disais aussi que ça sonnait fantasy... Le nom ne m'était pas inconnu sans doute parce que, même si je n'ai pas lu P. Bottero, j'ai vu ses bouquins aux Imaginales (à Epinal)... Et j'ai fait l'amalgame avec la Légende de Marche-Mort de Gemmell (aussi un auteur de fantasy mais pour adulte ;-))

Je suis, hélas, passée un peu à côté de ce texte, à cause d'une accumulation d'images simples et un peu trop convenues à mon goût, qui se succèdent sans donner de relief à l'ensemble.
La structure accentue cette impression, peut-être fausse, d'images qui s'entassent sans réellement peindre un tableau. Il me manque quelque chose, une idée conductrice, une escalade dans le propos.
Il y a pourtant des trouvailles, du rythme, donc tout n'est pas à jeter, loin de là.

Ha, je vois le spoiler après coup.

Toujours autant d'images dont tu ne fais pas grand-chose en fait et c'est dommage. Il y a pourtant quelques beaux morceaux que tu pourrais jouer différemment, en essayant de briser cette structure qui les fait se succéder de manière uniforme.

J'ai bien aimé les images successives, mais elles sont si nombreuses que je suis arrivée au bout presque essoufflée. Le seul truc dérangeant (à mes yeux), est l'emploi répétitif des "qui".