À CŒUR OUVERT : Cœur d'arty chaud

J'ai le cœur arty chaud,
Quand tu me créatives,
Ca me met la tête en papilles.

J'ai le cœur flambant neuf
Et dès que tu m'effeuilles,
C'est fou comme ça me grille.

Puis j'ai le cœur à chœur,
Dès que tu me cuisines,
Je nous invente et pars en vrille.

J'ai l'cœur loin des yeux
Ca donne la nausée,
Il ne faut pas qu'on se gaspille.

Alors voilà
mon art comptant pour rien
Post-moderne
Façon déclaration.

Alors arrête
De me faire mariner,
Ou j' te gratine
Sans assaisonnement.

J'aime beaucoup les quatre premiers quatrains, drôles et alertes, moins les deux autres dont j'ai l'impression qu'ils ont été rajoutés après coup, pour faire nombre...

Sous ta plume l'amour se chante en cuisine avec humour et un zest de menace:

J'ai l'cœur loin des yeux
Ca donne la nausée,
Il ne faut pas qu'on se gaspille.

J'aime bien cette fausse légèreté.

Une déclaration qui se chanterait, déclinée en termes goûteux :-)

Gai. Lu sans déplaisir.
Art contemporain, art comptant pour rien : message reçu.
Tu n'as pas que des amis alors ;-)

Délicieux tout ça!
on en croquerait. Belle rythmique par ailleurs et un humour qui ne se prend pas la tête (en fleur d'artichaud)

on en goûterait bien une part, hmmm
même les odeurs y sont
joli, Bluewitch

Beaucoup de cohérence dans ce poème, on ne croirait pas un exercice (remarque... je n'ai pas vu que tu avais intégré les contraintes...)
J'aime beaucoup. Je vais y repenser au coeur arty chaud.

Quand tu me créatives

J'aime.

Rythme peut-être trop régulier, dans ses cassures et sa disposition, ce qui casse pas mal la magie du truc je trouve (je dis ça, mais j'ai fait pareil, hein...).
Dommage aussi pour la rupture, pas brutale certes mais présente, entre les quatre première strophes et cette répétition du "j'ai" puis tu passes à autre chose, un brin différent.

Sinon, il y a tout de même un chouette rythme et une musicalité qui me fait penser à certains textes de Pili, c'est chantonnant. Et puis c'est frais, léger, ça file le sourire, si si :-)

Tendre, drôle et frais. Comme socque j’ai une préférence pour les quatre premiers tercets. Les deux suivants rompent un peu l’harmonie.
Bien apprécié ceci :
« Dès que tu me cuisines,
Je nous invente et pars en vrille. »