Hiver glacé

Le temps qui passe s’efface, et sans traces,
Uniquement dans mon cœur
Résonne le silence
Odeur sans âme, parfum de fleurs,
Je n’aime pourtant que la sueur
et son évanescence…

Mais pourquoi n’es-tu là ?

Disparu à jamais, j’ai oublié
Et ton nom, et ta peau, et tes rêves insensés
Disparus eux aussi, engloutis,
Le temps qui passe efface,
car se lasse
de l’absence des amis.

Et pourtant, par instant,
C’est en me fondant dans le ciel,
Ses étoiles dans la nuit,
Ses planètes, sa magie
Dans le silence de la ville
Que par moments, très rares, j’entends ton âme.
Elle flotte dans l’espace, immobile,
Elle est là, elle m’appelle, me réclame.

Et pourtant, j’ai décidé,
à jamais
de ne plus te répondre
et de te laisser t’en aller.
Le temps qui passe efface
Et efface le passé.



J’aime l’hiver, cette période où la lumière semble renaître d’une lente agonie, ces soirées de décembre quand elle éclate dans le sombre crépuscule d’un ciel presque trop chargé de ténèbres.

Copié-collé de mes commentaires sur CL:

J'ai bien aimé, ça a un ton un peu naïf du genre "amour d'adolescence" ou un truc du genre. Pas trop compris pourquoi tu as ajouté ces dernières lignes hors-poème.

jonjon21 a écrit:Copié-collé de mes commentaires sur CL:

J'ai bien aimé, ça a un ton un peu naïf du genre "amour d'adolescence" ou un truc du genre. Pas trop compris pourquoi tu as ajouté ces dernières lignes hors-poème.

Et pourquoi tu ferais pas un commentaire spécial VE, Jonjon ?! ;-) Je trouve que ce serait plus sympa !

Paracelse, j'ai bcp de mal avec la poésie. Celle-ci est libre dans sa forme, donc déjà je préfère à quelque chose de convenu. Mais c'est triste. Et puis l'hiver... Non, pas trop pour moi.
Cela dit c'est bien écrit ! ;-)

Liberté totale prise avec les rimes, le nombre de pieds, les vers, tantôt courts, tantôt long et j'aime assez ça. La poésie libérée de toute entrave académique n'en est que plus naturelle. D'autant plus qu'ici, tu parles de quelque chose de profond, une émotion, un sentiment, des regrets peut-être. Et ce n'est pas que l'hiver, c'est autre chose, de bien plus fort. La froideur du coeur ne rime pas toujours avec celle du coeur.
Tu évoques la lente agonie dans tes lignes de prose, c'est ce que j'ai ressenti en te laisant, l'agonie d'un amour mais surtout des souvenirs.
Tu auras compris, j'ai aimé ton texte, il me touche.

"Le temps qui passe", "se lasse" etc... c'est un peu trop. Forcément dans ma tête, y avait ce petit refrain : "tout passe tout lasse tout casse". Et puis les rimes du genre "coeur"/"fleurs" j'ai toujours du mal.
Le poème n'est pas désagréable à l'oreille mais il lui manque vraiment une dimension personnelle, une touche particulère, quelque chose qui me donnerait l'impression de ne pas avoir déjà lu ça mille fois.