LES IDIOTS : L'Idiot du village
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LES IDIOTS : L'Idiot du village
Tout le monde connait l'expression « idiot du village ». Elle désignait en général un gamin, ou un jeune homme malchanceux dont le cerveau avait tendance à tourner un petit peu moins vite que les autres. C'était en général la personne que les enfants adoraient persécuter avec cette cruauté et perversion propre à la jeunesse. Elle devait faire face aux sobriquets de tout genre, aux farces de plus ou moins bon gouts et à parfois des blessures physiques qui pouvaient se révéler sérieuses suivant les cas. Avec l'exode rural, cette expression connut un certain déclin et ces idiots du village furent plus discrets, moins montrés du doigt dans une nouvelle société ou l'on ne connait le nom de son voisin que grâce à sa boite aux lettres.
J'ai connu un homme que l'on aurait pu qualifier d'idiot. Pour le trouver je ne n'eus pas à le chercher bien loin: il s'agissait du concierge de l'immeuble. Un des derniers encore présents dans le quartier, les autres ayant été balayés par la farouche concurrence des interphones et portails électriques. Il continuait à faire son travail avec amour et appréciait la compagnie des rares occupants qui daignaient bien le fréquenter. Pour ma part, je ne fus pas de ceux-la. J'avais toujours de bonnes excuses, trop occupé, peu souvent chez moi, je rentrai à des heures tardives pour partir à l'aurore: le boulot n'attend pas. Mon appartement n'avait que pour fonction de me fournir un toit sur la tête et un peu de chaleur en hiver, le reste du temps je m'affairais à l'extérieur, c'est grâce à mon train de vie que je suis la, aujourd'hui, pour vous témoigner de ce qu'il s'est passé cette nuit la.
Les gamins de l'immeuble ainsi que ceux du quartier avaient pris un certains plaisir à lui jouer quelques tours. Jamais ils ne pensèrent vraiment à mal, comme tous les enfants de cet âge la. Échanger les étiquettes des boites aux lettres, quelques graffitis sur les murs, parfois une ou deux bombes à eaux. Un jour d'hiver, alors que quartier s'endormait sous une chape de neige, quelques irréductibles garçons avaient décidé de braver les intempéries afin de s'amuser au pied de l'immeuble, mais par un temps comme celui-ci le froid et l'ennui ont vite fait de pointer leur nez.
Ce fut la découverte d'une déjection canine enfouie à demi sous la neige qui fut le prologue de ce qui s'en suivit. Le plus grand des quatre avait déjà eu la joie de découvrir la joie de la cigarette bien qu'il ne possédait encore aucun poil au menton et n'avait vue de fille nue que sa sœur âgée seulement de trois ans et possédait donc une boite d'allumette. A cet âge la on a l'imagination fertile. Prenez une crotte de chien, enrobez la de papier journal, mettez-y le feu sur le palier du concierge et sonnez. Vous risquez de vous payer une sacrée tranche de rire lorsqu'il tentera d'éteindre le foyer de flamme et de se recouvrir les pieds de merde. C'est donc ce qu'ils décidèrent de faire, jugeant bon d'employer leur temps à quelque chose de productif. Une fois les préparatifs faits, l'ainé sonna à la porte et s'enfuit à l'extérieur afin d'épier la scène avec ses trois comparses. Vous ai-je dit que le concierge avait des problèmes au niveau de l'oreille gauche en plus de son « idiotie » ? Ajoutez-le fait qu'il s'était assoupi dans son confortable fauteuil et imaginez la suite.
Lorsque les enfants appelèrent les pompiers, il était déjà trop tard. Le rez-de-chaussé était envahi par les flammes supprimant toute issue possible. Au bout de trois heures, le feu finit par être maitrisé et enfin stoppé. La plupart des habitants avaient pu être évacué grâce aux échelles, mais une dizaine n'en réchappèrent pas. Le lendemain, dans le journal, on pouvait la lire la liste de ces infortunés. Parmi eux,Alphonse Volpone, immigré italien installé depuis une quarantaine d'année comme concierge. Un homme tranquille et aimable. Son seul défaut: avoir été un « idiot du vilage »
J'ai connu un homme que l'on aurait pu qualifier d'idiot. Pour le trouver je ne n'eus pas à le chercher bien loin: il s'agissait du concierge de l'immeuble. Un des derniers encore présents dans le quartier, les autres ayant été balayés par la farouche concurrence des interphones et portails électriques. Il continuait à faire son travail avec amour et appréciait la compagnie des rares occupants qui daignaient bien le fréquenter. Pour ma part, je ne fus pas de ceux-la. J'avais toujours de bonnes excuses, trop occupé, peu souvent chez moi, je rentrai à des heures tardives pour partir à l'aurore: le boulot n'attend pas. Mon appartement n'avait que pour fonction de me fournir un toit sur la tête et un peu de chaleur en hiver, le reste du temps je m'affairais à l'extérieur, c'est grâce à mon train de vie que je suis la, aujourd'hui, pour vous témoigner de ce qu'il s'est passé cette nuit la.
Les gamins de l'immeuble ainsi que ceux du quartier avaient pris un certains plaisir à lui jouer quelques tours. Jamais ils ne pensèrent vraiment à mal, comme tous les enfants de cet âge la. Échanger les étiquettes des boites aux lettres, quelques graffitis sur les murs, parfois une ou deux bombes à eaux. Un jour d'hiver, alors que quartier s'endormait sous une chape de neige, quelques irréductibles garçons avaient décidé de braver les intempéries afin de s'amuser au pied de l'immeuble, mais par un temps comme celui-ci le froid et l'ennui ont vite fait de pointer leur nez.
Ce fut la découverte d'une déjection canine enfouie à demi sous la neige qui fut le prologue de ce qui s'en suivit. Le plus grand des quatre avait déjà eu la joie de découvrir la joie de la cigarette bien qu'il ne possédait encore aucun poil au menton et n'avait vue de fille nue que sa sœur âgée seulement de trois ans et possédait donc une boite d'allumette. A cet âge la on a l'imagination fertile. Prenez une crotte de chien, enrobez la de papier journal, mettez-y le feu sur le palier du concierge et sonnez. Vous risquez de vous payer une sacrée tranche de rire lorsqu'il tentera d'éteindre le foyer de flamme et de se recouvrir les pieds de merde. C'est donc ce qu'ils décidèrent de faire, jugeant bon d'employer leur temps à quelque chose de productif. Une fois les préparatifs faits, l'ainé sonna à la porte et s'enfuit à l'extérieur afin d'épier la scène avec ses trois comparses. Vous ai-je dit que le concierge avait des problèmes au niveau de l'oreille gauche en plus de son « idiotie » ? Ajoutez-le fait qu'il s'était assoupi dans son confortable fauteuil et imaginez la suite.
Lorsque les enfants appelèrent les pompiers, il était déjà trop tard. Le rez-de-chaussé était envahi par les flammes supprimant toute issue possible. Au bout de trois heures, le feu finit par être maitrisé et enfin stoppé. La plupart des habitants avaient pu être évacué grâce aux échelles, mais une dizaine n'en réchappèrent pas. Le lendemain, dans le journal, on pouvait la lire la liste de ces infortunés. Parmi eux,Alphonse Volpone, immigré italien installé depuis une quarantaine d'année comme concierge. Un homme tranquille et aimable. Son seul défaut: avoir été un « idiot du vilage »
Menestroll- Nombre de messages : 26
Age : 34
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Là aussi, la chute m'a paru un peu téléphonée, et j'ai trouvé le ton narratif trop journalistique, l'écriture un peu pâle... Mais efficace, cependant.
Invité- Invité
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Un fait divers tout à fait possible et un récit efficace. Je trouve que le personnage de l'idiot aurait pu prendre plus de place, l'histoire se concentrant davantage sur les enfants que le concierge. Mais la lecture est agréable.
J'ai réagi à cette phrase :
-l'absence de subjonctif (encore !) après "bien que"
-la ponctuation (virgule après "trois ans")
-et l'association surprenante d'idées, un raccourci qui demanderait explication !
Et puis des fautes d'orthographe ici et là.
J'ai réagi à cette phrase :
pour plusieurs raisons :Le plus grand des quatre avait déjà eu la joie de découvrir la joie de la cigarette bien qu'il ne possédait encore aucun poil au menton et n'avait vue de fille nue que sa sœur âgée seulement de trois ans et possédait donc une boite d'allumette.
-l'absence de subjonctif (encore !) après "bien que"
-la ponctuation (virgule après "trois ans")
-et l'association surprenante d'idées, un raccourci qui demanderait explication !
Et puis des fautes d'orthographe ici et là.
Invité- Invité
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Merci pour vos remarques que je vais noter précieusement.
Fumer une cigarette signifiait durant un temps devenir un homme, bien que heureusement cette vision des choses a changé aujourd'hui.
Je voulais dire que même si le garçon fume, il n'en est pas pour autant un homme. C'est un gamin imberbe et qui ne connait rien des filles, si l'on ose limiter la définition d'un homme à cela.
Mais il est vrai que cette phrase en fin de compte n'est pas vraiment nécessaire et sa complexité alourdit le texte pour pas grand chose au final.
Le plus grand des quatre avait déjà eu la joie de découvrir la joie de la cigarette bien qu'il ne possédait encore aucun poil au menton et n'avait vue de fille nue que sa sœur âgée seulement de trois ans et possédait donc une boite d'allumette.
Fumer une cigarette signifiait durant un temps devenir un homme, bien que heureusement cette vision des choses a changé aujourd'hui.
Je voulais dire que même si le garçon fume, il n'en est pas pour autant un homme. C'est un gamin imberbe et qui ne connait rien des filles, si l'on ose limiter la définition d'un homme à cela.
Mais il est vrai que cette phrase en fin de compte n'est pas vraiment nécessaire et sa complexité alourdit le texte pour pas grand chose au final.
Menestroll- Nombre de messages : 26
Age : 34
Date d'inscription : 24/02/2009
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Un texte qui résume bien la violence innocente de notre société. Bravo ! (Quelques fautes cependant ).
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Je retiendrais en premier lieu le coté plausible de cette histoire même si aujourd'hui, n'est pas gardien d'immeuble qui veut. Mais la farce qui tourne au drame, il suffit d'ouvrir ses yeux et ses oreilles pour savoir que ça existe.
Moins aimé peut-être le coté "compte rendu", qui affadit l'histoire.
Moins aimé peut-être le coté "compte rendu", qui affadit l'histoire.
Roz-gingembre- Nombre de messages : 1044
Age : 62
Date d'inscription : 14/11/2008
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Je n'ai pas trop accroché à cause de maladresses, de fautes de syntaxe et de l'effet un peu réchauffé de l'histoire.
Je trouve l'histoire à proprement parler un peu longue à démarrer ce qui est un peu gênant sur un texte de cette longueur (mais je ne dis pas que je n'aime pas les petis textes :-)) ).
Ensuite, je disais un peu "réchauffé" parce que c'est un fait divers heu...un peu trop divers justement. La fin manque un peu de d'originalité à mon goût. Autant sur le texte Les idiots : Le coup du lapin, le fait qu'on devine un peu avant ce qui allait se passer ne me dérange pas, autant ici, ça me gêne.
Mais l'idée dans son ensemble reste pas mal, donc bonne continuation !
Je trouve l'histoire à proprement parler un peu longue à démarrer ce qui est un peu gênant sur un texte de cette longueur (mais je ne dis pas que je n'aime pas les petis textes :-)) ).
Ensuite, je disais un peu "réchauffé" parce que c'est un fait divers heu...un peu trop divers justement. La fin manque un peu de d'originalité à mon goût. Autant sur le texte Les idiots : Le coup du lapin, le fait qu'on devine un peu avant ce qui allait se passer ne me dérange pas, autant ici, ça me gêne.
Mais l'idée dans son ensemble reste pas mal, donc bonne continuation !
Yaäne- Nombre de messages : 614
Age : 34
Date d'inscription : 11/04/2008
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Pas accroché par ce texte.
Le traitement est fade… un récit, simplement un récit, sans l’écriture qui aurait pu me le rendre plaisant. Et tes personnages ne sont pas assez vivants pour qu’une émotion soit crée.
Le traitement est fade… un récit, simplement un récit, sans l’écriture qui aurait pu me le rendre plaisant. Et tes personnages ne sont pas assez vivants pour qu’une émotion soit crée.
grieg- Nombre de messages : 6156
Localisation : plus très loin
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
N'est-ce pas un peu gros un bout de papier journal et une crotte qui mettraient le feu à tout un immeuble? Mais pourquoi pas, je ne suis pas spécialiste :-)
Des phrases un peu longues, comme Le plus grand des quatre avait déjà eu la joie de découvrir la joie de la cigarette bien qu'il ne possédait encore aucun poil au menton et n'avait vue de fille nue que sa sœur âgée seulement de trois ans et possédait donc une boite d'allumette.
De manière générale, j'ai trouvé ça laborieux, ça manque de cette fraîcheur propre à toute histoire de gamins, aussi cruels ou idiots soient-ils. Sans doute est-ce le ton trop journalistique qui veut cela, c'est dommage.
Des phrases un peu longues, comme Le plus grand des quatre avait déjà eu la joie de découvrir la joie de la cigarette bien qu'il ne possédait encore aucun poil au menton et n'avait vue de fille nue que sa sœur âgée seulement de trois ans et possédait donc une boite d'allumette.
De manière générale, j'ai trouvé ça laborieux, ça manque de cette fraîcheur propre à toute histoire de gamins, aussi cruels ou idiots soient-ils. Sans doute est-ce le ton trop journalistique qui veut cela, c'est dommage.
Sahkti- Nombre de messages : 31659
Age : 50
Localisation : Suisse et Belgique
Date d'inscription : 12/12/2005
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Un peu long à démarrer. Le deuxième paragraphe ne me paraît pas indispensable.
Ce qui fait la qualité de ce récit c'est qu'il semble tout à fait plausible mais je le trouve un peu terne et comme vu de loin par un narrateur dépourvu de toute émotion. Dommage !
Ce qui fait la qualité de ce récit c'est qu'il semble tout à fait plausible mais je le trouve un peu terne et comme vu de loin par un narrateur dépourvu de toute émotion. Dommage !
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Allez j'en rajoute une.
Un peu lourd aussi à mon gout
Sinon j'ai aimé, pour la forme je trouve ça posé et reposant en général. Un style qui se cherche encore bien entendu.
Sinon pour la chute, et bien je n'ai rien vu venir, faut dire aussi que je n'ai bien chercher. Bonne continuation.
Le plus grand des quatre avait déjà eu la joie de découvrir la joie de la cigarette bien qu'il ne possédait encore aucun poil au menton et n'avait vue de fille nue que sa sœur âgée seulement de trois ans et possédait donc une boite d'allumette.
Un peu lourd aussi à mon gout
Sinon j'ai aimé, pour la forme je trouve ça posé et reposant en général. Un style qui se cherche encore bien entendu.
Sinon pour la chute, et bien je n'ai rien vu venir, faut dire aussi que je n'ai bien chercher. Bonne continuation.
Nechez- Nombre de messages : 318
Age : 35
Date d'inscription : 19/12/2007
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Bon... Connexion pitoyable/commentaire effacé.
Je me dépêche.
Pas convaincue de l'utilité du premier paragraphe. Je ne resens pas un texte littéraire mais une sorte de fait divers. Le texte mériterait d'être retravaillé.
Désolée d'être un peu abrupte, mais faut faire vite tant que la connexion est possible. ^^
Je me dépêche.
Pas convaincue de l'utilité du premier paragraphe. Je ne resens pas un texte littéraire mais une sorte de fait divers. Le texte mériterait d'être retravaillé.
Désolée d'être un peu abrupte, mais faut faire vite tant que la connexion est possible. ^^
Lucy- Nombre de messages : 3411
Age : 47
Date d'inscription : 31/03/2008
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Le ton doctoral du début m'a gênée, les maladresses aussi. J'ai l'impression que le tout a été écrit trop vite, au fil de la plume, et qu'il a manqué un véritable souffle à ce texte...
Re: LES IDIOTS : L'Idiot du village
Ca sent la rédac', c'est laborieux et un peu long pour un fait-divers. On ne sait rien de cet "idiot", ni même pourquoi il a cette étiquette. Même la chute tombe à plat: il n'est pas mort d'être idiot, mais d'une connerie de gosses.
Pas beaucoup aimé.
Pas beaucoup aimé.
silene82- Nombre de messages : 3553
Age : 67
Localisation : par là
Date d'inscription : 30/05/2009
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