À CŒUR OUVERT : Et cœur ment

Saveur de sang

...............................De sueur

........................................De sperme

Idem

Co-con ! Co-con ! Il bat
Là sous les doigts, sous les cales des doigts
Battements sourds teintés d’effroi
Crôa ! Croâ !
Believe me même si c’est unbelievable
C’est comme ça, je m’y colle

Et le vol du corbeau fend le cœur de la ville
Javelot d’ombres mouvantes sur ciel gris immobile

In mobile

Si,

Mourir d’ennui est mourir quand même
Ou
Une alternative salutaire
Tardive. Prendre la HWY-1W. Forcer l’allure
Aller, puis
Revenir
Dans la paume, en creux, la caresse de l’air
Enserrer le rien. Tout au moins, laisser faire

Liqueur ambrée au parfum anisé
Ah, non ! elle n’était PAS cette couleur chaude
Celle là. Bleuâtre ? Je crois
Que croît le malaise

Aux grands maux les grands remèdes
De cheval. Qu… ! Qu… ! Qu… !
Quel coup !
Impair et manque. Rouge est le blanc. Noir est le sang. La peur n’est qu’odeur.
Et palpite… Quel coup ! Et palpite…

....................Et le cœur et les chœurs s’en écœurent, quant au corps
....................Qui du cœur qui s’écœure est aux chœurs plus encore :
....................Accroche-cœur, tourne-cœur, as de cœur, bel accord

Palpite, une dernière fois et meurt

Encore la violence, bien amenée ! (Quoiqu'un poil trop longuement, à mon goût, jusqu'à "malaise".) J'aime beaucoup les allitérations des trois vers à la fin.

belle écriture. Névrotique, tendue. J'ai une faiblesse pour la fin, cabrioles littérairement clownesques et la chute qui suit , terrible, un peu comme : tais-toi et meurs.

bon, alors... bon, celui-là il faudra que je le relise, parce que ce premier passage ne m'a rien dit :-((

Dans la paume, en creux, la caresse de l’air
Enserrer le rien.

Tout est là.

Sauf que ça s'emballe à en donner le tournis :

Et le cœur et les chœurs s’en écœurent, quant au corps
....................Qui du cœur qui s’écœure est aux chœurs plus encore :
....................Accroche-cœur, tourne-cœur, as de cœur, bel accord

avant le grand repos. Quel coup sur la caboche !

Toute une histoire que tu nous racontes là Lucy, sans forcer, l'air de rien. Et c'est très bien comme ça.

Beaucoup de choses intéressantes dans ce poème. Les trois derniers vers : soufflants.
Mais j'ai eu l'impression que tu partais dans plusieurs directions différentes. Il y de très bonnes idées mais je n'ai pas trouvé qu'elle s'enchaînaient bien.

Dans la paume, en creux, la caresse de l’air
Enserrer le rien. Tout au moins, laisser faire

Ca j'aime, tout comme la dernière strophe (et puis bien d'autres choses)
Maintenant j'avoue que je n'ai pas le lien, quelque chose qui ne prend pas. Enfin, pour l'instant, parce que je crois que ce texte ne m'a pas donné son dernier battement...

....................Et le cœur et les chœurs s’en écœurent, quant au corps
....................Qui du cœur qui s’écœure est aux chœurs plus encore :
....................Accroche-cœur, tourne-cœur, as de cœur, bel accord

Palpite, une dernière fois et meurt

Je retiends ça ....seulement .

Ha Lucy, j'aime beaucoup! Il y a des petits airs de Lol et de Panda là-dessous, c'est très plaisant.
J'aime comme tu pousses ce cri et cette façon de mélanger rythme musical, jeux de mots et réparties brutales.
Oui, ça me séduit !

J'achète certainement pour la fin.
Tu serais pas en train de lire le démon, aussi par hasard? ;-) Quelque chose dans le décousu mal-être m'y fait penser.

Je ne sais pas si cette rythmique me convient partout et pour tout mais la finale est extrême!

Et le vol du corbeau fend le cœur de la ville
Indéniablement beau cet alexandrin !
La fin dont le rythme s'emballe est séduisante aussi mais pour le reste, une étrange impression d'écriture sous influence, quelque chose où je ne te reconnais pas. Il est bon de surprendre son lecteur ... j'y reviendrai donc et finirai bien par te retrouver.

Je viens lire les commentaires et j'en profite pour relire ton texte. Et là, je le relis totalement différemment. D'abord, je le lis lentement, presque à voix haute (en murmurant). Et là, ce poème me parle. Surtout le début. Et je le trouve très beau. J'étais juste passée à côté à vouloir rapidement voir tous les textes, hier soir.

Ça bouscule, ça bardasse, ça valdingue, ça chaos-par-ci-par-là! On en sort frémissant, confus, assommé. K.O.

J’aime beaucoup la fin du texte. Mais j’ai eu du mal avec le reste. Le « Co-con ! Co-con ! Il bat » ne m’a pas évoqué le bruit d’un cœur, le mot « con » sans doute m’a perturbée. Pareil plus loin « De cheval. Qu… ! Qu… ! Qu… ! » ne m’a pas emballée ;-)
Mais j’apprécie la démarche. J’aime ton audace.

Je n'ai pas accroché à cette écriture, désolée.

Je repasserai voir si quelques relectures changeraient ça ;-)